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La politique et l’électrification de Bangui à la Une des journaux centrafricains

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APA Bangui (Centrafrique)  2015-03-26 05:55:43 Les journaux paraissant à Bangui ont consacré leurs manchettes aux questions politiques et au lancinant problème de l’électrification de la capitale centrafricaine.

« A quand Bangui, ville des ténèbres, va-t-elle retrouver la lumière''? A interrogé L'hirondelle, annonçant l'application d'un nouveau programme de délestage dans toute la ville, suivant les principes d'équité et d'égalité.


Le journal note que la capitale centrafricaine ne dispose plus du courant électrique que pendant huit heures contre douze heures dans un passé encore récent. Elle n'a donc plus droit qu'au tiers d'une consommation normale qui est de 24 heures, dénonce l'hirondelle.


Le même journal note que les choses n'avancent pas comme on pouvait s'y attendre, dans le sens de la réhabilitation et du renforcement des centrales hydrauliques de Boali, en dépit de l'implication de nombreux partenaires, dont la Chine.


Le Palmarès a fait observer, pour sa part, qu'avec l'arrivée des forces internationales, le besoin en électricité se fait de plus en plus grand alors que la quantité produite n'est pas en mesure de satisfaire tout le monde.


Le Journal la Renaissance affirme, quant à  lui, que la crise énergétique à  Bangui a des répercussions sur les plans économique et social.


« Les secteurs qui utilisent l'énergie électrique sont en train de disparaitre alors que les braquages se multiplient à  Bangui'', note Renaissance.


Le Pays a consacré ses commentaires aux questions politiques. Ce journal s'est notamment demandé « que serait la RCA sans Bozizé et Djotodjia?

 
« Leur temps est révolu et la moindre des choses qu'ils peuvent encore donner aux Centrafricains c'est de leur foutre la paix'', écrit-il.


Le Démocrate a titré, pour sa part, sur l'interview que la présidente centrafricaine, Mme Catherine Samba Panza, a accordée, mardi, à  une radio internationale.

A cette occasion, le chef de l'Etat a dit sa détermination à  faire appliquer la résolution 2196 limitant les déplacements des deux anciens chefs d'Etat.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=820277#sthash.ScdwLJXe.dpuf

 

La politique et l’électrification de Bangui à la Une des journaux centrafricains

Centrafrique/Bangui : Le démembrement de l'ANE a couvert 65% du territoire, la Minusca se dit satisfaite

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Bangui, 26 mars 2015 (RJDH) -  La Minusca  s’est félicitée  de la couverture à 65% du territoire national des activités de démembrement de l’Autorité Nationale des Elections (ANE). Cette structure onusienne réaffirme sa volonté d'appuyer le gouvernement  à travers le déploiement des services administratifs, la sécurisation du pays et le renforcement de l’appareil judiciaire. Ceci dans le cadre  des mesures à prendre pour la réalisation légale et opérationnelle des activités électorales.

 

Selon Myriam Dessables, chef du Bureau de la communication et de l’information publique de la Minusca, toutes les mesures seront prises pour la réalisation légale et opérationnelle des échéances électorales. Elle a notifié qu’une proposition a également été faite dans l’optique d’utiliser les avions militaires pour faciliter la logistique électorale à  l’intérieur et à l’extérieur du pays.

 

La même source s'est dite satisfaite du fait que l’ANE ait atteint 92 démembrements installés à l’intérieur du pays, soit 65% de la couverture nationale. Toutefois, elle a fait observer que dans chaque démembrement, 7 agents de l’ANE ont été sélectionnés après les nominations reçues des membres de la société civile, des partis politiques et des pouvoirs publics.

 

La Haute-Kotto est la dernière préfecture où l'ANE a installé les membres de démembrement. Une délégation de cette structure, conduite par son président Dieudonné Kombo Yaya s’est rendue le 18 mars à Bria pour la mise en place  de 4 démembrements dans 4 sous-préfectures.

 

Dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’Etat, la Minusca a facilité le 21 mars, le déplacement de la Présidente de transition, Catherine Samba Panza dans la ville de Ndélé. Cette mission d’une journée avait pour objectif « de réaffirmer la volonté des autorités de la transition de mener à terme le redéploiement des services administratifs dans l’arrière pays », a fait savoir Myriam Dessables, chef du Bureau de la communication et de l’information publique de la Minusca pendant la conférence de presse hebdomadaire. /

 

RJDH

Centrafrique/Bangui : Le démembrement de l'ANE a couvert 65% du territoire, la Minusca se dit satisfaite

Centrafrique : l'ONU augmente les effectifs de la Minusca

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Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé jeudi d'augmenter le nombre des Casques bleus opérant en République centrafricaine (RCA) en prévision des prochaines élections dans le pays.

 

Dans une résolution adoptée jeudi, le Conseil autorise le déploiement de 750 soldats et 280 policiers supplémentaires dans le cadre de la mission de l'ONU en RCA, comme l'avait demandé le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

 

Dans sa résolution, le Conseil "considère que la situation en République centrafricaine continue de menacer la paix et la sécurité internationales".


La Minusca, qui a pris le relais le 15 septembre 2014 de la force africaine déployée dans le pays, dispose actuellement de 8.000 soldats et un millier de policiers, pour la plupart issus des rangs de la Misca.

 

Avec l'augmentation décidée jeudi, ses effectifs pleins autorisés seront portés désormais à 10.750 soldats et plus de 2.000 policiers.

 

M. Ban avait indiqué que si le feu vert du Conseil était donné rapidement, les renforts pourraient être opérationnels d'ici à juillet.

 

Des élections présidentielles et législatives sont prévues en RCA en juillet et août prochains.

 

Avec AFP

Centrafrique : l'ONU augmente les effectifs de la Minusca

ELUCUBRATIONS N° 5 par David KOULAYOM-MASSEYO

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   Des syndromes centrafricains

 

 

    Plus on observe la RCA, plus elle apparaît comme un pays perclus de syndromes depuis l’indépendance jusqu’à nos jours . De fait, la « Séléka » avec ses pratiques moyenâgeuses, ses tueries de masse, ses destructions ciblées, son programme caché, son intégrisme rampant etc…a servi de révélateur aux maux profonds qui minaient sourdement la société centrafricaine . Les « Sélékistes » n’ont eu qu’à se baisser pour ramasser le pouvoir à Bangui . Pourquoi une telle déliquescence ? Qu’est-ce qui n’a pas tourné rond dans le pays de Boganda pour qu’une poignée d’aventuriers sans foi ni loi s’en emparent sans coup férir en ce début du XXI ème siècle ?

 

1 . Le syndrome Matalaki

 

  Tout le monde connaît ce célèbre chanteur centrafricain qui a si bien capté la mentalité de ses compatriotes dans sa chanson « Matalaki » . Soit un homme (Matalaki) dépassé par les évènements de la vie et qui décide d’en finir avec cette même vie malgré les conseils des parents, amis et religieux qui tentent de le raisonner en lui serinant à longueur de journée la notion de destin particulier à chaque individu . Les conseils généreux  glisseront sur notre homme…jusqu’à ce qu’il se souvienne de ses enfants qu’il ne veut pas laisser orphelins car personne d’autre ne s’en occupera après lui . Et notre homme de renoncer définitivement au suicide .

 

Cette chanson contient tous les ingrédients constitutifs de la mentalité centrafricaine . Elle dit clairement que l’homme centrafricain voudrait bien accomplir des actes de bravoure, se sacrifier s’il le faut pour la bonne cause mais qu’il n’ose pas à cause de ses responsabilités familiales . Elle révèle par ailleurs que les liens sociaux se sont tellement délités que les orphelins deviennent des parias aujourd’hui, alors qu’auparavant, ils n’étaient pas abandonnés . Vus sous cet angle, les enfants apparaissent comme de parfaits alibis pour ne pas agir et continuer de subir la vie quelle qu’elle soit .   

