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RCA : les anti-balaka veulent peser dans le débat politique

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Par RFI 01-12-2014 à 18:57

 

Les grandes manœuvres politiques se poursuivent en Centrafrique dans l'optique du forum de Bangui. Prévu en janvier, il doit permettre un dialogue politique entre toutes les composantes de la crise centrafricaine en vue des prochaines élections en milieu de l’année 2015. Les anti-balaka veulent devenir des acteurs politiques. Ainsi, samedi dernier, la CLPC, l'une des composantes les plus importantes du mouvement, s'est transformée en parti politique. Le Parti centrafricain pour l'unité et le développement a propulsé à sa tête Edouard Patrice Ngaissona.

 

Edouard Patrice Ngaissona n'a jamais caché ses ambitions. L'ex-coordinateur national des mouvements anti-balaka a toujours voulu unifier, à son profit, un mouvement morcelé pour en faire un acteur-clé dans la lutte de pouvoir qui se joue en RCA. Patrice Ngaissona a d'abord réussi à écarter ses potentiels concurrents. Joaquim Kokaté et Sebastien Wénézoui, un temps plus en vue au sein des anti-balaka, en savent quelque chose.

 

A l'heure de la préparation du forum de Bangui qui décidera en janvier de l'avenir des institutions du pays, Edouard Patrice Ngaissona a compris qu'il fallait transformer le mouvement anti-balaka en force politique. Il est populaire parmi les nostalgiques du régime Bozizé et possède une certaine audience dans la communauté Gbaya, de Bangui jusqu'à Bossangoa. Reste à savoir s'il arrivera à contrôler les chefs militaires anti-balaka, à Bangui et en province, qui ne lâcheront pas de gaieté de cœur des armes grâce auxquelles ils s'enrichissent.

 

L'autre inconnue de taille consiste à savoir s'il pourra briguer le fauteuil présidentiel en juin 2015. Pour l'heure, il se dit dans les couloirs de la présidence que le forum de Bangui devrait fixer des conditions drastiques aux futurs candidats, notamment sur la question des crimes commis. Mais c'est justement pour avoir voix au chapitre dans ce débat que l'ancien anti-balaka peaufine sa stratégie politique en vue de ce forum de Bangui. 

RCA : les anti-balaka veulent peser dans le débat politique
RCA : les anti-balaka veulent peser dans le débat politique

Le Dr Fidèle MOKOFIO est décédé

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Le Bureau de la Section Français du monde Adfe - de Centrafrique à la profonde douleur d'informer toute la communauté française de RCA, du décès de l'un de ses membres, Dr Fidèle MOKOFIO de la Pharmacie Notre Dame.
 
Décès survenu à Naïrobi au Kenya, le vendredi 28 Novembre 2014, après une évacuation sanitaire suite à un accident de circulation à Bangui.
 
Le bureau de la Section Français du monde Adfe - de Centrafrique présente toutes ses condoléances à Danielle sa veuve, à ses enfants et à toute la famille MOKOFIO.
 

 
Georges-Emmanuel  MATONGO
Président de la section Français du monde - adfe de Centrafrique
Tél: +236 72 27 21 09

Discours à la Nation du Chef de l’Etat de la Transition a l’occasion de la célébration du 1er décembre 2014, jour anniversaire de la proclamation de la République Centrafricaine

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                                             Bangui, le 30 Novembre 2014

 

 

Centrafricaines,


Centrafricains,


Chers compatriotes,


Demain 1e Décembre 2014, nous célébreront le 56e anniversaire de la proclamation de la République Centrafricaine. 56 ans dans la vie d’une nation et d’une République digne de ce nom, c’est l’âge de toute une génération qui arrive à son apogée. Une génération qui a muri. Dans le contexte national actuel caractérisé par la persistance de la crise politico-militaire sur tout le territoire national, j’ai tenu à donner un caractère particulier à cette célébration en invitant chaque centrafricain, ou qu’il se trouve, à méditer sérieusement sur le bilan de ces 56 années et sur l’avenir de notre pays.

 

En effet, je n’ai pas voulu organiser des manifestations fastueuses au regard de la misère dans laquelle croupit la majorité des Centrafricains dont certains se trouvent encore en exil forcé tandis que d’autres ne peuvent pas regagner leur domiciles. J’ai pris la mesure de cette situation en décidant que la fête de cette année se fasse de la manière la plus sobre possible, en solidarité avec tous ceux qui souffrent dans ce pays et dont certains n’auront pas un repas digne en ce jour mémorable.

 

Mes chers compatriotes,


Il est très difficile de voir que 56 ans après la constitution de notre Etat et 54 ans après notre indépendance, il y ait encore dans ce pays béni de Dieu une misère persistante alors que nous avons d’importants atouts pour le transformer en terre d’abondance et de prospérité. C’est surtout pénible de constater qu’en 56 ans, nous avons tous collectivement échoué à assurer la stabilité de notre pays jadis considéré comme un « havre de paix », une « Suisse africaine ». Les pays qui nous entourent ont pourtant réussi le pari d’un certain niveau de développement dans la même période grâce à un minimum de stabilité. Pourquoi pas nous ?

 

Oui, l’instabilité chronique nous a conduits au fond d’un gouffre d’où nous éprouvons aujourd’hui d’énormes difficultés pour sortir. De BOGANDA à SAMBA-PANZA en passant par DACKO, BOKASSA, DACKO, KOLINGBA, PATASSE, BOZIZE et DJOTODIA, l’histoire de la République Centrafricaine a été celle d’une succession de tumultes, de désordres, de coups d’Etat, de mutineries et de rébellions armées, avec de très courtes périodes d’accalmie qui n’ont pas permis d’asseoir les bases d’ un développement durable.

 

En lame de fond de cette instabilité, ayons aujourd’hui le courage de reconnaître, grâce à la maturité de nos 56 ans, qu’un état d’esprit sinon une mentalité hostile au progrès est profondément la cause de nos malheurs.


Aussi bien du côté des gouvernants que des gouvernés, cette mentalité s’est manifestée par notre incapacité à mettre en avant les intérêts supérieurs de notre pays. C’est à juste titre qu’on nous accuse aujourd’hui d’avoir failli collectivement à notre devoir de bâtir une Nation soudée par son histoire et son système de valeurs, profondément animée par l’idée et par la volonté inébranlable d’un progrès continu.

 

Concrètement, cet état d’esprit est celui que nous voyons en œuvre dans les actes de violence quotidienne, de destruction des biens publics et privés, d’indiscipline généralisée, de rébellion jusque dans la cellule familiale où les repères sont brouillés, de violation des lois qui nous gouvernent, de prédation, de paresse et de facilité en contradiction avec le sens de l’effort qui permet d’avancer et, par-dessus tout, de remise en cause perpétuelle de l’autorité de l’Etat. Avec une telle mentalité, force est de constater que depuis plusieurs décennies, la République Centrafricaine notre chère patrie, offre à l’humanité entière le spectacle dérisoire et lamentable d’un chaos organisé et d’une véritable descente aux enfers.


Depuis le 24 mars 2013, la RCA est transformée en un océan de sang et de larmes et en un vaste cimetière où s’entassent des morts innocents lâchement torturés et assassinés.

 

Elle est transformée aussi en un vaste Camp de déplacés où des populations entières sont exposées à la violence meurtrière des groupes armés, à la maladie, aux intempéries et aux lendemains inquiétants. Simplement parce qu’une minorité d’extrémistes ont choisi la violence et la terreur comme modes d’accès au pouvoir, violant ainsi le principe démocratique universel du pouvoir dans les urnes et par les urnes.


En dépit de nos efforts en faveur de la paix et de la réconciliation, la RCA est devenue une véritable INDUSTRIE DE LA VIOLENCE faite de braquages, de prises d’otage, de demandes de rançon et de chantage permanent dont les premières victimes restent et demeurent les populations civiles brutalisées, violées, pillées et massacrées au mépris des droits humains.

 

Tel est aujourd’hui le drame de notre pays, 54 ans après son indépendance.

 

Ce diagnostic sans complaisance ne doit cependant pas nous pousser au pessimisme qui anime aujourd’hui beaucoup de centrafricains. Il doit plutôt nous ouvrir les yeux sur nos manquements et nos insuffisances afin de mieux cerner notre problème et y trouver les solutions idoines. Si nous n’avons pas le courage de reconnaître nos erreurs de parcours pour les corriger durablement, il est évident que nous n’avancerons jamais sur des bases solides. L’occasion de cette célébration me paraît opportune pour l’amorce d’un tel exercice d’introspection collective qui est la planche de salut de notre nation menacé aujourd’hui par l’implosion.

