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La Croix-Rouge dénonce les menaces à son encontre

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Le CICR et la Croix-Rouge centrafricaine ont été menacés et empêchés de faire leur travail à Bangui, alors qu'une nouvelle flambée de violence s'est emparée de la capitale centrafricaine. Les deux organisations ont demandé que ces menaces cessent.


"Sans sécurité, nous ne pouvons pas travailler et sauver des vies. Les menaces doivent cesser. Nous demandons à la population de faciliter le travail des volontaires de la Croix-Rouge", a déclaré Jean-François Sangsue, chef de la délégation du CICR à Bangui.



"Si ces menaces continuent, nous serons obligés d'arrêter toute activité de secours, laissant ainsi de nombreuses victimes livrées à elles-mêmes", a-t-il averti.


Une nouvelle flambée de violence s’est emparée des rues de la capitale centrafricaine, Bangui, faisant plusieurs morts et blessés. Des maisons et des commerces ont en outre été saccagés et incendiés, a indiqué le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).


Tension croissante

 

Des tirs de mitrailleuses et d'armes lourdes ont retenti dans la nuit et la matinée à Bangui, la capitale de la Centrafrique, ont rapporté des témoins. Ces tirs surviennent après plusieurs jours de tension croissante entre les communautés chrétienne et musulmane.


Les rues ont été rapidement désertées par les habitants pris de panique. Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge appelle au respect de la vie et de la dignité humaine et à la protection de la population civile.


Mercredi, les volontaires et les équipes de secours de la Croix-Rouge centrafricaine ont été la cible de menaces ouvertes et directes, dues à une mauvaise perception de ses activités de récupération des corps des victimes par une partie de la population, selon un communiqué du CICR.



La Croix-Rouge se dit extrêmement préoccupée par ces menaces, qui l’empêchent de mener ses activités de secours. De nombreuses victimes se retrouvent abandonnées à leur sort dans plusieurs quartiers de la capitale.



(ats / 09.10.2014 14h03) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=525607 

La Croix-Rouge dénonce les menaces à son encontre

Centrafrique: Bambari et Bria accueilleront des ex-Séléka du camp RDOT

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Par Fridolin Ngoulou-RJDH - 08/10/2014

 

Au moins 300 ex-Séléka désarmés, «démobilisés» et cantonnés au camp du Régiment de Défense Opérationnelle du Territoire (RDOT), seront transférés dans les prochaines heures à Bambari et Bria. L’opération, planifiée par le Ministère d’État en charge de la Défense Nationale et la MINUSCA, sera exécutée par l’Organisation Internationale des Migrations (OIM), après une courte consultation de quelques heures effectuée par cette structure internationale dans la localité auprès des autorités locales et des acteurs humanitaires et sécuritaires, il y a quelques semaines. Une consultation qui pré-date de quatre jours les affrontements interconfessionnels meurtriers qui ont enflammé la ville la semaine dernière, mais ne remettent visiblement pas pour autant en question l’agenda de transfert des éléments du RDOT. Nombre d’acteurs locaux et internationaux présents dans la localité ont exprimé leur inquiétude face au manque de préparation de cette opération devant débuter ce mercredi, 08 ou jeudi, 09 octobre.

 

Selon le Colonel Haroun, l’un des chefs des ex Séléka du camp RDOT, ces ex-combattants «quitteront le jeudi. Les uns resteront à Grimari, Bambari, Bria, Bangassou, Alindao…pour attendre le processus de DDR. Quant à ceux de Bangui, ils vont rester ici un peu pour attendre leur tour.» Selon le colonel Haroun, tous ces ex-Séléka ont été désarmés et partiront sans effets militaires « comme des civils ».


Informé du transfert des éléments du RDOT plus tôt cette semaine, le préfet de la Ouaka, El Hadji Abakar Ben Othman, a réuni les habitants de la localité en matinée. Alors qu’il salue le transfert des ex-Séléka, qui sera accompagnée selon lui d’un appui financier de l’OIM «pour les utiliser dans le domaine de l’assainissement des lieux publics, des écoles, des hôpitaux en attendant le DDR», le préfet a néanmoins exprimé quelques inquiétudes. Notamment à la suite du transfert récent des déplacés de PK12 par l’OIM au printemps dernier, considérés par certains habitants de la localité comme plus extrémistes que la norme. «Je demande à ces ex-combattants de ne pas agir comme les déplacés de PK12 une fois arrivés à Bambari. Ils ne doivent pas se lancer dans les actes délictuels sinon, ça ne marchera pas», a indiqué le préfet.