 

2 . Le syndrome de Stockholm

 

   C’est le nom donné à un phénomène psychologique où des otages (Centrafricains) partageant longtemps la vie de leurs geôliers (Séléka ) finissent par développer une sorte d’empathie, voire de sympathie si ce n’est d’amour .        Des nouvelles surprenantes nous parviennent sur cette relation étrange qui pousse les victimes à collaborer avec leurs bourreaux . Ainsi, dans l’arrière- pays centrafricain, des « Sélékistes » désargentés, ayant fini de tout voler en RCA et de vendre bottes, treillis et autres gadgets militaires pour se nourrir en seraient venus à solliciter de menus travaux domestiques auprès de la ménagère centrafricaine pour subsister . Et la femme centrafricaine, d’abord mère, ensuite sœur et parfois copine, bref généreuse serait ainsi en train de nourrir ses tortionnaires qui n’ attendent que des jours meilleurs pour rééditer leurs forfaits !

Jusqu’à preuve du contraire, la terre centrafricaine reste toujours fertile et ne demande qu’à être mise en valeur . Pourquoi ces porteurs d’armes ne lui prouveraient-ils pas leur attachement en la défrichant pour produire de quoi se nourrir ? Quelle meilleure preuve de leur patriotisme ? Au lieu de quoi, les gueux continuent à s’accrocher comme des puces ou des sangsues à leurs proies, même agonisantes .  Pour combien de temps encore ?

 

3 . Le syndrome de Wasa

 

   Ce syndrome est l’exemple pédagogique illustrant un ensemble de problèmes de communication et de gestion qui peuvent affecter un projet mal ficelé . En l’espèce, il s’agit du vaisseau royal commandé par le roi Gustav II Adolf de Suède qui a coulé en 1628 le jour de son lancement . Ce naufrage est le résultat du manque de communication des responsables de la construction du navire : les architectes hollandais obligés d’ajouter un pont supplémentaire, le responsable  des canons qui en a trop mis, le responsable du lest qui s’est trompé et le roi lui-même qui poussait à la roue pour achever les travaux et en imposer dans sa guerre contre la Pologne …

 

Ne voyez-vous pas de similitudes entre le Wasa et la RCA ? Voilà un pays où quand la Présidente tire à hue, le Président de l’Assemblée tire à dia . L’exécutif pléthorique, bicéphale et familial par la seule volonté de sa « cheffe » ne réussit même pas à coordonner ses actions . Un «forum » est en préparation pour permettre aux Centrafricains de se parler (enfin) et clamer ( fort) leurs doléances et voilà que le Président de l’Assemblée transitoire se permet de rédiger seul dans son coin ce qu’il ose appeler une Constitution au lieu de se contenter de contrôler le gouvernement ! Littéralement, il met la charrue avant les bœufs alors qu’on ne lui demande rien .  L’ANE ( la bien nommée ) se réveille à quelques mois des élections pour crier misère . Les multiples candidats à la  présidentielle cachent soigneusement leurs programmes comme une maladie honteuse . Où a-t-on vu de telles pratiques donner des résultats probants ? Après on s’étonne que la RCA coule comme le Wasa depuis l’indépendance !

 

    Quel médecin appeler au chevet d’une RCA ainsi percluse ? Quel messie viendrait la libérer du joug de l’incompétence, de l’obscurantisme pour lui permettre de jouer sa partition dans le concert des nations ? La RCA traîne dans les bas-fonds alors qu’un petit pays comme le Rwanda, sans ressource, qui vient de sortir des horreurs du génocide, caracole en tête des pays à forte croissance ! Ne croyant pas un seul instant à l’Homme providentiel, je dirai que l’avenir de la RCA appartient avant tout aux seuls CENTRAFRICAINS . A eux de choisir ceux qu’ils estiment dignes de présider à leurs destinées . De toute façon, la vraie transition commencera le lendemain de l’élection présidentielle . 

 

  La suite au prochain numéro .

 

 

PS : Avez-vous remarqué que la Présidente de la Transition est sortie de son bunker pour aller promettre monts et merveilles à Ndélé ? Que son conseiller est à Paris et sur toutes les ondes ? A quoi correspond cette soudaine agitation à la veille des élections ? Seraient-ils déjà en campagne ? Les femmes de Ndélé portaient des pagnes à l’effigie de CSP, dame de paix ! Wait and see …

 

                                                       .

Nouvelles nationales sur RJDH

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Centrafrique/Bangui : Des mécontentements après le nouveau programme de délestage de l’Enerca

 

Bangui, 26 mars 2015 (RJDH)—Une partie des habitants du 2ème arrondissement, (Sica I, II et III), ont manifesté ce matin sur l’Avenue de France pour protester contre le nouveau programme de délestage mis en place par l’Énergie Centrafricaine (ENERCA). Ils ont barricadé la route, perturbant ainsi  la circulation sur cet axe avant de la libérer après des pourparlers avec un responsable de l’Enerca.

 

Ils avoisinent une centaine de personnes celles qui ont tôt ce matin occupé l’Avenue de France. Jeunes, grands, vieillards, ils ont tenu un seul langage, « Ramenez-nous l’ancien programme de délestage ».

 

Patrick observe de loin,  mais il trouve que les manifestants ont raison de marcher parce que l’Enerca abuse de ses clients. « Je suis entièrement d’accord avec les jeunes qui sont en train de manifester. L’Enerca est une société d’État, elle ne peut priver les zones qui font avancer le pays. Ce n’est pas normal. Ramenez-nous l’électricité de 7h à 19h comme cela se faisait avant ».

 

Sylvain qui l’a succédé ne dit pas autre chose. « La quasi-totalité des jeunes de ce secteur utilise l’électricité pour faire fonctionner leur petit métier : cyber café, les centres de téléchargement, les multi média et les cabines ».

 

Pour Viviane, non seulement l’Enerca change de grille de délestage, mais aussi elle ne respecte pas ses engagements. « Elle a promis nous fournir l’électricité pendant 8h de temps. Or, hier, l’électricité nous était arrivée à 11h et coupée à 17h. On ne comprend plus rien. Il faut ramener l’ancien programme », propose-t-elle.

 

L’Énergie Centrafricaine a dépêché sur place un agent, nommé Banzoli, qui s’occupe de la communication. « Nous sommes une société d’État qui a des problèmes connus de tous. Personne ne peut pas dire qu’il ne connait pas les problèmes de l’Enerca et notre société à nous tous ne peut pas se permettre de porter préjudices à une population qui en a déjà beaucoup. Au niveau de la Direction générale, nous faisons tout pour continuer à distribuer le peu que Boali nous donne », a-t-il dit.

 

La ville de Bangui connait depuis le lundi 23 mars un nouveau programme de délestage mis en place par l’Énergie Centrafricaine. La nouvelle grille réduit de 4 heures la durée habituelle de fourniture d’électricité aux usagers./

 

Naim-Kaélin ZAMANE et Marina Moulougnatho

 

 

Centrafrique/Bangui : Le pasteur Nicolas Guerekoyamé déplore l'implication de certains chrétiens dans la crise centrafricaine
 

Bangui, 26 mars 2015 (RJDH)- Une partie des chrétiens ont pris part à la crise centrafricaine. Un constat fait par le pasteur Nicolas Guerekoyamé, président de l’Alliance des Evangéliques en Centrafrique (AEC), à l'occasion d'une assemblée générale qui a réuni les pasteurs des Eglises Coopérations Evangéliques en Centrafrique (ECEC).

 

« Des pasteurs sont venus se repentir après avoir participé aux exactions commises contre des Centrafricains. On estime à plus de 90% l’effectif des chrétiens en Centrafrique. La crise a dominé le pays tout entier, parce que l’église n’a pas joué son rôle prépondérant dans le pays. C’est déplorable », a-t-il fait observer.