 

En effet, la construction et l’indépendance d’un pays signifient que les fils et filles de la Nation doivent tous se sentir responsables du devenir de leur pays et se mettre au travail afin de générer des ressources propres pour faire face aux dépenses régaliennes et offrir à la population les services sociaux de base de qualité. Le Président Fondateur Barthelemy Boganda l’avait bien compris et a tracé la voie à suivre pour que la proclamation de la République soit une réalité pour notre pays en invitant les centrafricains a travers notre devise, a l’Unité, a la Dignité et au Travail. C’est effectivement en suivant ce chemin que le loger, nourrir, vêtir soigner et instruire peuvent être possibles pour chaque citoyen.

 

Aujourd’hui, nous, fils et filles de Centrafrique, nous sommes dangereusement engagés sur une voie contraire à celle tracée par le Père Fondateur par le choix de la division, de comportements indignes couronnés de violences et du refus de s’investir dans le travail.


C’est pourquoi, au moment où nous célébrons le 56ème anniversaire de la proclamation de la République Centrafricaine, quelques questions lancinantes me brûlent les lèvres :


• Voudrions-nous demeurer une République de la division et de l’intolérance ?


• Voudrions-nous demeurer une République des coups d’Etat, des mutineries et des rebellions armées ?


• Voudrions-nous demeurer une République des pillages, des saccages, des viols, des braquages, des prises d’otage et du chantage ?


• Voudrions-nous demeurer une République de la paresse, de l’éternel recommencement et de la médiocratie ?


• Voudrions-nous demeurer une République de l’immobilisme et qui refuse le développement ?

Ces questions et bien d’autres encore nous renvoient à la terrible question de notre responsabilité devant l’histoire et devant le peuple meurtri.


Dans la situation critique où se trouve aujourd’hui notre chère patrie, la République Centrafricaine, nous n’avons pas une autre alternative que de changer. Changer de comportement signifie qu’il faut maintenant aller sur le bon chemin, en rupture avec celui que nous avons emprunté jusque là.


Pour ma part, j’ai fait dès le départ le choix de la main tendue, du dialogue et de la concertation en conformité à la Charte Constitutionnelle de transition qui lie toutes les autorités de la transition, car rien ne peut remplacer le dialogue et la concertation dans un contexte aussi difficile et pernicieux.

 

Ce n’est point une marque de faiblesse, mais la voie de salut de la République Centrafricaine qui n’a que trop souffert. C’est pourquoi, j’avais misé sur le Forum intermédiaire de Brazzaville comme étape nécessaire à un dialogue inter-centrafricain sans exclusif à Bangui.

 

La célébration dans la sobriété des festivités de ce 56eme anniversaire sera marquée par le déplacement des Ministres résidents dans nos seize (16) préfectures. Ils auront ainsi l’occasion de plaider pour le dialogue comme dernier recours et de manifester la présence de l’autorité de l’Etat dans nos préfectures.

 

Elle m’offre aussi l’occasion d’appeler les partis politiques, la société civile, les communautés religieuses, les groupes armés, les femmes et les jeunes à se mobiliser pour les préparatifs du Forum national de Bangui de la fin de l’année ou du début du mois de Janvier 2015 sur les problèmes de la RCA en vue de la réconciliation et de la reconstruction nationales. Un dialogue qui se passera de tout calcul politicien visant notamment à la remise en cause des institutions de la transition. Je me réjouis que l’idée d’une mise entre parenthèses des consultations populaires ait été rejetée et cette phase, qui comporte l’enjeu de la réconciliation à la base, ait été reconnue unanimement comme étant indispensable. Nous y travaillons désormais d’arrache-pied à travers les Ministres résidents pour qu’à l’issue de ces consultations nous ayons des orientations très claires pour le forum national de Bangui.

 

L’heure est plus que jamais au rassemblement de nos forces pour barrer la route définitivement au spectre du chaos irrémédiable et surtout de la partition du pays agitée par les ennemis de la paix et de la réconciliation nationale.

 

L’heure est aussi à l’union sacrée autour du processus de transition pour qu’il aboutisse aux échéances prévues à des élections libres, justes, transparentes et équilibrées. Une échéance attendue par tous les Centrafricains de bonne foi.


Nous avons perdu beaucoup de temps dans les palabres stériles. Il est justement temps de penser à une nouvelle Renaissance de la République Centrafricaine dans l’Unité, la Dignité, le Travail et le Respect de la personne humaine.

 

Mes chers compatriotes,


A vous tous, je vous demande de tourner la page du passé négatif et de vous joindre à moi pour accomplir la difficile tâche de refondation de notre pays pendant cette période de transition. Unissons nos efforts, retrouvons notre dignité en renonçant à la violence, et sauvons notre pays en nous mettant au travail. C’est en nous tournant vers les valeurs positives de compréhension mutuelle, de solidarité, de dialogue, de tolérance, de patriotisme, de démocratie, d’honnêteté, de rigueur dans le travail, de civisme et de créativité, que nous pourrons nous en sortir rapidement et dignement.

 

Mes chers compatriotes,


Cette ligne de mon action sera maintenue et consolidée jusqu’à la fin de mon mandat pour que les bases de la reconstruction du pays soient effectivement jetées. Pour les mois qui vont suivre jusqu’à la fin de la Transition, j’ai déjà indiqué clairement que les piliers de mon action sont la sécurité, les consultations populaires dans les 16 préfectures pour une véritable réconciliation à la base, le forum national de Bangui pour la refondation du pays sur de nouvelles bases et l’organisation des élections crédibles pour le retour apaisé à l’ordre constitutionnel. Il n’en demeure pas moins que ces objectifs politiques majeurs ne vont pas occulter l’œuvre globale de redressement du pays qui doit se poursuivre pour réellement sortir le pays de l’ornière et arrimer notre pays au processus d’un développement durable.

 

Lié à cela, il y a la lutte contre le pillage des ressources de notre pays. Ce pillage est la source nourricière de la complexité de la crise qui perdure chez nous. Il s’agit de l’une de voies indiquées pour permettre a l’Etat centrafricain d’avoir des ressources propres pour faire face aux défis de désœuvrement de la jeunesse, facteurs déterminants de la crise, de redynamisation du secteur privé pourvoyeur d’emplois et surtout pour la relance de la production nationale dans tous les secteurs.


Ma vision est de pousser tous azimuts à faire de la République Centrafricaine un vaste chantier dans les domaines des infrastructures, du bâtiment, de l’agriculture et du commerce international. Dans ces secteurs porteurs et pourvoyeurs d’emplois, on peut d’ailleurs s’attendre a ce que des bailleurs de fonds internationaux viennent appuyer fortement nos initiatives contenues dans le Programme d’Urgence pour le Relèvement Durable.

 

Si nous avons une vision pour notre pays de demain, il est urgent d’en dresser le plan qui, si un consensus est trouvé, servira de boussole à tous ceux qui viendront gérer le pays. A mon humble avis, la période de Transition est particulièrement propice à la recherche du consensus autour de tels plans.

 

J’ai la détermination de conduire cette Transition à son terme et dans de bonnes conditions. Pour la bonne raison qu’un échec de la Transition actuelle nous ramènera sans nul doute à la case de départ et nous plongera dans l’inconnu. Nous devons nous convaincre de l’impérieuse nécessité de bien terminer la Transition actuelle et nous mobiliser pour cela derrière les Autorités établies.


C’est dire qu’en réalité le pays a besoin de sérénité, de patience et de large adhésion populaire à l’action des dirigeants pour faire face aux nombreux défis qui se posent à lui.

 

Mes chers compatriotes,

 

Tout le désordre qui s’organise dans notre pays n’est dans l’intérêt d’aucun Centrafricain digne de ce nom. Quel Centrafricain fier de l’être peut-il accepter le désordre et la destruction de ce qu’il a de plus cher, c’est-a-dire son pays ?


Nous avons l’obligation de préserver notre patrimoine commun légué par Barthélémy BOGANDA qu’est la République Centrafricaine.

 

Je lance encore un vibrant appel au sursaut patriotique des Centrafricaines et des Centrafricains qui ont entre leurs mains la clé de la solution à la crise qui secoue leur pays.