D’après une autorité locale, dont les propos tenus lors de la réunion de ce matin sont rapportés par le correspondant du RJDH à Bambari, «l’arrivée des déplacés de PK12 a causé du tort à la population car ils se sont livrés à des actes illicites. Transférer des ex-combattants maintenant, c’est synonyme d’empirer la tension dans la ville.» Selon certains ex-Séléka, une fois transférés en dehors de Bangui, il n’y a aucun plan convainquant pour leur prise en charge, en attendant la réinsertion dans leurs communautés. Et à Bambari, nombreux sont les acteurs locaux et internationaux qui notent la libre-circulation et prolifération des armes aux mains des deux groupes d’ex-Sélékas toujours mobilisés dans la localité. Rien, a priori, n’empêchera les ex-Séléka désarmés prochainement transférés à Bambari de réintégrer les rangs de leur ancienne formation rebelle. 


Du côté de l’Organisation Internationale des Migrations (OIM), on soutient que le projet est géré par le «Gouvernement de la République Centrafricaine en coordination avec la MINUSCA» et que l’OIM ne fournit qu’un «appui technique». Questionnée sur l’accueil qui sera réservé aux ex-Séléka une fois transférés vers Bambari - une ville tendue où une large part de la population vit toujours dans des camps de déplacés vulnérables aux attaques des groupes armés civils comme paramilitaires -la structure internationale indique que « le Gouvernement de la RCA, soutenu par la communauté internationale, continuera à mobiliser les ressources nécessaires pour accompagner le processus de retour des combattants dans leurs communautés. Pour faciliter le début d’un processus d'intégration, l'OIM avec ses partenaires facilitent des projets socio-économiques pour la communauté. C'est une processus inclusif et participatif.»


Selon Anne Kathrin Schaefer, gestionnaire de programme de l’OIM, «le processus de retour est un processus volontaire basé sur la déclaration de leur volonté à retourner vers leurs communautés d’origine. Le Gouvernement, la MINUSCA et l'OIM vont faire tout en leur possible pour assister le processus de retour d’une manière efficace, digne et volontaire». Mme Anne Kathrin Schaefer note de plus que chaque retour est accompagné par un désarmement, des séances de sensibilisation, des vérifications médicales, des séances psychosociales et des activités spécifiques pour les femmes et des enfants associés aux groupes armés avec l’appui de l’UNICEF.


Cette opération de transfert des ex-Séléka vers les villes de Bambari et Bria, la troisième du genre depuis le début septembre 2014, intervient une semaine après de récents affrontements meurtriers entre communautés musulmane et chrétienne dans le chef-lieu de la Ouaka.

Centrafrique: Bambari et Bria accueilleront des ex-Séléka du camp RDOT

José Eduardo dos Santos, le chef d'Etat africain le plus riche avec 10 000 milliards FCFA

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APA-Abidjan (Côte d'Ivoire) - 2014-10-09 15:00:00 - Le Président angolais, Jose Eduardo dos Santos, avec une fortune de 20 milliards de dollars US (10.000 milliards FCFA) est le Chef d’Etat africain le plus riche de l’année 2014, selon le magazine économique américain Forbes, consulté, jeudi, par APA.


José Eduardo dos Santos, au pouvoir depuis 34 ans, qui pèse 10.000 milliards FCFA, caracole en tête du classement du journal américain, précisant qu'au moment où la majorité d'Angolais dont 70% vivent dans la pauvreté, la fille de Jose Eduardo dos Santos (Isabel) est l'Africaine la plus riche et la femme noire la plus riche au monde.

Loin derrière le No1 angolais, se classent, successivement, le Roi Mohamed VI du Maroc avec 1250 milliards FCFA, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de la Guinée Equatoriale avec 300 milliards FCFA. Le carré est complété par Uhuru Kenyatta, chef de l'Etat kenyan dont la fortune s'élève à 250 milliards FCFA.


