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Nouvelles nationales sur RJDH

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Centrafrique/Bangui : Plus d' un milliard de Francs CFA octroyée pour améliorer les conditions de vie dans les 3è et 5è arrondissement
 

Bangui, 30 Mars 2015 (RJDH) -- L’Agence Française de Développement (AFD) et l’Etat Centrafricain vont  signer, ce lundi 30 mars,  une convention de financement, à hauteur de 1.930 millions d’Euros, soit près de 1 milliard de Francs CFA. Ceci pour le programme de reconstruction économique et sociale en milieu urbain (PRESU). La signature de ce document se fera en présence de l'ambassadeur de la France, Charles Malinas.

 

Selon la convention, ces fonds vont permettre de financer le programme « PRESU » visant à améliorer les conditions de vie des populations de quartiers précaires dans les 3ème et 5ème arrondissement de Bangui,  à travers l’amélioration de l’environnement urbain, de l’hygiène et de la salubrité, de l’accès à des services de base et à des équipements publics de proximité.

 

La première phase qui ne nécessite pas d’études techniques préalables, sera exécutée par des structures humanitaires présentes en Centrafrique, à savoir, l’ONG ACTED, OXFAM et DRC.

 

Durant cette phase,  d'autres activités seront également réalisées: des études de faisabilité techniques préparant la seconde phase du programme ainsi que des travaux de renforcement de la voirie urbaine, sous la maitrise d’ouvrage du ministère des Travaux Publics de l’Equipement et de l’Aménagement du Territoire.

 

La seconde phase  est prévue pour 2016, avec  des actions structurantes de développement urbain dans les quartiers ciblés.

 

La Signature  de cette convention de financement se fera  entre le gouvernement Centrafricain représenté par  Florence LIMBIO, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale chargée des Pôles de développement et l’Agence Française de Développement (AFD), Hervé CONAN et  Charles MALINAS, Ambassadeur Haut Représentant de la République française en Centrafrique.

 

C’est dans le cadre du Fonds BEKOU que ces actions sont visées mise en place par l’Union Européenne./

 

RJDH


 

Centrafrique/Bangui : L’Archevêque de Bangui, appelle les centrafricains à faire un choix de vote

 

Bangui, 30 mars 2015(RJDH)—L’archevêque de Bangui , Dieudonné Nzapalainga, appelle  les centrafricains à prendre les armes de paix,  de l’unité, de dignité et du travail. Les choix pendant les élections doit être fait de manière  respectable. Cela pour le développement de la Centrafrique.

 

Cet appel a été lancé, lors de la célébration  conjointe  de la fête des rameaux, la journée internationale des jeunes et la mort du président fondateur de République Centrafricaine Barthélemy Boganda,   le dimanche 29 mars,  à la Cathédrale Notre Dame de l’immaculée conception  de Bangui.

 

Prenant comme exemple  Barthelemy  Boganda, le prélat a appelé les centrafricains à préserver leur dignité. « Regardons ce qui c’est passé dans notre pays. On était loin de penser à la dignité de l’homme créé à l’image de Dieu, où on ne doit pas  tuer comme un animal.  On a tué des centrafricains ici comme des  bêtes. Ce n’est pas du tout normal.  Faisons la paix, pour que la RCA retrouve sa liberté et la sécurité », a avancé Dieudonné Nzapalainga.

 

La journée du dimanche 29 mars est particulière, selon le religieux. «  Car nous célébrons les rameaux, la journée des jeunes et nous commémorons le président fondateur Barthelemy  Boganda. Cet homme visionnaire qui a demandé à ce que les centrafricains soient unis. Beaucoup  n’ont pas compris, ni perçu le sens profond de ce massage. (...).  Est-ce que nous sommes unis dans nos familles, dans nos communautés et dans nos pays. Ce sont des question que nous devons nous poser », a rappelé l’archevêque.

 

Le religieux a profité de cette occasion, qu'il qualifie d'exceptionnelle  à préparer les centrafricains, pour les prochaines élections. Selon lui, les chrétiens doivent être responsables et ne pas se laisser influencer par des hommes politiques pendant les campagnes électorales. « Les jeunes doivent se mettre au travail et être responsables dans les prises des décisions qui engagent leur avenir », a-t-il insisté.   

 

A la fin de la célébration, les jeunes ont  formuler  des recommandations  à l'endroit des autres jeunes et aux autorités du pays pour la réussite de ces échéances électorales prochaines./

 

Annette Maélaine Malebingui. 


 

 

Centrafrique : Imam Kobine Layama rejette les données sur la destruction de 417 mosquées pendant les crises


 

Bangui, 30 mars 2015 (RJDH)--En réaction aux données rendues publiques par l’Ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU Samantha Power, indiquant que « sur 436 mosquées que compte le pays, 417 ont été littéralement détruites en deux ans de crise », le président du comité Islamique de Centrafrique, l’Imam Oumar Kobine Layama a rejeté en bloc ces données qui pour lui sont susceptibles d’inciter à la haine, au moment où le pays cherche à sortir de la crise. L’Imam a aussi rappelé la valeur de l’Unité que le président fondateur Barthélémy Boganda a légué au peuple Centrafricain.

 

Selon l’Imam Oumar Kobine Layama la Centrafrique compte 377 mosquées. « Sur les 377 mosquées, le comité islamique a enregistré 113 détruites dans certaines préfectures où le conflit a été violent. Si nous disons 417 et qu’on va sur le terrain pour vérifier, cela n’est pas réaliste. C’est une manière d’inciter les gens à la haine », a déclaré le président du comité islamique de Centrafrique.

 

« Dans certaines préfectures dans le sud-ouest, les lieux du culte n’ont pas été touchés, notamment les mosquées. Les zones touchées sont Bangui, les préfectures de la Lobaye, la Sangha-Mbaéré, la Mambéré Kadéï, l’Ouham et l’Ouham-Péndé et une partie de l’Ombella-M’Poko », a spécifié l’Imam Kobine Layama.

 

Pour le religieux, c’est dans la ville de Bangui que les mosquées ont été beaucoup plus touchées. « A Bangui, nous avons 36 mosquées et il ne reste que 7 mosquées. La majorité des musulmans qui reviennent en ce moment sont tous au KM5 », a noté le président du comité islamique.

 

Oumar Kobine Layama se dit croire à l’idéologie du président fondateur de la République Centrafricaine. « Je crois toujours que Barthélémy Boganda qui nous a laissé une richesse, une idéologie que les Centrafricains n’ont pas pu exploiter. Personne n’a fait une politique sincère autour de ces idéologies et les devises de ‘l’Unité-Dignité-Travail’. Si nous sommes unis, on ne devrait pas vivre les crises que le pays a connues », a-t-il regretté.

 

Les violences que le pays a connues ont conduit à la destruction des biens publics et privés, voire les lieux de culte. L’Ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU Samantha Power a publié ces données après une visite du Conseil de sécurité à Bangui./

 

RJDH


 

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Formation de 400 femmes déplacées internes en Centrafrique

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30/03/15 (APA)

 

Quatre cents femmes centrafricaines (trois cents jeunes filles et cent adultes) déplacées internes vont bénéficier d’une formation en entrepreneuriat féminin, gestion et comptabilité, en vue de leur réinsertion dans la société, après les traumatismes subis pendant la guerre civile ayant ravagé leur pays, a appris APA. Financée par le fonds Bekou de l’Union Européenne (UE) et animée par l’Association des femmes d’affaires centrafricaines, en collaboration avec l’International rescue commitee (IRC), une ONG humanitaire, la formation se déroulera partout où sont établies ces femmes qui, pour la plupart, ont déjà regagné leurs zones d’habitation respectives.

 

Des kits de réinsertions leur seront remis pour les accompagner dans la vie active, à la fin de la formation, a indiqué la présidente de l’Association des femmes d’affaires centrafricaines, Mme Joséphine Dejean.

 

Elle a précisé que sa structure avait été spécialement choisie par le fonds Beko de l’UE pour animer la formation des femmes sinistrées entreprenantes, qui sont organisées dans des groupements.

 

L’initiative a pour but d’aider à l’autonomisation des femmes centrafricaines mais surtout de renforcer les capacités de celles qui sont déjà engagées dans des activités génératrices de revenus, afin de maximiser leurs profits, indique-t-on.

Formation de 400 femmes déplacées internes en Centrafrique

Présidentielle nigériane: premiers résultats partiels très serrés entre MM. Jonathan et Buhari

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Abuja AFP / 30 mars 2015 18h32 - Le président sortant Goodluck Jonathan et son adversaire Muhammadu Buhari sont donnés très proches lundi, selon les premiers résultats partiels de l'élection présidentielle nigériane, dans huit des 36 Etats que compte la fédération et dans la capitale, Abuja.


Le Nigeria, qui compte 69 millions d'électeurs inscrits sur 173 millions d'habitants a voté ce week-end pour élire, outre le président, les 109 sénateurs et les 360 députés du pays le plus peuplé d'Afrique, premier producteur de pétrole et première puissance économique du continent.


Selon les premiers résultats transmis en direct à la télévision depuis Abuja lundi après-midi par les délégués de la Commission électorale nationale indépendante (Inec), M. Buhari est pour l'instant donné vainqueur dans cinq Etats, M. Jonathan remportant le scrutin dans les trois autres Etats et dans la capitale fédérale.