 

Réveillons nous, laissons tomber les armes et la division, arrêtons de nous entretuer et de détruire notre pays. Privilégions le dialogue constructif pour rebâtir notre pays, unissons nous à nos dirigeants pour avancer ensemble et rêvons à une nouvelle Centrafrique de la diversité, du brassage des peuples et du progrès.

 

Malgré le contexte difficile, je souhaite une bonne fête du 1e décembre à toutes les Centrafricaines et à tous les Centrafricains où qu’ils se trouvent et leur demande de se réjouir dans la dignité.


Vive la République Centrafricaine ! Vive le peuple Centrafricain !


Je vous remercie.

 

Discours à la Nation du Chef de l’Etat de la Transition a l’occasion de la célébration du 1er décembre 2014, jour anniversaire de la proclamation de la République Centrafricaine

254 véhicules des USA pour les forces onusiennes en RCA

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APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-12-02 13:00:55 Le gouvernement américain a remis mardi à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation de la République centrafricaine (MINUSCA) 254 véhicules militaires d’un montant de plus de 28 milliards de FCFA.


Ce don, selon l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique, s'inscrit dans le cadre des relations bilatérales entre le gouvernement américain et les pays contributeurs des troupes de la MINUSCA : le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon et le Rwanda.

Symboliquement quinze véhicules de différentes marques, faisant partie du lot, ont été remis lors de la cérémonie qui s'est déroulée au Camp Mpoko à Bangui en présence du ministre d'Etat centrafricain de la Défense nationale, Aristide Sokambi, du chef d'état-major de la MINUSCA, le général Martin Tumenta Chomu et du corps diplomatique.

‘'Au terme de leur mandat ici en République Centrafricaine, ces pays peuvent disposer de ces véhicules'', a déclaré le chargé d'affaires près l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique en Centrafrique, David Brown.


Toutefois, a-t-il indiqué, ‘'une formation en conduite et en maintenance de ces véhicules sera assurée par les techniciens américains''.


‘'Ces véhicules pourront faciliter l'importante mission des contingents de la Minusca et aider à ramener d'une manière durable et définitivement la paix en Centrafrique'', a-t-il estimé.


Pour le ministre centrafricain des Affaires étrangères, Toussaint Kongo Doudou, ces véhicules constituent un geste fort du gouvernement américain en appui à la MINUSCA.

‘'Ce geste, a-t-il dit, démontre la détermination des USA d'accompagner le processus de la stabilisation et de la quête de la paix et de la réconciliation nationale en Centrafrique''.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=811181#sthash.Mz0NhuPa.dpuf

254 véhicules des USA pour les forces onusiennes en RCA

Cameroun : hausse considérable du droit de transit du pétrole tchadien

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APA-Yaoundé (Cameroun) - 2014-12-02 14:32:42 Le paiement des droits de transit du pétrole brut tchadien par le Cameroun a généré des droits de l’ordre de 17,53 milliards FCFA correspondant à 27,56 millions de barils au 31 octobre 2014, contre 5,84 milliards FCFA pour 24,65 millions de barils à la même période en 2013, selon une note publiée mardi par le Comité de pilotage et de suivi des pipelines.


Cette hausse exponentielle des recettes, note-t-on, fait suite à la revalorisation des droits de transit intervenue le 29 octobre 2013 et qui a fait passer la redevance de 195 à 618 FCFA le baril de brut.


Ainsi, en plus de 10 ans, le Trésor public camerounais a engrangé des revenus 217,53 milliards FCFA au titre des droits de passage du pétrole tchadien.


Long de quelque 1070 kilomètres, l'oléoduc Tchad-Cameroun part des champs pétrolifères de Doba pour traverser le territoire camerounais sur près de 890 kilomètres, de la frontière nord-est avec le Tchad jusqu'au large de l'Océan atlantique.

Deux sociétés, l'une de droit camerounais (COTCO), l'autre de droit tchadien (Tchad Oil Transportation Company, TOTCO) et qui constituent le Comité de pilotage et de suivi, sont respectivement propriétaires des tronçons situés de part et d'autre de la frontière dont elles assurent la construction, l'exploitation et l'entretien.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=811195#sthash.BrBXNDKa.dpuf

Cameroun : hausse considérable du droit de transit du pétrole tchadien

Lu pour vous : Urgent /Tchad : le Général Baba Laddé a mystérieusement disparu ?

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Source : blog de Makaila 2 Décembre 2014

 

Selon de sources proches de sa famille, le Général Baba Laddé, nommé Gouverneur à peine trois (3) mois dans la région des grands Sido au sud du Tchad, a failli être arrêté avant-hier.

 

Idriss Deby a envoyé cinq (5) Toyota lourdement armées à Sido pour arrêter le Général Baba Laddé, mais, ce dernier, a disparu mystérieusement et mystiquement.

 

Son aide de camp et son épousé sont arrêtés et sauvagement battus par les forces de l’ordre qui les ont acheminés vers des lieux inconnus.

 

Baba Laddé, leader du Front Populaire pour le Redressement (FPR), a rallié en 2012, le régime autocratique d’Idriss Deby, après une négociation parrainée par la représentation à Bangui des Nations Unies.

 

Rentré au Tchad, il a été nommé conseiller à la primature avant de s’exiler pour un laps du temps.

Lu pour vous : Urgent /Tchad : le Général Baba Laddé a mystérieusement disparu ?

Centrafrique : un ex-FACA tué, un autre blessé par la Séléka

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French.china.org.cn  le 03-12-2014

 

Un sergent présumé des ex- Forces armées centrafricaines a été tué et un autre blessé lors d'un incident avec les ex-rebelles de la Séléka mardi à Bambari ( centre), la veille d'une visite dans cette ville du président du Conseil national de transition (CNT, Parlement provisoire), Alexandre Ferdinand Nguendet, ont rapporté ces individus armés eux- mêmes à Xinhua.

 

Pour la première fois depuis le début de la crise centrafricaine et sa désignation en 2013, le président du CNT a prévu de se rendre mercredi à Bambari, a fait savoir dans un entretien téléphonique mardi soir à Xinhua le général Joseph Zoundéko, commandant de la branche militaire du Rassemblement patriotique pour le renouveau en Centrafrique (FPRC), nouvellement créé sous sa houlette.

 

En prévision de cette visite inscrite dans le cadre du processus de normalisation et de réconciliation nationale en cours dans le pays, un groupe présumé des ex-FACA à bord de cinq à six véhicules pick-up ont débarqué dans cette ville qui figure parmi de nombreuses autres sous contrôle de l'ex-rébellion, à en croire l'ex-dirigeant rebelle.

 

Lors d'une rencontre avec les ex-Séléka dont la plupart sont issus de l'ex-armée nationale non encore opérationnelle depuis le début de la crise à cause de la désertion de beaucoup de soldats, un combattant de l'ex-alliance rebelle s'est saisi de l'arme d'un ex-FACA qu'il a utilisée par la suite pour abattre un autre ancien militaire, selon le colonel Djouma Narkoyo, porte-parole des ex- Séléka.

 

L'incident se serait produit mardi après-midi aux environs de 16h00 (locales, 15h00 GMT). En plus de cette victime, le bilan provisoire fait état d'un autre blessé dans les circonstances non élucidées et transporté à l'hôpital, a précisé à son tour le général Zoundéko qui s'est dit "étonné" de la visite d'ex-FACA à Bambari, alors que pour l'heure la République centrafricaine (RCA) ne possède pas une armée.

 

"J'ai appelé le ministre d'Etat chargé de la Défense (Aristide Sokambi) qui m'a répondu que des ex-FACA n'ont pas été envoyées à Bambari", a-t-il dit, ajoutant que la sécurité dans cette ville est assurée par la police et la gendarmerie nationales, sous l' encadrement des Casques bleus de la Mission multidimensionnelle des Nations Unies pour la stabilisation en RCA (MINUSCA) appuyés par la force française Sangaris et la force européenne Eufor.

 

"C'est une provocation du gouvernement, mais nous déplorons tout de même cet acte, comme il y a eu mort d'homme", a de son côté souligné le colonel Narkoyo.

 

L'incident déclaré n'a toutefois pas provoqué de tension à Bambari, restée dans un calme apparent, laissent entendre les deux ex-dirigeants rebelles.