 

Mélanie Wakoro, chargée de mission au ministère de l’Administration du territoire, présente à l'ouverture de cette rencontre a appelé les pasteurs de l'ECEC à conscientiser leurs adeptes à la culture de la paix dans tout le pays, afin que la paix puisse revenir définitivement dans le pays. « Le déroulement du processus des élections présidentielles et législatives dépendent de la détermination de tout un chacun », a-t-elle dit.

 

Les participants à cette assemblée générale sont venus de toutes les provinces et de Bangui. Cette assise qui a commencé le 25 prendra fin le 30 mars. Les assises se tiennent à l’Eglise Coopération Evangélique de Lakouanga.

 

Durant cinq jours, les participants vont faire le bilan des activités des quatre dernières années. Ils vont également passer en revu les conséquences de crise sur les églises Coopérations. /

 

 Auguste Bati-Kalamet.


 

Centrafrique/Bangui : La Caritas déplore l'insécurité qui l'empêche d'assister les personnes vulnérables

 

Bangui, 26 mars 2015 (RJDH)— Difficile accès aux personnes vulnérables à cause de l'insécurité est l'un des problèmes que rencontre la Caritas. A l'occasion de la célébration de sa journée internationale, les membres de cette structure non gouvernementale, ont interpellé  les  autorités  de la transition sur l’instauration de la paix et  de la sécurité dans le pays.

 

La directrice de la Caritas Bangui, sœur Flora NGuérékopialo, a relevé  certaines difficultés que rencontre la Caritas Bangui, dans l’exercice de ses activités. «  Nous travaillons auprès des personnes malades, les orphelins, les vulnérables et bien d’autre personnes en difficultés.  La grande difficulté que nous avons actuellement, c’est l’insécurité.  Car on ne peut plus aller là où on veut, pour secourir nos frères et sœurs en détresse. L’accès dans certaines zones est difficile. Et souvent certains  bénéficiaires sont dépouillés des vivres et non vivres que nous leur apportons », se plaint la religieuse.

 

« Sans la paix et la sécurité, nous ne pouvons rien faire et les partenaires au développement également. C’est pourquoi le retour de la sécurité est nécessaire, pour le développement de notre pays et de notre continent », a-t-elle ajouté.

 

L’Archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalaïnga, revient sur le sens de cette journée et les grands points à débattre pendant ces deux jours de réflexion. «  C'est une occasion, pour commémorer les activités menées à travers le monde auprès des plus vulnérables.  C’est pour marquer cet événement que la Caritas Bangui  a proposée  d’organiser deux jours  de réflexion avec les 20  Caritas paroissiales de Bangui, sur la mission et la vision, le but et les stratégies de la Caritas dans le monde en général et dans l’archidiocèse de Bangui en particulier »,  a-t-il dit.  

 

Le prélat a invité  les acteurs de la Caritas à travailler pour le bien être de leurs frères en difficulté, avec l’amour et un cœur  sincère. Selon lui, c’est en agissant de cette manière que la RCA pourra retrouver la paix, l’amour, le pardon du prochain, la cohésion sociale et la sécurité.

 

La Caritas est une ONG Humanitaire de l’église Catholique. Elle œuvre sur toute l’étendue du territoire centrafricain, ceci en partenariat avec les autres partenaires humanitaires./

 

Annette Maélaine Malebingui.


 

Centrafrique/Kaga Bandoro : Le préfet finalement installé par le ministre résident, Eloi Anguimaté

 

 

Kaga-Bandoro, 26 mars 2015(RJDH) -- Gaston Yendemo, préfet de la Nana-Gribizi a été finalement installé, le mardi 24 mars,  à l'issue d'une mission conjointe effectuée par le ministre de l’Education, Eloi Anguimaté et l’ambassadeur de France à Bangui, Charles  Malinas. La première tentative d'installation a été compromise par les ex Séléka présents dans cette région.

 

Le ministre réside de la Nana-Gribizi,  Eloi Anguimaté,  a souligné que l’installation du préfet de Nana-Gribizi prouve que l’Etat est présent dans cette préfecture. Il a par ailleurs annoncé le redéploiement des  autres autorités administratives dans cette localité. « Afin d’assoir totalement la suprématie de l’Etat dans cette partie de la Centrafrique », a-t-il conclu.

 

 Le  sous préfet de la Nana-Gribizi,  Aroun Blaise Nandia, qui a assuré  l’intérim pendant 10 mois, a de son côté, déploré les difficiles conditions de travail liées au manque de matériels  et demande un appui du gouvernement.

 

L'équipe venue de Bangui a visité  les bâtiments administratifs. D'après le constat, ces locaux sont en état de ruine et doivent être réfectionnés.

 

Au mois de décembre dernier, le ministre résident, Eloi Anguimaté a été empêché par les ex Séléka d'installer le préfet. Ces hommes en arme ont pris d'assaut dans la matinée du 1er décembre, la place où la cérémonie devrait se tenir. /

 

Daniel Nguerelessio   

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Centrafrique : "Les musulmans meurent de privation sous les yeux de troupes internationales"

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http://www.levif.be    26/03/15 à 15:29 - à 15:29  Wided Bouchrika

 

Le silence est tombé sur le conflit en Centrafrique qui a fait des milliers de victimes civiles. "L'état veut faire croire que le calme est revenu" explique Peter Bouckaert de Human Rights Watch. "Mais entre-temps, les musulmans meurent de privations dans les enclaves de la République centrafricaine (RCA) surveillées par des troupes internationales".

 

Depuis son indépendance, survenue en 1960, la République centrafricaine est marquée par le chaos et les coups d'État. En 2003, François Bozizé a lancé une insurrection contre le président de l'époque, Ange-Félix Patassé. En représailles, les rebelles se sont réunis sous le nom de Seleka, qui signifie "alliance". Fin 2012, les milices rebelles associées ont lancé une offensive. En mars 2013 elles ont pris la capitale Bangui abandonnée par la France. Assermenté en août 2013, l'ancien rebelle Djotodia a dissous Seleka, créant l'illusion d'un retour au calme.

 

Une illusion, car la progression de Seleka - qui a tout brûlé sur leur passage - a entraîné l'éclosion de groupes d'autodéfense réunis sous le nom d'anti-bakala et responsables de massacres de musulmans. "On entend souvent qu'il s'agit d'une confrontation entre musulmans et chrétiens, mais c'est un malentendu" explique le prêtre Bernard Kinvi. "La croyance la plus représentée est l'animisme". Les anti-bakala visent les musulmans du pays par colère du coup d'État par les Seleka. "Alors que Seleka, bien que principalement islamique, compte également d'autres croyances dans ses rangs".

 

La spirale mortelle de violence et de représailles a fait entre 3.000 et 6.000 victimes civiles. Lorsque fin 2013 la violence a atteint la capitale Bangui, un quart de la population - plus de 100.000 personnes - a pris la fuite. En dehors de la capitale, beaucoup d'habitants ont fui vers le Congo, le Tchad et le Cameroun.

 

"Dans l'ouest du pays, la situation s'est plus ou moins stabilisée grâce à l'aide des troupes internationales" déclare le prêtre Bernard Kinvi, qui a accueilli des musulmans pendant la guerre . Lorsque début décembre 2013 le leader de Seleka, Michel Djotodia, a démissionné et que la maîtrise de la violence sectaire a été laissée à Catherine Samba-Panza, les Seleka sont partis vers l'est. "Traditionnellement, cette région connaît une importante population musulmane, mais -malgré la présence de quelques troupes multinationales - il y a encore régulièrement des confrontations violentes".