M. Jonathan bénéficie cependant d'une légère avance -- de moins de 20.000 voix-- en nombre de suffrages exprimés.


Au Nigeria, le vainqueur doit obtenir, outre le plus grand nombre de suffrages exprimés, au moins 25% des voix dans les deux tiers des 36 Etats de la fédération auxquels s'ajoute le territoire de la capitale fédérale, Abuja.


Cette règle a été instaurée afin de s'assurer que tous les présidents élus bénéficient d'un certain soutien au niveau national, dans un pays aux nombreuses fractures ethniques et religieuses.


D'autres résultats doivent être annoncés à 19H00 GMT.



(©)

Présidentielle nigériane: premiers résultats partiels très serrés entre MM. Jonathan et Buhari

[Reportages] En RCA, deux ans après Bozizé, la difficile reconstruction

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Par RFI 30-03-2015 à 19:36

 

En République centrafricaine, deux ans après la chute du président François Bozizé, la situation dans le pays est toujours instable. Un Forum est prévu à Bangui fin avril pour préparer notamment les élections qui doivent avoir lieu dans les prochains mois. Il s’agira de mettre à la transition et engager la Centrafrique dans une nouvelle ère. Mais en attendant, les défis à relever restent nombreux comme RFI a pu le constater à travers une série de reportages.

 

A Bria, une autorité à restaurer


Les ambassadeurs du Conseil de sécurité de l'ONU se sont rendus ce mercredi 11 mars à Bria, dans l'est de la RCA, une ville dépourvue de tout et tenue par l'ex-Seleka jusqu'il y a un mois. Les responsables onusiens sont venus constater la restauration de l'autorité de l'Etat, encore embryonnaire. Car si aujourd'hui l'administration est de retour, l'ex-Seleka n'est pas vraiment partie. Et tout le monde attend beaucoup de la communauté internationale.

 

Les enfants mobilisés pour la réconciliation


En Centrafrique, alors que le Forum national de Bangui prévu en avril se prépare, les enfants ont aussi leur mot à dire. Après des consultations organisées dans les provinces (comme pour les adultes) par l'Unicef et les ONG sur le terrain, vingt-huit enfants ont été choisis par leurs pairs pour conduire leur propre forum à Bangui, jeudi et vendredi. Ils doivent ensuite remettre leurs recommandations à la présidente Catherine Samba-Panza et au Conseil national de la transition (CNT).

 

Lutte contre la délinquance à Bangui


Dans la capitale de Centrafrique, la prolifération des armes lors de la crise a notamment pour conséquence une délinquance endémique. Les braquages, en particulier de véhicules, sont quotidiens. Pour lutter contre ce fléau, les policiers de l'ONU et les forces de sécurité intérieures centrafricaines multiplient les actions communes. Actions ciblées de temps en temps pour arrêter des braqueurs ou saisir des armes, mais le plus souvent il s'agit de checkpoints pour mettre la main sur les véhicules volés.

 

Bangui: la vie quotidienne facilitée par les nouveaux ponts


A Bangui, deux ponts ont été inaugurés ces dernières semaines. Des ponts métalliques provisoires qui enjambent un canal de drainage, installés l'un par l'Eufor, l'autre par Sangaris. Ces ponts désengorgent une circulation difficile dans le sud de Bangui et simplifient également la vie des riverains.

 

Portrait d'un habitant de Boy-Rab à Bangui


Le quartier de Boy-Rab dans le nord de Bangui est l'un de ceux qui donne le plus de fil à retordre aux forces internationales ainsi qu'à la police et à la gendarmerie centrafricaine. C'est à Boy-Rab qu'une patrouille française et des hommes armés se sont affrontés pendant plusieurs heures lundi 16 mars. Rencontre avec un habitant de ce quartier rongé par le banditisme.


 

Le retour de la police dans les rues de Bangui


A Bangui, les commissariats d'arrondissement rouvrent les uns après les autres. Ce vendredi c'est au tour de celui du 3e. Dans cet arrondissement, le commissariat se trouve au cœur du marché du Km5. Et les commerçants attendent de pied ferme l'arrivée des policiers qu'ils accueillent à bras ouverts.

 

Les habitants de Ndélé veulent rompre l'isolement


Catherine Samba-Panza était à Ndélé dans le nord du pays, ce samedi 21 mars, accompagnée d'une imposante délégation de responsables centrafricains et étrangers. L'occasion pour la présidente de transition en République centrafricaine (RCA) de marquer symboliquement le retour de l'Etat dans cette ville et cette préfecture enclavée, le Bamingui-Bangoran. La visite a été accueillie par des milliers d'habitants, la fête, les chants et la danse. Mais à Ndélé, on manque de tout, et la population espère que cette fois Bangui ne les oubliera pas.

[Reportages] En RCA, deux ans après Bozizé, la difficile reconstruction

Cotonou : TOURNOI B. BOGANDA POUR LA PAIX ET LA RECONCILIATION EN CENTRAFRIQUE

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 C’est le nom choisi par l’Union des Élèves, Étudiants et Stagiaires Centrafricains au Bénin (UEESCAB) pour ce tournoi de football débuté il y’a deux semaines dont la finale opposait hier 29 Mars 2015 les VETERANS (5ans et +) aux CADETS (4ans et -)  sur le terrain de la cité de « Houeyiho » de Cotonou.

 

Cette Initiative appréciée par l’ensemble des Élèves, Étudiants et Stagiaires centrafricains au Bénin, a connu la participation d’un millier de centrafricains. Plusieurs cadres et personnalités, invités par le président de l’UEESCAB, Thomas Joly NGBONGA, accompagné de son Chargé des Affaires Culturelles et Sportive G. OUIABONA, étaient au rendez vous.

 

Comme à la coutume des solennités nationales, la cérémonie a commencée par l’hymne national « la Renaissance », un sens inhabituel de patriotisme  pouvait se ressentir avec l’émotion générale qui a suivi

 

La foule venu suivre le match ainsi que les deux équipes finalistes ont reçu chacune un mot de bienvenu du Président de l’UEESCAB.

 

Dans son développement, le Président à mis l’accent sur l’importance de la Journée du 29 Mars qui en général n’est pas souvent  appréciée  à sa juste valeur par les Centrafricains de la Diaspora et en particulier ceux du Bénin, en faisant un petit rappel sur la date en question avant de donner le coup d’envoi du match.

 

Il faut noter que cette rencontre s’est déroulée dans une ambiance fraternelle et amicale, car tout le long du match les deux équipes ont surtout fait preuve de fair-play.

 

Le public a ainsi assisté aux séances de tir au but qui a permit aux CADETS de remporter sur un score de 5 buts contre 4.

 

Le trophée a été remis aux gagnants (CADETS) par le Président de l’UEESCAB, Mr Thomas Joly NGBONGA, qui a tenu féliciter les VETERANS qui n’ont pas aussi démérités au vu de leur prestation.

 

Selon Rodrigue MBESSE, un des spectateurs interrogé : «Durant le temps réglementaire et additionnel de cette finale, les 22 acteurs ont présentés aux publics un football très alléchant et  professionnel qui a reflété le score nul et vierge au coup de sifflet final, et en cette période post-crise il serait mieux que d’autres initiatives de PAIX & RECONCILIATION soient organisées par les plus grandes entités que sont LE CONSULAT et LA COMMUNAUTE qui malheureusement n’existe que de nom»

 

En fin de soirée, une collation était au rendez vous dans un coin de la place à Cotonou.

 

                                                                                                         Kaylee ADAMOU

Cotonou : TOURNOI  B. BOGANDA POUR LA PAIX ET LA RECONCILIATION EN CENTRAFRIQUE

Communiqué de presse du FDPC

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Le Colonel Ministre de la défense du FDPC communique

Communiqué de presse du FDPC
Communiqué de presse du FDPC
Communiqué de presse du FDPC
Communiqué de presse du FDPC

Rapt de 23 Camerounais : le gouvernement centrafricain dénonce un acte irresponsable et terroriste

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APA Bangui (Centrafrique) 31/03/15 - Le ministre centrafricain de l’administration du territoire, porte-parole du gouvernement, M. Bachir Modibo Walidou, a dénoncé et condamné, mardi à Bangui, l’enlèvement d’une vingtaine de Camerounais par un groupe armé centrafricain, a appris APA.

 

M. Modibo Walidou a dénoncé ˜'un acte irresponsable et terroriste, qui ne se justifie pas sinon que c'est du banditisme destiné a troubler les bonnes relations qui existent entre nos deux pays mais surtout jeter le discrédit sur la République centrafricaine'', a-t-il dit.

 

Le porte-parole du gouvernement a annoncé le lancement d'actions diplomatiques et l'ouverture d'une enquête pour élucider les conditions de l'enlèvement des ressortissants camerounais et le lieu de leur détention, afin de prendre les mesures appropriées.

 

Le 22 mars dernier un groupé armé centrafricain a enlevé 23 camerounais se trouvant à bord d'un bus, dans la localité de Maroua, frontalière avec la République centrafricaine.