En 5è, 6è et 7è position, viennent dans l'ordre, le Camerounais Paul Biya, au pouvoir depuis 31 ans (100 milliards FCFA), le roi du Swaziland, King Mswati III (50 milliards FCFA) et Goodluck Jonathan du Nigéria (50 milliards FCFA) au pouvoir depuis 2010. 


Le Président Idriss Déby du Tchad occupe la huitième place avec une richesse évaluée à 50 millions de dollars américains soit 25 milliards FCFA quand Robert Mugabe, président du Zimbabwe depuis 1987, ferme le top 9 avec 10 millions de dollars US (5 milliards FCFA). 


Forbes qui a publié ce classement est un magazine économique américain fondé en 1917 par Bertie Charles Forbes. Le magazine est réputé pour ses différentes listes publiées sur des personnalités, des entreprises, des pays ... 

 

http://www.apanews.net/article_read-806529-joseduardo-dos-santos-le-chef-d--etat-africain-le-plus-riche-avec-10-000-milliards-fcfa.html#sthash.ULrT2DCb.dpuf  

José Eduardo dos Santos, le chef d'Etat africain le plus riche avec 10 000 milliards FCFA
José Eduardo dos Santos, le chef d'Etat africain le plus riche avec 10 000 milliards FCFA

Centrafrique: nouveaux heurts à Bangui, la Séléka appelle la présidente à la démission

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Bangui - AFP / 09 octobre 2014 17h08 - Les anciens rebelles de la Séléka ont demandé jeudi la démission de la présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza, alors que de nouvelles violences intercommunautaires ont fait au moins sept morts depuis mardi à Bangui.


L'état-major des forces républicaines ex-Séléka demande purement et simplement que la présidente de transition et son gouvernement démissionnent de leurs fonctions, a déclaré à l'AFP Younous Ngardia, conseiller à l'état-major de l'ancienne rébellion majoritairement musulmane qui avait pris le pouvoir en Centrafrique de mars 2013 à janvier 2014. 


L'état-major de l'ex-Séléka a été surpris mercredi par la visite de cinq membres du gouvernement venus transmettre le message de la présidente de la République dans lequel elle exige le départ de l'ex-Séléka de Bambari, une ville du centre du pays où des affrontements intercommunautaires ont fait au moins 25 morts la semaine dernière, a-t-il précisé.


La coordination des anti-balaka, milices centrafricaines à dominante chrétienne qui s'étaient rendues tristement célèbres pour avoir pourchassé et massacré les musulmans centrafricains après la chute de la Séléka, avait également demandé au début de la semaine la démission de Mme Samba Panza, pour d'autres raisons. Les anti-balaka protestaient notamment contre le retour de soldats tchadiens pour assurer sa protection et la disparition présumée de plusieurs millions de dollars donnés par l'Angola. 


Les autorités sont accusées d'être incapables de ramener l'ordre à Bangui, où une nouvelle flambée de violences a fait au moins sept morts depuis mardi soir, dont deux tués dans la nuit de mercredi à jeudi, selon la force de l'ONU Minusca.

Au moins cinq personnes avaient été tuées et plusieurs blessées dans des violences intercommunautaires survenues mardi et mercredi.


Un motard musulman a attaqué des passants à la grenade en pleine rue, tandis qu'au quartier KM5, un jeune conducteur de taxi a été tué par des hommes armés, également musulmans, qui ont incendié des dizaines de maisons, selon une source onusienne.

En réaction, des barricades ont été érigées par des individus se réclamant des anti-balaka sur certaines grandes avenues du centre-ville et dans les quartiers nord, leur fief.

Nous sommes sur le terrain, et c'est un peu tout le monde qui tire, indiquait jeudi matin une source de la gendarmerie locale. Le calme n'était pas revenu dans l'après-midi.

Les autorités de transition n'ont pour l'instant fait aucune déclaration officielle sur ces violences, les plus meurtrières qu'a connues la capitale depuis la fin août, lorsque cinq personnes avaient été tuées au cours d'accrochages entre des soldats européens de l'Eufor-RCA et des hommes armés.


La Croix-Rouge centrafricaine a parallèlement fait savoir que ses personnels avaient été la cible de menaces ouvertes et directes, dues à une mauvaise perception de ses activités de récupération des corps des victimes par une partie de la population, qui a ainsi bloqué son action.