 

"Évidemment que la violence dans l'ouest du pays a diminué" déclare Peter Bouckaert, directeur de la division Urgences de Human Rights Watch (HRW). "Les musulmans de cette région ont fui le pays en masse, vers le Cameroun et le Tchad. C'est comme si tous les Flamands quittaient Bruxelles et qu'après on dit que la paix est rétablie".

 

Grenades à vendre pour 50 cents

 

"Le pire a été évité grâce à l'aide de la communauté internationale, mais le retrait des troupes survient à un moment très critique" estime Kinvi.

 

Le prêtre invoque l'urgence de désarmer les habitants. "Tous les foyers ont des armes à leur disposition, on trouve des grenades à 50 cents sur les marchés" témoigne-t-il. "La population a été confrontée à la violence, a appris à tuer et a toujours des armes à sa disposition. Les conflits de voisinage se 'résolvent' facilement par un assassinat".

 

Cependant, il y a de plus en plus d'accusations de sorcellerie en RCA. "Une victime a été enterrée vivante, les incidents sont incessants" raconte Kinvi. "Dans ces cas-là, nous devons agir rapidement, afin que les accusés ne soient pas exécutés par les milices anti-balaka".

Centrafrique : "Les musulmans meurent de privation sous les yeux de troupes internationales"

Lu pour vous : Des Centrafricaines réfugiées au Cameroun racontent leur histoire

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http://www.elle.fr   27/03/2015 à 13h30  (ELLE)

 

Elles ont tout abandonné. Centrafricaines, Jamila, Kathy, Sukina et Emma* n’ont eu d’autre choix que de fuir au Cameroun, suite au coup d’Etat du 24 mars 2013 qui a vu la chute du président François Bozizé. Traumatisées et épuisées, elles y ont rejoint les camps de réfugiés, où les bénévoles de l’association CARE leur apportent une aide psychologique précieuse. Organisé par la Seleka il y a deux ans presque jour pour jour, le putsch a bouleversé la vie de milliers de familles. Voici leurs témoignages.

 

Les 450 000 réfugiés centrafricains ont tous vécu les mêmes scènes d’horreurKathy, Sukina et les autres réfugiées, ont elles aussi été attaquées dans leur village par les milices armées de la Seleka, et ont marché pendant des semaines, avec pour seul objectif de rejoindre le Cameroun. Ces événements se sont déroulés ces deux dernières années. « Des hommes armés ont tiré sur moi et mes trois fils », se souvient Jamila, professeure exilée avec son fils de 16 ans. « Paul a vu son petit frère mourir dans ses bras. Mon autre fils a également été tué », raconte-t-elle, éprouvée. Kathy a elle aussi fui son village, « pour sauver [sa ]vie ». « J’ai assisté au meurtre de mes voisins, ma maison a été détruite par ces hommes venus piller, terroriser et massacrer la population », explique-t-elle dans son témoignage, soulignant qu’elle a alors été séparée de ses enfants et son époux.

 

« On se cachait continuellement »

 

Sur les routes qui les mènent au Cameroun, ces réfugiées ne sont jamais en sécurité, constamment interpellées par des rebelles. Akila, qui a marché pendant presque quatre mois avec sa mère Emma, a ainsi perdu ses deux frères, assassinés sous ses yeux. « On se cachait continuellement, on marchait nuit et jour », raconte sa mère, alors qu’elle-même se souvient avoir eu les pieds « brûlés » à force de marcher. Sukina garde elle le souvenir du silence qui régnait, alors qu’elle avançait avec ses six enfants. « On vivait dans l'angoisse d'être trouvés et tués. Après deux mois, nous espérions pouvoir rentrer chez nous, mais des hommes armés occupaient notre maison. Ce jour-là, nous avons compris que nous ne retrouverions jamais la vie que nous avions construite », déplore-t-elle aujourd’hui.

 

« Les cauchemars me hantaient »

 

« A bout de force », Kathy rejoint finalement le site de réfugiés de Timangolo, à l’est du Cameroun, où elle retrouve son frère. « Je sursautais encore à chaque mouvement. Je n’arrivais pas à dormir, les cauchemars me hantaient », se remémore-t-elle aujourd’hui, soulignant que « les premiers échanges avec le psychologue ont été difficiles ». A son arrivée au camp de Timangolo, Emma « n’a que la peau sur les os ». « Elle était à bout de force et les enfants pleuraient tout le temps à cause de la fatigue et du manque de nourriture », se souvient sa fille Akila. De son côté, Sukina, installée depuis avril 2014 à Lolo, est toujours très inquiète pour sa fille de 4 ans. « Elle est terrifiée. Elle pleure sans arrêt depuis qu'on lui a posé un fusil sur la tête et souffre d'incontinence », déclare-t-elle, impuissante.

 
Aujourd’hui, ces femmes endeuillées, blessées et sans ressource tentent de se relever, mais l’incertitude pèse sur leur reconstruction. « J’ai retrouvé le sommeil et l'envie de communiquer, mais je voudrais savoir où sont mes enfants et mon mari. Ne pas savoir ce qu’ils sont devenus est insupportable », confie ainsi Kathy, accablée.

 

*Les prénoms ont été modifiés

 

Laura Boudoux @Laura_Boudoux

Lu pour vous : Des Centrafricaines réfugiées au Cameroun racontent leur histoire

Centrafrique : plus d’une dizaine d’éleveurs peuls tués à Nana Gribizi

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http://www.lavoixdelamerique.com  vendredi, mars 27, 2015. 14:42 TU

 

Les incidents qui ont conduit au massacre d’éleveurs peuls se sont produits ces dernières 48 heures dans la préfecture de la Nana Gribizi au centre-nord. Un puissant chef anti-balaka a été arrêté à Boda dans le Sud du pays.

 

Boucar Abdoul Garba, représentant de la Fédération Nationale des éleveurs centrafricains de la Nana Gribizi, affirme qu’au moins une dizaine d’éleveurs peuls ont péri et une cinquante d’autres ont été enlevés au cours d’une attaque menée par des anti-balaka dans 4 villages non loin de Kaga Bandoro. Le même témoin précise que plusieurs troupeaux de bœufs ont été aussi emportés.

 

Confirmant l’attaque, le préfet de la Nana Gribizi, Gaston YENDEMO a parlé de 9 morts et 4 blessés, pris en charge pour l’instant à l’hôpital de Kaga Bandoro.

 

D’autres sources parlent de représailles aux assauts menés par des éleveurs peuls le weekend dernier dans plusieurs villages sur l’axe Kaga Bandoro. Le bilan provisoire de ces attaques faisait état d’une vingtaine de morts.

 

Par ailleurs à Boda, dans le sud du pays, un puissant chef anti-balaka dénommé Songolè, de son vrai nom Wilikondji, a été arrêté dans la nuit par la gendarmerie nationale. L’homme âgé d’une vingtaine d’années est accusé de graves crimes dans la localité. La population de Boda se réjouit de son arrestation.

 

Centrafrique : plus d’une dizaine d’éleveurs peuls tués à Nana Gribizi

Centrafrique: l'ONU augmente les effectifs de la Minusca en vue des élections

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27/03/15 (AFP)

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé jeudi d'augmenter le nombre des Casques bleus opérant en République centrafricaine (RCA) en prévision des prochaines élections dans le pays.

 

Dans une résolution adoptée jeudi, le Conseil autorise le déploiement de 750 soldats et 280 policiers supplémentaires dans le cadre de la Minusca (mission de l'ONU en RCA), comme l'avait demandé le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

 

Dans sa résolution, le Conseil "considère que la situation en République centrafricaine continue de menacer la paix et la sécurité internationales".

 

La Minusca, qui a pris le relais le 15 septembre 2014 de la force africaine (Misca) déployée dans le pays, dispose actuellement de 8.000 soldats et un millier de policiers, pour la plupart issus des rangs de la Misca.