 

L'acte n'a encore fait l'objet d'aucune revendication. Les enlèvements de voyageurs perpétrés ces derniers temps par des groupes armés centrafricains sont assortis d'une demande de rançon en échange de la libération des otages.

Rapt de 23 Camerounais : le gouvernement centrafricain dénonce un acte irresponsable et terroriste

Lutte contre Boko Haram : la CEEAC et la CEDEAO en sommet extraordinaire, le 8 avril à Malabo

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APA – Douala (Cameroun) - 2015-03-31 10:28:42 Les chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEA) se retrouveront le 8 avril prochain à Malabo pour un sommet extraordinaire sur la lutte contre Boko Haram, a-t-on mardi appris de bonne source.


Il s'agit là d'une des traductions concrètes des résolutions et recommandations du sommet extraordinaire de la CEEAC tenu le 16 février 2015, à Yaoundé, la capitale camerounaise.

Au cours de cette rencontre, mandat avait été officiellement donné au président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et à son homologue congolais Dénis Sassou Nguesso, de prendre langue avec le président nigérian Goodluck Jonathan, dans l'optique de renforcer les moyens et d'assurer une meilleure coordination des stratégies de lutte contre la secte terroriste nigériane Boko Haram.

Les deux présidents ont alors entrepris une tournée qui les a conduits dans plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, tandis que le président tchadien Idriss Deby Itno, par ailleurs président en exercice de la CEEAC, rencontrait mercredi dernier à Accra, son homologue ghanéen John Dramani Mahama, président en exercice de la CEDEAO pour faire le point de la situation.


Au terme des différentes concertations, les chefs d'Etat des deux regroupements régionaux ont décidé de se retrouver le 8 avril 2015 au Centre de conférence de Sipoppo, à Malabo, pour discuter des problèmes d'insécurité, en l'occurrence, la mutualisation des efforts contre la secte obscurantiste Boko Haram.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=820656#sthash.1O82w6xj.dpuf

Lutte contre Boko Haram : la CEEAC et la CEDEAO en sommet extraordinaire, le 8 avril à Malabo

Le général Gillet est le nouveau chef de l’opération Sangaris

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 http://la-nouvelle-gazette.fr   31 mars 201513 h 00 min, par Marie-Madeleine Courtial

 

Le 29 mars 2015, le général Gillet a succédé au général Bellot des Minières à la tête de l’opération Sangaris à l’occasion d’une cérémonie de transfert d’autorité qui s’est tenue sur le camp de M’Poko, à Bangui.  La cérémonie a été présidée par le général de brigade Francisco Soriano, commandant les éléments français au Gabon et premier chef de la force Sangaris. La présidente de transition de la Centrafrique, Mme Catherine Samba Panza, et l’ambassadeur de France étaient également présents. Selon le Ministère de la Défense, l’opération Sangaris sous les ordres du général Bellot des Minières a permis aux contingents africains dans le pays de multiplier de deux tiers leurs effectifs. Les quelques 5800 hommes alors mobilisés par l’Union Africaine (MISCA) sont aujourd’hui plus de 9400 et portent les couleurs de l’ONU (MINUSCA) depuis septembre 2014.

 

Le général Bellot des Minières a été décoré par la présidente centrafricaine de l’ordre national de la Reconnaissance centrafricaine, au grade de commandeur. Le général Pierre Gillet commande la 6e Brigade légère blindée basée à Nîmes, après avoir commandé le 2e régiment étranger d’infanterie de 2006 à 2008.

 

Il y a toujours actuellement 1700 militaires française, déployés en Centrafrique, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA.

Le général Gillet est le nouveau chef de l’opération Sangaris
Le général Gillet est le nouveau chef de l’opération Sangaris

Cameroun : Y. M. Fotso dénonce une tentative de spoliation de ses actifs dans Commercial Bank en RCA

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afriquenewsinfo.ne    par AFRIQUE NEWS INFO 31 mars 2015

 

Difficile de savoir si la vente aux enchères des actifs détenus dans la Commercial Bank Centrafrique par les sociétés Fotso Group Holdings et Capital Financial Holdings Luxembourg, puis par Yves Michel Fotso, opérateur économique camerounais qui contrôle d’ailleurs les deux entreprises sus-mentionnées, aura finalement lieu comme prévu ce 31 mars 2015 à Bangui.

 

En effet, dans un communiqué signé le 25 mars et rendu public le 30 mars 2015 au Cameroun, la société Capital Finance Holdings Luxembourg, détentrice de la majorité des actifs ((123 250 sur un total à vendre de 136 250 actions) devant être mis en vente aux enchères ce 31 mars 2015 par l’huissier de justice centrafricain, Alain Benoît Serge Dameyo, dénonce une «tentative de spoliation à son encontre».

 

Capital Finance Holdings, que contrôle l’industriel camerounais Yves Michel Fotso, dit sa «grande surprise d’apprendre qu’une vente aux enchères des actions qu’elle détient dans la Commercial Bank Centrafrique interviendra le 31 mars 2015», avant d’indiquer qu’elle se «réserve expressément son droit d’attaquer en justice, par toutes les voies de droit disponibles, toute vente qui interviendrait en fraude de ses droits».

 

Emprisonné au Cameroun pour détournements de deniers publics dans une affaire d’achat avorté d’un avion présidentiel, puis poursuivi pour diverses autres affaires devant les juridictions du pays, l’homme d’affaires Yves Michel Fotso, qui nie en bloc tout ce que la justice lui reproche, ouvre ainsi un nouveau front dans sa tentative de reconquérir une banque fondée par son géniteur, et dont il est accusé d’avoir dilapidé les fonds propres.

 

En effet, après la mise sous administration provisoire en 2010 de la maison-mère, la Commercial Bank Cameroun (CBC), et sa restructuration qui s’éternise depuis janvier 2013, Yves Michel Fotso avait déjà accusé les autorités camerounaises et la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac), de tentative de hold-up sur ses actifs dans le capital de la CBC. Désormais, la même accusation est faite à l’encontre des autorités de Bangui, pour ce qui est de la filiale de la CBC en République centrafricaine (RCA).

 

Pour rappel, la vente aux enchères dénoncée par Capital Finance Holdings porte sur 136 250 actions d’une valeur nominale de 10 000 francs Cfa chacune (soit 1 362 500 000 francs Cfa en numéraires). La mise à prix de l’ensemble de ces actifs est de 1 362 500 000 francs Cfa, précise l’huissier.

 

 

L'industriel camerounais Michel Fotso contre la vente des actions à la Commercial Bank Centrafrique

 

APA – Douala (Cameroun) - 2015-03-31 13:15:06 L’homme d’affaires camerounais Yves Michel Fotso, en délicatesse avec la justice camerounaise, dénonce une ‘’tentative de spoliation à son encontre’’ des actifs détenus dans la Commercial Bank Centrafrique (CBCA) par les sociétés Fotso Group Holdings et Capital Financial Holdings Luxembourg dont il assure le contrôle.


Dans un communiqué dont APA a obtenu copie mardi, Yves Michel Fotso dit sa ‘'grande surprise d'apprendre qu'une vente aux enchères des actions qu'elle détient dans la Commercial Bank Centrafrique interviendra le 31 mars 2015''.

Aussi, se réserve-t-il ‘'expressément son droit d'attaquer en justice, par toutes les voies de droit disponibles, toute vente qui interviendrait en fraude de ses droits''.

La société Capital Finance Holdings Luxembourg, détentrice de la majorité des actifs, soit 123 250 sur un total à vendre de 136 250 actions, devrait être mise en vente aux enchères ce 31 mars 2015 par l'huissier de justice centrafricain, Alain Benoît Serge Dameyo, qui avait publié un communiqué dans ce sens il y a quelques jours.

La vente aux enchères dénoncée par Capital Finance Holdings porte sur 136 250 actions d'une valeur nominale de 10 000 francs CFA chacune, soit 1 362 500 000 francs CFA en numéraires.


Depuis 2010, la Commercial Bank Cameroun (CBC) a été placée sous administration provisoire par la Commission bancaire de l'Afrique centrale (COBAC) et sa restructuration qui s'éternise depuis janvier 2013.


Ancien directeur général de la Compagnie nationale de transport aérien du Cameroun (CAMAIR), Yves Michel Fotso, est emprisonné au Cameroun pour détournements de deniers publics dans une affaire d'achat avorté d'un avion présidentiel.
 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=820669#sthash.vpxR1BBb.dpuf

 

Cameroun : Y. M. Fotso dénonce une tentative de spoliation de ses actifs dans Commercial Bank en RCA

Des ressortissants camerounais enlevés : le gouvernement hausse le ton

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http://www.radiondekeluka.org   mardi 31 mars 2015 13:43

 

Le gouvernement centrafricain condamne avec la dernière rigueur l'enlèvement de plusieurs ressortissants camerounais le 20 mars dernier par un groupe armé centrafricain à l'ouest du pays, une attitude qu'il qualifie d'acte terroriste et irresponsable.



