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Lu pour vous : Centrafrique : l'espoir fait vivre François Bozizé

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02/04/2015 à 15:26 Par Vincent Duhem   Jeune Afrique

 

Chassé du pouvoir il y a tout juste deux ans, l'ancien président centrafricain François Bozizé ne se résout pas à ne plus être au centre du jeu et rêve encore du jour où il fera son grand retour à Bangui.

 

Qu'est-ce que deux ans dans la vie d'un homme ? Pas grand-chose pour certains. Une éternité pense très fort, presque à haute voix, François Bozizé Yangouvonda, 68 ans. Contraint de quitter le palais de la Renaissance dans la précipitation, le 24 mars 2013, l'ex-président centrafricain commence à trouver le temps long. À la tête du pays pendant dix ans, il n'a jamais totalement abandonné l'espoir de retrouver son fauteuil et souffre d'un mal répandu chez les anciens dirigeants : le sentiment d'être oublié. "Il n'aime pas ne plus être au centre du jeu, analyse une des rares personnes qui, à l'exception de ses six fils, lui ont rendu visite dans la capitale ougandaise. Il s'ennuie."

 

À deux reprises déjà, ce général de brigade galonné sous Jean-Bedel Bokassa avait dû s'éloigner des rives de l'Oubangui. Direction le Bénin d'abord, après le putsch manqué de 1982. Puis le Tchad et la France après un autre coup d'État raté en mai 2001. Et aujourd'hui, Kampala, où il a posé ses valises depuis plus d'un an. De ces trois exils, celui-ci est sans doute le plus difficile.

 

Longtemps, l'ancien maître de Bangui a cru que l'histoire se répéterait. Que, comme en 2003, du temps d'Ange-Félix Patassé, il ne s'effacerait que quelques mois avant de provoquer la chute de son successeur. C'est ce qu'il avait affirmé à J.A. par un après-midi pluvieux du mois d'août 2013. À l'époque, il venait de s'installer en France auprès de sa famille, après plusieurs mois passés dans la suite 930 de l'hôtel Hilton de Yaoundé puis à Nairobi.

 

En catimini

 

Mais le temps passe et les soutiens s'émiettent. Bozizé est rarement le bienvenu là où il passe. Le Cameroun redoute que sa présence ne soit mal interprétée. Paris la juge trop bruyante et le lui a clairement signifié. En catimini, comme un fugitif, l'ancien chef d'État quitte donc l'Hexagone le 24 septembre 2013, direction Nairobi, via Bruxelles et Addis-Abeba, et enfin Kampala. L'Ouganda, pays qu'il connaît bien, est finalement l'un de ses derniers soutiens.

 

Lui et le président Yoweri Museveni s'étaient rencontrés au début des années 1970, à la faveur de la coopération militaire entre leurs deux pays (le premier était l'aide de camp de Bokassa, le second, membre des services secrets du président Milton Obote), et les liens ne s'étaient pas distendus. Le général Caleb Akandwanaho - dit Salim Saleh -, frère et conseiller militaire de Museveni, venait régulièrement à Bangui. Et, dans les dernières heures du régime, Kampala avait même proposé d'envoyer 700 hommes.

 

Dans la capitale ougandaise, François Bozizé bénéfice de tous les avantages dus à son rang d'ancien président : une villa cossue avec piscine sur les hauteurs de la ville, non loin de la résidence de Museveni, un 4×4 Toyota Prado avec chauffeur et vitres teintées, plusieurs gardes du corps. Il lit beaucoup, mange une fois par jour, apprend l'anglais, se rend à l'église tous les dimanches...

 

Grand amateur de poisson, il se permet quelques escapades sur les bords du lac Victoria pour savourer un bon tilapia ou un capitaine. Mais Bozizé, qui doit informer son hôte de ses moindres faits et gestes, ne mène pas non plus grand train. Surtout, il est seul. Plus d'un an et demi qu'il n'a pas revu Marie-Madeleine Bafatoro, sa seconde épouse, qui habite près de Tours, en France.

 

Son rêve d'un retour triomphal à Bangui s'est brutalement éloigné le 9 mai 2014, date à laquelle il a été officiellement sanctionné par le Conseil de sécurité des Nations unies. S'ils sont contestés par l'intéressé et ses proches, les griefs, tels qu'ils sont formulés sur le site internet de l'ONU, sont sans appel : "Bozizé a apporté un appui matériel et financier à des miliciens qui s'emploient à faire dérailler la transition en cours et à le ramener au pouvoir. Les forces qui lui sont loyales participent désormais aux représailles menées contre la population musulmane du pays."

 

Depuis lors, ses avoirs sont gelés et il lui est interdit de voyager. La surveillance est telle que son fils Jean-Francis se dit victime d'un délit de patronyme. À chaque fois qu'il pénètre sur le territoire français, il est retenu plusieurs heures par la police aéroportuaire, à laquelle il a toutes les peines du monde à expliquer qu'il ne s'appelle pas François et que lui, l'ancien parachutiste du 6e RPIMa et ex-ministre de la Défense, est un citoyen français...

 

Fatigués

 

Et pourtant. Bozizé persévère dans son plan un peu fou de se présenter à la prochaine élection présidentielle. "Il travaille jour et nuit pour proposer un nouveau projet aux Centrafricains", affirme son conseil Lin Banoukepa, avocat français au barreau de Paris. Sceptique, un de ses anciens ministres répond sèchement : "Il veut revenir, mais pour quoi faire ? Il avait la possibilité de devenir notre meilleur président. Au lieu de cela, il s'est refermé sur son clan, sa clique. C'est trop tard."

 

C'est vrai que Bozizé peut encore compter sur quelques soutiens au sein de la garde présidentielle, auprès de personnes qui lui doivent un poste ou l'accès à certaines ressources. "La loyauté est encore présente, mais le noyau se réduit, confie un intime de la famille. Ces gens-là sont fatigués ; ils ont passé plus d'un an dans la brousse, quand Michel Djotodia [tombeur de Bozizé] était au pouvoir."

 

Il peut aussi s'appuyer sur les Gbayas, son ethnie d'origine (25 % à 30 % de la population) que deux des principaux candidats à la prochaine élection, Martin Ziguélé et Anicet Georges Dologuélé, tentent déjà de séduire. À la Convergence nationale Kwa Na Kwa (KNK, sa formation politique), personne n'a encore osé contester son leadership. Des réunions sont régulièrement organisées en France pour remobiliser les troupes. À Bangui, des comités demandant son retour voient le jour.

 

Conscient qu'il ne peut arriver à ses fins sans un coup de pouce extérieur, l'ex-président a le soin de ménager ceux qui lui ont tourné le dos il y a deux ans. Fini les diatribes contre le tchadien Idriss Déby Itno ou les accusations contre la France... Bozizé s'est placé sous le patronage du médiateur de la crise centrafricaine, Denis Sassou Nguesso, le seul de ses anciens pairs qui accepte parfois de le prendre au téléphone et que son fils Jean-Francis ainsi que Lin Banoukepa consultent régulièrement à Brazzaville ou à Oyo, le fief du président congolais. Ce dernier lui a d'ailleurs demandé de se faire discret, et Bozizé n'a pas donné suite à notre demande d'entretien.

 

Bozizé s'accroche à l'idée qu'il est indispensable à la résolution de la crise. Il n'est pas le seul à le penser. Cheick Tidiane Gadio, mandaté par l'Organisation de la conférence islamique, ne l'a-t-il pas sollicité en avril 2014 pour qu'il s'engage à oeuvrer pour la paix ? Catherine Samba-Panza n'a-t-elle pas dépêché son conseiller Anicet Guiama-Massogo à Kampala, début septembre, pour lui demander de s'impliquer dans le processus de réconciliation ? Et, fin novembre, c'est une délégation angolaise, menée par le responsable du renseignement, qui lui rendait visite.

 

Assaut final

 

Quelques semaines plus tard débutaient les pourparlers de Nairobi. Dans la capitale kényane, Bozizé a retrouvé son tombeur, Michel Djotodia. Les deux hommes se sont vus une fois en tête à tête, dans les salons de l'hôtel Weston. Entre présidents déchus, on a "beaucoup parlé", on s'est "compris" et on a "aplani les malentendus". L'espace d'un instant, l'ex-président s'est dit que l'heure du retour avait sonné, que la communauté internationale accepterait un texte lui accordant l'amnistie et appelant à une troisième transition. Ce ne fut pas le cas.

 

Mais Bozizé ne veut pas d'un destin à la Patassé qui, depuis son exil togolais, ne parvint pas à se présenter à la présidentielle de 2005. Peu importent les obstacles, il ne lâchera pas, c'est dans sa nature. L'exil l'a renforcé. En deux ans, il a eu tout le temps de ressasser ses derniers mois au pouvoir : la première offensive de la Séléka fin 2012, les tractations, l'accord de Libreville, la formation du gouvernement d'union, la reprise des hostilités mi-mars 2013, son aller-retour à Pretoria afin de s'assurer des intentions de Jacob Zuma...

 

Puis son dernier survol du front le 23 mars, à l'aube, à bord d'un hélicoptère russe de combat Mi-24. L'espoir, pensait-il alors, était encore permis. Quelques heures plus tard, deux colonnes de la rébellion lançaient l'assaut final. Bozizé prenait la fuite le lendemain, trente minutes avant que la Séléka vienne à bout de la résistance de la garde présidentielle.

 

A-t-il appris de ses erreurs ? A-t-il simplement conscience d'en avoir commis - et de graves ? À écouter son entourage n'évoquer que des "défaillances de communication" et expliquer "qu'il a fait confiance aux mauvaises personnes aux mauvais moments", on peut en douter. Pour lui comme pour ses partisans, l'heure de l'autocritique n'est pas encore venue.

 

Dans le viseur de Bangui... Et de la CPI ?

 

Deux menaces pèsent sur François Bozizé. La première vient de Bangui. Après l'ouverture, par le parquet financier de Paris, d'une enquête préliminaire contre l'ancien président pour détournement de fonds, les autorités centrafricaines ont déposé une nouvelle plainte, le 15 mars, toujours à Paris. Elle vise à obtenir la désignation de juges instructeurs et s'attaque à d'autres personnalités de l'ancien régime, comme l'ex-président de la Cour constitutionnelle, Marcel Malonga, ou encore le neveu de Bozizé, Sylvain Ndoutingaï, autrefois ministre des Finances.

 

Mais ce n'est pas tout : la Cour pénale internationale (CPI) pourrait elle aussi ouvrir une procédure contre lui. La présidente Catherine Samba-Panza en a fait la demande à la procureure Fatou Bensouda, en visite à Bangui le 25 février. Mais Bensouda veut être sûre de pouvoir présenter des dossiers suffisamment solides pour éviter de reproduire les erreurs commises dans les dossiers kényan ou ivoirien.

 

 

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L'affaire du ministre anti-balaka violeur : 5 ans de prison ferme requis par le parquet

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http://www.radiondekeluka.org  jeudi 2 avril 2015 15:05

 

Le Procureur de la République près le Tribunal de Grande instance de Bangui, Ghislain Grézénguet, a requis mercredi 1er avril, 5 ans d’emprisonnement ferme, une amende de 500.000 de francs CFA et des dommages et intérêts de 20 millions de francs CFA exigés par la partie civile à  Romaric Vomitiadé, le ministre du Tourisme.  L'accusé  Vomitiadé est poursuivi par le parquet de Bangui dans l'affaire qui l'oppose à la dame Victorine Toroma pour trois chefs d'accusation : attentat à la pudeur consommé avec violence, acte de pédophilie et entrave l’émancipation d'une jeune fille. Pour permettre sa comparution devant le Tribunal, la présidente de transition Catherine Samba-Panza a levé son immunité le 13 février dernier.