 

Avec l'augmentation décidée jeudi, ses effectifs pleins autorisés seront portés désormais à 10.750 soldats et plus de 2.000 policiers.

 

M. Ban avait indiqué que si le feu vert du Conseil était donné rapidement, les renforts pourraient être opérationnels d'ici à juillet.

 

Des élections présidentielles et législatives sont prévues en RCA en juillet et août prochains.

Centrafrique: l'ONU augmente les effectifs de la Minusca en vue des élections

Nouveau commandant de la force française Sangaris en Centrafrique

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27/03/15 (APA)

 

Le nouveau commandant de la force française Sangaris, le général Pierre Gilet, a officiellement pris fonction à Bangui, pour succéder au général Des Minières qui a passé plus de dix mois en Centrafrique. Le général Gilet a été présenté mercredi à la présidente de la transition centrafricaine, Mme Catherine Samba Panza, par son prédécesseur.

 

Le changement à la tête de la force Sangaris intervient quelques semaines après la décision du gouvernement français de retirer progressivement ses troupes dont les effectifs sont passés de 2500 à 1200 hommes, déployés particulièrement à l’est et au centre-est, deux régions centrafricaines encore occupées par les ex-rebelles de la Séléka.

 

Arrivés dès les premiers moments du déclenchement de la crise centrafricaine, en décembre 2013, les troupes de la force Sangaris se sont investis pour arrêter les massacres inter-communautaires et ramener progressivement la sécurité à Bangui et dans certaines villes de l’intérieur du pays.

 

Ils ont été d’un appui capital aux casques bleus, à cause de leurs moyens militaires et de leur connaissance du terrain.

 

En un an de présence en Centrafrique, la force Sangaris qui a déjà changé de commandement à trois reprises, a enregistré au moins cinq morts dans ses rangs.

 

Nouveau commandant de la force française Sangaris en Centrafrique

Boko Haram: le président tchadien Idriss Déby charge Goodluck Jonathan

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Par RFI  27-03-2015 à 01:39

 

À deux jours de l’élection présidentielle au Nigeria, le président tchadien Idriss Deby s'en est pris à Goodluck Jonathan, candidat à sa réélection à la présidence, dans une interview publiée le jeudi 26 mars par l’hebdomadaire français « Le Point ».

 

Depuis le mois de janvier, le Tchad a engagé des milliers d’hommes pour aider l’armée nigériane à contrer la menace Boko Haram. Idriss Déby, dans cette interview au Point, n’est en rien impressionné par les dirigeants de son voisin le Nigeria, poids lourd économique et démographique du continent.

 

Le manque de coopération entre les contingents des deux pays est imputable au Nigeria, selon Déby, qui est à deux doigts d’accuser Jonathan d’avoir regardé ailleurs, alors que ses ressortissants se faisaient massacrer. Le président tchadien ne comprend pas en effet pourquoi les autorités nigérianes ont mis tant de temps à agir face à Boko Haram. « C’était devenu quelque chose de trop grave pour que les gens n’en prennent pas conscience, le sang des morts ces dernières années aurait dû attirer l’attention des dirigeants du pays », a déclaré Idriss Déby à Claire Meynial l’envoyée spéciale du Point.

 

Boko Haram, « des gamins non formés armé armés de kalachnikovs »

 

Deby est tout aussi incrédule devant les difficultés de l’armée nigériane face aux combattants de Boko Haram, qui, selon lui ne sont que « des gamins non formés, armés de kalachnikovs », même s’il reconnaît que ce groupe compte environ vingt mille combattants, dont certains sont formés en Libye à la manipulation d’explosifs par le groupe Etat Islamique.

 

Le président tchadien regrette aussi le manque de coopération entre ses soldats et les soldats nigérians, il regrette surtout que l’armée nigériane ne vienne pas occuper les villes libérées par les Tchadiens, comme à Gambaru, près de la frontière camerounaise. « On est obligé d’abandonner des villes, et Boko Haram revient, certaines villes nous avons dû les prendre deux fois, cela a un coût humain et matériel » a déclaré Déby.

 

Et si l’émir de Boko Haram court toujours, c’est la faute des Nigérians suggère le président tchadien, en précisant: « avec une bonne coordination, on aurait déjà mis la main sur lui ».

Boko Haram: le président tchadien Idriss Déby charge Goodluck Jonathan

Centrafrique/Bangui : « Nous tiendrons les élections », (dans trois mois), selon Charles Malinas

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Bangui, 27 mars 2015 (RJDH) - L’Ambassadeur de France auprès de l’État centrafricain, Charles Malinas revient sur les sujets brulants de l’heure : les conclusions de la 7ème Réunion du Groupe International de Contact sur la Centrafrique qui repose sur le principe de l’inéligibilité des autorités de la transition, la tenue ou non des élections en juin-juillet prochain. La France reste fidèle sur les principes déjà posés quant à l’inéligibilité des autorités de la transition et au délai de la transition. Il l’a redit dans cette interview accordée au RJDH le 26 mars 2015 dans son bureau.

 

Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH) : Monsieur Charles Malinas Bonjour!

 

Charles Malinas (C.M) : Bonjour!

 

RJDH : La 7ème Réunion du Groupe International de Contact sur la RCA vient d’avoir lieu au Congo. Les partenaires de la RCA ont réaffirmé leur soutien aux autorités de la transition et rappelé la nécessité de tenir le calendrier des élections. A quel niveau se situe l’implication de la France lors de cette grande rencontre?

 

C.M : Comme vous le savez, la France est aux côtés de la République Centrafricaine depuis longtemps pour essayer d’aider à résoudre cette crise. La France appui les efforts des États qui sont au sein du Groupe Internationale de Contact pour appuyer la transition et l’aider jusqu’à son terme dans les meilleurs conditions possibles. La dernière réunion du GIC a réuni un nombre important d’États et cela a été un succès. Le groupe a réaffirmé son soutien mais aussi la nécessité de tenir les délais de la transition. La population centrafricaine souhaite revenir à la normale.

 

RJDH : Les conclusions du GIC sont revenues sur la nécessité de respecter la clause d’inéligibilité des autorités de la transition. Vous en tant qu’Ambassadeur, qu’avez-vous dit?

 

C.M : Écoutez, je n’ai pas d’avis particulier en tant qu’Ambassadeur sur cette question. Les règles ont été édictées par la communauté internationale sur cette question à commencer par la réunion de Libreville qui a lancé le processus de transition. Sur cette question je suis tout simplement la règle que les personnalités de premier plan qui ont participé à la transition ne peuvent pas se présenter à l’élection présidentielle et législative qui doit clore cette transition.

 

RJDH : Certains politiques voient la main de la France derrière cette règle. Je cite en exemple Joseph Bendounga qui vous voit comme étant l’auteur de ce principe d’inéligibilité des autorités de la transition, comment réagissez-vous?

 

CM. Alors ni la France ni moi-même sommes l’auteur de ce principe. Comme je disais c’est un principe qu’on retrouve très fréquemment lorsqu’il y a une situation de transition. C’est un principe édicté par les États qui étaient au chevet de Centrafrique essentiellement les États de la CEEAC comme je le disais tout à l’heure mais également d’autres. Quant à Joseph Bendounga, il a publié une lettre ouverte qui m’est adressée. Il sait très bien que s’il veut que nous nous rencontrions je serais disponible. On s’est déjà vu plusieurs fois, on s’est encore rencontré hier à l’occasion de l’anniversaire de la Radio Ndéké Luka. Je n’ai aucune difficulté avec Joseph Bendounga, je suis prêt à discuter avec lui. Il est possible que nous ne soyons pas d’avis sur un certain nombre de sujets mais c’est la vie, on peut ne pas être d’accord avec les gens et en parler.