« Ce sont des choses que généralement, on met sur le compte du FDPC, le mouvement d'Abdoulaye Miskine [Ndlr : Martin Koumtamadi] ou des Antibalaka qui pullulent dans cette zone. En tous les cas, ce sont là des actes terroristes que le gouvernement condamne avec la plus grande énergie, surtout que cela est fait en demande de, je ne sais quelle revendication ou de quelle demande politique. Cela est extrêmement grave. Et je voulais rappeler à tous que ce type d'acte, qui est totalement étranger à la pratique politique et à la pratique des mouvements de rébellion dans notre pays, est quelque chose d'absolument condamnable sur tous les plans », a martelé Modibo Bachir Walidou, ministre de l’Administration du territoire et porte-parole du gouvernement.


Le porte-parole du gouvernement affirme que des dispositions sont déjà prises pour rechercher les otages ainsi que l'identité et la motivation de leur ravisseurs.

« Des dispositions multiples sont dores et déjà mis en place. Il y' a des activités diplomatiques qui commencent, il y a des activités de vérification sur le terrain qui commencent, il y a des enquêtes qui sont lancées. Le gouvernement centrafricain,  depuis l'annonce de cette nouvelle ne reste pas inactif. Le gouvernement s'est mis en activité pour s'informer de l'exactitude des faits pour en reconnaître les responsables précis, pour déterminer quelles sont leurs motivations et localiser l'endroit où ils ont amené ces personnes », a souligné le membre du gouvernement.


Le 20 mars dernier, entre 17 et 29 ressortissants camerounais, dont une autorité locale, auraient été kidnappés par un groupe armé centrafricain dans la ville de Bertoua au Cameroun. On ignore pour l'heure l'identité des ravisseurs et l'endroit où sont détenus les otages.


Par ailleurs, l'armée tchadienne monte les enchères sur la libération des six habitants de la ville de Ngaoundaye dans le nord de la Centrafrique enlevés le 26 mars et conduits au Tchad.


Les quatre femmes et deux hommes dont un garçon de 12 ans sont loin de recouvrer la liberté malgré les multiples négociations. Faisant confiance aux autorités tchadiennes, une délégation centrafricaine s'est rendue à la frontière avec le Tchad afin de recevoir les otages. Elle s'est heurtée à une exigence des autorités tchadiennes qui ont posé d'autres conditions. Les choses se sont compliquées pour les otages, après les échanges entres les autorités des deux villes voisines et l'annonce de la libération des captifs le 30 mars. Mais déception et surprise se sont emparées de la délégation partie de Ngaoundaye pour la frontière tchadienne lorsque les autorités du Tchad ont posé d'autres conditions comme l'explique Abbé Bernard Dilla, joint au téléphone ce mardi depuis Ngaoundaye.


« Hier dans la journée, les autorités tchadiennes ont appelé pour nous informer qu'ils allaient libérer les quatre femmes arrêtées et emportées au Tchad, plus le jeune garçon. Cette joie a été avortée lorsque les autorités centrafricaines se sont rendues à la frontière tchadienne pour recevoir les concitoyens. Les Tchadiens qui les ont amenés ont imposé des conditions que la délégation n'a pas pu résoudre. Ils ont exigé la livraison des criminels qui ont assassiné des Tchadiens sur leur propre territoire et qu'une rançon soit versée avant la libération des six otages centrafricains », a indiqué le prélat.


Selon Abbé Bernard Dilla, les captifs, 4 femmes et un garçon de 12 ans étaient présentés par les autorités tchadiennes mais très affaiblis. Par ailleurs le 6ème otage, un homme âgé, n'est pas avec eux, ce qui confirme l'information selon laquelle il serait tué.


Les soldats tchadiens ont enlevé les six centrafricains en représailles à un acte de tuerie attribué à des combattants de la rébellion, Révolution Justice (RJ) de Armel Ningatoloum Sayo, l'actuel ministre centrafricain de la Jeunesse et des Sports, sur le territoire du Tchad.


Au Km5 à Bangui, 4 femmes sont enlevées, une seule libérée

 
Malgré la reprise des activités au Pk5, plaque tournante de l'économie centrafricaine, l’insécurité demeure encore préoccupante. Au moins 4 femmes auraient été enlevées  dimanche dernier au marché de Pk5 par des hommes armés, alors qu’elles effectuaient leurs approvisionnements. Lundi, l'une d'entre elle, âgée de 30 ans, a été libérée et relate au micro de RNL les circonstances de leur enlèvement.

« J’étais allée payer des mèches. Un commerçant les vendait à un prix abordable et j’ai décidé de m’en procurer. Trois autres filles étaient sur les lieux avant moi. Pendant que nous effectuions le choix, un véhicule sorti de la ruelle de la mosquée Ali Babolo [Ndlr : une mosquée dans le secteur] nous a prises pour cible. Un homme à bord, nous a braquées avec son arme nous ordonnant de monter à bord. Prises de peur, nous avons exécuté. Aussitôt, nos yeux étaient bandés. Nous ne savons plus où nous étions conduites. Quant le véhicule s’est arrêté, nous avons été trainées dans la broussaille, dans une maison apparemment inhabitée », a-t-elle expliqué.


Triste, la jeune dame affirme avoir été violée par ses ravisseurs avant sa libération. « Le soir j’ai été violée par deux d’entre eux », a-t-elle dit tout en pleurant.

« L’un deux m’a reconnue et a expliqué qu’il jouait au football avec mes frères. C’est ainsi qu’il m’a demandé de communiquer le contact de mes parents. Il a appelé sur mon téléphone, qu'il m’a collé à l’oreille et j’avais juste eu le temps de dire à mes parents que j’ai été kidnappée, mais je ne sais pas où je suis en ce moment. Peu après, ils nous ont déplacées dans un autre endroit », a mentionné la jeune femme.


Avant la libération du témoin le lendemain, les ravisseurs ont expliqué le mobile de leur acte.  « Ils ont dit qu’ils nous ont enlevées parce que parmi nous se trouve une femme d’un chef Antibalaka. C’est ainsi qu’ils m’ont encore pris dans leur véhicule pour me jeter sur un pont. Quand j’ai ouvert les yeux, c’était le pont Yakité », a-t-elle raconté.


Craignant pour sa santé, la jeune femme de 30 ans s'est rendue au centre de prise en charge de Médecins Sans Frontières (MSF) situé au sein du centre hospitalier universitaire de Bangui pour des soins.


Déjà au Commissariat du 3e arrondissement, la police confirme le kidnapping et assure que des recherches sont en cours pour retrouver les trois autres femmes encore détenues otages dans un lieu secret.


Les responsables du commissariat attestent que des plaintes fusent ces derniers jours sur des supposés cas d’enlèvement dans le 3e arrondissement de Bangui.

 

 

Frontière Cameroun-Rca : Vivre dans la peur d’une attaque de bandes armées

 

31/03/15 (Africa Presse)

 

Les populations et bergers des localités frontalières avec la République centrafricaine vivent dans l’insécurité. Depuis le 19 mars 2015, date de l’enlèvement dans l’arrondissement de Garoua- Boulai dans l’Est du pays de 16 Camerounais, donc le maire de la commune de Lagdo, la peur s’est installée. La psychose est nourrie par la multiplication des incursions de bandes armées qui sèment la désolation sur la bande de la frontière Cameroun- Rca. À 300 km de Garoua- Boulai, 09 bergers des localités de Dompta, Mbaiboum ont été kidnappés par des groupes de rebelles venus de la Rca. Les otages ont été tous conduits en territoire centrafricain. Les populations de ces localités frontalières avec la Rca sont sur le qui-vive et craignent des attaques de rebelles et de groupes armés. À Dompta et à Mbaiboum, dans le département du Mayo Rey, région du Nord, des militaires du Bataillon d’infanterie motorisé (Bim) aidés par des soldats du Bir ratissent les villages et localités frontalières avec la Rca à la recherche des bergers pris en otages par des hommes armés.

 

D’après un sous-officier de la gendarmerie en service au poste de gendarmerie de Mbaiboum, il n’y a toujours pas eu de revendication ni de demande de rançon. Notre source explique que les contrôles et fouillent des bergeries sont en cours menées par les forces de défense et de sécurité. « Nous avons retrouvé le corps sans vie de l’adolescent qui a été enlevé il y a quelque jours par des hommes armés dans le village Kouman, près de Touboro. Il a été tué par balle », confie au Jour un gendarme en poste à Mbaiboum. D’après un responsable du Bir en poste dans l’arrondissement Garoua-Boulai, les forces de défense déployées sur zone ont localisé les otages en terre centrafricaine. Le Jour a aussi appris d’une source anonyme que de contacts ont été pris avec le groupe de rebelles ravisseurs en vue de la libération du maire de Lagdo et de ses compagnons.

 

Toujours de notre source, le chef du village où les 16 personnes ont été enlevées est interpellé depuis le 25 mars 2015. Il est soupçonné d’être en connivence avec les ravisseurs du maire de Lagdo et de ses compagnons. Le commandant de brigade de gendarmerie de Garoua-Boulai ne dément pas cette information même s’il reste prudent, « nous avons reçu des renseignements et des témoignages indiquant que des hommes armés ont été aperçus dans le champ de ce dernier à une heure indue. Nous menons encore les enquêtes, voilà pourquoi il a été interpellé », a affirmé le sous-officier de la gendarmerie. Entre temps, une attaque de coupeurs de route a été déjouée le 24 mars dernier par un bus de transport en commun à une dizaine de kilomètre de Meiganga, dans le Mberé. Faisant montre d’une habileté remarquable, le chauffeur a fait marche à arrière dès l’apparition d’un homme armé, a-t-on appris auprès des responsables de l'agence Narral voyage.