La salle d'audience du Tribunal de grande instance était pleine à craquer à l'ouverture du procès à partir de 11 heures, heure de Bangui ( 10 heures TU). Les personnes présentes au procès étaient, pour la plupart, des proches du ministre accusé. Romaric Vomitiadé s'est présenté à la barre avec un air relaxe dans un costume bleu, chemise blanche, cravate bleue ; à ses cotés, les quatre avocats de la défense.

Le procès s'ouvre avec la vérification de l'identité du présumé, des six témoins dont un à charge. Poursuivi pour attentat à la pudeur consommé avec violence, acte de pédophilie et entrave à l’émancipation d'une jeune fille, Romaric Vomitiadé ne se reconnaît pas dans les faits qui lui sont reprochés. La défense de l'accusé exige purement et simplement sa mise en liberté en brandissant l'hypothèse d'un dossier vide et monté de toutes pièces.


La défense de la partie civile représentée par un avocat a attesté que les faits reprochés au prévenu sont établis et demande le versement de la somme 20 millions F CFA à titre de dommages et intérêts.


Dans son réquisitoire le Procureur de la République, Ghislain Grézénguet, soutient la thèse de l'avocat de la partie civile. Le magistrat demande au tribunal de déclarer Romaric Vomitiadé coupable des faits qui lui sont reprochés. Le réquisitoire du procureur est tombé après des débats houleux et directs qui ont duré plus de 7 heures.

Le Président du Tribunal, Jules Gaveaux, a renvoyé la délibération du procès au 8 avril prochain. C'est la première fois que Romaric Vomitiadé comparait devant de le Tribunal de grande instance de Bangui. Les faits qui lui sont reprochés remontent au 25 janvier 2015, alors qu'en tant que ministre, il effectuait une mission de consultations à la base dans la sous préfecture de Yaloké.


Le procès de Romaric Vomitiadé s'inscrit dans le cadre de la lutte contre l'impunité et les violences sexuelles prônée par la communauté internationale et la Cour pénale internationale (CPI).


Les Etats Unis d’Amérique avaient allouer environ 15 milliards de F CFA au Programme des nations unies pour le développement (PNUD) pour appuyer deux projets de lutte contre l’impunité en République Centrafricaine, dont la lutte contre les violences sexuelles. L’information avait été publiée le 27 février dernier par David Brown, le chargé d'affaires à l'Ambassade des Etats-Unis lors de la visite à Bangui de deux membres du département d’Etat américain, Docteur Marc T. Hove, responsable du programme Afrique-Moyen Orient des droits de l’Homme et Mme Megan Anderson, responsable des droits de l’Homme, de la démocratie et du travail.

L'affaire du ministre anti-balaka violeur : 5 ans de prison ferme requis par le parquet

RCA: un Forum pour la réconciliation nationale

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Par RFI 02-04-2015 à 10:45

 

Le Forum national de Bangui se tiendra du 27 avril au 4 mai 2015. La date en a été fixée le mercredi 1er avril par la commission préparatoire. Ce forum qui a été précédé de deux mois et demi de consultations est censé réunir toutes les forces vives de la Nation, dont les anciens belligérants.

 

On ignore encore si les anciens président François Bozizé et Michel Djotodia participeront au Forum national de Bangui ; une question du ressort du gouvernement, d'après la commission préparatoire. En revanche les ex-Seleka et la mouvance anti-balaka devraient y envoyer des représentants. Car ce forum sera aussi un examen de conscience grandeur nature, avec un mort d'ordre, la réconciliation. On écoute à ce propos Raymond Adouma, le porte-parole de la commission préparatoire du Forum :

 

"Tout devra être dit".

 

Raymond Adouma, porte-parole

 

 

 

Centrafrique : le forum de Bangui attendu le 27 avril prochain

 

http://adiac-congo.com   Jeudi 2 Avril 2015 - 12:00

 

L’annonce a été faite mercredi 1er avril par la commission préparatoire. Ce grand rendez-vous de paix et de réconciliation est censé réunir toutes les parties impliquées dans la crise centrafricaine, mais la participation des anciens présidents François Bozize et Michel Djotodia, n’est pas encore confirmée.

 

D’après le porte-parole de la commission préparatoire du forum de paix de Bangui, Raymond Adouma, les discussions se tiendront du 27 avril au 2 mai prochain dans la capitale centrafricaine. Ce forum intervient deux mois après la tenue des consultations populaires à Bangui et à l’intérieur du pays notamment dans les seize préfectures que compte la République.

 

Lors de ces consultations, les Centrafricains de toutes les couches socio-professionnelles ont exprimé leurs préoccupations et suggéré des solutions en vue de la sortie de crise. Entre autres : la cohésion sociale, la paix et le pardon, la lutte contre l’impunité, la sécurité, la relance économique. Pour Raymond Adouma, le message du peuple centrafricain est clair : « il n’y aura pas d’amnistie », les responsables des graves crimes seront poursuivis. Le porte-parole de la commission préparatoire du Forum a confirmé par ailleurs la participation des représentants de tous les groupes armés, Anti-bala et séléka.

 

Quant à la participation des deux ex-chefs d’États centrafricains, Bozize et Djotodia, elle reste hypothétique. Les autorités de la transition ne se sont pas encore clairement exprimées sur le sujet.  Pourtant les deux hommes politiques qui se sont rencontrés à Nairobi entre décembre 2014 et janvier 2015, ont affiché leur intention de participer au dialogue de Bangui.

 

Cependant, des leaders politiques et militants de la société ont dénoncé le risque sécuritaire que leur présence dans capitale pourrait engendrer. « François Bozizé et Michel Djotodia présents au forum de Bangui, signifierait que nous avons décidé une fois de plus de consacrer l’impunité dans ce pays. Pour nous, il n’est plus possible de tolérer et d’encourager l’impunité », avait protesté le premier vice-président du Rassemblement démocratique centrafricain (RDC), Joachim Rainaldy Sioké, qui assure la présidence tournante de l’Alliance des forces démocratiques pour la transition (AFDT), cité par le Réseau des journalistes pour les droits de l’homme (RJDH).

 

Même crédo du côté du leader du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), l’ancien Premier ministre Martin Ziguélé. Dans un entretien avec Jeune Afrique en janvier dernier, le président du MLPC s'est dit opposé à la participation des anciens présidents car, selon lui, « lorsqu’on a du sang sur les mains, il faut en rendre compte. Le dialogue n’est pas un prétexte pour consacrer l’impunité ».

 

Fiacre Kombo

RCA: un Forum pour la réconciliation nationale

Centrafrique/Bangui : La coordination nationale des opérations des Anti-Balaka se désengage de Patrice Édouard Ngaïssona

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Bangui, 02 avril 2015 (RJDH)—Dans un communiqué de presse publié le 28 mars et signé de Richard Soumalekre, porte-parole de la Coordination Nationale des Opérations des Anti-Balaka, les comzones de ce mouvement ont, après une assemblée générale du 28 mars, protesté contre le Coordonnateur National, Édouard Patrice Ngaïssona. Ils ont en sept points montrés les motifs de leur désengagement de ce dernier.

 

Au premier point de leur argumentation, la création du Parti Centrafricain pour l’Unité et le Développement (PCUD). Selon le document, les groupes Anti-Balaka sont un « mouvement d’insurrection populaire et apolitique, une réponse à l’agressivité et à l’extrême violence infligée à la population centrafricaine. Dès la création du PCUD, notre parti s’est désolidarisé de cette entité ».

 

De cette désolidarisation, découle, selon toujours le document, un certain nombre de conséquences dont la désignation des représentants des Anti-Balaka au Forum de Bangui. « Nous rejetons unanimement…la prétention de M. Édouard Patrice Ngaïssona, chef de ce parti politique de se mêler des affaires des Anti-Balaka et de surcroît de s’arroger en toute illégalité du droit de désignation unilatérale d’une délégation pour représenter les Anti-Balaka au Forum de Bangui », découvre-t-on au troisième paragraphe du communiqué.

 

Une « coordination légitime » sera mise en place après le retour des représentants des Anti-Balaka invités à Nairobi pour des pourparlers. Tel est l’essentiel du troisième point. « La Coordination Nationale des Opérations du mouvement patriote d’auto-défense, les Anti-Balaka attend avec quiétude et fermeté le retour de sa délégation légitime, déployée aux assises de Nairobi aux fins de convoquer une assemblée générale, à l’issue de laquelle, une Coordination Générale crédible sera désignée pour conduire sa destinée ».

 

Les vaines tentatives du RJDH empêchent d’avoir les réactions du Coordonnateur National des Anti-Balaka et président du PCUD, Édouard Patrice Ngaïssona.

 

Le Parti Centrafricain pour l’Unité et le Développement a été mis en le 29 novembre 2014./

 

Naim-Kaélin ZAMANE

Centrafrique/Bangui : La coordination nationale des opérations des Anti-Balaka se désengage de Patrice Édouard Ngaïssona

Rejet d'accusation d'enlèvement de Camerounais par le FDPC

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http://www.radiondekeluka.org   mercredi 1 avril 2015 14:19

 

Le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) du général Martin Koumtamadji alias Abdoulaye Miskine, rejette sa responsabilité dans l’enlèvement de plus d’une vingtaine de ressortissants camerounais le 20 mars dernier à l’ouest de la Centrafrique.


Selon le général Abdoulaye Miskine, le FDPC n’a aucun intérêt à kidnapper des camerounais après avoir obtenu sa libération.


« Vous savez que les opposants centrafricains avaient monté un coup contre moi pour que je reste au Cameroun où j'étais pour mes soins, raison pour laquelle mes hommes ont pris des gens en otages pour réclamer ma libération. On avait conclu avec les Camerounais le jour de ma libération. Il n'y a aucun intérêt de prendre des camerounais en otage. Quand les éléments du FDPC avaient pris des gens en otage, ils n'avaient réclamé ni un franc », a déclaré le général Martin Koumtamadi, alias Abdoulaye Miskine joint au téléphone ce mercredi depuis Brazzaville au Congo.


Il appelle par ailleurs le gouvernement centrafricain à se rapprocher des autorités camerounaises pour de plus amples informations. « Depuis ma libération, je ne suis plus sur le terrain. Mes éléments me tiennent informer de tout ce qui se passe par téléphone. Le gouvernement centrafricain fera mieux se rapprocher des autorités camerounaises pour plus d'informations », a insisté le chef de file du FDPC.


Le porte-parole du gouvernement de la transition, Modibo Bachir Walidou, avait condamné avec le derrière rigueur l'enlèvement qu’il a qualifié d’un acte terroriste et irresponsable.

Le 20 mars dernier, plus d’une vingtaine de ressortissants camerounais avaient été enlevés par un groupe armé non encore connu à l’ouest de Centrafrique.

Rejet d'accusation d'enlèvement de Camerounais par le FDPC

DECLARATION N° 12 DE L'ALLIANCE DES FORCES DEMOCRATIQUES POUR LA TRANSITION (AFDT)

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 ALLIANCE DES FORCES DEMOCRATIQUES POUR LA TRANSITION (AFDT)

 

(ASD-CRPS-MCP-MDES-MLPC-RDC-UDECA)

   

                 

                                         DECLARATION N° 12

 

 

L’Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT) se réjouit des conclusions pertinentes  de la 7ème Réunion du Groupe International de Contact (GIC) sur la République Centrafricaine tenue à Brazzaville au Congo le 16 mars 2015.

 

Elle salue la mobilisation sans cesse soutenue de la Communauté Internationale pour le retour de la paix en Centrafrique et de sa  solidarité envers le peuple centrafricain.