 

Source: Agence de presse Xinhua

Centrafrique : un ex-FACA tué, un autre blessé par la Séléka

Lu pour vous : Cameroun - Libération des otages détenus en Centrafrique: Jeune Afrique accuse Paul Biya de mensonge

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DOUALA - 01 DEC. 2014  © Robert NDONKOU | Cameroon-Info.Net

 

L’hebdomadaire panafricain parle de «coup de bluff» de Yaoundé et soutient que ce n’est pas une opération des forces de sécurité camerounaises qui a permis la libération des 27 otages détenus par les rebelles du Front démocratique du peuple centrafricain.

 

C’est un démenti qu’apporte Jeune Afrique. Dans son édition en kiosque au Cameroun depuis lundi 1er décembre 2014, l’hebdomadaire panafricain conteste la version de la libération des otages du Front démocratique du peuple centrafricain (Fdpc) donnée par le secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun, Ferdinand Ngoh Ngoh. Le directeur de la rédaction, François Soudan, dans un article publié dans la rubrique « confidentiel » et intitulé « Cameroun, les dessous d’une libération » parle d’un « petit coup de bluff ou de pub de la présidence camerounaise ».

 

Selon lui, l’ « opération spéciale des forces de défenses et de sécurité » décrite dans le communiqué rendu public le 26 novembre 2014 n’a jamais existé. « En réalité, les otages ont été remis volontairement à la frontière centrafricano-camerounaise par leur ravisseurs (des rebelles se réclamant du chef de guerre Abdoulaye Miskine), sans qu’aucun coup de feu soit tiré », soutient le patron des journalistes de J.A. Le journal parisien ajoute que les négociations ont été menées par téléphone et sur instruction du président congolais Denis Sassou Nguesso, depuis Yaoundé,  par Karim Mekassoua, un ancien ministre centrafricain. Selon Jeune Afrique, « c’est Mekassoua qui a obtenu des rebelles que les otages soient libérés avant que leur chef, Abdoulaye Miskine, détenu dans une prison de Yaoundé, ne le soit à son tour. L’hebdo de Béchir Ben Yahmed conclut à un « petit arrangement avec la vérité » pour permettre au Cameroun de sauver la face dans un dossier où Denis Sassou Nguesso semblait « un peu trop tirer la couverture à lui ».

Lu pour vous : Cameroun - Libération des otages détenus en Centrafrique: Jeune Afrique accuse Paul Biya de mensonge

Lu pour vous : RCA : Vers un renouveau politique

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http://lepays.bf/  Mercredi 3 décembre 2014

 

En République centrafricaine (RCA), les différents acteurs de la scène politique affûtent leurs armes. En ligne de mire, l’élection présidentielle de 2015. Dans cette perspective, les Anti-balaka du nom de  cette milice armée qui a endeuillé des dizaines de familles centrafricaines, à travers notamment le massacre des musulmans, ont décidé de tourner la page de la rébellion et de se muer en parti politique. On se rappelle que leurs ennemis jurés, les Séléka, étaient parvenus à la même idée, en décidant  de transformer leur milice armée en parti politique. En décidant ainsi de tourner la page sombre de leur histoire et de se présenter désormais comme une entité politique fréquentable, les leaders de l’ex-milice armée opèrent un véritable changement, une avancée dans la bonne direction, celle souhaitée depuis longtemps par les autorités centrafricaines et la communauté internationale.

 

Toutefois, quelques inquiétudes subsistent, qui appellent en même temps à modérer les espoirs nés de cette annonce. En effet, en même temps que le coordonnateur de ce nouveau mouvement annonce qu’ « aucune personne  ne doit faire usage de ses armes pour quoi que ce soit »,  le porte-parole du même mouvement, Emotion Namsio, affirme le contraire. « Personne ne deposera les armes tant que notre acte de bravoure ne sera pas reconnu » a-t-il lancé. En termes clairs, les anti-balaka attendent des autorités centrafricaines, que les membres de leur milice soient reversés dans l’armée nationale centrafricaine. Des contradictions entre les objectifs déclarés du mouvement et la volonté affichée de ses leaders. Des contradictions qui, malheureusement, laissent planer un doute sur la possibilité réelle pour cette milice de se transformer en parti politique.

 

Si cette mue est opérée sous les conseils de Bozizé, le nouveau parti ne fera pas de vieux os

 

Par ailleurs, il est notoire que conquérir le pouvoir d’Etat, demande une mobilisation de moyens financiers énormes. Chose qui ne semble pas être garantie pour les ex-combattants, les anti-balaka, qui pourraient être tentés de faire un appel du pied à leur mentor Bozizé, afin qu’il mette la main à la poche. Pourtant, pour réussir cette mue et être vraiment crédibles, les  désormais ex-anti-balaka devraient tout faire pour s’affranchir de la tutelle de ce monsieur. Mais en ont-ils seulement les moyens ? Pas si sûr. Or, si cette nouvelle mue est opérée sous les conseils de Bozizé, il est certain que le nouveau parti ne fera pas de vieux os. Pourtant, s’il ne bénéficie pas d’un  appui financier solide, il ne fera que battre de l’aile pendant un temps, avant de mourir de sa belle mort.

 

Mais il y a des signes qui ne trompent point. Le fait que le coordonnateur de ce mouvement, Patrice Ngaïssona soit un ancien ministre de Bozizé en dit long sur le rôle que ce dernier est en train de jouer en coulisses. Comment pouvait-il en être autrement d’ailleurs? A partir du moment où Michel Djotodia prépare son retour sur la scène politique derrière une Séléka muée en parti politique, il fallait bien attendre la réplique de son ennemi intime François Bozizé. Quand l’un est quelque part, l’autre n’est jamais loin.

 

Dieudonne MAKIENI

Lu pour vous : RCA : Vers un renouveau politique

Tchad: la mystérieuse disparition de l’ancien rebelle Baba Laddé

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Par RFI 03-12-2014 à 08:37

 

 

Au Tchad, l’ancien préfet de la Grande Sido, Baba Laddé, reste introuvable depuis lundi. Cet ancien chef rebelle, nommé préfet de cette région frontalière, a été relevé de ses fonctions il y une dizaine de jour par un décret du chef de l’Etat. Mais au moment de quitter la ville, une partie de la population s’est opposée à son départ. Avant-hier, un commando est venu le chercher. Mais Baba Laadé a réussi à s’échapper.

 

Lundi 1er décembre au soir, alors que la nuit vient de tomber sur Maro, un groupe de trois véhicules militaires s’approche de la résidence occupée par l’ancien préfet, Abdelkader Baba Laddé. Des hommes en armes lui indiquent qu’il est sollicité par leur hiérarchie.

 

Selon plusieurs témoins, Baba Laddé prétexte alors vouloir se changer, pour disparaître dans la nuit. Son épouse et son garde du corps, restés sur place, seront brutalisés par les hommes armés qui repartent sans l’ancien rebelle, alimentant les rumeurs les plus folles dans la ville de Maro. Une ville qui n’a pas voulu se séparer de son préfet, arrivé il y a seulement deux mois.

 

Pas normal

 

En effet, mercredi dernier, alors que Baba Laddé, relevé de ses fonctions, s’apprêtait à acheminer sa famille vers la capitale, des jeunes l’en ont empêché et ont décidé de monter la garde devant sont domicile.

 

Pour les habitants de Maro, il n’est pas normal que des agents de commandement ne restent pas longtemps quand ils sont affectés. Surtout que Baba Laddé, lui, était engagé dans la résolution des conflits et se penchait sérieusement sur les loisirs des jeunes.

 

Depuis lundi soir, Baba Laddé n’a toujours pas donné de nouvelles.

Tchad: la mystérieuse disparition de l’ancien rebelle Baba Laddé
Tchad: la mystérieuse disparition de l’ancien rebelle Baba Laddé

Lu pour vous : Le Mausolée Omar Bongo Ondimba officiellement présenté

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http://gabonreview.com   par Désiré-Clitandre Dzonteu mercredi 03 décembre 2014 à 4:41

 

Le Mausolée dédié au défunt président de la République gabonaise a été présenté  le 2 décembre courant à Franceville.

 

Franceville a  connu, deux jours durant, une ambiance digne des grands moments du pays. Alors qu’on annonçait une inauguration, le président de la République, le Premier ministre et l’ensemble du gouvernement se sont rendus dans la capitale provinciale du Haut-Ogooué pour la présentation officielle du Mausolée Omar Bongo Ondimba.