 

Les populations de ces localités mais surtout des bergers du Mbéré, des localités de Belel, dans la Vina et Dompta dans le Mayo Rey sont bien informées de ces exactions et craignent le pire, une attaque de ces hors la loi. Toutefois, des militaires de l’armée de terre ont été déployés dans les bergeries de ces zones frontalières. Les responsables du Bim ont sollicité la collaboration des populations pour mettre hors d’état de nuire ces hors la loi. Pour cela, le commandant du 51ème Bim organisent des ratissages le long de la frontière avec la Rca à partir de Belel.

 

© Le Jour : Adolarc Lamissia

Des ressortissants camerounais enlevés : le gouvernement hausse le ton

Une Centrafricaine dans le concours de chant "Impulse it"

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Cliquez sur ce lien pour voter pour elle http://www.impulseit.fr/vote/k-dy.html

 

"Mbi ounda na a compatriotes ti mbi, ti mou na mbi maboko. Mbi yé ti yo iri ti kodro ti yé na ndouzou ! mbi kiri kouta  singuila na a zo so koué a kè aider mbi na ya ti concours so. A kè tongana mbéni bira si Nzapa a za na bè ti mbi, il faut absolument que a zo na ya ti mobimba so a ma tènè ti yé mbanga ti a djoni yé ! Mbi sou mbamba ti ala koué !  Nzapa a bata ala koué" K-DY

 

La RCA qui gagne c'est avec K-DY, jeune chanteuse de 26 ans née à Bangui. Évoluant dans les univers musicaux hip-hop, rnb et afrobeat, elle met tout en oeuvre depuis 5 ans pour vivre de sa passion et offrir au public le meilleur à travers ses mélodies et ses textes porteurs d'optmisme, d'amour et d'espoir.

 

Afin de poursuivre son ascension, elle participe au concours musical "Impulse it", qui a pour vocation de mettre en lumière des artistes de talent.

 

La finale de ce concours se déroulera à Paris le 31 mai 2015 et seuls 10 candidats sur les 71 en compétition auront la possibilité de se produire devant le jury de professionnels composé de Claudy Siar, Pheel Pambou, Tanya St Val et Gage.

 

K-DY a besoin d'un maximum de votes jusqu'à la fin de cette 1ère phase prévue le 5 avril 2015.

 

Nous sollicitons ainsi toute la communauté Centrafricaine afin d'apporter son soutien à K-DY et grâce à elle permettre à la RCA de briller et de faire la fierté de tous.           

 

Pour supporter K-DY, il suffit simplement de cliquer sur ce lien  http://www.impulseit.fr/vote/k-dy.html puis sur vote chaque jour jusqu'au 5 avril.

                                                            

Merci à tous, la nouvelle star Centrafricaine, c'est elle, c'est K-DY.

 

Bien cordialement,

 

Sonia

Communication 

Crescendo-Music/ Artiste K-DY

0664471493

Facebook: SoniaCommunication Crescendo-Msuic

 

Une Centrafricaine dans le concours de chant "Impulse it"

Centrafrique/Bangui : Une manifestation pour réclamer la libération de l’ex-ministre Ousman Mahamat Ousman

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Bangui, 31 mars 2015 (RJDH) --- Des jeunes musulmans et chrétiens, habitant le 3ème arrondissement de Bangui, ont organisé une marche pacifique ce mardi matin pour réclamer la libération de l’ex-ministre et cadre de l’ex-Séléka, Ousman Mahamat Ousman. Les manifestants ont marché depuis le Km5  jusqu’au siège de la Minusca sur l’avenue Barthélémy Boganda.

 

« Nous avons organisé cette marche pacifique juste pour demander la libération de notre conseiller Ousman Mahamat Ousman, qui, grâce à lui aujourd’hui, certains jeunes chrétiens et musulmans du 3ème arrondissement se réunissent. Il nous a aidés moralement et financièrement pour la relance de nos activités commerciales », a dit Ibrahim Adam  qui s’est présenté comme président des jeunes musulmans.

 

Le cadre de l’ex-Séléka Ousman Mahamat Ousman était arrêté le 9 mars dernier à l’aéroport Bangui M’Poko pour détention Illégale d’armes.

 

Pour Ibrahim Adam,  les raisons de son arrestation ne sont pas justifiées, car il a une autorisation de port d’armes,  N°191 du 24 novembre 2014 signée par le général de brigade, chef d’Etat-major des armées,  Jérôme Bouba.

 

Mongigbé Boris Emmanuel, un autre manifestant, habitant le Km5 qui s’est présenté comme président des jeunes chrétiens du secteur,  estime que la libération de Ousman Mahamat Ousman permettra une bonne réussite du Forum de Bangui.

 

« Si nous n’avons pas manifesté pour plaider le sort de certains leadeurs des ex-Séléka et Anti-Balaka qui sont arrêtés, ce que ceux-là n’ont rien fait pour le vivre ensemble et la cohésion sociale. Donc, pour une bonne réussite du Forum de Bangui et la réconciliation nationale, nous demandons la libération de Ousman Mahamat Ousman », a-t-il déclaré.

 

A la fin de cette marche,  un mémorandum a été remis à la MINUSCA, avec ampliation à la présidente de la transition, au Premier ministre, et aussi au président du Conseil national de transition.

 

Le parquet de Bangui avait renouvelé, le jeudi 12 mars dans la soirée,  la période de garde à vue de l’ancien ministre et 2ème Vice-président du Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) Ousman Mahamat Ousman. Le Procureur de la République Ghislain Gresenguet notait que cette décision a été prise afin de poursuivre les enquêtes dans cette affaire./

 

Flora Sandrine Mbagna

 

 

NDLR : Si certaines informations tendant à faire croire que ce monsieur serait de nationalité  tchadienne et fut naguère sous-préfet à Moundou étaient avérées, cela pose quelques problèmes sauf si nous sommes revenus en Afrique Equatoriale Française (AEF)

Centrafrique/Bangui : Une manifestation pour réclamer la libération de l’ex-ministre Ousman Mahamat Ousman

Lu pour vous : Un camp de réfugiés centrafricains se transforme en paradis de la drogue

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http://mondafrique.com   31/03/15 (MondAfrique)  Par Danielle Mbari - le 30 Mar, 2015

 

Depuis l'éclatement du conflit en Centrafrique, 500 000 personnes ont trouvé refuge dans les pays voisins. Dans le camp de Gado à la frontière avec le Cameroun, la consommation de drogue explose

 

Sur un total de près de 234.000 Centrafricains actuellement réfugiés au Cameroun, ils sont près de 30.000 dans le camp de Gado situé à environ 25 km de Garoua Boulaï, ville frontalière de la province Est, parqués sous les bâches de l’UNHCR, aux antipodes du scénario bling-bling vanté par les autorités de transition dans la capitale centrafricaine. Jointe sur place par téléphone, une réfugiée, Aïcha Abdouram*, nous parle du quotidien. « Le matin, on fait d’abord la queue pour chercher de l’eau. L’approvisionnement en eau qui posait de sérieux problèmes compte tenu d’un nombre insuffisant de pompes et points d’eau s’est quelque peu amélioré au cours des derniers mois avec l’installation d’un nouvel équipement. L’eau est distribuée après désinfection par un dosage manuel d’eau de javel, tâche confiée à certains réfugiés du camp.

 

Pour l’éducation minimum des quelques 4000 enfants du camp, des salles de classe ont été construites par l’UNICEF. Elles ne sont pas équipées de tables ni de bancs mais des cours y sont dispensés de 8h à midi. Le reste du temps, les enfants demeurent inoccupés dans la cour ou à des endroits ombragés du camp. En matière de santé, des soins minimum sont dispensés par les ONG humanitaires dans l’hôpital du camp, tout du moins pour une partie de la journée. L’hôpital ferme ses portes dans l’après-midi, et un service minimum n’est pas assuré après la fermeture ». L’inquiétude se ressent dans la voix d’Aïcha lorsqu’elle rapporte que, dans la mesure où les infirmiers habitent à 25 km du site, on n’a pas intérêt à tomber malade en soirée ou la nuit car rien n’est prévu pour répondre aux urgences. Pour le reste, le quotidien de cette communauté dénuée de suivi ou d’assistance par une quelconque autorité ne va pas sans un certain nombre de problèmes.

 

Le paradis de la drogue

 

L’ennemi numéro un dans le camp de Gado, selon le témoignage de Bachir Ali*, lui aussi, réfugié sur place, c’est la drogue dont la consommation tend à se généraliser. Si les femmes sont moins sujet à cette problématique, les jeunes, y-compris les enfants de 12-15 ans le sont particulièrement. Ceux-là affichent alors, par moment, un comportement totalement désordonné et incontrôlable, estimant être les maîtres des lieux et intouchables ! Et tous les moyens sont bons pour se procurer du chanvre ou des comprimés, jusqu’à vendre la nourriture distribuée par les ONG, seule denrée monnayable à disposition.