 

Elle note avec satisfaction l’intérêt tout particulier porté aux différentes étapes du processus politique devant conduire dans les meilleurs délais à la normalisation de la vie institutionnelle de notre pays (Forum de Bangui, DDR, RSS, élections législatives et présidentielle).

 

Toutefois l’AFDT n’a pas la même compréhension de certaines conclusions de cette réunion du Groupe International de Contact que certains partenaires de la République Centrafricaine.

 

Elle réaffirme ses positions sur les points principaux suivants :

 

1/ SUR LA CLAUSE D’INELIGIBILITE

 

 La 7ème  réunion du GIC avait « lancé un appel aux autorités de la transition afin qu’elles garantissent le respect de la Charte constitutionnelle de transition, notamment sur la question de l’inéligibilité ».

 

L’AFDT soutient cette préoccupation et demande que la clause d’inéligibilité contenue dans l’article 106 de la Charte constitutionnelle de la transition soit incorporée dans le Code électoral.

 

2/ SUR LE PROCESSUS ELECTORAL

 

La 7ème Réunion du GIC  évoquant le Fonds fiduciaire ( Basket Fund ) afin de  permettre la mobilisation de ressources à hauteur de 44 millions de dollars, tout en se réjouissant des contributions déjà faites, avait lancé un appel « à tous ceux qui ont fait des promesses de contributions d’honorer leurs engagements pour combler le déficit de 18 millions de dollars identifiés à ce jour ».

 

L’AFDT salue à l’instar du GIC, l’Union Européenne pour le décaissement d’une première tranche de 8 millions d’euros sur les 20 millions alloués au processus électoral et appelle les autres partenaires internationaux  à contribuer au financement du processus électoral.

 

3/ SUR LA DUREE DE LA TRANSITION

 

Concernant la durée de la transition, l’AFDT souligne que les propos prêtés au Médiateur International sur la crise centrafricaine et selon lesquels il n’y aurait pas une autre prolongation de la transition ne figurent pas dans les conclusions de la 7ème Réunion du GIC.

 

Si de tels propos avaient été tenus, ils violeraient la Charte constitutionnelle de transition qui dispose en son article 102 alinéa 2 «  En cas de nécessité, la durée de la transition peut être examinée par la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC sur proposition conjointe et motivée du Chef de l’Etat de la Transition, du Premier Ministre et du Président du Conseil National de Transition ».

 

                                                                                  Bangui le 1er avril 2015

 

 

                                                           Le Président de la Conférence des Présidents

 

 

                                                           Joachim Rainaldy SIOKE

DECLARATION N° 12 DE L'ALLIANCE DES FORCES DEMOCRATIQUES POUR LA TRANSITION (AFDT)

Centrafrique/Kabo : Des barrières illégales érigées par des présumés ex-Séléka

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Kabo, 02 avril 2015 (RJDH)- Au total 14 barrières illégales ont été érigées par les éléments de l’ex-Séléka, sur l’axe Kabo- Batangafo et les périphériques. Ces hommes en armes rançonnent la population sur le pont qui relie les deux villes. Les conducteurs des taxi-motos sont les principales victimes.

 

Des personnes armées assimilées à des ex-Séléka ont dressé des barrières illégales sur tous les axes qui relient la ville de Kabo et les autres localités. Sur ces barrières, les hommes en arme exigent le versement de l’argent à chaque passage.

 

Selon un conducteur de taxi-moto de la ville de Kabo,  les dépenses pour payer les formalités de chaque jour, exigées par ces hommes en arme, s’élèvent à 15.000 FCFA. « Les ex-Séléka abusent de leur autorité sur la population qui veut se déplacer d’une ville à une autre. La personne qui n’a pas la possibilité de payer les frais au niveau d’une barricade est passée à tabac », a affirmé le témoin.

 

Il a par ailleurs fait savoir que ces ravisseurs prennent de force les motos des habitants dans les quartiers. « La population de la ville de Kabo manque de sérénité suite à ces cas de braquage récurent organisés par ces hommes armés », a déploré cette même source.

 

Une autorité communale a ajouté qu’en dépit des barrières illégales, la dégradation avancée des routes fait partie des difficultés que traversent les habitants de Kabo. « Les infrastructures routières sont en mauvais état. Cette situation freine le développement économique de la Sous-préfecture de Kabo », a-t-elle relevé.

 

La population de la ville de Kabo et les environnants interpelle le gouvernement et les forces internationales à la sécurisation de la ville. La libre circulation des personnes et des biens est compromise par des hommes en arme. / 

 

Japhet Béroféi.

Centrafrique/Kabo : Des barrières illégales érigées par des présumés ex-Séléka

HOMÉLIE DE MGR DIEUDONNE NZAPALAINGA A LA MESSE CHRISMALE

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MESSE CHRISMALE À LA CATHÉDRALE NOTRE DAME DE BANGUI

 

(Is 61,1-9 ; Ps 88 ; Ap 1,5-8 ; Lc 4,16-21)

 

Mercredi 1er Avril 2015

 

HOMÉLIE

 

Chers frères et soeurs dans le Christ,

 

« Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Jésus Christ, le Témoin fidèle, le Premier-né d’entre les morts, le Souverain des rois de la terre » (Ap 1,5).

 

Selon Mgr Pierre JOUNEL, « le Pape Paul VI a voulu faire de la Messe chrismale la fête du sacerdoce : sacerdoce du Christ qui offrit son sacrifice sur l’autel de la croix et en institua le mémorial à la dernière Cène ; sacerdoce des ministres qu’il a appelés à continuer son oeuvre, les Évêques et les prêtres auxquels il a légué la mission d’annoncer l’Évangile, de conduire son peuple et de célébrer les sacrements, avec le pouvoir exclusif de célébrer son sacrifice et de remettre les péchés en son nom ; sacerdoce du peuple chrétien, chargé lui aussi, de faire connaître Jésus Christ, d’être « dans le monde un ferment de sainteté » et d’ « instaurer le Royaume de Dieu en accomplissant ses tâches temporelles ». En cette fête du Sacerdoce, la Parole de Dieu que nous venons d’écouter mentionne trois personnages qui ont reçu l’onction de l’huile sainte : 1) le Serviteur de Dieu dans la première lecture (Is 61,1-9) ; 2) le Roi David dans le Psaume (Ps 88) ; 3) Jésus de Nazareth notre Seigneur dans l’Évangile (Lc 4,16-21). L’onction de ces trois personnages fait d’eux les serviteurs des pauvres et des prisonniers, des malades et des opprimés.

 

Parmi les trois personnages qui ont été sacrés avec l’huile, Jésus est l’Envoyé de Dieu par excellence. Selon l’Évangile (Lc 4,16-21), pour son premier enseignement dans la Synagogue de Nazareth le jour du Sabbat, Jésus ne dit rien de nouveau. Ces premiers mots sont ceux du prophète Isaïe au début du chapitre 61 de son livre. Écoutons encore cette lecture officielle extraite du rouleau de la Synagogue

:

« L’Esprit du Seigneur est sur moi

parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.

Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,

annoncer aux prisonniers qu’ils sont libres,

et aux aveugles qu’ils verront la lumière,

apporter aux opprimés la libération,

annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur ».

 

Après la lecture de l’Écriture, Jésus commente cette prophétie d’Isaïe en une seule phrase : « Cette Parole de l’Écriture que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit ». Cette phrase évoque l’introduction aux 10 commandements en Dt 5,1 « Écoute, Israël, les lois et les règles que je commande à tes oreilles aujourd’hui ». Le Décalogue en Dt 5,6-21 est centré sur les commandements du Sabbat et de l’honneur dû au père et à la mère. Ces deux commandements articulent la table des commandements envers Dieu qui a libéré son peuple de l’esclavage d’Egypte et la table des commandements envers le prochain qu’il faut, à l’image de Dieu, libérer de la servitude du travail le jour du Sabbat.

 

L’aujourd’hui de Jésus à Nazareth est celui du Sabbat, jour de la lecture de l’Écriture, mémorial de l’ancienne et de la nouvelle alliance. Le Sabbat rappelle la libération opérée par Dieu. Par conséquent il appelle l’homme à libérer les autres de l’esclavage, et à se soustraire soi-même à toute servitude. Dans les Évangiles, Jésus guérit souvent le jour du Sabbat pour libérer les hommes des servitudes de la maladie et de la faim, de l’esclavage du péché et de la mort, à l’image du Seigneur qui fit sortir son peuple de l’Egypte, pays de servitude.

 

L’aujourd’hui décisif de Jésus en cette Semaine Sainte est sa mort sur la croix et sa résurrection pour libérer tout homme et répandre les bienfaits de Dieu à chacun.

 

Chers frères et soeurs ? Que dire de l’aujourd’hui de Jésus en Centrafrique ? L’aujourd’hui de Jésus en Centrafrique est l’intervention de Dieu en faveur des pauvres et des opprimés, des marginalisés et des pécheurs. Cette intervention est faite par la bonne action de l’Église et celle des hommes et des femmes de bonne volonté. Pour cela, on reconnaît un bon prêtre et un bon chrétien à sa façon de servir le peuple de Dieu en touchant les réalités de sa vie quotidienne : ses peines et ses joies, ses peurs et ses espérances. Serviteurs des mystères de Dieu, prêtres et évêques partagent les mêmes ministères d’enseignement, de sanctification et de gouvernement. Lorsque le peuple ressent le parfum du Christ à travers l’évêque ou le prêtre, il n’hésite pas à lui confier ce qu’il veut dire au Père céleste : « prie pour moi, monseigneur, car je veux faire telle chose, ou j’ai tel problème…» ; « Bénis-moi mon père, car je suis malade » ; «Écoute-moi monsieur l’abbé car j’ai des choses à te confier… »  

 

Chers frères dans le sacerdoce, nous ne pouvons pas minimiser le pouvoir des grâces qui se répandent sur les fidèles lorsque nous célébrons les sacrements et annonçons la Bonne Nouvelle. Dans les sacrements, le Seigneur lui-même touche ses enfants et les transforme par le biais des éléments de la création. Le pain et le vin sont des fruits de la terre choisis par le Seigneur comme porteurs de sa présence. L’huile est le symbole de l’Esprit qui nous met en communion avec le Père et le Fils. Par les sacrements, Jésus est capable de donner à notre pays, la guérison, la réconciliation, la paix et le développement intégral.

 

Bientôt, je vais consacrer le saint Chrême et bénir les saintes huiles, l’huile des catéchumènes, et l’huile des malades. Ces huiles sont bénies une fois par an et seulement pendant la Messe Chrismale. Elles manifestent l’unité qui existe dans le peuple de Dieu entre laïcs, prêtres et Évêque. Chaque prêtre repartira avec ces huiles pour alimenter la vie sacramentelle de l’Église. Ces huiles saintes sont utilisées dans la célébration de 4 des 7 sacrements : le Baptême, la Confirmation, l’Ordre et le Sacrement des malades. L’onction avec le saint Chrême plus particulièrement est toujours faite en référence au Seigneur Jésus Christ dont le nom Christ en grec signifie l’oint ou « consacré par l’onction ». Le Saint Chrême donne aussi l’Esprit Saint pendant la Confirmation, les Ordinations sacerdotales et épiscopales. Au baptême, le saint Chrême est répandu sur le sommet de la tête du nouveau baptisé pour signifier que le Chrétien est « pour toujours membres de Jésus Christ prêtre, prophète, roi ». À la Confirmation, l’onction chrismale est reçue sur le front en tant que « marque de l’Esprit Saint ». À l’ordination sacerdotale, on fait l’onction chrismale est reçue sur les mains, et à l’ordination épiscopale, elle est reçue sur la tête. On use aussi du saint Chrême dans la dédicace des églises et des autels.