 

Bâti sur 6 500 m², ce monument dispose d’une mosquée, d’une église, d’une bibliothèque et d’un musée où seront présentés certains objets personnels de l’ancien président, parmi lesquels le collier qu’il a arboré le 2 décembre 1967 lorsqu’il accédait à la magistrature suprême. «Un espace d’histoire et de culture», a déclaré l’architecte arabe, Chafik Kabbaj. Construit selon celui-ci avec des caractères revisités et épurés, il «magnifie et immortalise l’œuvre d’Omar Bongo», a indiqué le maire de Franceville Roger Ayouma.

 

Le Premier ministre a souligné que les travaux de ce chantier ne sont ni arrêtés ni interrompus, précisant que l’édifice est réalisé grâce aux fonds alloués par le président de la République, les amis et donateurs. «Il n’y a pas eu de financement de l’extérieur, encore moins une inscription au budget de l’Etat. Le président de la République a dû interrompre les travaux de sa résidence pour accélérer les travaux du mausolée», a-t-il déclaré, s’offusquant de ce que certains collaborateurs de l’ancien président aient dilapidé son héritage politique. C’est en ce sens qu’il a appelé au respect des valeurs défendus par Omar Bongo Ondimba, notamment la paix, la tolérance, le dialogue et le partage.

 

Pascaline Mferri Bongo, l’aînée de la progéniture d’Omar Bongo Ondimba a rappelé les valeurs intrinsèques qui ont guidé l’ancien chef de l’Etat. Il s’agit du courage, du sens du rassemblement et du consensus, entre autres. Ce faisant, elle n’a pu retenir ses larmes. Comme elle, Michel Essongué s’est remémoré des années passées auprès d’Omar Bongo Ondimba. L’ancien ministre a tenu à insister sur la mobilisation de la communauté nationale et internationale et les hommages consécutifs à son décès. Puis, il est revenu sur certaines de ses réalisations, s’agissant notamment d’électrification ou des transports. Pour lui, Omar Bongo Ondimba a été «africain et citoyen du monde». Raison pour laquelle il a indiqué que «ne meurt que ceux dont on ne se souvient plus». Comme une pique aux anciens collaborateurs d’Omar Bongo Ondimba passés à l’opposition, il a lancé: «la jeunesse actuelle nous suit. Elle sait que nous fûmes tous un jour bongoïste. Bongoïste pour toujours».

 

Enfin, un culte a été dit par les responsables de toutes les obédiences religieuses au Gabon. Les mots «paix, dialogue, pardon» ont caractérisé cette messe qui était précédée par deux séries de décorations. L’une par le Premier ministre et l’autre par le Président de la République. Parmi les décorés, Michel Essongué, Pascaline Mferri Bongo, Maixent Accrombessi.

 

La date de cette présentation n’a pas été choisie au hasard puisque, s’il s’est éteint le 8 juin 2009, Omar Bongo Ondimba a accédé au pouvoir le 2 décembre 1967. On ne peut, dès lors, que s’étonner de ce que ce soit au dernier moment que les ouvriers aient été mis à contribution pour couper l’herbe sur l’artère principale menant au centre-ville où elle avait atteint, à certains endroits, le mètre cinquante. «Il a fallu qu’on annonce l’arrivée du président de la République à Franceville pour que les gens constatent que la ville est sale. On les a élus pour quoi faire ?», s’est interrogée une hôtesse notant en outre qu’avec «l’ancienne équipe municipale, la ville était toujours propre».

 

Si l’on doit faire remarquer l’absence de personnalités réputées proches d’Omar Bongo Ondimba, notamment Zacharie Myboto, Paul Toungui, Jean Ping, Casimir Oyé Mba, Jean Eyéghé Ndong, Jean-François Ntoutoume-Emane, Léon Mebiame, Paulin Obame Nguéma, Jacques Adiahénot, Simplice Guédet Manzela, on ne manquera pas de souligner que l’initiative du mausolée Omar Bongo Ondimba est l’œuvre de la Fondation Omar Bongo Ondimba. Elle s’attèle désormais à la défense de l’œuvre et de la mémoire d’Omar Bongo Ondimba.

Lu pour vous : Le Mausolée Omar Bongo Ondimba officiellement présenté
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Lu pour vous : Le Mausolée Omar Bongo Ondimba officiellement présenté

Lu pour vous : Mercenariat en Centrafrique : une tradition bien française (Survie)

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http://survie.org   3 décembre 2014 (rédigé le 30 septembre 2014) par Yanis Thomas

 

Si le système de la Françafrique se déploie en Afrique de façon officielle à travers diverses interventions militaires surmédiatisées, il s’appuie aussi encore et toujours de façon officieuse sur des officines privées. La Centrafrique est à cet égard un cas d’école de la présence de barbouzes au plus proche des dirigeants d’un pays.

 

L’utilisation de mercenaires français par le pouvoir en place est une constante en République centrafricaine. En 2002 déjà, le président Ange-Félix Patassé avait fait appel à l’ancien gendarme français Paul Barril et à ses comparses pour l’aider contre la rébellion de François Bozizé [1] (FIDH 2003). La justice centrafricaine avait d’ailleurs appelé la Cour Pénale Internationale à se saisir du cas de Paul Barril, pour la participation de sa société de sécurité dans ce conflit (LeMonde.fr, 22/05/2007).

 

Arrivé au pouvoir en 2003 après une lutte sanglante, François Bozizé perpétue la tradition. Confronté aux attaques de rébellions dans le nord du pays, il s’attache les services de la société de sécurité militaire EHC, dirigée par le général français Jean-Pierre Pérez, afin de former les cadres des forces armées centrafricaines (blog Lignes de défense, 27/12/2012). Les deux hommes se connaissent bien : Pérez a été le conseiller en matière de défense de Bozizé après son coup d’état en 2003 (FIDH, 2004). A l’époque, c’était le gouvernement français qui l’avait placé auprès du putschiste récemment arrivé au pouvoir. En décembre 2012, c’est aux encore aux hommes de Pérez que Bozizé confie les clefs de la capitale lors de son voyage au Tchad (Jeuneafrique.com, 24/12/2012). Cela n’empêche pas sa chute trois mois plus tard, chassé du pouvoir par les rebelles coalisés de la Séléka.

 

A peine autoproclamé président de la transition, le chef de la Séléka, Michel Djotodia, suit lui aussi la voie de ses prédécesseurs. Il confie sa garde rapprochée à Jérôme Gomboc, un ancien militaire du 3ème régiment de parachutistes d’infanterie de Marine, accompagné d’une vingtaine d’hommes (Jeuneafrique.com, 17/03/2013). Ceux-ci plient bagages en octobre 2013 et seul Gomboc reste sur place, ayant été bombardé en août Conseiller spécial chargé de la sécurité du Président de la transition (Jeuneafrique.com, 11/10/2013). Il reste auprès de Michel Djotodia jusqu’à ce que celui-ci soit sèchement « démissionné » en janvier 2014 par la France et les autres chefs d’Etat de la sous-région (Tchad, Congo…). Qui vont propulser Catherine SambaPanza à la tête de ce qu’il reste de l’Etat centrafricain.

 

Là encore la tradition va perdurer : la société Gallice, fondée par trois anciens membres du Service Action (le bras armé de la DGSE, les services secrets français) et un ancien chef du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN), assure la formation et l’encadrement de la garde rapprochée de la nouvelle présidente (La Lettre du Continent, 09/04/2014). Elle a aussi la charge de la formation d’un embryon de gendarmerie centrafricaine (Lemonde.fr, 13/06/2014). A Bangui, la manoeuvre est supervisée par Jacky le Pemp, un ancien gendarme français, passé notamment par la Direction de la Communication de la Défense, l’organe chargé d’assurer la propagande de l’armée française.

 

Si ces entreprises de l’ombre agissent officiellement à titre privé, on ne peut pas exclure qu’elles continuent de recevoir leurs ordres des autorités françaises. En ce sens, la protection des dirigeants successifs cache aussi potentiellement leur surveillance et leur contrôle par les services secrets français. Ainsi, Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la Défense, assumait en 2003 devant le Sénat que « toute personne envoyée en mission par l’Etat ne l’est pas toujours de manière officielle ou officialisée » (Sénat 06/02/2003).