 

RJDH : L’Autorité Nationale des Élections est aujourd’hui au mur de lamentation, du fait des promesses non tenues de certains bailleurs. Comprenez-vous Monsieur l’Ambassadeur la réticence de ces derniers.

 

C.M :Les promesses non tenues des bailleurs, il faudrait que vous me précisiez, parce que là pour l’instant je ne connais pas de bailleurs qui ait promis de fond à la Centrafrique et ne les ait pas versés.

 

RJDH : Dernièrement l’Union Européenne était un peu réticente. On la voyait réticente et puis après elle vient de signer il n’y a pas longtemps alors qu’on l’attendait depuis.

 

C.M : Alors ce n’est pas une promesse non tenue. L’Union Européenne ne voulait verser l’argent dès lors que d’autres bailleurs seraient venus l’aider dans le financement du processus électoral. On a eu une discussion avec les responsables de l’Union Européenne à Bruxelles. La France a beaucoup appuyé de ce point de vue la position centrafricaine pour que l’Union Européenne assouplisse sa position et verse au moins une partie des fonds promis. De sorte que le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) puisse démarrer les opérations électorales concrètes, c’est-à-dire en premier lieu l’enregistrement des électeurs.

 

RJDH : Aujourd’hui la Communauté Internationale pousse les autorités nationales à aller vers ces élections, de tenir le délai qui va jusqu’en juin-juillet. Pensez-vous que ce calendrier est aujourd’hui tenable?

 

C.M : D’abord ce n’est pas seulement la Communauté Internationale qui pousse les autorités; c’est la population centrafricaine qui l’a tout à fait exprimé lors des consultations populaires. La deuxième chose c’est que la transition a déjà été prolongée de 6 mois et un gouvernement de transition, vous savez, il y a plein de choses qu’il ne peut pas faire. Il y a des actions qui appartiennent à un gouvernement normal, un gouvernement légitimement élu, qui ne sont pas dans les capacités d’un gouvernement de transition qui, lui  a des taches précises liées à la transition. Donc la sortie de la transition est quelque chose qui est particulièrement importante pour que la République Centrafricaine retrouve les conditions de sa reconstruction, une vraie reconstruction. Ça c’est le premier point. Deuxième point ce sont les délais; ils ont été fixés au départ et allongés. Le Groupe International de Contact et la France sont en phase pour réaffirmer qu’il fallait tenir ce délai. Cela veut dire que pour les opérations pré-électorales, enregistrement des électeurs, circonscriptions électorales qui sont des opérations techniques doivent être réalisées maintenant à grande vitesse.

 

Les gens qui en sont chargés jusque-là ont mis beaucoup de temps sans doute trop de temps. Le médiateur a accepté de prolongé de 6 mois jusqu’en aout prochain et il a clairement dit au GIC qu’il n’y aurait pas une autre prolongation, il n’y aurait pas de 3ème transition parce qu’il y a d’autres crises dans le monde, des crises extrêmement grave à l’exemple de l’Ukraine mais il y a d’autres crises en Afrique et dans le reste du monde. Pour que la Centrafrique continue d’attirer l’attention des bailleurs qui, par exemple qui paient le salaire des fonctionnaires, il faut qu’elle montre qu’elle a fait des progrès. Il faut d’une part réussir le forum de Bangui et tenir les élections dans le délai prévu.

 

RJDH : Si après trois mois les élections ne sont pas tenues, quel scénario envisagez-vous?

 

C.M : Nous tiendrons les élections

 

RJDH : Monsieur l’Ambassadeur merci!

 

C.M : C’est moi qui vous remercie!

 

Décrytage : Naim-Kaélin ZAMANE


 

Centrafrique/Bangui : « Nous tiendrons les élections », (dans trois mois), selon Charles Malinas

Centrafrique: Lancement à Bangui du projet d’appui à la réconciliation nationale

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28/03/15 (APA)

 

Le projet d’appui à la réconciliation nationale pour une paix durable en Centrafrique a été officiellement lancé, vendredi à Bangui, à l’occasion d’un atelier du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) destiné à préparer la participation des femmes centrafricaines à ces assises, a appris APA. Une cinquantaine de femmes leaders, membres de la Coalition des Femmes pour la Paix et la Reconstruction en Centrafrique (CFPCRA), participe à cet atelier de formation censé leur donner les fondamentaux pour rendre optimale leur participation au prochain forum sur la réconciliation nationale.

 

A travers cette rencontre, le FNUAP, qui finance le projet d’appui à la réconciliation nationale pour une paix durable en Centrafrique, veut s’assurer de la participation efficiente des Centrafricaines aux débats sur les réformes politiques et sociales qui se dérouleront pendant le forum.

 

L’atelier du FNUAP met également l’accent sur les violences faites aux femmes, la santé de la reproduction, la promotion de l’Etat de droit et l’étude des instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’homme.

 

Le représentant du FNUAP en Centrafrique, Marc Vanderberghe, a expliqué que le projet d’appui à la réconciliation nationale pour une paix durable en Centrafrique a été mis en oeuvre pour promouvoir l’égalité des sexes mais, surtout, pour donner toute leur importance aux femmes qui représentent 50% de la population centrafricaine.

 

Une fois formées dans le cadre de l’atelier du FNUAP, les femmes leaders vont, à leur tour, se rendre auprès des autres femmes pour les organiser à mener des actions de cohésion sociale et les sensibiliser sur l’importance de leur rôle dans le processus de normalisation en cours dans le pays

 

Centrafrique: Lancement à Bangui du projet d’appui à la réconciliation nationale

Centrafrique/Bozoum: Trois personnes tuées suite à l'explosion d'une grenade dans une église

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Bozoum, 28 mars 2015(RJDH), Un jeune homme a fait exploser une grenade, le mardi 24 mars, au sein d'une église, au village de Bodaya situé à 45 kilomètres de la ville, sur l’axe Bozoum-Bossangoa. Trois personnes sont mortes sur le coup et plusieurs autres blessées ont été transférées à l'hôpital pour des soins.

 

Les faits se sont produits au moment d’une rencontre religieuse entre les cinq églises évangéliques des frères de la commune de Nganagbabiri. D’après les informations reçues auprès des autorités communales, le présumé coupable était en un état ivresse avant de commettre l'acte. 

 

 « Ce dernier voulait prendre les images des manifestants avec son appareil photo. Certaines personnes lui ont retiré son appareil.  Soudain,  il a dégoupillé une grenade et largué sur la foule,  occasionnant ainsi la mort de trois personnes », a relaté un témoin.

 

 Le présumé coupable a tenté de s'enfuir avant d'être arrêté par le groupe de jeunes qui l'ont battu à mort.

 

Une autre source a déploré la  dégradation avancée des routes qui a fait trainer l’évacuation des victimes dans les centres de santé de Bozoum.

 

Une équipe de la gendarmerie de la ville de Bozoum s’est rendue sur le lieu du drame pour la nécessite d’enquête./

 

Alban Junior Namkomona

Centrafrique/Bozoum: Trois personnes tuées suite à l'explosion d'une grenade dans une église

Centrafrique/Bangui : Charles Malinas répond à Joseph Bendounga sur l’inéligibilité des autorités de la transition

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Bangui, 28 mars 2015 (RJDH) Dans une correspondance adressée à l’Ambassadeur de France en Centrafrique en date du 25 mars 2015, Joseph Bendounga rend Charles Malinas responsable de l’exclusion de sa candidature à l’élection présidentielle de 2015. Accusation surprenante pour le diplomate française qui indique que l’inéligibilité des acteurs de la transition remonte à la réunion de Libreville de janvier 2013. C’est donc selon lui, la règle de la transition que ses acteurs ne puissent pas prendre part aux élections censées mettre fin à la transition. 