 

Les huiles saintes représentent aussi notre entrée dans la vie de grâce et d’Église par le Baptême, la Confirmation et la Consécration spéciale pour le ministère sacerdotal ou épiscopal. Elles montrent la communauté qui porte l’amour et le soin de Dieu aux malades et à ceux qui sont à la fin de leur vie. Les huiles saintes nous rappellent que l’Église est la communauté dans laquelle nous réalisons comment notre vie entière est soutenue par l’amour miséricordieux de Dieu. La bénédiction des huiles atteste que notre unité dans le diocèse est bâtie par la vie sacramentelle de l’Église.

 

Pour célébrer les sacrements, nous avons besoin de ministres ordonnés. Bientôt, les prêtres vont renouveler leur engagement au ministère sacerdotal. Chers frères dans le sacerdoce, je vous exhorte à laisser l’Esprit saint toucher votre foi et votre ministère. Il est important que tous les prêtres se rappellent l’imposition des mains de l’Évêque par laquelle ils partagent le sacerdoce du Christ. Avec le Christ, prenez un nouveau départ.

 

Je félicite tous ceux qui continuent à servir fidèlement le Christ au risque de leur vie. Je rends grâce à Dieu pour tous ceux qui vont célébrer la fête jubilaire de leur ordination cette année. J’exhorte les prêtres à s’entraider, à s’unir aux autres prêtres par les liens de la fraternité de la charité, de la prière. Je remercie sincèrement tous les prêtres qui ont accepté de servir non seulement leurs frères et soeurs, mais aussi de collaborer avec moi, votre évêque.

 

Je salue tous les séminaristes qui sont avec nous. Vous êtes encore jeunes. Dieu vous appelle à participer à son oeuvre de salut. N’ayez pas peur de répondre oui à l’appel de Dieu. Ayez le courage de reconnaître qu’il n’y a rien de plus beau que de connaître le Seigneur, et comme prêtre, de se mettre à son service.

 

Chers frères et soeurs, n’ayons pas peur ! Ne nous décourageons pas ! Prêtres et laïcs, ne négligeons pas nos responsabilités. Avec la grâce de Dieu, continuons à semer dans le coeur de nos frères et soeurs : la Bonne Nouvelle du salut, l’amour, le respect, la connaissance de Dieu, la parole qui ouvre à la joie du Christ. En cette période incertaine, soyons convaincus que le Seigneur est toujours à l’oeuvre pour nous susciter en nous le désir de justice, de réconciliation et de paix. Que le Seigneur vous soutienne dans les difficultés que vous rencontrez dans l’exercice de vos responsabilités.

 

Que le Christ qui nous a aimés jusqu’à la fin, nous inspire non pas à nous faire servir mais à servir nos frères et soeurs jusqu’au don de notre propre vie.

 

Que Notre Dame de l’Oubangui soit la Mère protectrice de tous les prêtres et des centrafricains en quête de paix !

 

Mgr Dieudonné NZAPALAINGA

 

Archevêque de Bangui

HOMÉLIE DE MGR DIEUDONNE NZAPALAINGA A LA MESSE CHRISMALE

COMMUNIQUE DE PRESSE : les peuhls toujours en danger en Centrafrique

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Les populations peuhles, dont une grande partie sont réfugiées dans
les pays voisins, continuent d'être victimes des exactions des
 anti-balakas dans de nombreuses zones de Centrafrique.
 L’Association pour l’Intégration et le Développement Social de
Peuhls Centrafricains, (AIDSPC) en collaboration avec la Plate-forme
sous régionale Agropastorale Kawtal (PRAK) porte à votre connaissance
les faits suivants :

 - 125 femmes peuhles du village Nguing de la sous préfecture de Gazi,
 dans la préfecture de Membéré KADÏ, sont retenues par des anti
 balakas, dont 8 ont trouvé la mort suite de faim et de maladies et les
 117 restants sont maintenues prisonnières et maltraitées jusqu?à là
 par les antis balakas ;

 - Plus de 15000 peuhls sont bloqués dans des enclaves dans les zones
 de: la Lobaye, l’Ombella Poko, Nana Membéré, ouam pendé, ouam, yaloké,
 Boda, Berberati et Carnot. Les éleveurs peuhls continus d'y mourir de
 maladies et de faim et quand ils quittent l’enclave, ils sont à la
 main d’anti Balakas.


 - Une dizaine des éleveurs peuhls ont été tués il y’a quelques jours
 dans la zone de Nanagribizi, et plus d’une cinquantaine seraient
 portés disparus. Selon des témoignages concordants reçus par le
 journal Koaci, ces éleveurs peuhls auraient été attaqués sur leur «
 couloir de transhumance », et tués par des hommes armés, soupçonnés
 appartenir au groupe Anti-Balaka ;

 Vu cette situation, l’AIDSPC, en collaboration avec la Plate forme
 sous régionale Kawtal appelle les différentes institutions des Nations
 Unies, la communauté internationale et le gouvernement Centrafricain
 enfin à jouer leur rôle et sécuriser la population peuhle ; Ces zones
 doivent rapidement bénéficier d’une attention particulière pour
 favoriser le secours de ces otages ;


 En plus, nous sollicitons avec beaucoup d’urgence, le gouvernement de
 la transition de chercher à libérer le plus tôt possible, ces 117
 Femmes et notamment en venant au secours urgemment aux localités
 citées ci-haut.


 Fait à N’Djamena le, 01 Avril 2015


Pour l’Association pour l’Intégration et le Développement Social des
 Peuhls Centrafricains (AIDSPC)


 Houseini Bi Bouba Waziri, Président de l’Association, Coordinateur
Adjoint de la Plateforme Kawtal


Pour la Plate-forme sous Régionale Agropastorale Kawtal (PRAK)


Ahmat Moussa Hassan, Coordinateur de la Plateforme Kawtal

COMMUNIQUE DE PRESSE : les peuhls toujours en danger en Centrafrique

Lu pour vous : Centrafrique : Djotodia et Bozizé seront-ils présents au forum de Bangui ?

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03/04/2015 à 12:22 Par Vincent Duhem  (Jeune Afrique)

 

Censé regrouper toutes les parties impliquées dans la crise centrafricaine, le forum de Bangui se déroulera du 27 avril au 4 mai dans la capitale centrafricaine. La grande inconnue concerne la présence des deux anciens présidents François Bozizé et Michel Djotodia.

 

Étape indispensable devant mener à l'organisation de la prochaine élection présidentielle, le forum de Bangui aura lieu du 27 avril au 4 mai. Cet événement doit regrouper toutes les parties impliquées dans la crise centrafricaine, représentants des groupes armés, de l'opposition politique, du gouvernement, de la société civile et religieux.

 

Pendant plus de deux mois, le comité préparatoire du forum a sillonné la soixantaine de sous-préfectures que compte la Centrafrique. Lors de ces consultations, les Centrafricains de toutes les couches socio-professionnelles ont exprimé leurs préoccupations et suggéré des solutions en vue de la sortie de crise sur des thématiques comme la cohésion sociale, la paix et le pardon, la lutte contre l’impunité, la sécurité, la relance économique.

 

La grande inconnue concerne la présence des deux anciens présidents François Bozizé et Michel Djotodia. Souhaitée par certains pays de la sous-région, elle serait très mal vue à Bangui, où leaders politiques et militants de la société ont dénoncé le risque sécuritaire qu'elle pourrait engendrer.

 

Une tendance confirmée par plusieurs sources diplomatiques. Un proche du dossier poursuit : "Djotodia semble avoir accepté l'idée de ne pas se déplacer et aimerait que Noureddine Adam le représente. Le problème est qu'il est, en théorie, soumis à une interdiction de voyager. Pour François Bozizé, c'est plus compliqué. Lui, demande toujours à venir."

 

Le forum de Bangui terminé, les autorités de transition auront le champ libre pour préparer l'organisation des élections. Officiellement, elles sont censées se tenir avant le mois juillet. Dans les faits, le défi est tel que beaucoup estime qu'elles ne pourront pas avoir lieu avant la fin de l'année.

Lu pour vous : Centrafrique : Djotodia et Bozizé seront-ils présents au forum de Bangui ?
Lu pour vous : Centrafrique : Djotodia et Bozizé seront-ils présents au forum de Bangui ?

Nouvelles nationales sur RJDH

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Centrafricaine/Sam-Ouandja: Une tension entre les ndjadjawides soudanais et les ex-Séléka panique la population

 

Sam Ouandja, 03 avril 2015 (RJDH) – Les ex-Séléka et les hommes armés venus du Soudan appelés ndjadjawides font remonter la tension dans la ville de Sam-Ouandja et dans toute la préfecture de la Vakaga. Tout est parti d’un évènement pendant  lequel trois soudanais étaient dépouillés de leurs bœufs, de l’argent, de leurs moyens de communication avant d’être tués.

 

Selon les informations du RJDH, le consul du Soudan avait effectué un déplacement dans la région afin de calmer la tension. « Il ressort des discussions que la population de la préfecture de la Vakaga devra payer une somme entre 1000 FCFA et 15.000 FCFA comme dommage et intérêt pour calmer les ndjadjawides soudanais qui menacent d’attaquer la région pour venger leurs frères tués par des ex-Séléka », a rapporté avec regret et inquiétude une source religieuse jointe par le RJDH.

 

La population se dit inquiète de cette tension et réclame une intervention rapide de la part du gouvernement. « Nous sommes très inquiets de la tension qui règne entre ces deux groupes armés de deux pays différents. Nous trouverons refuge en brousse jusqu’à ce que le gouvernement passe à l’action», a ajouté un habitant de la ville.

 

Joint par le RJDH, un leader de l’ex-Séléka a rejeté les accusations portées contre leur mouvement par des ndjadjawides soudanais. « Ils nous accusent puis ils ont décidé d’en découdre avec nous. Nous ne sommes pas responsables de la tuerie et nous ne verseront aucun centime en dommage et intérêt », a déclaré ce leader de l’ex-Séléka.

 

Il n’a pas été possible d’entrer en contact avec les éléments dits ndjadjawides pour plus de précisions sur cette affaire. /

 

RJDH


 

Centrafrique/Markounda : Les activités administratives restent toujours paralysées
 

Markounda, 03 Avril 2015(RJDH) Les activités  administratives dans la ville de Markounda restent toujours paralysées. La population se dit abandonnée à son triste sort depuis les événements survenus dans le pays  et en particulier la ville de Markounda, une localité située dans la préfecture de l’Ouham, au nord de la RCA.


Le maire de la ville de Markounda, Cyriaque-Justin Ndoubamnga déplore l’absence des services administratifs dans la ville. Joint au téléphone ce vendredi 03 Avril 2015 par le RJDH, le premier citoyen de la ville de Markounda  a fait savoir que « la ville de Markounda manque d’écoles, d’hôpitaux et les services de l’Etat ne fonctionnent pas actuellement ».

 

 Il a par ailleurs souligné que «  la ville de Markounda est une ville qui est abandonnée avec toute sa population depuis les événements de 2013 ».

 

Face à cette situation, Cyriaque-Justin Ndoubamnga demande aux autorités de la transition de déployer les forces de sécurité, car selon lui, « la ville de Markounda est voisine du Tchad et des éléments inconnus viennent souvent commettre des exactions dans cette région avant de s’enfuir ».

 

 L’autorité locale a rappelé que les 6 personnes enlevées et conduites au Tchad ont été libérées après le versement d’une somme d’argent.