Elle se déclare encore extrêmement préoccupée par ces menaces, qui l'empêchent de mener ses activités de secours. De ce fait, de nombreuses victimes se retrouvent abandonnées à leur sort dans les quartiers de la capitale, déplore-t-elle. 


Les menaces doivent cesser. Nous demandons à la population de faciliter le travail des volontaires de la Croix-Rouge, a insisté dans un communiqué Jean-François Sangsue, chef de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans la capitale centrafricaine.


Si ces menaces continuent, nous serons obligés de cesser toute activité de secours, laissant ainsi de nombreuses victimes livrées à elles-mêmes, a-t-il conclu.


Bangui, ravagée depuis un an et demi par de terribles affrontements, exactions et pillages, et vidée de la plupart ses habitants musulmans traqués par les milices anti-balaka, retrouvait un semblant de normalité depuis plusieurs semaines.



(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=525703 

Centrafrique: nouveaux heurts à Bangui, la Séléka appelle la présidente à la démission

Sept morts dans des affrontements à Bangui entre Sélékas et anti-Balaka

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APA publié le : 09/10/2014 à 13:42

 

Les affrontements entre les anti-balaka et les sélékas qui se sont déroulés mardi et mercredi à Bangui ont fait sept morts et plusieurs blessés, a-t-on appris jeudi dans la capitale centrafricaine dont les principales artères sont hérissées de barricades, entrainant ainsi le blocus du transport urbain.

 

Ces barricades érigées par des manifestants viennent consolider la grève des taximen déclenchée la veille suite à l’assassinat d’un des leurs au KM5 par des musulmans armés.

 

Après l’ultimatum lancé lundi par le coordonnateur du mouvement patriotique des anti-balaka, Patrice Edouard Ngaissona à la présidente de démissionner pour incompétence, c’est au tour, ce jeudi 9 octobre de l’état-major de la coalition séléka basé à Bambari d’exiger la démission de la cheffe de l’état de transition Catherine Samba-Panza.

 

Selon le chef de cabinet de l’état-major de cette coalition, le lieutenant Younouss, Catherine Samba-Panza, en demandant à l’état-major de séléka de quitter la ville de Bambari, ‘’a remis en cause la nationalité ou la citoyenneté des séléka », d’où, a-t-il martelé ces derniers exigent ‘’simplement et purement la démission de la cheffe de l’état de transition et de son gouvernement et l’élection d’un nouveau président ».

 

’C'est un grand complot qui est lancé contre le peuple centrafricain. Nous étions au courant de la préparation de ce complot depuis longtemps et tous les moyens ont été utilisés pour le mettre en exécution », a répondu, pour sa part, le Premier ministre Mahamat Kamoun.

 

Selon le chef du gouvernement, l’assassinant d’un séléka est un signe avant-coureur. ‘’C'est à partir d’un cas de meurtre au niveau du quartier Gobongo (4è arrondissement) que la situation s’est embrasée. Et c’est dommage », a-t-il regretté.

 

D’après le programme de la session ordinaire du Conseil national de Transition, le gouvernement devrait s’expliquer demain devant les conseillers nationaux sur le don angolais.

 

Copyright : © APA

Sept morts dans des affrontements à Bangui entre Sélékas et anti-Balaka

Sept morts dans des affrontements à Bangui entre Sélékas et anti-Balaka

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APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-10-09 13:42:53 - Les affrontements entre les anti-balaka et les sélékas qui se sont déroulés mardi et mercredi à Bangui ont fait sept morts et plusieurs blessés, a-t-on appris jeudi dans la capitale centrafricaine dont les principales artères sont hérissées de barricades, entrainant ainsi le blocus du transport urbain.


Ces barricades érigées par des manifestants viennent consolider la grève des taximen déclenchée la veille suite à l'assassinat d'un des leurs au KM5 par des musulmans armés.


Après l'ultimatum lancé lundi par le coordonnateur du mouvement patriotique des anti-balaka, Patrice Edouard Ngaissona à la présidente de démissionner pour incompétence, c'est au tour, ce jeudi 9 octobre de l'état-major de la coalition séléka basé à Bambari d'exiger la démission de la cheffe de l'état de transition Catherine Samba-Panza.