 

Et l’embargo, dans tout ça ?

 

La présence de ces militaires privés pourrait bien contrevenir au régime d’embargo imposé à la République centrafricaine par le Conseil de Sécurité des Nations Unies depuis le 5 décembre 2013. Car selon le texte de la résolution 2127, le Conseil de Sécurité « décide que, pour une période initiale d’un an à compter de la date d’adoption de la présente résolution, tous les États Membres devront prendre immédiatement les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à la République centrafricaine, à partir de leur territoire ou à travers leur territoire ou par leurs ressortissants, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, d’armements et de matériels connexes de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et les matériels militaires, les équipements paramilitaires et les pièces détachées correspondantes, ainsi que toute assistance technique ou formation » (article 54, nous soulignons). Or qu’a fait Gomboc et que fait toujours Gallice ? De l’assistance technique ou de la formation, pour la garde rapprochée de dirigeants…

 

Mais, même dans ces conditions, le mercenariat français ne risque pas grand-chose. En effet, il n’existe pas en droit pénal français, de sanctions pour violation d’un embargo. Un Conseil des ministres avait bien inscrit une telle mesure à l’ordre du jour…en 2006 ! Il faut attendre début 2013 pour qu’une loi soit proposée au Parlement. Elle est toujours en attente de vote. A l’heure où le gouvernement restreint les libertés publiques en renforçant massivement son arsenal antiterroriste, on ne peut que remarquer que rien n’est fait contre les barbouzes [2].

 

Affaire Tomi

 

La société Gallice assure aussi les mêmes services auprès du président malien Ibrahim Boubacar Keita (IBK). Frédéric Gallois, l’ancien patron du GIGN, a d’ailleurs été mis en examen par la justice française en juin 2014 pour faux et usage de faux et recel d’abus de confiance dans l’enquête visant Michel Tomi (Jeuneafrique.com, 26/06/2014), sulfureux homme d’affaires français bien connu du système Françafricain pour son empire des jeux en Afrique. Celui-ci, très proche d’IBK, est poursuivi pour blanchiment aggravé en bande organisée, abus de biens sociaux et faux en écriture privée (Cf. Billets n°234, avril 2014).

 

 

[1] Ange Félix Patassé avait aussi fait appel aux miliciens du congolais Jean-Pierre Bemba ainsi qu’aux rebelles d’Abdoulaye Miskine.

 

[2] Si la loi avait été votée avant 2011, des hauts responsables français auraient pu être traînés devant les tribunaux pour violation de l’embargo en Libye du fait de la fourniture d’armes aux rebelles du Djebel Nefoussa.

Lu pour vous : Mercenariat en Centrafrique : une tradition bien française (Survie)

Classement pays de la corruption dans le monde selon Transparency International

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La RCA est au 150ème rang sur 174 pays !

 

http://www.transparency.org 

Rank

Country

2014 SCORE

2013 SCORE

2012 SCORE

1

Denmark

92

91

90

2

New Zealand

91

91

90

3

Finland

89

89

90

4

Sweden

87

89

88

5

Norway

86

86

85

5

Switzerland

86

85

86

7

Singapore

84

86

87

8

Netherlands

83

83

84

9

Luxembourg

82

80

80

10

Canada

81

81

84

11

Australia

80

81

85

12

Germany

79

78

79

12

Iceland

79

78

82

14

United Kingdom

78

76

74

15

Belgium

76

75

75

15

Japan

76

74

74

17

Barbados

74

75

76

17

Hong Kong

74

75

77

17

Ireland

74

72

69

17

United States

74

73

73

21

Chile

73

71

72

21

Uruguay

73

73

72

23

Austria

72

69

69

24

Bahamas

71

71

71

25

United Arab Emirates

70

69

68

26

Estonia

69

68

64

26

France

69

71

71

26

Qatar

69

68

68

29

Saint Vincent and the Grenadines

67

62

62

30

Bhutan

65

63

63

31

Botswana

63

64

65

31

Cyprus

63

63

66

31

Portugal

63

62

63

31

Puerto Rico

63

62

63

35

Poland

61

60

58

35

Taiwan

61

61

61

37

Israel

60

61

60

37

Spain

60

59

65

39

Dominica

58

58

58

39

Lithuania

58

57

54

39

Slovenia

58

57

61

42

Cape Verde

57

58

60

43

Korea (South)

55

55

56

43

Latvia

55

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49

43

Malta

55

56

57

43

Seychelles

55

54

52

47

Costa Rica

54

53

54

47

Hungary

54

54

55

47

Mauritius

54

52

57

50

Georgia

52

49

52

50

Malaysia

52

50

49

50

Samoa

52

#N/A

#N/A

53

Czech Republic

51

48

49

54

Slovakia

50

47

46

55

Bahrain

49

48

51

55

Jordan

49

45

48

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Lesotho

49

49

45

55

Namibia

49

48

48

55

Rwanda

49

53

53

55

Saudi Arabia

49

46

44

61

Croatia

48

48

46

61

Ghana

48

46

45

63

Cuba

46

46

48

64

Oman

45

47

47

64

The FYR of Macedonia

45

44

43

64

Turkey

45

50

49

67

Kuwait

44

43

44

67

South Africa

44

42

43

69

Brazil

43

42

43

69

Bulgaria

43

41

41

69

Greece

43

40

36

69

Italy

43

43

42

69

Romania

43

43

44

69

Senegal

43

41

36

69

Swaziland

43

39

37

76

Montenegro

42

44

41

76

Sao Tome and Principe

42

42

42

78

Serbia

41

42

39

79

Tunisia

40

41

41

80

Benin

39

36

36

80

Bosnia and Herzegovina

39

42

42

80

El Salvador

39

38

38

80

Mongolia

39

38

36

80

Morocco

39

37

37

85

Burkina Faso

38

38

38

85

India

38

36

36

85

Jamaica

38

38

38

85

Peru

38

38

38

85

Philippines

38

36

34

85

Sri Lanka

38

37

40

85

Thailand

38

35

37

85

Trinidad and Tobago

38

38

39

85

Zambia

38

38

37

94

Armenia

37

36

34

94

Colombia

37

36

36

94

Egypt

37

32

32

94

Gabon

37

34

35

94

Liberia

37

38

41

94

Panama

37

35

38

100

Algeria

36

36

34

100

China

36

40

39

100

Suriname

36

36

37

103

Bolivia

35

34

34

103

Mexico

35

34

34

103

Moldova

35

35

36

103

Niger

35

34

33

107

Argentina

34

34

35

107

Djibouti

34

36

36

107

Indonesia

34

32

32

110

Albania

33

31

33

110

Ecuador

33

35

32

110

Ethiopia

33

33

33

110

Kosovo

33

33

34

110

Malawi

33

37

37

115

Côte d´Ivoire

32

27

29

115

Dominican Republic

32

29

32

115

Guatemala

32

29

33

115

Mali

32

28

34

119

Belarus

31

29

31

119

Mozambique

31

30

31

119

Sierra Leone

31

30

31

119

Tanzania

31

33

35

119

Vietnam

31

31

31

124

Guyana

30

27

28

124

Mauritania

30

30

31

126

Azerbaijan

29

28

27

126

Gambia

29

28

34

126

Honduras

29

26

28

126

Kazakhstan

29

26

28

126

Nepal

29

31

27

126

Pakistan

29

28

27

126

Togo

29

29

30

133

Madagascar

28

28

32

133

Nicaragua

28

28

29

133

Timor-Leste

28

30

33

136

Cameroon

27

25

26

136

Iran

27

25

28

136

Kyrgyzstan

27

24

24

136

Lebanon

27

28

30

136

Nigeria

27

25

27

136

Russia

27

28

28

142

Comoros

26

28

28

142

Uganda

26

26

29

142

Ukraine

26

25

26

145

Bangladesh

25

27

26

145

Guinea

25

24

24

145

Kenya

25

27

27

145

Laos

25

26

21

145

Papua New Guinea

25

25

25

150

Central African Republic

24

25

26

150

Paraguay

24

24

25

152

Congo, Republic of

23

22

26

152

Tajikistan

23

22

22

154

Chad

22

19

19

154

Congo, Democratic Republic of

22

22

21

156

Cambodia

21

20

22

156

Myanmar

21

21

15

156

Zimbabwe

21

21

20

159

Burundi

20

21

19

159

Syria

20

17

26

161

Angola

19

23

22

161

Guinea-Bissau

19

19

25

161

Haiti

19

19

19

161

Venezuela

19

20

19

161

Yemen

19

18

23

166

Eritrea

18

20

25

166

Libya

18

15

21

166

Uzbekistan

18

17

17

169

Turkmenistan

17

17

17

170

Iraq

16

16

18

171

South Sudan

15

14

#N/A

172

Afghanistan

12

8

8

173

Sudan

11

11

13

174

Korea (North)

8

8

8

174

Somalia

8

8

8

             

 

Classement pays de la corruption dans le monde selon Transparency International

Le Père Bernard Kinvi, sa vie pour la paix en Centrafrique

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(RV) - Entretien - Il est prêtre, catholique, et a sauvé la vie de centaines de musulmans, au risque de sa propre vie. Le père Bernard Kinvi est un exemple de courage et de charité dans un pays détruit par la violence : la Centrafrique. Ce religieux camillien togolais dirige l’hôpital de la mission catholique de Bossemptelé. C’est dans cette ville, située à plus de 200 km de Bangui, que le 18 janvier 2014, des centaines de civils sont massacrés par des anti-balaka, les milices d’auto-défense.