 

 La Minusca pendant la conférence de presse de mercredi dernier n’a pas manqué de souligner que les régions frontalières avec le Tchad et le Cameroun connaissent ces derniers temps une insécurité. Ce qui a poussé les forces de la Minusca à multiplier les patrouilles dans la zone./

 

Judicaël Yongo


 

Centrafrique/Bozoum: Certains produits de première nécessité se font rares sur le marché
 

Bozoum,  03 avril 2015 (RJDH) -- Depuis plus d’une dizaine de jours, la pénurie de certains produits de première nécessité tels que la farine du blé, le sucre et l’essence se fait sentir sur le marché de Bozoum. C’est suite à la fermeture de frontière centrafricano-camerounaise sur l’axe Bozoum , Bocaranga- Baimboum que le calvaire a commencé.

 

Sur le marché, quelques produits arrivés par la voie parallèle se vendent plus cher qu’auparavant. Pour Angeline, une vendeuse cette rareté des produits est une occasion de faillite pour son commerce. « J’achète ces produits à des prix inhabituels  et mon fonds de commerce ne fait que chuter donc je suis au bord de la faillite», a-t-elle déclaré.

 

D’après un opérateur économique de Bozoum, une mission n’a pas pu se rendre sur le territoire camerounais pour approvisionner la ville de Bozoum en produits. « Nous devrions nous rendre sur le territoire camerounais en délégation, constituée des autorités et représentant des opérateurs de la place pour des négociations. Mais, l’absence du préfet de la localité a tout gâter», a-t-il dit.

Les tarifs du transport en commun dans la localité ont aussi augmenté.

 

La frontière centrafricano-camerounaise, axe Bozoum est perturbée ces derniers jours par l’insécurité, provoquant la fermeture temporaire de la frontière./

 

Albon Junior Namkomona


 

Centrafrique/Bangui : Les Forces Armées Centrafricaines apportent des soins gratuits à la population

 

Bangui, 03 mars 2015 (RJDH)—En prélude  à leur cinquante quatrième anniversaire qui aura demain, 04 avril 2015, les Forces Armées Centrafricaines  ont  appuyé ce vendredi 03 avril 2015,  le  personnel soignant du dispensaire de Lakouanga, dans  la prestation de service. Les  consultations, les soins et  les examens se sont faits  gratuitement.  Le médecin Colonel  Eudes Gbangbangaï  qui coordonne les activités, a signifié que   le but de  cette activité est de  montrer à la population  que dans l’armée il n’y a pas que les armes.

 

Sous la planchée du dispensaire de Lakouanga, situé dans le 2ème arrondissement de la ville de Bangui, plusieurs personnes sont en fils indienne, en attente des consultations. Tous attendent d’être consultés par les médecins militaires présents à l’hôpital de Lakouanga.

 

D’après le médecin colonel Eudes Gbangbangaï, cette activité s’inscrit dans le cadre du 54ème anniversaire de l’armée centrafricaine. «  Cette  activité civilo-militaire s’inscrit dans le cadre  des manifestations  en prélude à notre 54ème anniversaire. Elle  consiste à faire comprendre à la population que dans l’armée, il n’y pas que des gens qui savent tirer des armes.  Certains savent soigner et d’autres font autres choses que la population ne connait pas »  a expliqué le médecin colonel Eudes Gbangbangaï.

 

« Depuis  toujours, le service de santé des armées, est à coté de la population, à travers les infirmeries de garnison. Aujourd’hui, nous sommes sortis  de ces infirmeries et nous avons choisi  le dispensaire de Lakouanga pour assister les patients », a indiqué la même source.

 

Le médecin colonel Eudes Gbangbangaï a précisé que les consultations sont totalement  gratuites. « Il y a des consultations de spécialité de type orl, pneumologie et cardiologie.  Et  à côté de ces trois spécialités, nous avons  déployé 2 médecins généralistes, qui vont s’occuper des cas de médecine générale. Tous les examens ne seront pas pris en compte. Nous avons un pharmacien, qui va intervenir pour les cas d’urgence », a-t-il précisé.

 

Le colonel a noté que cette activité s’étale sur une journée. « Les points faibles et les points forts seront dégagés à la fin des activités, afin de programmer d’autres activités en vue » a-t-il indiqué.

 

Ciment André NGoubélé l’un des patients que nous avons rencontré au dispensaire de Lakouanga ce matin, se réjouit de cette activité, et demande l’extension de ces soins gratuits  dans les préfectures de la RCA.

 

Les activités relatives au 54e anniversaire de l’armée Centrafricaine ont démarré jeudi. Une cérémonie est prévue samedi 4 avril./

Annette Maélaine Malebingui


 

Centrafrique/Bossangoa : Des ménages sans abris suite à la pluie diluvienne

 

Bossangoa, 03 avril 2015 (RJDH)- La pluie diluvienne qui s’était abattue sur la ville de Bossangoa (nord) et à Bangui, le 1er  avril, a occasionné la destruction de plusieurs maisons d’habitation et des bâtiments administratifs.

 

Environ six maisons d’habitation et des bâtiments administratifs, dont deux établissements scolaires de la ville de Bossangoa, ont été emportés par le vent violent suite à la dernière pluie diluvienne qui s’est abattue sur la ville de Bossangoa. Plusieurs personnes sont aujourd’hui sans abris et sont contraintes de vivre dans des familles d’accueil.

 

David Nambiama, chargé des catastrophes à la croix rouge de la ville de Bossangoa, a expliqué que c’est la force de la pluie qui a occasionné les dégâts enregistrés. Ce dernier a fait le bilan de la situation au RJDH. «  Pour deux arrondissements visités, 6 ménages sont sans abris. Les toitures des établissements scolaires, entre autres, l’école de la Liberté et l’école Boro, sont emportées et cabossées. Des vêtements et des vivres ont été emportés et gâtés par l’inondation », a-t-il ajouté.

 

Il a fait savoir que les toitures des bâtiments de la gendarmerie ont été aussi emportées.  « Des documents administratifs ont été abîmés à la gendarmerie par la pluie. Ces sinistrés lancent un appel à l’aide, auprès des ONG nationales et internationales, afin de reconstruire leurs maisons détruites par la pluie », a signifié David Nambiama.

 

A Bangui, certaines familles se sont retrouvées dans la même situation après cette pluie.

 

Au quartier Bruxelles dans le 2ème arrondissement  de Bangui, cette pluie a occasionné des dépenses supplémentaires.  Une victime est obligée de réhabiliter la toiture de sa maison, qui a été emportée par la dernière pluie. « Je suis en train de me tracasser afin d’avoir au moins 50 000 FCFA, pour reconstruire ma maison qui a été détruite par la pluie. Nous avons passé la nuit debout. Cette situation a bouleversé mes activités », s’est indigné un père de famille qui a perdu la toiture de sa maison.

 

La pluie du 1er avril a rendu la vie difficile à plusieurs habitants de la ville de Bossangoa et ceux de la ville de Bangui. Des dépenses imprévisibles se sont introduites dans l’économie des sinistrés, parce que la pluie a enlevé les toitures. /

 

Auguste Bati-Kalamet. 


 

Nouvelles nationales sur RJDH

Edouard Ngaissona sur RFI : «Bozizé n’a pas créé Ngaissona»

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Par Pierre Pinto RFI 03-04-2015 à 23:14

 

A quelques semaines du Forum de Bangui sur la réconciliation nationale, programmé du 27 avril au 4 mai, les anti-balaka tiennent à afficher une certaine unité et à montrer un visage pacifique. Dans la ligne de mire : les élections prévues pour cet été. Dans cette optique, Edouard Patrice Ngaissona, coordinateur national des anti-balaka, a formellement dissout cette coordination en novembre 2014 pour fonder son parti politique, le Parti centrafricain pour l’unité et le développement (PCUD). Quelles sont ses ambitions ? Comment aborde-t-il le Forum ? Quelles sont ses relations avec François Bozizé ? Edouard Ngaissona est interrogé par Pierre Pinto.

 

(Entretien réalisé avant l’annonce des dates du Forum)

 

RFI : vous avez récemment fondé votre parti. Le temps est-il venu pour les anti-balaka de déposer les armes et de se consacrer à la lutte politique ?

 

Edouard Ngaissona : Oui, il est temps de tourner la page des armes et de voir les choses en face pour essayer de sortir le pays de la situation dans laquelle il vit. L’option n’est plus aux armes, mais aux débats d’idées pour chercher la cohésion sociale et reprendre une vie normale. Le peuple en a besoin.

 

Qu’est-ce que vous attendez du Forum de Bangui, qu’est-ce que vous comptez y apporter ?

 

Je pense qu’il est vraiment souhaitable qu’il y ait ce Forum qui serait une plateforme déterminante pour le peuple centrafricain et pour l’avenir de notre pays. On est un peu disséminé. Ce forum pourra regrouper tous les fils et filles de notre pays pour décider de l’avenir de ce pays. Si on ne se parle pas et si chacun reste dans son coin, on ne saura pas ce que chacun rumine dans sa tête pour contribuer à apporter une solution pour ce pays. Ce forum est déjà amorcé, parce qu’il y a eu le dialogue à la base et je pense que cela s’est très bien passé. Nous espérons que les autorités politiques démontrent un peu la volonté d’aller rapidement à ce Forum pour que les Centrafricains puissent tourner la page de l’histoire sombre de notre pays.

 

Il y aura après le Forum toute la séquence politique, avec une période de campagne, la préparation des élections législatives, présidentielle, et un référendum constitutionnel. Est-ce que votre parti a déjà des candidats ?

 

Je pense que c’est trop tôt pour parler de candidatures à la présidentielle ou aux législatives. Après le Forum il y a encore des étapes à franchir. Il faut un désarmement obligatoire, ensuite, il y a le recensement des électeurs. Et puis, il faut un référendum pour nous permettre d’aller aux élections dans la quiétude et que le résultat soit crédible aux yeux de la communauté internationale. Il ne faut pas précipiter les choses pour ramener encore ce pays 100 ans en arrière. Il faut qu’on soit méthodique dans ce que nous faisons, et que le Centrafricain ait la tête froide. Le dialogue va déterminer beaucoup de choses et au sortir du dialogue, tout le monde doit prendre conscience pour aller rapidement au désarmement. Le désarmement, c’est une histoire de cinq ou dix ans ; mais le gros travail on doit d’abord le faire très rapidement pour permettre aux Centrafricains d’aller aux élections sans s’inquiéter.

 

Est-ce que les anti-balaka sont prêts à désarmer massivement ?

 

Aujourd’hui, je parle des « anciens combattants patriotes anti-balaka ». Malheureusement, ces enfants n’ont pas été pris en compte par ni la communauté internationale ni par les autorités centrafricaines. Mais cela ne nous a pas empêchés de faire un travail pour assister à un début de normalisation de notre pays. Et donc nous attendons que nos préoccupations soient prises en compte pendant le Forum de Bangui pour que les autres choses découlent d’elles même.

 

Le DDR (programme de désarmement, démobilisation réinsertion des combattants, NDLR) est très attendu par vos anciens éléments notamment. Que devra prendre en compte ce DDR pour être efficace ?

 

Le DDR doit être préparé d’une manière consensuelle. On doit prendre les responsables des deux groupes armés et les associés au DDR pour faire un travail technique, un travail cohérent qui peut aussi rassurer tous les groupes armés en disant que, la communauté internationale, les autorités de la place pensent à nous. Il y a beaucoup de victimes dans ces histoires-là. Le DDR, c’est une partie de la solution pour que les ex-combattants désarment rapidement et repartent d’où ils viennent. Peut-être que certains demanderont à être dans la vie civile, à être commerçants, à repartir cultiver leurs champs. Beaucoup de ces enfants avaient leur parcelle. Face à la situation, ils ont été obligés de les abandonner pour défendre leur patrie. Ils l’ont fait et c’est quelque chose qui peut nous regrouper rapidement pour que les Centrafricains puissent vaquer à leurs occupations. Le DDR est un facteur très important pour ramener la paix en RCA.