Selon le chef de cabinet de l'état-major de cette coalition, le lieutenant Younouss, Catherine Samba-Panza, en demandant à l'état-major de séléka de quitter la ville de Bambari, ‘'a remis en cause la nationalité ou la citoyenneté des séléka'', d'où, a-t-il martelé ces derniers exigent ‘'simplement et purement la démission de la cheffe de l'état de transition et de son gouvernement et l'élection d'un nouveau président''.

‘'C'est un grand complot qui est lancé contre le peuple centrafricain. Nous étions au courant de la préparation de ce complot depuis longtemps et tous les moyens ont été utilisés pour le mettre en exécution'', a répondu, pour sa part, le Premier ministre Mahamat Kamoun.


Selon le chef du gouvernement, l'assassinant d'un séléka est un signe avant-coureur. ‘'C'est à partir d'un cas de meurtre au niveau du quartier Gobongo (4è arrondissement) que la situation s'est embrasée. Et c'est dommage'', a-t-il regretté. 

D'après le programme de la session ordinaire du Conseil national de Transition, le gouvernement devrait s'expliquer demain devant les conseillers nationaux sur le don angolais.

 

http://www.apanews.net/article_read-806546-sept-morts-dans-des-affrontements-eangui-entre-sekas-et-anti-balaka.html#sthash.Qa8Q6c59.dpuf

Sept morts dans des affrontements à Bangui entre Sélékas et anti-Balaka
Sept morts dans des affrontements à Bangui entre Sélékas et anti-Balaka

Mort d'un casque bleu en Centrafrique

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http://www.lavoixdelamerique.com/    jeudi, octobre 09, 2014 Heure locale: 21:47

 

Déployée dans le pays depuis le 15 septembre, c'est la première fois que la mission onusienne perd un élément

 

Nouveau signe de la dégradation de la situation sécuritaire en Centrafrique

 

A peine déployée, la mission onusienne dans le pays déplore son premier mort. Sept autres casques bleus ont été blessés ce jeudi soir dans l'attaque de leur convoi au niveau du PK-11.

 

Jointe par la Voix de l'Amérique, Myriam Dessables, porte-parole de la Minusca, précise que "cette embuscade est un crime totalement inacceptable".

 

Selon elle, "la mission des Nations Unies est dans le pays pour aider la Centrafrique à avancer vers la paix. Il va y avoir des mesures prises pour traduire les criminels responsables devant la justice."

 

Jeudi soir, on comptait au moins 7 morts et plusieurs blessés parmi les Centrafricains en 48 heures. Plusieurs quartiers de la capitale ont été secoués par des tirs à l’arme lourde et légère provoquant la paralysie totale.

 

Le Premier Ministre Mahamat Kamoun dénonce un complot contre la transition.

 

Après l’ultimatum des anti-balaka, le général Joseph Zoundeko, chef d’Etat-major des ex-Seleka à Bambari appelle lui aussi à la démission de la présidente Catherine Samba Panza.

 

La plateforme des confessions religieuses, demande à la présidente d’organiser une concertation pour trouver une sortie de crise. 

Mort d'un casque bleu en Centrafrique

Centrafrique : l'ONU condamne une embuscade qui a causé la mort d'un Casque bleu à Bangui

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http://www.un.org/   9 octobre 2014 – Le Représentant spécial du Secrétaire général en République centrafricaine, le général Babacar Gaye, a condamné jeudi dans les termes les plus forts une embuscade contre des Casques bleus de la Mission des Nations Unies (MINUSCA) aux abords de la capitale Bangui, qui a causé la mort d'un soldat, et a fait un blessé grave et sept blessés légers.

 

Le Représentant spécial a rappelé que la MINUSCA s'est déployée dans le pays à la demande des Centrafricains pour appuyer leur processus de transition, protéger les civils et les droits de l'homme et aider à la restauration de l'Etat.

 

« Ce crime contre les forces des Nations Unies, qui sont ici pour aider le peuple de la République centrafricaine, est inacceptable et les responsables devront répondre de leurs actes et être traduits devant la justice », a dit Babacar Gaye.