 

 Pour le président du Mouvement Démocratique pour la Révolution et l’Évolution de Centrafrique (MDREC), peu après la double démission de Michel Djotodia et Nicolas Tiangaye en janvier 2014, il avait voulu postuler à la succession du président de la coalition Séléka, Charles Malinas lui avait « fait comprendre que les hommes politiques centrafricains avaient échoué, vous vouliez d’une femme à la présidence de la transition. Je dois me préparer pour l’élection présidentielle qui se tiendra à la fin de la transition ».

 

Ce qui n’a pas été le cas selon Joseph Bendounga. « Monsieur l’Ambassadeur, ce qui choque et qui m’emmène à vous interpeller aujourd’hui, c’est que vos allégations en janvier 2014 ne corroborent pas avec ce que vos suppôts de la transition à la Présidence, la Primature, au Conseil National de Transition et dernièrement le point 10 des conclusions de la 7ème réunion du Groupe International de Contact sur la RCA trament pour empêcher les anciens acteurs de la transition hormis ceux dont la Cour Pénale Internationale a indexé de briguer la présidence de la RCA en 2015 », se défend-t-il.

 

« L’inéligibilité à la présidentielle et aux législatives de 2015 concerne les acteurs de la transition actuellement en fonction et non les anciens… », précise-t-il.

 

Le diplomate a rétorqué en indiquant que la règle tire sa source de la rencontre de la CEEAC de janvier 2013, « ni la France ni moi-même sommes l’auteur de ce principe. Comme je disais c’est un principe qu’on retrouve très fréquemment lorsqu’il y a une situation de transition. C’est un principe édicté par les États qui étaient au chevet de Centrafrique essentiellement les États de la CEEAC comme je le disais tout à l’heure mais également d’autres ».

 

Il dit n’avoir aucun antécédent avec Joseph Bendounga qui anime d’ailleurs bien la vie politique centrafricaine, « Je n’ai aucune difficulté avec Joseph Bendounga, je suis prêt à discuter avec lui. Il est possible que nous ne soyons pas d’avis sur un certain nombre de sujets mais c’est la vie, on peut ne pas être d’accord avec les gens et en parler ».

 

L’inéligibilité des acteurs de la transition est consacrée au plan national par la Charte Constitutionnelle de Transition en ses articles 12 et 13. Ils font interdiction au président de la transition, aux membres du bureau du CNT, au premier ministre et aux ministres de la transition etc. d’être candidats aux élections législatives et présidentielle./ 

 

Naim-Kaélin ZAMANE

Centrafrique/Bangui : Charles Malinas répond à Joseph Bendounga sur l’inéligibilité des autorités de la transition
Centrafrique/Bangui : Charles Malinas répond à Joseph Bendounga sur l’inéligibilité des autorités de la transition

ONU : recrudescence des attaques de la LRA depuis l'arrestation d'un de ses chefs

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Kinshasa, lundi 30 mars 2015

 

La sanguinaire rébellion de l'Armée de résistance du seigneur (LRA) a multiplié ses attaques à la frontière entre la Centrafrique et la République démocratique du Congo (RDC) depuis l'arrestation au début de l'année d'un de ses chefs, Dominic Ongwen, transféré devant la Cour pénale internationale (CPI), a rapporté vendredi 27 mars l'ONU.

 

Selon un communiqué du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), 15 Congolais qui avaient fui les atrocités de la LRA et s'étaient réfugiés en Centrafrique ainsi qu'un autre ressortissant congolais ont été enlevés par la LRA le 21 mars à la frontière avec la RDC. Treize d'entre eux, deux femmes et onze hommes, ont été libérés deux jours plus tard dans des circonstances non précisées et ont gagné le camp de réfugiés de Zemio, dans le sud-est de la Centrafrique.

 

"Certaines victimes sont arrivées avec des blessures ouvertes et une jeune fille de 16 ans a été violée", a ajouté le Haut commissariat à Genève. Trois garçons - des réfugiés - sont toujours portés disparus, a ajouté l'agence de l'ONU. La LRA, qui s'est rendue tristement célèbre par ses rapts d'enfants transformés en soldats ou esclaves, ses mutilations et massacres de civils en Afrique centrale, est aujourd'hui traquée et dispersée.

 

Mais, "depuis l'arrestation en Centrafrique de Dominic Ongwen, un de ses principaux commandants accusés de crime contre l'humanité au début de l'année, les rebelles de la LRA ont intensifié leurs attaques de villages à la frontière entre la RDC et la République centrafricaine", selon le HCR.

 

Sur le seul mois de février 2015, la LRA est responsable de 25 enlèvements dans plusieurs villages du nord-est de la RDC près de la frontière avec la Centrafrique et du camp de Zemio, ajoute l'agence de l'ONU qui cite l'association humanitaire Catholic Relief Services. Dominic Ongwen, lui-même ancien enfant soldat devenu le numéro trois de la LRA, s'est constitué prisonnier auprès des forces spéciales américaines en Centrafrique début janvier, une reddition qui a porté un coup sévère à la rébellion commandée depuis une trentaine d'années par son fondateur Joseph Kony.

 

Il a été transféré à la CPI pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés, devenant le premier membre de la LRA à comparaître devant la CPI.


Kinshasa, 28/03/2015 (Belga / MCN, via mediacongo.net)

ONU : recrudescence des attaques de la LRA depuis l'arrestation d'un de ses chefs

Mort de Boganda : le 56e anniversaire commémoré dans la sobriété

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APA-Centrafrique (Bangui) - 2015-03-29 14:49:53 Le 56ème anniversaire de la mort de Barthélemy Boganda, le père de l’indépendance et premier président de la République centrafricaine, a été célébré dans la sobriété, dimanche, sur toute l’étendue du territoire national de ce pays financièrement exsangue et confronté à l’insécurité, a appris APA.


La situation financière du pays n'autorisant aucun faste, les manifestations organisées dans le cadre de cet anniversaires se sont limitées au stade strictement protocolaire.

La présidente de la Transition, Mme Catherine Samba Panza, entourée de membres du gouvernement de transition, a déposé des gerbes de fleurs au monument Barthélémy Boganda, à  l'entrée du centre ville de Bangui.


D'autres membres du gouvernement ont fait le déplacement de Bobangui, le village natal de l'illustre disparu, à  95 km de Bangui, pour déposer aussi des gerbes de fleur au mausolée Barthélemy Boganda.


Des offices religieux ont été aussi célébrés, au cours desquels nombre de responsables religieux ont rappelé la philosophie de Barthélemy Boganda, basée sur cinq principes fondamentaux, que son parti du Mouvement de l'évolution sociale de l'Afrique noire (MESAN) devait mettre en application, en vue du développement de la République centrafricaine: nourrir, instruire, loger, vêtir et soigner.


Aucun de ses successeurs ne s'est vraiment montré à  la hauteur de relever ces défis. A tel point que 56 ans après le décès tragique de Boganda, premier député du territoire de l'Oubangui Chari et membre du Conseil de l'Afrique équatoriale française, la Centrafrique est enlisée dans un cycle infernal de crises, en plus de compter parmi les pays les plus pauvres d'Afrique.


Premier prêtre centrafricain, Barthélémy Boganda a trouvé une mort tragique dans un accident d'avion survenu le 29 mars 1959, alors qu'il revenant de Berberati, une ville à  l'ouest de la RCA, où il était parti présenter et planter le drapeau national, une emblème sortie de son imagination.


La date de son décès est entrée dans l'histoire de la Centrafrique et commémorée au même titre que les autres fêtes officielles.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=820540#sthash.eqkZjSac.dpuf

 

 

Barthélémy Boganda, mon père, fondateur de la Centrafrique

 

RFI  samedi 28 mars 2015 13:10

 

Dans l'intimité de la maison parisienne d'Agnès Wolotegba Boganda, fille aînée du père fondateur de la Centrafrique, nous brossons le portrait d'un homme mythique. Disparu le dimanche 29 mars 1959 dans l'avion qui le ramenait à Bangui, Barthélémy Boganda était le plus prestigieux et le plus compétent des hommes politiques équatoriaux.