 

La sécurité s’est améliorée ces derniers mois à Bangui. Toutefois, la ville connaît une certaine vague de délinquance. Beaucoup accusent les ex-anti-balaka d’être derrière cette délinquance parce qu’elle se concentre autour des 4e et 8e arrondissements. Qu’est ce que vous répondez à ces accusations ?

 

Vous parlez bien des délinquants ? Le pays avait des délinquants avant. Si on a créé l’OCRB qui s’occupait des bandits, des braqueurs, cela ne veut pas dire que ces braqueurs sont devenus des pasteurs et qu’ils ne vivent plus. Il y a toujours des braquages, il y a toujours des bandits. En dehors de ça, comment pouvez-vous nous démontrer par A+B que ces gens qui font les braquages sont des anti-balaka ? On parle du G7 [7 groupes armés signataires de Brazzaville, NDLR]. Les confusions faites par la communauté internationale c’est quoi ? Quand on voit un Centrafricain de traits musulmans, directement on l’accuse d’être Seleka. Quand on voit un Centrafricain de traits chrétiens, on dit rapidement « anti-balaka ». Et les cinq autres groupes armés comment vous les déterminez ? Et voilà ce sont des amalgames que les gens font. Et à chaque fois, je m’évertue à expliquer qu’avant il y avait des braqueurs dans ce pays, avant il y avait des voleurs dans ce pays, pendant la crise, il y en a, et même après la pacification, même après une démocratie, il y aura toujours des voleurs, il y aura toujours des braqueurs. Mais de grâce, ces enfants ont risqué leur vie, ont versé leur sang pour mener le pays où il est arrivé. Il ne faut jamais leur jeter à chaque fois le discrédit pour ternir leurs images. Ce sont des enfants qui ont commis un acte de bravoure qui mériteraient d’être reconnus sur le plan national. Parce que, n’eût été leur acte de bravoure, aujourd’hui, le pays serait dans quelle condition ? C’est vrai, je ne pourrais nier que parmi ces ex-combattants il n’y avait pas de voleur. Il y en a. Mais aujourd’hui, ils ont pris beaucoup de conscience. Les enfants attendent. On a transformé le 29 novembre, notre mouvement en parti politique et nous aspirons à faire autre chose politiquement que de suivre la voie des armes.

 

Une initiative diplomatique à Nairobi a rassemblé François Bozizé et Michel Djotodia et des délégations se réclamant de l’ex-Seleka et des anti-balaka. Est-ce que ces anti-balaka avaient votre aval ?

 

Non. Nous n’avons mandaté personne pour représenter les anti-balaka dans ce qui s’est passé à Nairobi. Moi, je pensais que Nairobi c’était entre les deux anciens chefs de l’Etat, l’un a fait du mal à l’autre, et qu’ils voulaient se pardonner entre eux. Il fallait s’arrêter à ce niveau (…) Moi, Ngaissona, je ne pourrais jamais me mettre devant un criminel comme Noureddine [Adam, NDLR] qui n’a pas encore dit son dernier mot, et lui pardonner. Il a des charniers de Centrafricains sous la main. Si ces gens étaient plus intelligents, ils auraient du dire qu’après les accords de cessation des hostilités de Brazzaville, on aurait du se rendre devant la justice du peuple centrafricain qui pouvait nous juger et éventuellement nous pardonner. Il n’y a que le peuple centrafricain qui peut juger cette affaire. Pas deux ou trois personnes quelque part qui peuvent gérer ou juger le chaos en RCA. Raison pour laquelle quand on m’a invité à l’époque, j’ai dit : si je ne connais pas les tenants et aboutissants de ce qui doit se passer à Nairobi, je ne bougerai point de Bangui. Ma position était claire. Et vu ce qui est sorti de Nairobi, ça a fait un tollé. Tout le monde a renié l’accord. Ce qui veut dire que ma position était la bonne, de ne pas mettre les pieds à Nairobi. Sinon ça allait être les amalgames. On ne peut pas continuer à mettre le pays sous tension, à faire couler le sang des Centrafricains pour notre propre intérêt. Donc, je ne pouvais pas mettre les pieds à Nairobi.

 

Etes-vous toujours en contact avec François Bozizé ?

 

Pourquoi revenez-vous toujours sur cette question ? Bozizé n’a pas créé Ngaissona. Lui a ses options. Moi aussi j’ai mes options. Je suis venu aider ses enfants à ne pas faire beaucoup de dérapages. Ma mission c’était pour aider les enfants à ne pas faire beaucoup de dérapages, les canaliser et être leur interlocuteur auprès des autorités nationales et internationales. Pour moi, il n’est pas question de revenir à chaque fois sur Bozizé parce qu’on est de la même zone. C’est Dieu qui a fait qu’on est de la même préfecture. A chaque fois, ça me met en boule quand les gens me parlent de Bozizé. Bozizé, c’est un ancien chef d’Etat. Il a fait son temps. Et maintenant, le chaos que les gens ont créé a dévasté notre pays. Chaque Centrafricain a le droit de se mettre debout pour protéger sa patrie. Et c’est pourquoi je suis debout avec les ex-combattants anti-balaka pour protéger notre pays. De grâce, je ne veux plus qu’on me pose la question par rapport à Bozizé.

 

En janvier, il y a eu une série d’enlèvements menée par des gens qui demandaient la libération d’Andilo un cadre des ex- anti-balaka. Comment avez-vous réagi face à ces événements ?

 

Nous tous, ça nous a touché. Tout le monde était dépassé par cette situation. Et on était debout pour essayer de mener ce combat de libération d’abord de la Française, puis du ministre Sayo. Parce que l’objectif de notre mouvement n’est pas d’enlever les gens. Mais ceux qui ont fait cet acte ne sont pas des gens sous commandement de l’ex-coordination. Ce sont des gens égarés qui ont toujours en tête de continuer à semer des troubles dans ce pays. Ce sont eux qui ont commis cet acte de barbarie que nous avons combattu nous tous. Tout le monde était en mouvement pour essayer de régler cette situation. Dieu merci, par la médiation de l’ambassade de France, par tous les acteurs des ex –mouvement anti-balaka, on a réussi à faire sortir la Française indemne. Peut-être certainement, elle n’était pas dans une condition normale, mais on a protégé sa vie pour qu’elle retrouve la liberté, ainsi que le ministre Sayo. On ne peut pas accepter que cela continue. Mais on voit seulement les anti-balaka. On ne voit pas ce qui pousse seulement ces gens à créer la tension dans le pays. C’est dommage que cela se soit produit. C’est peut-être par affection que ces gens ont commis leurs actions qui n’ont jamais honoré le mouvement anti-balaka.

 

Edouard Ngaissona sur RFI : «Bozizé n’a pas créé Ngaissona»

Centrafrique : Bozizé et Djotodia exclus du Forum de réconciliation nationale prévu fin avril à Bangui

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French.china.org.cn  le 04-04-2015

 

L'ex-président centrafricain François Bozizé et son tombeur Michel Djotodia, en exil respectivement à Kampala puis à Cotonou et signataires d'un accord de cessez-le-feu en janvier à Nairobi, ne participeront pas au Forum de réconciliation nationale programmé après plusieurs reports du 27 avril au 4 mai à Bangui, annonce la présidence centrafricaine.

 

Une étape majeure du processus de transition censé prendre fin par la tenue d'élections présidentielle et législatives prévues entre juillet et août, ces assises prévues par l'accord de cessez- le-feu du 23 juillet 2014 à Brazzaville (Congo) sont destinées à réunir pour un dialogue national inclusif et constructif pour une sortie de crise durable les différentes sensibilités socioculturelles centrafricaines.

 

En d'autres termes, le rendez-vous mettra face à face pour des discussions franches, les protagonistes de la crise centrafricaine représentés par les ex-rebelles de la Séléka ayant porté au pouvoir le 24 mars 2013 à Bangui leur leader Michel Djotodia, les milices anti-Balaka fidèles à François Bozizé, d'autres mouvements politico-militaires, la classe politique toutes tendances confondues et la société civile.

 

"On est dans une logique où il n'y a pas d'impunité. La République est respectueuse des engagements vis-à-vis de la communauté internationale et des décisions prises par celle-ci. Il y a des sanctions internationales contre un certain nombre de personnalités et nous en tenons compte", souligne cependant Anicet Guiyama-Massogo, ministre conseiller chargé du dialogue politique et social à la présidence centrafricaine.

 

C'est un propos tenu lors d'un entretien téléphonique vendredi à Xinhua en réponse justement à une question sur la participation de François Bozizé et son tombeur Michel Djotodia, lui-même poussé à la démission en janvier 2014 par la France et la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), exaspérées par son incapacité à mettre un terme aux violences dans le pays.

 

Les deux dirigeants, aujourd'hui en exil respectivement à Kampala (Ouganda) et à Cotonou (Bénin), sont effet sous le coup depuis 2014 d'une interdiction de voyager de la part des Nations Unies, qui les accusent de torpiller le processus de transition.

 

Fin janvier à Nairobi (Kenya), ils s'étaient pourtant rencontrés lors de négociations ayant abouti à un "accord de cessez-le-feu et cessation des hostilités entre les ex-Séléka et les anti-Balaka de la République centrafricaine", accord récusé par les Nations Unies et le médiateur de la crise centrafricaine, le président congolais Denis Sassou Nguesso.

 

Précédées de consultations populaires organisées dans les 16 préfectures de la RCA et des pays voisins comme le Cameroun, où ont trouvé refuge un grand nombre de Centrafricains en fuite pour échapper aux violences commises par ex-rebelles de la Séléka et les milices anti-Balaka, le Forum de réconciliation annoncé débattre des thèmes de paix et sécurité, de justice et réconciliation, de gouvernance, puis développement social et économique, selon des sources officielles.

 

Source: Agence de presse Xinhua

Centrafrique : Bozizé et Djotodia exclus du Forum de réconciliation nationale prévu fin avril à Bangui
Centrafrique : Bozizé et Djotodia exclus du Forum de réconciliation nationale prévu fin avril à Bangui

Centrafrique : le ministre Romaric Vomitiade connaîtra son sort le 8 avril prochain

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http://www.adiac-congo.com   Samedi 4 Avril 2015 - 15:07

 

Poursuivi pour viol d'une mineure de 16 ans, le ministre centrafricain du Tourisme, des arts et de la culture, Romaric Vomitiade, encourt 5 ans de prison et une forte amende, à en croire, le procureur de la République. Le verdict du tribunal est attendu ce mercredi 8 avril.

 

L’audience publique dans l’affaire du ministre Vomitiade a pris fin le 1er avril dernier au Tribunal de grande instance de Bangui. Le ministre Anti-balaka a été placé sous mandat de dépôt le 23 mars pour avoir abusé sexuellement d'une mineure de 16 ans à Yaloké (Nord) de la Centrafrique lors des consultations populaires, qu’il a conduites dans la localité.

 

Le procureur de la République, Ghislain Grézénguet, a démontré l’exactitude des faits avant de recueillir 5 ans de prison ferme et une amende de 500 000 francs. Il a par ailleurs soutenu la partie civile qui a exigé à titre de dommage et intérêt le versement de 20 millions de francs.

 

Le procès de Romaric Vomitiade, le représentant des Anti-balaka dans le gouvernement de transition, est particulièrement suivi aussi bien par la présidente de la transition centrafricaine, que par les partenaires de la Centrafrique qui appuient le processus de réforme du secteur de la Justice ainsi que la lutte contre l’impunité.