 

« Les Nations Unies sont une organisation non partisane, et nous travaillerons avec l'ensemble des acteurs pour atteindre nos objectifs, pour promouvoir la paix et la réconciliation en République centrafricaine. Mais nous continuerons de prendre des mesures robustes contre les criminels qui menacent les civils », a-t-il ajouté.

 

Il a présenté ses sincères condoléances aux familles du soldat tombé et à son gouvernement et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

 

Mercredi, Babacar Gaye a fermement condamné des violences qui ont secoué Bangui ces derniers jours et qui se sont soldées par plusieurs morts, des blessés et des actes de vandalisme.

 

« Le Représentant spécial exprime sa consternation face à ces incidents de nature à porter préjudice au processus politique. Il déplore les pertes en vies humaines et présente ses condoléances aux familles des victimes et sa compassion aux blessés », a souligné la MINUSCA dans un communiqué de presse publié mercredi.

 

La Mission a signalé des manifestations violentes devant son quartier général à Bangui au cours des deux derniers jours. Plusieurs véhicules de l'ONU ont été la cible de tirs et de jets de pierres. Aucun employé de l'ONU n'a été blessé. Les manifestations ont été dispersées.

 

Le général Gaye a encouragé « tous les acteurs de la vie politique et de la société civile centrafricaine à retrouver la voie du dialogue qui est la seule issue vers la réconciliation et la paix durable ».

 

Il a également réitéré l'appui de la communauté internationale au processus de transition tel qu'exprimé dans la résolution 2149 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

 

Selon la communauté humanitaire, environ 3.000 personnes ont été déplacées à la suite des récents affrontements dans la capitale et sont arrivées dans la ville de Bimbo.

Centrafrique : l'ONU condamne une embuscade qui a causé la mort d'un Casque bleu à Bangui

RCA: une crise politique s'installe à Bangui

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Par RFI 09-10-2014 à 22:27

 

En République centrafricaine, Bangui est une ville morte, ce jeudi 9 octobre. La nuit a été très tendue après les violences de mercredi dans la capitale centrafricaine. Des tirs ont résonné dans plusieurs quartiers de la ville. La mort d'un musulman et d'un chauffeur de taxi, mercredi, ont relancé un nouveau cycle de violences.

 

Les anti-balaka occupent les rues. Le chef de la Minusca, le général Babacar Gaye, condamne ces violences et appelle au calme.

 

Bangui avait aujourd'hui des allures de ville morte. Après une nuit marquée par des tirs incessants dans certains quartiers comme l'enclave musulmane du PK5, ce matin des groupes de miliciens anti-balaka ont investi les carrefours et dressé des barricades.

 

La police de la Minusca, la mission des Nations unies, a démantelé certains de ces barrages, mais jusqu'en fin de journée les anti-balaka restaient présents sur les grands axes de Bangui, où ne circulait quasiment personne.

 

Les Banguissois sont en effet restés chez eux de crainte de nouveaux débordements. Aux violences de mercredi entre anti-balaka et musulmans du PK5 se sont ajoutées les revendications des anti-balaka qui avaient donné, dimanche, 48 heures à la présidente de transition, Catherine Samba Panza, pour démissionner.

 

Ce jeudi après-midi, le conseiller politique de la coordination des anti-balaka, Alfred Le Grand Ngaya, affirme que les anti-balaka continueront à occuper les rues pacifiquement jusqu'à la démission de la présidente de transition.

 

Les anti-balaka reprochent au pouvoir la gestion opaque des fonds angolais. Dans le même temps, certains cadres de l'état major de la Séléka commencent, eux aussi, à réclamer à voix haute le départ de la présidente de transition.

 

Joint par RFI, le Premier ministre centrafricain, Mahamat Kamoun, s'indigne de cette demande de démission qui, selon, lui émane de ceux qui ont mis à genoux le pays.

 

« Il est inadmissible que les forces négatives anti-balaka et autres - qui ont mis à genoux ce pays qui est brisé – puissent continuer de prendre en otage tout un peuple et saper les efforts entrepris par les autorités de transition et la communauté internationale pour ramener la paix et la sécurité », a-t-il déclaré.