 

«Au-delà du commerce qu’elle permet, la nourriture fournie aux occupants du camp fait, d’une manière générale, objet de convoitise. Le magasin dans lequel elle est entreposée est géré par le personnel camerounais de la Croix-Rouge française et d’autres ONG. La nourriture est régulièrement détournée par ces mêmes ONG chargées de la distribuer ». Avec un rire amer, Bachir raconte que, passées 20 heures, après la fermeture du magasin, on peut observer le personnel s’introduire dans l’entrepôt et y « faire son marché » sans que le gardien, un des réfugiés, n’ait la moindre possibilité de s’y opposer. Dernièrement, le gardien du magasin a été arrêté et déferré pour vol de nourriture. Entre temps, les vrais voleurs ont certes été retrouvés mais le gardien croupit toujours dans la prison de Garoua Boulaï…

 

Les réfugiés en position de vulnérabilité, sont sujets à toutes sortes de traitements, en partie maltraités par les populations locales mais plus particulièrement par les forces de police et la gendarmerie camerounaises. Dès qu’ils essaient d’exprimer quelque revendication, on ne tarde pas à les arrêter. Les jeunes du camp ont d’ailleurs décidé de se réunir pour débattre d’une décision qui devait être prise par les « ARDO », les chefs de secteur, quant à un accord à donner aux autorités camerounaises de poursuivre un réfugié jusqu'au camp et de le mettre en prison. «Récemment, un réfugié qui avait malencontreusement écrasé un chien alors qu’il roulait à moto a été incarcéré », témoigne encore Bachir Ali*, révolté. Les prisons de Bertoua et Garoua Boulaï sont pleines de réfugiés centrafricains qui y croupissent sans même savoir quels droits ils peuvent-défendre et sans avoir un quelconque moyen de le faire.

 

D’une insécurité à l’autre

 

Dans un contexte sécuritaire qui laisse à désirer, les réfugiés sont livrés à eux-mêmes. La plupart d’entre eux, notamment les ex-combattants de la Seleka mais aussi tous les civils qui ont fui les violences il y a plus d’un an sont là, encore aujourd’hui, avec les mêmes séquelles psychologiques qu’à leur arrivée. Aucune des ONG actives sur le terrain n’intervient sur ce volet et Karim Mahamat*, réfugié depuis près de 14 mois dans le camp, est très préoccupé à l’idée que, l’UNHCR réduisant son budget au fur et à mesure que des signaux de stabilisation en Centrafrique sont lancés par les autorités de Bangui, les ONG cessent progressivement leurs opérations et se retirent prochainement du camp. Il sait qu’il est peu probable, voire totalement exclu qu’un suivi psychologique soit mis en place. L’une des conséquences est que, la consommation de drogues aidant, l’on inscrit à l’ordre du jour toutes sortes de violence, verbale, physique, et sexuelle, la dernière touchant principalement les femmes et les jeunes filles. Si paradoxale que cela semble, Karim évoque une peur au ventre quasi permanente…

 

Rien n’est simple dans cette vie en communauté dans un camp où un séjour n’est, en principe, pas prévu pour s’éterniser. Les autorités de Bangui, qui ont procédé récemment aux consultations à la base prévues dans le cadre de la préparation du Forum de Bangui, auront entendu que cette communauté du camp de Gado, comme pratiquement tous les réfugiés centrafricains, pour autant qu’on veuille effectivement un retour au pays, souhaite un rétablissement de la sécurité avant de pouvoir rentrer en Centrafrique. Quand seront-elles seulement en mesure de la garantir et de répondre à un besoin de relogement étant donné que des villages entiers ont été réduits au néant ? La question reste entière. Pour le moment, excepté dans certaines villes, à l’instar de Bangassou où l’on observe un quelques réussites dans la cohésion sociale des diverses confessions religieuses, les populations musulmanes restées en Centrafrique y vivent littéralement enclavées, ne pouvant circuler librement sans courir un risque imminent de représailles et de violences. C’est notamment le cas à Yaloke, Boda, et bien d’autres villes où les citoyens musulmans ne peuvent pas circuler librement, ou encore Bambari, ville littéralement divisée en deux. D’un côté vivent les musulmans, de l’autre tous ceux qui ne le sont pas (parler ici de chrétiens serait suivre le raccourci abusif déjà pris par les médias et qui a déjà fait suffisamment de dégâts). Les conditions sont donc loin d’être remplies pour un retour à la normalité qui permettrait aux réfugiés de Gado de rentrer chez eux.

 

En attendant, ils sont donc là dans le camp de Gado comme dans de nombreux autres.. Certes, ils ont la vie sauve, ces quelques 500.000 réfugiés, mais dans quelles conditions sont-ils parqués et pour combien de temps en attendant une paix qui peine à s’installer en Centrafrique et une sécurité que les autorités n’ont manifestement pas la capacité d’assurer? Il est en tout cas peu probable que les élections qui s’organisent actuellement et qu’on présente comme la panacée aux maux des Centrafricains, soient justement la solution à ceux de ces communautés.

 

(*)Nom modifié pour des raisons de sécurité des réfugiés interrogés

Lu pour vous : Un camp de réfugiés centrafricains se transforme en paradis de la drogue

Muhammadu Buhari remporte la présidentielle nigériane

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Abuja AFP / 31 mars 2015 23h30 - L'ancien putschiste Muhammadu Buhari a remporté mardi la présidentielle au Nigeria contre le sortant Goodluck Jonathan, lors de l'élection la plus serrée de l'histoire du pays le plus peuplé d'Afrique.


La victoire de M. Buhari, reconnue par M. Jonathan, constitue la première alternance démocratique au Nigeria, marquant un tournant majeur dans l'histoire politique agitée de ce pays qui a connu six coups d'Etat militaires depuis l'indépendance, en 1960, et qui a été gouverné par le même parti depuis la fin des dictatures militaires, il y a 16 ans.

Avec l'annonce tard dans la soirée de mardi au siège de la Commission nationale électorale indépendante (Inec) de sa victoire écrasante dans l'Etat de Borno, épicentre de l'insurrection islamiste de Boko Haram, M. Buhari remporte 21 Etats des 36 que compte la fédération nigériane. Il compte 2,57 millions de voix d'avance sur Jonathan.

Sans tarder, l'Union européenne a chaleureusement félicité mardi soir la victoire du candidat de Buhari.


Dans un pays où les dissensions politiques attisent souvent des tensions ethniques et religieuses, entraînant de sanglantes émeutes post-électorales, le vote, qui s'est déroulé dans le calme, n'a pas donné lieu à des violences majeures pour l'instant qui pouvaient être craintes.


Et le groupe islamiste Boko Haram, qui a multiplié les attentats-suicides dans le nord, ces dernières semaines, et qui avait juré de perturber cette élection, n'est pas parvenu à empêcher le processus électoral.


Des milliers de Nigérians sont descendus dans les rues de Kano, la plus grande ville du nord musulman, pour célébrer la victoire de celui qu'ils ont plébiscité avec près de deux millions de voix --contre un peu plus de 200.000 pour Jonathan dans cet Etat--, a constaté un journaliste de l'AFP.


Une nuée de scooters et de voitures tous feux allumés faisaient des rodéos avec leurs engins, dans un nuage gaz d'échappement. Des femmes voilées scandaient Juste Buhari! en choeur dans la foule.


Nombre d'entre eux brandissaient des balayettes, le symbole du parti de Buhari, le Congrès progressiste (APC), qui s'est engagé à lutter contre des années de mauvaise gouvernance et de corruption.


Des jeunes écrasaient des fédoras noirs- le chapeau que M. Jonathan porte en toute occasion - portant des valises sur leurs têtes alors que des gens chantaient Pars de Aso Rock!, la villa présidentielle nigériane.


A Kaduna, dans le centre du Nigeria, où des affrontements entre chrétiens et musulmans avaient fait près d'un millier de morts lors de la défaite de M. Buhari à la présidentielle de 2011, la foule exultait elle aussi, mardi soir, après avoir retenu son souffle tout le week-end dans l'attente des résultats de la présidentielle.


- Première alternance démocratique –


Le Nigeria, première économie du continent, qui compte 69 millions d'électeurs inscrits sur 173 millions d'habitants, a voté ce week-end pour élire, outre le président, les 109 sénateurs et les 360 députés du pays que compte le Parlement.

Malgré les couacs techniques, dûs à l'utilisation de lecteurs de cartes électorales biométriques pour la première fois, qui ont engendré de longues files d'attente devant les bureaux votes, et la menace d'attentats islamistes, les Nigérians ont été voter en masse pour faire entendre leur mécontentement, notamment sur les questions de sécurité et sur la corruption.


A Lagos, la capitale économique et la plus grande ville du pays, où Buhari a remporté la présidentielle, des feux d'artifices ont été lancés dans le quartier populaire d'Obalende, et les partisans du nouveau président ont laissé exploser leur joie dans les rues, à pied, dans des triporteurs et même à cheval.


A Abuja, une foule compacte dansait devant le QG de campagne de l'APC.