 

Dans un entretien avec les confrères du VOA Afrique, le ministre de l'Administration du territoire et porte-parole du gouvernement, Modibo Bachir Walidou a déclaré : « Cette arrestation d'un membre du gouvernement en fonction, répond à la volonté de la présidente de la transition, Catherine Samba Panza, de lutter contre l'impunité ». Malgré, les divergences de vue qui entourent cet épisode judiciaire, la présidente se dit déterminée à poursuivre la lutte contre l’impunité.

 

Même écho du côté des partenaires onusiens et américains, lorsque le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique a alloué environ 15 milliards de francs au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en vue de favoriser le rétablissement de l’Etat de droit et la lutte contre l’impunité dont la répression des violences sexuelles, note le site de la radio onusienne Ndekeluka.

 

Pour l’heure, tous les regards sont tournés vers le palais de Justice de Bangui. Le juge va-t-il suivre le réquisitoire du procureur, ou bien prononcera-t-il une décision autre que celle requise par l’accusation ?

 

Fiacre Kombo

Centrafrique : le ministre Romaric Vomitiade connaîtra son sort le 8 avril prochain

Les Forces armées centrafricaines célèbrent leur 54ème anniversaire

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APA-Bangui (Centrafrique) 2015-04-04 13:29:43 Les Forces armées centrafricaines (FACA) ont commencé ce 4 avril les manifestations marquant le 54ème anniversaire de leur création en 1961 par Jean Bedel Bokassa.


La Présidente de la Transition, Catherine Samba Panza, a assisté à cette occasion, au complexe sportif Barthélemy Boganda, à un grand défilé militaire avec la participation des différents corps de l'armée.

 
Le nouveau chef d'Etat-major, le général François Mobebou, a reçu à cette occasion l'emblème de la République Centrafricaine pour assurer le commandement des FACA.


Plusieurs activités sont organisées par le ministère de la Défense pour marquer ce 54ème anniversaire de la création des Forces Armées Centrafricaines dont le but essentiel est de redorer le blason de cette institution auprès de la population.

Ainsi depuis vendredi, un centre de santé de la capitale est utilisé par les médecins militaires pour consulter et soigner gratuitement la population. Outre cette activité, il est prévu des compétitions sportives entre les FACA et les forces internationales.

Cette armée formée par Jean Bedel Bokassa qui est aussi son premier chef d'Etat major, en 1961, est très décriée par la population qu'elle est censée protéger. Pour la majorité des citoyens, cette armée est très politisée car très impliquée dans les coups d'Etat militaire qui ont porté les chefs militaires au pouvoir.


Les crises que le pays vit actuellement sont imputées à ces mêmes FACA qui ont été incapables de défense les populations contre les agressions des groupes armés.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=821004#sthash.7mj6WqmW.dpuf

 

 

 

MESSAGE A LA NATION DE SON EXCELLENCE MADAME LA PRESIDENTE DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT DE LA TRANSITION, CHEF SUPRÊME DES ARMEES A L’OCCASION DE LA SEMAINE DES FORCES ARMEES CENTRAFRICAINES


Centrafricaines, Centrafricains, Chers Compatriotes ;


Officiers Généraux, Officiers, Sous-Officiers, Matelots, Sapeurs, Aviateurs et Militaires du rang ;


Les Forces Armées Centrafricaines auront 54 ans ce 04 avril 2015. A cette occasion, j’ai décidé que soit organisée UNE SEMAINE DES FORCES ARMEES CENTRAFRICAINES, pour d’une part, marquer d’un sceau particulier cet heureux évènement qui intervient dans un contexte difficile, et d’autre part, offrir l’opportunité à tous mes compatriotes de mener la réflexion sur la situation actuelle de notre outil militaire.


Ainsi, j’ai voulu, comme le veut l’usage, m’adresser à vous, en ma qualité de Chef Suprême des Armées pour donner ma vision de la nouvelle armée centrafricaine et envisager les perspectives qui s’ouvrent aux FACA.


Voilà exactement 54 ans, de jeunes citoyens centrafricains, sur les traces de leurs anciens, Georges KOUDOUKOU, Paul KOUDOUSSARAGNE et Dominique KOSSEYO, se sont engagés en Avril 1961 dans l’Armée Nationale, pour assurer la défense de leur Patrie, la République Centrafricaine, qui venait à peine d’accéder à la souveraineté internationale.


Dans la fleur de l’âge, ils ont constitué le fer de lance d’une force dont les valeurs ont été plus d’une fois mises en évidence, consacrant un idéal commun à tous les hommes qui ont choisi de se mettre au service de la Nation.


Il s’agissait de doter le jeune Etat indépendant d’un outil militaire, le bras séculier indispensable à l’expression et à l’exercice de la souveraineté nationale.


Mais au-delà de l’engagement des premiers soldats de la République, l’appartenance à une force militaire est une vieille tradition dans notre pays. Les origines d’une telle vocation remontent à l’ancienne Oubangui Chari, dont les valeureux soldats du Bataillon de Marche N°2 (BM2) ont combattu pour la défense des idéaux de paix, de justice et de liberté.


Un tel engagement exige en premier lieu, l’esprit de sacrifice, ensuite le goût de l’effort puis l’abnégation. Un métier noble auquel on doit se consacrer corps et âme jusqu’au sacrifice suprême.


Beaucoup de nos vaillants soldats y ont consacré le plus grand bien dont la nature nous a dotés, c'est-à-dire, la vie. Certains portent encore à jamais sur leur corps, la marque de l’accomplissement du devoir.


Je profite de cette opportunité pour saluer la mémoire des grands pionniers de l’armée nationale aujourd’hui disparus, qui ont légué ce précieux héritage aux générations d’aujourd’hui.


Chers compatriotes ;

 
Il y a de cela plusieurs décennies, la République Centrafricaine, grâce à la cohésion de son armée constituée de brillants officiers et à la détermination de ses hommes, était considérée comme un véritable Havre de paix, une Suisse africaine où il faisait bon vivre. La capitale Bangui, appelée jadis la Grande Coquette, était devenue la plaque tournante des grandes rencontres internationales.


Mais, avec les drames nés de la lutte pour la conquête du pouvoir et la course effrénée pour l’accumulation rapide des richesses, le peuple a assisté à une grande désorganisation du principal garant de son unité c’est-à-dire les FACA, et à un important dysfonctionnement des éléments constitutifs de l’Etat.


A tel enseigne que le pays doit faire face aujourd’hui, aux nombreux défis nés de la perturbation des circuits économiques, des déplacements des populations, de la destruction des infrastructures qui sont sources d’appauvrissement et de souffrances.
Chers compatriotes ;


Dans la situation d’exception que traverse notre pays actuellement, en ma qualité de Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, je voudrais attirer votre attention sur l’état des Forces Armées Centrafricaines.


Notre préoccupation majeure aujourd’hui demeure la préservation de l’intérêt supérieur de la Nation, c'est-à-dire la Patrie. Le sol de la Patrie et le citoyen considérés comme la pupille de la Nation, doivent être protégés pour assurer des lendemains meilleurs aux jeunes générations, pour que vive la République Centrafricaine.


L’immensité du territoire, notre situation dans une région dont la stabilité et la sécurité ne sont pas entièrement revenues, la persistance des velléités irrédentistes des groupes armés dont les leaders ont pourtant signé les accords de cessation des hostilités de Brazzaville, l’existence de longues frontières poreuses, les menaces terroristes qui se profilent à l’horizon nous obligent impérieusement, à continuer de bâtir des forces capables de défendre le citoyen centrafricain et son sol.


Malgré les difficultés, les Forces Armées Centrafricaines se reconstituent peu à peu, grâce à la coopération de nos partenaires mais aussi et surtout, grâce au courage et au patriotisme de ceux de nos hommes qui ont répondu présents à l’appel de la hiérarchie militaire. C’est ici l’occasion de saluer leur dévouement et les encourager à rester fidèles à leur engagement initial.


Les éléments déployés dans le cadre de la force tripartite "Tchad-Soudan-Centrafrique" relevés depuis plus de trois ans ont, dans un esprit de discipline et un sens élevé de patriotisme, regagné Bangui en janvier dernier, avec la ferme résolution de poursuivre la mission traditionnelle du soldat. Je les en félicite.


Par ailleurs, les 250 jeunes recrues qui avaient suivi une formation initiale au Soudan et à Bouar, ont reçu leurs insignes avant leur présentation au Drapeau, le 24 janvier 2015.


En outre, les éléments du 1er Bataillon d’Infanterie Territoriale, (BIT 1) à l’issue d’une période de remise à niveau et de vérification et après leur présentation au Chef Suprême des Armées, sont aujourd’hui déployés dans des sites retenus en raison de leur extrême sensibilité.


Puis, compte tenu de la grande dissémination d’armes de guerre dans le pays et de l’instrumentalisation des jeunes désœuvrés détenteurs d’armes de guerre qui s’adonnent au grand banditisme, le Ministère de la Défense Nationale a lancé une grande opération de collecte et de restitution volontaire d’armes et munitions de guerre. Je me réjouis que l’appel qui leur a été adressé ait déjà été entendu par plusieurs de nos compatriotes civils ou militaires qui ont déjà réintégré les armes qui leur avaient été affectées dans le cadre de l’exercice de leurs missions.


Il y a quelques jours, le Premier Ministre Chef du Gouvernement de Transition et le Ministre d’Etat à la Défense Nationale ont réceptionné les premières armes restituées, et des récompenses ont été attribuées aux auteurs de ce geste patriotique.


Chers compatriotes ;


Il est donc indéniable que les Forces Armées Centrafricaines, entrent dans une phase de plus en plus opérationnelle, visant à rehausser notre effort de défense, à consolider le climat de paix et de stabilité afin de placer la République Centrafricaine dans une posture permanente de sécurité. Cela devra lui permettre de reprendre progressivement le contrôle effectif du territoire et de rétablir l’autorité régalienne de l’Etat dans ses zones de responsabilité opérationnelle.


Je puis vous assurer par ailleurs, que des réflexions se poursuivent à la lumière des conclusions des Etats Généraux de la Défense tenus à Bangui en 1996, sur ce que sera l’Armée Centrafricaine de demain, car le visage actuel de notre outil militaire ne correspond pas à notre représentation nationale. Il va falloir songer dans un bref délai, au rééquilibrage de nos forces à partir de critères d’intégration fiables, pour parvenir à la reconstitution d’une armée véritablement républicaine au service du développement.


C’est dans cet ordre d’idées que s’est tenu les 23 et 24 février 2015, un Atelier-Défense sur la Stratégie de Sortie de Crise en République Centrafricaine qui a regroupé toute la chaîne de commandement de l’Armée, afin de fixer les axes d’intervention de la sécurisation du territorial national. Les débats ont permis de dresser un diagnostic sans complaisance de nos forces, d’identifier les défis à relever et de définir les actions à mener en urgence. La stratégie ainsi élaborée servira de document de base au prochain Forum de Bangui.

 
Les opérations électorales couplées de la présidentielle et des législatives annoncées, impliquent l’instauration d’un climat de sécurité et de concorde pour permettre la libre expression d’un choix réfléchi des populations.


Avant cela, la tenue du Forum National de Bangui, constitue une nécessité qui s’impose, afin de ne pas commettre les erreurs du passé. Car la mise à l’écart des citoyens dans les précédents dialogues, ne leur avait pas permis de s’exprimer. C’est pourquoi, les consultations populaires à la base qui viennent de se dérouler, ont offert l’opportunité de donner la parole aux populations de l’arrière pays et des arrondissements de Bangui, pour que soient prises en compte leurs aspirations légitimes au cours de ce Forum.