 

Malgré le danger, le père Bernard continue sa mission : soigner les blessés et accueillir les déplacés, sans aucune discrimination. L’ONG Human Rights Watch lui a remis le Prix Alison Des Forges pour récompenser son action. Une action qu’il va poursuivre à son retour en Centrafrique, en janvier prochain. Car le père Bernard Kinvi est pour quelques semaines en Europe. A Rome, Adélaïde Patrignani l’a rencontré. Il commente d’abord la situation en Centrafrique .

 

Le père Bernard Kinvi appartient à l’ordre fondé par Saint Camille de Lellis au XVIe siècle. Les religieux camilliens prononcent quatre vœux : pauvreté, chasteté, obéissance, et celui de soigner les malades, même contagieux, au péril de notre vie. Un engagement qui a motivé le père Bernard à continuer sa mission, quelle qu’en soit l’issue 

 

Plusieurs fois, le père Bernard a senti qu’il risquait de mourir. Il nous raconte un de ces moments où sa vie et celle des autres étaient en jeu 

 

Plus qu’une épreuve physique et morale, le conflit centrafricain est aussi un parcours spirituel qui transforme la  foi. Celle du père Bernard Kinvi, loin de s’affaiblir, a grandi.

Le Père Bernard Kinvi, sa vie pour la paix en Centrafrique

Centrafrique : la Coordonnatrice humanitaire évalue les besoins au nord de Bangui

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http://www.un.org  3 décembre 2014 – La Coordonnatrice humanitaire principale en République centrafricaine, Claire Bourgeois a effectué la semaine dernière une visite dans deux préfectures au nord de la capitale Bangui pour évaluer la réponse humanitaire et identifier les besoins prioritaires.

 

« A Dekoa (préfecture de Kémo), les acquis récents de stabilité témoignés par la diminution du nombre de personnes déplacées, la réouverture du centre de santé et du marché, doivent être consolidés », a souligné Mme Bourgeois dans un communiqué de presse publié mercredi. « Le travail réalisé par la mission catholique pendant les moments forts de la crise, en accueillant les personnes déplacées et en leur fournissant les premiers soins, est à remercier. »

 

A Kaga Bandoro, dans la préfecture de Nana Gribizi, où l'hôpital préfectoral et les sites spontanés ont été visités, les besoins urgents identifiés sont la sécurité dans la zone, les besoins alimentaires, les abris, l'éducation et les non vivres, a précisé le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

 

Les personnes déplacées rencontrées par la délégation menée par Mme Bourgeois ont déclaré souhaiter retourner chez elles dès que la sécurité et une assistance dans leur zone de retour sont assurées.

 

La délégation a constaté que tout au long de l'axe Kaga Bandoro-Mbatta, la population retourne graduellement et les différentes activités se remettent en place avec la reprise des structures scolaire et sanitaire grâce à l'intervention de la communauté et des actions humanitaires. Toutefois, le village de Mbatta reste un village déserté dont les habitants sont en brousse.

 

« Il est encourageant de rencontrer ces retournés même si ce retour est timide dans certaines zones. Il est par contre inacceptable de voir d'autres populations, avec femmes, enfants, personnes âgées, retourner en brousse pour rechercher de la sécurité mettant ainsi en péril leur santé », a dit Mme Bourgeois.

 

Quant à des groupements peulhs rencontrés, l'instabilité les oblige à adopter des modes de vie différents des leurs, rendant également ces populations plus vulnérables.

 

Quelles que soient les populations civiles, les humanitaires continuent à déployer tous leur efforts pour favoriser l'accès au service de base, aider les plus vulnérables, créer des conditions favorables au retour et travailler sur la résilience.

 

« Je me réjouis de l'annonce de la restauration de l'Etat dans la région et de l'augmentation de la patrouille de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) qui contribueront à la sécurisation et redonnent espoir », a déclaré Mme Bourgeois.

 

La République centrafricaine continue de faire face à une grande crise humanitaire. Environ 2,7 millions de personnes sur 4,6 millions d'habitants dans le pays, ont besoin d'une assistance humanitaire.

Centrafrique : la Coordonnatrice humanitaire évalue les besoins au nord de Bangui
Centrafrique : la Coordonnatrice humanitaire évalue les besoins au nord de Bangui

Les chasseurs du 1er escadron se préparent pour la Centrafrique

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30 novembre, 23:54

 

Le 3e peloton de l’escadron Lyautey a attaqué dès début septembre une préparation opérationnelle en vue d’une projection en RCA en 2015.

 

Il appartiendra au GTIA Vercors qui sera armé par le 7e BCA.

 

Cette préparation s'étale sur un peu plus de trois mois avec une première phase au camp de Canjuers afin de se perfectionner au tir niveau 6. Cette première phase a été l’occasion de former plusieurs soldats sur différentes spécialités (VBL, Sagaie, GBC, …) rendant ainsi le peloton très polyvalent.

 

La seconde phase de la préparation se déroula à Mailly. L’objectif consistait à mettre en situation les tireurs et les chefs d’engins sur des tirs niveau 9 et 7. A bord de leurs Sagaies, les soldats firent tonner leurs canons de 90 tandis que les escouades effectuèrent des tirs ALI, 7,62 et 12,7.  Au final : plus de 87% de cibles atteintes, le peloton Sagaie sera alors classé 5/5.

 

Après une petite remise en condition, les chasseurs repartent pour deux semaines à La Courtine où ils rencontrèrent leurs camarades fantassins du 7e et 13e BCA. Sur place, les militaires ont pu bénéficier des témoignages et des retours d’expériences des soldats qui ont déjà été projetés en RCA. Ils ont poursuivi leur entrainement sur véhicule blindé, ainsi qu’au FAMAS pour la pratique des tirs à très courte distance. A l’issue de cette troisième phase, c’est 100% du peloton qui fut formé PAMAS, 7.62, 12.7 et AT4.

 

La 4e et dernière phase de cette préparation se déroulera au CENZUB de Sissone à la fin du mois de novembre. Ce sera une manœuvre  importante qui nécessitera de travailler en collaboration avec l’infanterie. Soulignons aussi le travail des mécaniciens et de la cellule tir qui permet au peloton d’être opérationnel aux différents rendez-vous.

Les chasseurs du 1er escadron se préparent pour la Centrafrique
Les chasseurs du 1er escadron se préparent pour la Centrafrique
Les chasseurs du 1er escadron se préparent pour la Centrafrique
Les chasseurs du 1er escadron se préparent pour la Centrafrique
Les chasseurs du 1er escadron se préparent pour la Centrafrique

Les anti-balaka "déposent" les armes

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03/12/14 (Reuters) - La milice a annoncé samedi soir qu'elle allait poser les armes et se transformer en un mouvement politique. La milice des "anti-balaka", qui s'était constituée pour contrer les violences infligées par les rebelles de la Séléka parvenus au pouvoir l'an dernier en Centrafrique, a annoncé samedi soir qu'elle allait poser les armes et se transformer en un mouvement politique.

 

Les représentants de cette milice essentiellement chrétienne ont décidé, lors d'une assemblée générale dans la capitale Bangui, que le nouveau mouvement serait baptisé Parti centrafricain de l'unité et du développement (PCUD).