Il s'agit de la première alternance démocratique de l'histoire du Nigeria. Il n'est pas question de musulman ou de chrétien, ou même de parti politique. Cela montre aux politiciens que s'ils ne font pas leur job, on peut les mettre dehors, s'est enthousiasmé Anas Galadima, qui faisait partie de la fête.


Pour le commentateur politique Chris Ngwodo, la victoire de M. Buhari instaure une suprématie (...) de l'électorat, dans un pays où bien souvent, la bataille était gagnée d'avance pour le président sortant.


La dynamique entre les gouvernés et le gouvernement a changé pour de bon, a-t-il poursuivi.

Selon M. Ngwodo, si M. Buhari a remporté cette élection, c'est parce, soutenu par une opposition unie, il a réussi à fédérer l'électorat au niveau national, s'assurant d'une importante réserve de voix dans la moitié nord, majoritairement musulmane, mais remportant aussi des soutiens clé dans le sud, principalement chrétien --avec notamment un appui stratégique à Lagos.


Les récentes avancées de l'armée contre Boko Haram, dans le nord-est, grâce à l'intervention militaire des pays voisins, le Tchad en tête, ont finalement peu profité à M. Jonathan, les électeurs considérant sûrement que cette opération arrivait trop tard, l'insurrection islamiste ayant fait plus de 13.000 morts en six ans.


M. Jonathan a téléphoné à M. Buhari dès 17h15, mardi, pour le féliciter et reconnaître sa défaite, selon l'opposition, un geste qui a été salué par les politiciens de tous bords.


Au nom des Nigérians, je veux remercier le président Jonathan d'avoir été l'homme d'Etat qu'il a été, a réagi l'ancien dirigeant militaire Abdulsalami Abubakar.

C'est la première fois que l'opposition chasse un gouvernement par la voie des urnes dans l'histoire du Nigeria, s'est réjoui à l'AFP Lai Mohammed, porte-parole de l'APC dans l'après-midi.


Aisha Buhari, l'épouse de Muhammadu Buhari, fière de son mari, a renchéri: Nous allons construire un nouveau Nigeria, comme mon mari l'a promis. Puis, réaliste, elle ajoute: Ca va être dur. Les attentes sont immenses.



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APA-Abuja (Nigeria) 2015-03-31 18:20:44 Le candidat de l’opposition nigériane (All Progressives Congress), le général Muhammadu Buhari, a remporté l'élection présidentielle au Nigeria avec plus de 15 millions de voix en attendant les résultats de l’Etat de Borno.


Le président Goodluck Jonathan a appelé son adversaire pour le féliciter et reconnaitre sa défaite, a-t-on appris.


C'est la première fois qu'un parti d'opposition remporte une élection présidentielle au Nigeria, un scrutin considéré comme étant la plus disputée de l'histoire du pays depuis l'indépendance en 1960.


Le candidat Buhari a réagi sur son compte Twitter demandant à ses électeurs « d'attendre » les résultats officiels (ndlr).


Selon les derniers chiffres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) publiés cette après-midi, l'ancien dirigeant militaire a obtenu environ 15 millions de voix devant le président sortant, Goodluck Jonathan du People's Democratic Party qui a recueilli un peu plus de 13 millions voix.


Buhari a remporté dix-neuf Etats dont Jigawa, Katsina, Zamfara, Kano et Yobe dans le nord et Oyo, Ogun Osu et Ondo à l'ouest, tandis que Jonathan remporté quatorze Etats notamment Plateau, Nasarawa et les territoires de la capitale fédérale et Ekiti.

Ces élections présidentielle et législatives sont considérées comme les plus disputées depuis que le le pays le plus peuplé d'Afrique (173 millions d'habitants) est revenu à la démocratie en 1999.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=820699#sthash.zghlVFT9.dpuf

 

 

 

L'opposant Buhari très confiant dans sa victoire à la présidentielle


Abuja AFP / 31 mars 2015 18h03 - Le principal parti de l'opposition nigériane a revendiqué mardi la victoire de son candidat à la présidentielle, l'ex général Muhammadu Buhari, qui s'est déclaré très confiant, alors que l'annonce des derniers résultats officiels se poursuivait.


Le porte-parole du Congrès progressiste (APC), Lai Mohammed, a déclaré à l'AFP que son candidat, M. Buhari, avait pris une telle avance, qu'il pouvait désormais être sûr d'avoir remporté le scrutin face au président sortant Goodluck Jonathan.

C'est la première fois que l'opposition chasse un gouvernement par la voie des urnes dans l'histoire du Nigeria, a déclaré Lai Mohammed.


M. Buhari a lui-même déclaré peu après à l'AFP qu'il était très confiant dans sa victoire, au moment où les résultats partiels de la Commission électorale indépendante (Inec) --dans 33 des 36 Etats nigérians auxquels s'ajoute la capitale fédérale-- lui donnaient une avance de plus de 2,75 millions de voix sur M. Jonathan.

Nous avons les chiffres, même si (le parti au pouvoir) revendique 100% des voix dans les Etats (restants) qu'il contrôle, nous pouvons les absorber, a pour sa part déclaré le directeur de campagne de M. Buhari, Shehu Garba.


Nous oeuvrons pour créer un nouveau Nigeria, comme mon mari l'a promis a affirmé l'épouse du candidat de l'opposition, Aisha Buhari.


Ca va être dur, les attentes sont immenses, a-t-elle déclaré.


L'ancien général, âgé de 72 ans, a axé sa campagne électorale sur la lutte contre la corruption endémique au Nigeria, pays à la croissance dynamique devenu l'an dernier la première puissance économique d'Afrique, riche de son importante production de pétrole mais aux inégalités sociales criantes.



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Muhammadu Buhari remporte la présidentielle nigériane
Muhammadu Buhari remporte la présidentielle nigériane

La Centrafrique en voie de somalisation avancée demande à la France d’abonder son budget

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01/04/2015 – 07h00 Centrafrique (Breizh-info.com) ‑ Alors que l’intervention française en Centrafrique s’est totalement enlisée bien qu’elle dure depuis un an, et que l’instabilité est toujours générale dans le pays, la Centrafrique sollicite la France pour boucler son budget, rapporte le Journal de Bangui.

 

En effet, le conseiller à la présidence centrafricaine en charge de la sécurité et des relations avec Sangaris et la Minusca (Mission des Nations Unies en République centrafricaine), Jean-Jacques Demafouth a plaidé lors de son voyage à Paris ces jours-ci le maintien de Sangaris et un « soutien financier clair » de la part de la France.

 

Le ministère de la Défense n’ayant pas beaucoup de marges de manoeuvre – surtout depuis l’accroissement des efforts sur le théâtre militaire irakien – la présence française en Centrafrique va être réduite à 1700 puis à 1500 hommes puis 500 à terme, sans être relayée par l’Europe dont les 700 personnels ont vu leur mandat échoir le 15 mars et sont partis. Ils ne seront remplacés que par 60 experts (mission Eumam) qui continueront à remettre à niveau des forces armées centrafricaines dont le moral est bas et l’armement déficient. L’ONU en revanche voudrait porter les effectifs de la force pan-africaine de 8500 à 12500 soldats, même si les soldats de la MISCA se sont bien plus fait remarquer pour avoir fait l’objet de plaintes de la part de civils que pour leur valeur au combat.

 

Dans son entretien au journal de Bangui, Jean-Jacques Demafouth a aussi constaté l’échec de Sangaris, même si sans l’aide de la France le pays risque tout simplement d’exploser : « Nous avions espéré que Sangaris puisse résoudre les maux du pays, mais la crise se révèle plus profonde. Si aujourd’hui nous traversons une accalmie que je comparerai à de la braise sous de la cendre, le pays est exsangue et nous avons toujours plus besoin de sécurité pour mener à bien cette transition. Le président François Hollande a indiqué que Sangaris restera en RCA jusqu’à l’automne. Ce que nous saluons, mais nous souhaitons un retrait progressif, à un rythme d’escargot. »

 

L’opération Sangaris aura coûté plus d’un milliard d’euros à la France en un an, et emporté la vie de quinze soldats français. L’investissement financier n’aura empêché ni des pénuries flagrantes ni permis de rétablir la paix dans l’ensemble du pays alors que même les quartiers de la capitale sont aux mains de groupements armés… ainsi que tout le centre et l’est du pays.

 

Par ailleurs, des éléments islamistes opèrent en Centrafrique, qui est un vrai carrefour de toutes les tares de l’Afrique : désorganisation de l’Etat, absence de réseaux, querelles inter-tribales perpétuelles, trafics divers, extrémismes politiques ou religieux, frontières-passoires…et à l’est une opération militaire américano-ougando-congolaise contre la LRA, une faction de l’opposition armée qui a débordé de l’Ouganda à l’est de la Centrafrique et au sud-Soudan. Ce que confirme aussi Jean-Jacques Demafouth : « Nous ne savons rien ou si peu de ce qui se passe à nos frontières avec le Soudan et le Tchad sous contrôle de l’ex-Séléka. Boko Haram peut opérer dans ces zones, ce qui nous préoccupe d’autant plus que nous savons que des liens existent. Le numéro 2 de l’ex-Séléka, Noureddine Adam, est ou a été en contact avec des éléments de Boko Haram et d’Al-Qaida. Nous constatons actuellement l’arrivée en Centrafrique de prédicateurs radicaux venus de pays voisins. » Ajoutons à cela l’existence de groupes armés qui font des incursions dans les pays voisins, les armées de ces pays qui viennent en Centrafrique pour prendre des otages civils – comme l’armée tchadienne encore dernièrement – et le désoeuvrement de la jeunesse centrafricaine, et l’on obtient une bombe prête à exploser. Quand? Personne ne sait.