 

Mahamat Kamoun demande à la Minusca et aux forces internationales de neutraliser tous ceux qui veulent mettre en péril la transition :

 

« Nous avons demandé au ministre de la Justice de prendre toutes les dispositions nécessaires pour traquer et poursuivre tous les auteurs de troubles dans notre pays », a déclaré, à RFI, le Premier ministre Mahamat Kamoun.

 

Au-delà de la crise sécuritaire qui frappe Bangui depuis deux jours, c'est donc bien une crise politique de grande ampleur qui est en train de s'installer. 

RCA: une crise politique s'installe à Bangui

Violences en Centrafrique: le Premier ministre dénonce un "grand complot"

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09/10/14 (AFP)

 

Le Premier ministre centrafricain Mahamat Kamoun a dénoncé jeudi "un grand complot" ourdi par des "ennemis" du peuple, alors que Bangui est depuis mardi le théâtre de nouvelles violences intercommunautaires qui ont fait au moins sept morts.

 

"C'est un grand complot qui est lancé contre le peuple centrafricain. Nous étions au courant de la préparation de ce complot depuis longtemps et tous les moyens ont été utilisés pour le mettre en exécution", a déclaré le Premier ministre à la radio privée Ndeke Luka.

 

"C'est à partir d'un cas de meurtre (mardi, ndlr) au niveau de Gobongo que la situation s'est embrasée. C'est dommage, parce qu'il appartient au peuple centrafricain de prendre son destin en mains", a regretté le chef du gouvernement.

 

"Au moment où la vie a repris normalement à Bangui, les activités économiques ont repris, les ennemis du peuple ne sont pas d'accord", a affirmé le Premier ministre qui s'est appliqué à n'accuser personne nommément.

 

Dans une déclaration à la radio d'Etat, le ministre de la Sécurité publique, le général Thierry Métinkoué, a appelé la population à garder son calme.

 

"Le gouvernement appelle la population à garder le calme et à vaquer librement à ses occupations. Les forces de défense et de sécurité sont mobilisées pour garantir la sécurité" a-t-il assuré.

 

La plupart des quartiers de Bangui se sont vidés de leurs habitants qui ont gagné les quartiers sud --jugés plus sûrs-- ou des camps de déplacés. Des femmes et des jeunes enfants, baluchons sur la tête, continuaient jeudi de fuir les secteurs touchés par les violences.

 

"On ne peut pas rester tranquille plus d'un mois dans cette ville. Il faut toujours craindre pour sa vie, partir de sa maison pour vivre dans des conditions inhumaines, comme si nous étions des animaux sans protection", a déploré Marie Yassé, une habitante du 5ème arrondissement (dans le nord de la capitale), un baluchon sur la tête, bébé au dos, et tenant une fillette à bout de bras.

 

Bangui, ravagée depuis un an et demi par de terribles affrontements, exactions et pillages, et vidée de la plupart de ses habitants musulmans traqués par les milices anti-balaka, retrouvait un semblant de normalité depuis plusieurs semaines, avant que n'éclatent à nouveau ces violences.

Violences en Centrafrique: le Premier ministre dénonce un "grand complot"

Centrafrique: nouveaux heurts à Bangui, la Séléka appelle la présidente à la démission

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09/10/14 (AFP)

 

Les anciens rebelles de la Séléka ont demandé jeudi la démission de la présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza, alors que de nouvelles violences intercommunautaires ont fait au moins sept morts depuis mardi à Bangui.

 

"L'état-major des forces républicaines ex-Séléka demande purement et simplement que la présidente de transition et son gouvernement démissionnent de leurs fonctions", a déclaré à l'AFP Younous Ngardia, conseiller à l'état-major de l'ancienne rébellion majoritairement musulmane qui avait pris le pouvoir en Centrafrique de mars 2013 à janvier 2014.

 

"L'état-major de l'ex-Séléka a été surpris mercredi par la visite de cinq membres du gouvernement venus transmettre le message de la présidente de la République dans lequel elle exige le départ de l'ex-Séléka de Bambari", une ville du centre du pays où des affrontements intercommunautaires ont fait au moins 25 morts la semaine dernière, a-t-il précisé.