 

Premier prêtre noir oubanguien, premier député noir de son pays, créateur du premier journal local, fondateur du parti indépendant le MESAN, premier maire de Bangui et président du grand conseil de l'AEF, c'est lui qui accueille De Gaulle à Brazzaville en 1958.

 

Tenté par le non, il dira finalement oui à la communauté française proposée par le général en 1958, dernière étape avant l'indépendance. ZO KWE ZO, tout homme est un homme, c'est le célèbre proverbe de la lutte pour la dignité de l'homme de Barthélémy Boganda. Agnès Wolotegba Boganda accorde pour la première fois un long entretien à RFI, riche de ses souvenirs intimes et de ses archives personnelles. Une émission réalisée par Cécile Pompéani avec les archives de l'INA et de RFI avec la participation de l'historien Jean-Dominique Plénel.  

 

A lire - Ramandji, de Agnès Wolotegba Boganda aux éditions Da Ti M'Beti. Ecrits et discours de Barthélémy Boganda, publiés aux éditions l'Harmattan, par Jean-Dominique Plénel. 

 

A voir - Bonus vidéo-photo sur la page Facebook de La Marche du monde

 

 

ZO KWE ZO, tout homme est un homme, c'est le célèbre proverbe de la lutte pour la dignité de l'homme de Barthélémy Boganda.

 

Agnès Wolotegba Boganda accorde pour la première fois un long entretien à RFI, riche de ses souvenirs intimes et de ses archives personnelles.

 

Une émission réalisée par Cécile Pompéani avec les archives de l'INA et de RFI avec la participation de l'historien Jean-Dominique Plénel.  

Mort de Boganda : le 56e anniversaire commémoré dans la sobriété
Mort de Boganda : le 56e anniversaire commémoré dans la sobriété
Mort de Boganda : le 56e anniversaire commémoré dans la sobriété

Le Comité olympique centrafricain appelle le football à devenir un facteur d’unité et de cohésion

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30/03/15 (APA)

 

Le président du Comité national olympique et sportif centrafricain (CNOSCA), M. Jacob Gbeti, a appelé les acteurs du football centrafricain à tout mettre en œuvre pour que ce sport devienne un véritable facteur d’unité, de fraternité et d’amitié, a appris APA.

 

Il faut que ces valeurs deviennent une réalité dans le pays à travers ce sport », a déclaré M. Gbeti, dans une allocution prononcée à l’occasion de l’assemblée générale ordinaire de la Fédération centrafricaine de football tenue, samedi à Bangui

 

Le sport unit les peuples, les acteurs du football centrafricain ont donc intérêt à rendre cet adage populaire concret pour le bonheur de la jeunesse », a-t-il souligné.

 

Le président de la fédération centrafricaine de football, Patrice Edouard Ngaissona, a estimé, pour sa part, que le bureau fédéral, en place depuis mai 2012, n’avait pas atteint l’objectif primordial qu’il s’était fixé de qualifier le pays, pour la première fois, à une coupe d’Afrique des nations (CAN).

 

’Il faut maintenant réorienter les objectifs en mettant l’accent sur la formation des entraineurs, des arbitres et des administrateurs du football pour rehausser le niveau de ce sport et permettre aux jeunes centrafricains d’être au même niveau que les autres », a ajouté M Ngaàssona.

 

A cause de la crise, les compétitions de football ne se disputent plus ni à Bangui, qui organise le championnat le plus relevé du pays, ni dans les 17 ligues de la fédération centrafricaine de football réparties à travers le pays

 

L’assemblée générale ordinaire de la fédération a été convoquée pour dresser le bilan des activités du bureau fédéral depuis 2O12 et lui fixer de nouveaux objectifs.

 

Le Comité olympique centrafricain appelle le football à devenir un facteur d’unité et de cohésion

Des bandes armées centrafricaines multiplient des attaques à l'Est du Cameroun

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APA – Douala (Cameroun) 30/03/15 - Plusieurs bandes armées en provenance de la Centrafrique multiplient depuis quelque temps, des incursions en territoire camerounais dans sa partie orientale, procédant à des enlèvements, se livrant à des agressions et perpétrant des actes de vol.

 

Selon des sources sécuritaires, après l'enlèvement d'une quinzaine de personnes la semaine dernière par des bandes armées dans la ville de Garoua-Boulai, non seulement Bertoua la capitale régionale de l'Est, les forces de défense et de sécurité nationales ont déjoué d'autres attaques pendant le week-end.

 

Visiblement conscientes du fait que les regards sont surtout tournées vers l'Extrême-nord du Cameroun où l'armée fait face aux attaques de la secte terroriste nigériane Boko Haram, des mouvements rebelles centrafricains en profitent pour faire des incursions en territoire camerounais.

 

C'est dans ce contexte que le Président de la République a procédé à un réaménagement du commandement militaire dont le commandant du huitième secteur militaire sera installé ce lundi à Bertoua par le ministre de la Défense Edgard, Alain Mebe Ngo'o.

 

Une semaine après l'enlèvement d'une quinzaine de Camerounais par des rebelles centrafricains, les autorités camerounaises, en collaboration avec leurs homologues de la République centrafricaine et des organisations humanitaires, mènent des actions en vue d'obtenir ‘'rapidement'' leur libération.

Des bandes armées centrafricaines multiplient des attaques à l'Est du Cameroun

RCA : Etrange communiqué d'un comité de soutien à transition

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NDLR :  « 8. Le CNST à la demande pressante du peuple, est favorable à l'instauration sous cette Transition d'un régime d'exception civilo-militaire avec des militaires Premier ministre, ministres, Préfets et Sous-préfets, pour restaurer véritablement la sécurité, la paix et l'autorité de l'Etat ; et promouvoir la bonne gouvernance, le civisme et la cohésion sociale ce, jusqu'aux élections. »


Voilà encore un qui vient amuser la galerie. Au nom de quel peuple parle ce monsieur qui a visiblement la mémoire courte. La RCA a combien de fois été dirigée au plus haut niveau par d’illustres généraux (généraux d’armée – présidents, ministres, préfets militaires et autres), pour autant jamais le pays n'a connu situation sécuritaire aussi catastrophique et chaotique sous le règne de ces militaires-là ! Les Centrafricains ne sont plus dupes de ces lubies et autres mythes de militaires seuls capables de rétablir l’ordre.

 
Pourquoi faut-il nécessairement q des militaires soient nommés 1er Ministre ou autres préfets des régions militaires pour rétablir l’autorité de l’état et œuvrer à la sécurité du territoire national et à la protection des citoyens centrafricains. Le mythe des militaires et autres prétendus hommes forts plus capables et plus à même de faire régner l’ordre dans le pays, a vécu avec la douloureuse expérience de dix ans d’un certain général d’armée François Bozizé aux commandes de la RCA. Il est très surprenant de trouver encore des individus dans ce pays qui puissent continuer de prôner ce culte. Le triste spectacle offert par cette armée en totale déconfiture et en complète débandade, fuyant devant une rébellion qui avançait à grande vitesse vers la capitale,  ainsi que le souvenir d’un prétendu général d’armée qui a honteusement quitté dans la précipitation son palais avant que les hordes Séléka ne viennent l’investir restent encore vivaces dans la mémoire des Centrafricains.

RCA : Etrange communiqué d'un comité de soutien à transition
RCA : Etrange communiqué d'un comité de soutien à transition
RCA : Etrange communiqué d'un comité de soutien à transition
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