 

Ce qui n’empêche pas la Centrafrique d’organiser le Forum de Bangui, des Etats Généraux dont les réunions préparatoires à travers tout le pays ont bien souvent nécessité l’appui de l’armée française. La réunion de 500 délégués des diverses régions, de chefs de file confessionnels, tribaux et associatifs, est censée être le préalable à des élections présidentielles, bien que les observateurs avertis s’accordent sur la crainte de voir le forum et l’élection faire l’objet de graves troubles à l’ordre public. Là encore, le conseiller centrafricain convient que « c’est l’élection de la dernière chance » mais personne ne sait si ça va fonctionner et quand.

 

La seule chose que l’on sait, c’est la somme que la Centrafrique demandera à la France : « Nous avons besoin d’un soutien financier clair de la France. Nous voulons que Paris soutienne le budget de la RCA et incite d’autres bailleurs à faire de même. Nous avons encore besoin de prés de 10 milliards de FCFA pour boucler notre budget. Et ce, sans compter l’organisation de l’élection présidentielle ainsi que le Forum de Bangui » . Soit encore 15 millions d’euros. Sans compter aussi les travaux d’infrastructures que la France a effectué ou va faire en Centrafrique, comme ce pont posé par les militaires pour relier deux quartiers de Bangui ou encore la réhabilitation à venir de l’aéroport de Bambari. Bref, alors que l’Afrique démontre une fois de plus à la France – et à l’Occident – que l’armée n’est pas la panacée, les contribuables français n’ont pas fini de payer l’esprit va-t-en-guerre de Hollande.

La Centrafrique en voie de somalisation avancée demande à la France d’abonder son budget

Centrafrique : le CNT pour la tenue des élections dans les délais fixés

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APA Bangui (Centrafrique) 01/04/15 - Le président du Conseil national de transition (CNT) en Centrafrique, M. Alexandre Ferdinand Nguéndé, a appelé, mercredi à Bangui, les responsables de la transition et l’Autorité nationale des élections (ANE) à organiser le recensement général de la population et les élections groupées, dans les délais prévus par la charte constitutionnelle de transition.

 

A l'occasion de la présentation de l'état d'exécution de la feuille de route du CNT pour la période 2013-2015, M. Nguéndé, a averti que si les élections n'étaient pas organisées en juillet prochain, toutes les institutions de la transition perdront leur légitimité au mois d'aout».

 

Il a rappelé que la transition avait déjà été prorogée une fois par le médiateur de la crise centrafricaine, le président congolais Denis Sassou Nguesso.

 

La charte constitutionnelle donne cette fois-ci la possibilité aux chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) de réfléchir une solution alternative, en cas de non-respect des délais fixés par la transition.

"'Devant ce dilemme, la tenue d'urgence du dialogue national devant permettre à ce que toutes les forces vives de la nation réfléchissent sur cette question, afin de trouver une solution nationale est nécessaire'', a expliqué le président du CNT.

 

Il a affirmé que le CNT était à jour de sa feuille de route et avait réalisé dans les délais impartis les missions qui lui ont été assignées, entre autres, rétablir la sécurité, redéployer l'administration sur toute l'étendue du territoire national, s'occuper des déplacés internes et externes et organiser les élections

 

Installé comme Parlement de transition au lendemain de la chute de François Bozizé, le CNT est composé majoritairement des partisans de l'ancien président Michel Djotodjia.

 

De nombreux observateurs déplorent cependant le manque de personnalité du CNT qui n'a pas encore voté certaines lois comme celle instituant une cour pénale spéciale en Centrafrique, une préoccupation pour la communauté internationale.

Centrafrique : le CNT pour la tenue des élections dans les délais fixés

Centrafrique : 280 policiers sénégalais à Bangui pour renforcer la police de la Minusca

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Bangui, 1er Avril 2015 (RJDH)—Au total 280 policiers sénégalais sont arrivés mardi 31 mars à Bangui pour renforcer l’effectif des policiers de la Minusca. Les deux contingents d’Unité de Police Constituée augmentent à 1501 l’effectif de la Police de la Minusca. L’annonce a été faite ce matin par Léo Franck Gnapié, porte-parole de la Police de la Minusca lord de la conférence hebdomadaire.

 

« Cette semaine a été marquée par la décision du Conseil de Sécurité d’augmenter de 280 policiers, l’effectif de la composante police, portant ainsi à 2080 l’effectif total que devra atteindre à terme la Police de la MINUSCA. En attendant l’effectif actuel est de 1501. Cet effectif a en effet été renforcé par l’arrivée, hier 31 mars 2015, de 02 contingents d’Unité de Police constituée (UPC) du Sénégal. L’une sera chargée de la sécurité de l’aéroport et l’autre de la protection des institutions de l’Etat ». C’est en ces termes que le Colonel Léo Franck Gnapié, porte-parole de la police a annoncé cette nouvelle.

 

Selon Léo Franck Gnapié, une passation d’autorité pour la sécurisation de l’Aéroport entre  la force militaire gabonaise et la police de la Minusca se ferra bientôt.

 

Parallèlement au renforcement de ses effectifs, la police de la MINUSCA continue de mettre la pression sur les criminels. « Ainsi, le 27 mars 2015, un véhicule de marque Toyota, type pick-up qui avait été volé la veille dans le 8èmeArdt par 02 individus armés de fusils de guerre, a été retrouvé par une patrouille des casques bleus. Les deux braqueur sont aussi été interpellés et mis à la disposition de la gendarmerie nationale. De même 03 autres véhicules ont été retrouvés au cours de la semaine », a relevé le porte-parole de la Police de la Minusca.

 

 « Cette semaine12 personnes ont été interpellées et 17 infractions ont été recensées. On note une baisse par rapport à la semaine d’avant au cours de laquelle 21personnesavaient été interpellées, pour 23 infractions recensées », enregistré la police de la Minusca.

 

 La cheffe de la Communication Publique de la Minusca, Myriam Dessables a annoncé que ce mercredi, la Minusca a lancé les travaux de réhabilitation du Camp de Roux, qui servira comme annexe à la prison Centrale de Ngaragba. « C’est dans le cadre de la mise en œuvre des mesures temporaires d’urgence. Ces travaux financés par la Minusca vont durer huit semaines. La prison de Ngaragba fait face à une surpopulation de plus en plus inquiétante. L’achèvement de ces travaux constituent une réponse à la question d’un lieu sécurisé, offrant des conditions de détention conforme », a dit Myriam Dessables.

 

 Le 26 mars, le Conseil de Sécurité des Nations Unies avait adopté la Résolution 2212, portant l’augmentation de l’effectif des casques bleus de 750 militaires, 280 policiers et 20 agents pénitentiaires./

 

Fridolin Ngoulou

Centrafrique : 280 policiers sénégalais à Bangui pour renforcer la police de la Minusca

Centrafrique : menace d’affrontements à la frontière avec la RDC

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01/04/15 (APA)

 

De nombreux habitants de Béma, localité à 900 km à l’est de Bangui, se sont réfugiés en République démocratique du Congo (RDC) pour fuir deux factions rivales des ex-rebelles de la coalition Sélékas qui se disputent le contrôle des postes de douanes et de police qualifiés de juteux, dans cette région frontalière, a appris APA. Proche de l’ethnie de l’ancien président Michel Djotodjia, le premier groupe rebelle a occupé les postes frontaliers et y prélève, pour son propre compte, les droits des douanes ainsi que les recettes fiscales et autres taxes.

 

La minorité peulh, qui compose le second groupe, veut s’emparer de ces positions, afin de prendre possession des recettes qui doivent normalement revenir aux services de l’Etat.

 

Selon des sources contactées sur place, les casques bleus, qui se trouvent à Bangassou, une ville située à 100 km de Béma, ont mis en garde les groupes armés contre un affrontement dont la population serait la victime.

 

La situation à Béma est symptomatique des difficultés de redéploiement des forces de défense intérieure et internationale sur toute l’étendue du territoire national, afin de garantir la sécurité de la population et assurer le retour de l’autorité de l’Etat, alors qu’approchent des échéances électorales cruciales pour l’avenir du pays.

Centrafrique : menace d’affrontements à la frontière avec la RDC

Décès à Reims en France de Salomon MBERYO

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Toute la famille MBERYO, les enfants Florence, Christian Aimé, Sophie et Samuel et leur maman, ont la profonde douleur d’annoncer le décès survenu le 31 mars 2015 à l’hôpital de Reims en France des suites d’une longue maladie de M. Salomon MBERYO, professeur d’Education Physique et Sportive au Lycée Technique de Bangui, ancien champion national centrafricain du lancer de javelot.

 

La rédaction de Centrafrique-Presse adresse à la famille et aux proches du disparu, ses condoléances les plus attristées

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