 

"A partir d'aujourd'hui, aucun membre des anti-balaka ne doit faire usage de ses armes, pour quelque raison que ce soit. Nos armes doivent toutes êtres enterrées", a déclaré Patrice-Edouard Ngaissona, homme d'affaires et coordinateur de la milice.

 

Ngaissona, qui s'exprimait devant un parterre comprenant des diplomates et des responsables gouvernementaux, n'a pas dit qui serait le candidat du nouveau parti à l'élection présidentielle prévue pour l'année prochaine, censée concrétiser la transition vers la démocratie.

 

Des milliers de personnes ont péri dans les violences depuis que les anti-balaka ont pris les armes, en septembre 2013, après des mois de tueries, de pillages et de viols commis par les forces de la Séléka.

 

Le chef de file de la Séléka Michel Djotodia, qui s'était autoproclamé chef de l'Etat en mars 2013 après la fuite du président François Bozizé, a démissionné le 10 janvier dernier de la présidence centrafricaine, cédant le pouvoir à un gouvernement de transition, mais les violences ont continué sporadiquement à secouer le pays.

 

Des dizaines de milliers de musulmans ont fui vers la zone du pays contrôlée par la Séléka dans le Nord, ce qui divise de fait la Centrafrique selon les lignes de partage religieuses.

Les anti-balaka "déposent" les armes
Les anti-balaka "déposent" les armes

La communauté Sant'Egidio de Rome a aussi joué un rôle important dans la libération des otages du FDPC

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Comme en attestent son communiqué de presse que la rédaction publie ci-dessous  ainsi que la copie de la lettre de remerciement que le ministre polonais des affaires étrangères lui a adressée, la Communauté Sant'Egidio de Rome a conduit des négociations très serrées avec les autorités camerounaises et les preneurs d'otages du FDPC dans le plus grand secret comme à son habitude et joué un rôle très important dès le départ et cela, des semaines durant, pour que les otages centrafricains, camerounais et le prètre polonais de Baboua, puissent retrouver la liberté. La rédaction de Centrafrique-Presse qui s'en est fait l'écho se doit de restituer ce fait et cette vérité à ses lecteurs.

 

La Rédaction

 

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                                                      Communiqué de presse

 

                                               26 Novembre 2014

 

Joie et satisfaction pour la libération en Centrafrique du missionnaire polonais Mateusz Dziedzic

 

La Communauté de Sant’Egidio a suivi toutes les phases de la négociation pour sa libération.

 

La Communauté de Sant’Egidio, qui, depuis le début de l’enlèvement, a suivi toutes les phases de la négociation pour la libération du Père Mateusz Dziedzic, prêtre polonais missionnaire en République centrafricaine, et des autres séquestrés camerounais et centrafricains détenus par le Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC), exprime sa satisfaction et sa joie pour la libération du Père Padre Dziedzic survenue aujourd’hui notamment grâce à l’intervention du gouvernement du Cameroun.

 

Enfin une bonne nouvelle pour un pays qui vit une situation difficile depuis plusieurs mois.

 

La Communauté de Sant’Egidio est entrée en contact au cours de ces dernières semaines avec les responsables du FDPC, demandant à plusieurs reprises la libération du Père Dziedzic et des autres ressortissants retenus prisonniers, comme un geste humanitaire et de bonne volonté.

 

La Communauté de Sant’Egidio continuera pour sa part son action en faveur de la paix et de la réconciliation en République centrafricaine.

 

Rome, 26 novembre 2014

La communauté Sant'Egidio de Rome a aussi joué un rôle important dans la libération des otages du FDPC
La communauté Sant'Egidio de Rome a aussi joué un rôle important dans la libération des otages du FDPC
La communauté Sant'Egidio de Rome a aussi joué un rôle important dans la libération des otages du FDPC
La communauté Sant'Egidio de Rome a aussi joué un rôle important dans la libération des otages du FDPC
La communauté Sant'Egidio de Rome a aussi joué un rôle important dans la libération des otages du FDPC
La communauté Sant'Egidio de Rome a aussi joué un rôle important dans la libération des otages du FDPC
La communauté Sant'Egidio de Rome a aussi joué un rôle important dans la libération des otages du FDPC

La Centrafrique un an après Sangaris

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http://www.franceinter.fr  jeudi 4 décembre 2014

 

Il y a un an l’opération Sangaris - et ses 2000 hommes - se déployait en Centrafrique. Le pays venait alors de plonger dans l’horreur. Un déferlement de violences qu’on a souvent résumé à un affrontement entre milices chrétiennes et musulmanes. La réalité est plus complexe. Dans le centre du pays, comme à Bangui, Sengaris et intervenu et la situation semble s’améliorer mais reste assez tendue.

 

A Dekoa, une petite ville perdue dans la brousse, à sept heures de route de Bangui, on remarque que le marché a rouvert très récemment, premier signe tangible d’amélioration. D’autant qu’il y a six semaines seulement, la ville a subi une attaque des Séleka, ce groupe armé à majorité musulmane.

 

Les Séleka s’en sont pris à la paroisse et on fait huit morts et une dizaine de blessés, que des civils - il y a encore des impacts de balles sur la façade de l’église -.

 

Une journée terrifiante, racontée par celui qui l’a vécue en première ligne, le père Brésilien de la paroisse, Everaldo de Suza. Il a tenté de sauver un maximum de personnes, en les cachant dans sa mission catholique, et lui-même a été blessé par un éclat de grenade.

 

Everaldo de Suza 

 

« Ils ont entouré la mission et on tiré en direction des pièces où j'avais fait entrer les gens pour les protéger »

 

Pendant quelques temps les militaires français sont restés aux abords de l’église de Dekoa, désormais ils patrouillent régulièrement en proximité mais n’y sont plus en permanence depuis qu’ils ont cantonné les miliciens Séleka dans leur caserne,  en fait une bâtisse en mauvais état qui se trouve très près du centre-ville et de l’église qu’ils ont attaqué .

 

Il reste 22 combattants Séléka, ils sont dirigés par le général Comix

 

Le général Comix rit et ce rire fait comprendre beaucoup de choses. Lui il ne parle pas de conflit religieux, mais une guerre pour le pouvoir, seulement le pouvoir, dit ce combattant.

 

"Si les Séléka n'agissent pas, les anti Balaka n'ont pas de raisons d'agir"

 

Pour les soldats de l’opération Sangaris, l’un des objectifs, c’est de faire respecter des consignes très précises pour contrôler ses rebelles, ce qu’on appelle les "mesures de confiance". Le capitaine Christophe commande les 150 soldats français à Dekoa. Il parle des Séleka comme des "rebelles en sommeil".

 

Capitaine Christophe

 

Tous les samedi matin on compte leur effectif et leur armement

 

Les choses s’améliorent lentement. Dans le quartier musulman de Dekoa, 70 des 1059 personnes sont revenues. L’adjoint au maire, lui-même musulman, assiste à la messe tous les dimanches, pour montrer que les deux communautés ont toujours vécu côte à côte…

 

 A Sibut, à 70 km et deux heures de piste 

 

Ici on est surpris de l’apparente normalité dans la ville. L’église est pleine, le marché animé, c’est une ville stratégique, un carrefour commerçant. Mais ce sentiment de normalité est très vite dissipé quand on rencontre Nelson, il est pharmacien.

 

Nelson

 

« Les musulmans sont des mauvais gens on les a dégagés, ils sont partis chez eux et on pille leurs mosquées »

 

De leur côté, les hommes de Sangaris ne peuvent que constater l’exode des musulmans de Sibut, comme le confie ce soldat qui a préféré ne pas donner son identité

 

« Ils se sont fait tellement de mal entre eux qu'ils estiment que si tout le monde est séparé c'est  mieux comme ça »

 

Ces deux situations, très différentes et à si peu de distance, montrent bien la complexité de ce conflit plus ethnique que religieux, en réalité. Conflit qui continue d’exploser sporadiquement dans des zones de plus en plus localisées.

 

La Centrafrique n’est plus en guerre, mais elle est très très loin d'être en paix.

 

La Centrafrique un an après Sangaris
La Centrafrique un an après Sangaris

L'Alliance Française de Bangui rouvre ses portes

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Soirée de réouverture de l’Alliance française ce samedi 6 décembre 2014 à 18h00

L'Alliance Française de Bangui rouvre ses portes
L'Alliance Française de Bangui rouvre ses portes
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