 
Les Forces Armées Centrafricaines, j’en suis persuadée, auront dans cet agenda un rôle de premier plan à jouer.


Chers Compatriotes,


De nombreuses vicissitudes ont marqué l’histoire des FACA. Malgré cela, elles ont survécu à tous les aléas et périls qui ont mis à rude épreuve leur existence et leur unité. Elles ont également surmonté tous les obstacles constitués par les clivages de toutes sortes, qu’ils soient ethniques, régionaux, confessionnels ou politiques.


Les FACA auront bravé les démons de la haine et de la division pour conserver le moral et amorcer le regroupement des hommes comme on le voit à travers les rassemblements quotidiens au Camp Kassaï. Je leur rends ici, un vibrant hommage au nom du gouvernement, du peuple tout entier et en mon nom propre. Je les exhorte à persévérer dans la même voie.


Des instructions avaient été données par la hiérarchie pour assurer le transport quotidien des troupes vers la caserne du Camp Kassaï, dont le prestigieux nom demeure intimement lié à l’histoire et à l’évolution de Forces Armées Centrafricaines.


Il reste la question du réarmement qui vous tient tant à cœur. Nous nous employons à obtenir un allègement des dispositions de la résolution 2127 du Conseil de Sécurité interdisant la fourniture à la République Centrafricaine d’armements et de matériels militaires.


Chers Compatriotes ;


Je voudrais à présent en appeler au bon sens de chacune et de chacun de vous, car je demeure parfaitement consciente que la fracture sociale engendrée par la crise que nous traversons est profonde et marquera à jamais les esprits.


Je suis également certaine, que dans un moment d’égarement ou peut-être sciemment, certains de nos soldats ont fait usage des armes dont ils sont dotés, pour commettre des exactions sur les paisibles populations ou poser des actes répréhensibles qui sont à l’origine des multiples déchirures perceptibles au sein des couches sociales.


C’est pourquoi, je voudrais insister sur le rapprochement entre l’Armée et la population.


Je demande en conséquence à vous tous, de pardonner ! OUI ! Pardonner, car l’heure est au pardon. Le pardon entre tous les fils et toutes les filles de Centrafrique, le pardon et la réconciliation entre l’Armée et le Peuple, indispensable à la paix des cœurs et des esprits et au retour de la cohésion nationale.


Voilà pourquoi, pour terminer mon propos, j’ai décidé de placer la célébration de LA SEMAINE DES FORCES ARMEES CENTRAFRICAINES, sous le signe du rétablissement de la confiance entre l’Armée et la Nation.


Bonne fête à tous, Généraux, Officiers, Sous-Officiers, Sapeurs, Matelots, Aviateurs et Militaires du rang.


Joyeux anniversaire ! Vive les FACA immortelles ! Vive la République Centrafricaine, Une et Indivisible !


Je vous remercie

Les Forces armées centrafricaines célèbrent leur 54ème anniversaire
Les Forces armées centrafricaines célèbrent leur 54ème anniversaire
Les Forces armées centrafricaines célèbrent leur 54ème anniversaire
Les Forces armées centrafricaines célèbrent leur 54ème anniversaire
Les Forces armées centrafricaines célèbrent leur 54ème anniversaire
Les Forces armées centrafricaines célèbrent leur 54ème anniversaire
Les Forces armées centrafricaines célèbrent leur 54ème anniversaire
Les Forces armées centrafricaines célèbrent leur 54ème anniversaire
Les Forces armées centrafricaines célèbrent leur 54ème anniversaire
Les Forces armées centrafricaines célèbrent leur 54ème anniversaire

Centrafrique/Bria : Reprise effective des activités de l’Etat

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Bria, 04 Avril 2015 (RJDH) – Après une mission de 24 heures du conseil de sécurité des Nations Unies le 10 mars à Bria, les portes des bâtiments administratifs ont été toutes ouvertes et les activités ont démarré dans tous les services. La protection des locaux administratifs est assurée par le contingent marocain de la Minusca.

 

Selon une autorité locale, les fonctionnaires de l’Etat déployés à Bria vaquent quotidiennement à leurs activités. La présence des forces onusiennes pour la sécurisation de la ville motive les habitants à exercer leurs activités.

 

«Le préfet de la Haute-Kotto, le sous-préfet, le président du tribunal, le procureur, le commandant de compagnie de la gendarmerie, le commandant de brigade de la gendarmerie territoriale, le trésorier payeur, le chef de la préfecture sanitaire, le proviseur, l’inspecteur de l’enseignement du fondamental 1 et les autres fonctionnaires ont repris fonction et travaillent tous dans la quiétude » a ajouté cette source.

 

Les commerçants soudanais ont repris le paiement des impôts, les taxes  douanières dans les services compétents. « L’Etat commence à redorer son blason. Ceux qui aiment la paix et le développement reprennent le travail et ceux qui sont contre la paix, leur place ne se trouve pas dans cette société » a rapporté une source administrative.

 

Les ex Séléka de Bria sont regroupés et cantonnés dans une concession privée en attendant le processus du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR).  Ils se disent très intéressés par les travaux de réhabilitation des édifices publics faite par la Minusca./

 

Florentin Goun-haou

Centrafrique/Bria : Reprise effective des activités de l’Etat

Centrafrique/Bangui : La clause d’inéligibilité s’applique aux acteurs de la transition encore en fonction selon l’AFDT

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Bangui, 04 avril 2015 (RJDH) Dans une interview exclusive accordée au RJDH le 03 avril 2015, le Pr Rainaldy Sioké, président de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT) a déclaré que la clause d’inéligibilité n’est applicable qu’aux autorités de la transition qui exercent encore leurs fonctions. Elle avait été instituée à Libreville pour éviter que les dirigeants de la transition n’utilisent les ressources de l’État et les positions dans l’Administration pour aller aux élections.

 

« La question de l’inéligibilité a été évoquée pour la première fois à Libreville en janvier 2013. Nous l’avons instituée parce que dans notre pays, l’expérience a montré que les personnes en charge de l’État utilisent leur position lors des élections générales. Et pour éviter cela, il fallait trouver un mécanisme qui permette d’aller à des élections justes et transparentes. Les chefs d’Etats de la CEEAC ont repris à Ndjamena les propositions faites à Libreville dont la clause d’inéligibilité », commence-t-il.

 

De cette définition, l’ancien vice-président du parti Rassemblement Démocratique Centrafricain déduit que ceux qui ont cessé d’être en charge de la gestion de l’Etat peuvent valablement se présenter aux élections. « Puisque ceux qui ont cessé d’être acteurs de la transition n’auront plus à user des moyens de l’Etat pour aller aux élections, il va de soi qu’ils peuvent aller aux élections. Cette restriction ne concerne que les personnes qui sont en charge aujourd’hui de la gestion de l’Etat », dit-il au nom de l’ADFT.

 

La position de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition s’oppose entre autres à celle de l’Ambassadeur de France en Centrafrique, Charles Malinas qui disait le 26 mars dernier que la clause d’inéligibilité est une règle communément rencontrée dans les périodes de transition. Dans le cas centrafricain, ce principe tire sa source de l’Accord de Libreville de janvier 2013 et de la Charte Constitutionnelle de Transition.

 

Environs trois candidats déjà déclarés aux élections présidentielles de 2015, ont servi durant la transition. Il s’agit de Nicolas Tiangaye, Crépin Mboli-Goumba et Joseph Bendounga.

 

Naim-Kaélin ZAMANE

Centrafrique/Bangui : La clause d’inéligibilité s’applique aux acteurs de la transition encore en fonction selon l’AFDT

Le Comité technique chargé du pilotage du Forum de Bangui est connu

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Décret nommant les membres du Comité technique de pilotage du Forum de Bangui

Le Comité technique chargé du pilotage du Forum de Bangui est connu
Le Comité technique chargé du pilotage du Forum de Bangui est connu
Le Comité technique chargé du pilotage du Forum de Bangui est connu
Le Comité technique chargé du pilotage du Forum de Bangui est connu

Composition du présidium du Forum de Bangui

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Présidium du Forum de Bangui

Composition du présidium du Forum de Bangui
Composition du présidium du Forum de Bangui

Centrafrique/Bangui : Le KNK conditionne sa participation au forum par la présence de François Bozizé

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Bangui, 06 avril 2015 (RJDH)---Le Secrétaire général par intérim du KNK ancien parti au pouvoir, Bertin Bea, a confié au RJDH que sans la présence de l’ancien président François Bozizé, le parti ne  sera pas présent au forum de Bangui. Il l’a dit lors d’une interview accordée ce matin au RJDH.

 

« Sans la présence du président François Bozizé, le KNK ne prendra pas part au forum de Bangui », a déclaré Bertin Bea, secrétaire général par intérim du KNK lors de cette entrevue. Pour ce dernier, sans la présence de François Bozizé et de Michel Djotodia, le forum ne donnera pas les résultats attendus « le peuple centrafricain veut aujourd’hui savoir ce qui s’est passé. Il faut que le président Michel Djotodia soit là pour donner les raisons pour lesquelles il avait pris les armes et quels sont ceux qui l’ont poussé à le faire. Nous pensons que la présence de ces deux anciens chefs d’Etat est indispensable. Au KNK, notre position est claire. Elle n’a pas changé sur la question depuis la rentrée politique en février dernier ».

 

Pour le secrétaire général par intérim du KNK, les sanctions des Nations Unies ne sont que des alibis utilisés pour écarter certains leaders de la grande rencontre de Bangui « ceux qui militent pour l’absence de ces deux anciens chefs d’Etat utilisent les sanctions des Nations Unies relatives à l’interdiction de voyager et au gel des avoirs. Pour nous, tout ceci n’est que des moyens auxquels les gens s’accrochent pour atteindre un objectif peu louable. Dans la résolution consacrant ces sanctions, il y a le principe qui se trouve être les sanctions et les exceptions qui prévoient que si les personnalités sanctionnées voyagent pour soutenir l’initiative de paix et autre, il est possible de leur permettre de voyager mais cet aspect, les gens ne le voient pas et c’est dommage ».

 

Le secrétaire général par intérim du KNK a réagi aux propos de Anicet Guiyama, conseiller politique de la cheffe de l’Etat de transition qui a affirmé à nos confrères de Chine Nouvelle que « on est dans une logique où il n'y a pas d'impunité. La République (centrafricaine) est respectueuse des engagements vis-à-vis de la communauté internationale et des décisions prises par celle-ci. Il y a des sanctions internationales contre un certain nombre de personnalités et nous en tenons compte ».

 

Pour Bertin Bea, ces propos sont orientés contre François Bozizé « il est clair que Guiyama parle du président François Bozizé ». Le secrétaire du KNK qualifie la position de la présidence d’ambigüe « ce que je ne comprends dans la position du ministre conseiller, c’est ce revirement spectaculaire. C’est le professeur Guiyama qui avait rendu visite sur instruction de la cheffe de l’Etat aux deux anciens présidents pour solliciter leur participation au forum. Aujourd’hui, il fait une volte face que je ne comprends pas. Mais pour nous, sans le président Bozizé, nous ne pouvons pas aller ce scénario ».

 

Joint, le ministre conseiller à la présidence, Anicet Guiyama a promis réagir sauf qu’au moment où nous mettons sous presse, ce dernier ne l’a toujours pas encore fait.

 

Notons que le forum de Bangui se tiendra du 27 avril au 04 mai prochain. Deux nouveaux organes que sont le comité technique d’organisation du forum et le présidium ont été créés le 04 avril dernier par décret de la cheffe de l’Etat de transition./

 

RJDH/Sylvestre Sokambi

Centrafrique/Bangui : Le KNK conditionne sa participation au forum par la présence de François Bozizé
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