 

La coordination des anti-balaka, milices centrafricaines à dominante chrétienne qui s'étaient rendues tristement célèbres pour avoir pourchassé et massacré les musulmans centrafricains après la chute de la Séléka, avait également demandé au début de la semaine la démission de Mme Samba Panza, pour d'autres raisons. Les anti-balaka protestaient notamment contre le retour de soldats tchadiens pour assurer sa protection et la disparition présumée de plusieurs millions de dollars donnés par l'Angola.

 

Les autorités sont accusées d'être incapables de ramener l'ordre à Bangui, où une nouvelle flambée de violences a fait au moins sept morts depuis mardi soir, dont deux tués dans la nuit de mercredi à jeudi, selon la force de l'ONU Minusca.

 

Au moins cinq personnes avaient été tuées et plusieurs blessées dans des violences intercommunautaires survenues mardi et mercredi.

 

Un motard musulman a attaqué des passants à la grenade en pleine rue, tandis qu'au quartier KM5, un jeune conducteur de taxi a été tué par des hommes armés, également musulmans, qui ont incendié des dizaines de maisons, selon une source onusienne.

 

En réaction, des barricades ont été érigées par des individus se réclamant des anti-balaka sur certaines grandes avenues du centre-ville et dans les quartiers nord, leur fief.

 

"Nous sommes sur le terrain, et c'est un peu tout le monde qui tire", indiquait jeudi matin une source de la gendarmerie locale. Le calme n'était pas revenu dans l'après-midi.

 

Les autorités de transition n'ont pour l'instant fait aucune déclaration officielle sur ces violences, les plus meurtrières qu'a connues la capitale depuis la fin août, lorsque cinq personnes avaient été tuées au cours d'accrochages entre des soldats européens de l'Eufor-RCA et des hommes armés.

 

La Croix-Rouge centrafricaine a parallèlement fait savoir que ses personnels avaient été "la cible de menaces ouvertes et directes, dues à une mauvaise perception de ses activités de récupération des corps des victimes par une partie de la population, qui a ainsi bloqué son action".

 

Elle se déclare encore "extrêmement préoccupée par ces menaces, qui l'empêchent de mener ses activités de secours". De ce fait, de nombreuses victimes se retrouvent "abandonnées à leur sort dans les quartiers de la capitale", déplore-t-elle.

 

"Les menaces doivent cesser. Nous demandons à la population de faciliter le travail des volontaires de la Croix-Rouge", a insisté dans un communiqué Jean-François Sangsue, chef de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans la capitale centrafricaine.

 

"Si ces menaces continuent, nous serons obligés de cesser toute activité de secours, laissant ainsi de nombreuses victimes livrées à elles-mêmes", a-t-il conclu.

 

Bangui, ravagée depuis un an et demi par de terribles affrontements, exactions et pillages, et vidée de la plupart ses habitants musulmans traqués par les milices anti-balaka, retrouvait un semblant de normalité depuis plusieurs semaines.

Centrafrique: nouveaux heurts à Bangui, la Séléka appelle la présidente à la démission

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09/10/2014 à 17:57 Par Jeune Afrique

 

Catherine Samba-Panza (CSP), la présidente centrafricaine, cherche à séduire les pays du Golfe où ses émissaires multiplient visites et demandes d'assistance financière.

 

Après l'Angola, ce sont les pays du Golfe que Catherine Samba-Panza (CSP), la présidente centrafricaine, cherche à séduire. C'est ce que laissent penser les discrets déplacements de Mahamat Gamar Ahmat, son ministre-conseiller chargé des relations avec le monde arabe.

 

Ce dernier, qui fut aussi le conseiller de son prédécesseur Michel Djotodia, s'est rendu en Arabie saoudite (à Riyad, le 26 septembre, puis à Djeddah, deux jours plus tard) afin de remettre aux autorités saoudiennes un message de sa part. Curieusement accompagné d'un opérateur économique centrafricain, Mahamat Nouradine Ousmane Adam, et d'un consultant burkinabè, Ousseni Elibouy Banao, Mahamat Gamar Ahmat devait dans la foulée se rendre au Koweït pour remettre une missive de CSP à l'émir Sabah Al Ahmad Al Jaber Al Sabah.

 

"Geste supplémentaire"

 

La visite a finalement été reportée au 15 octobre, le temps pour les trois compères de se rendre à La Mecque pour le hajj. Leur tournée dans les pays du Golfe devrait s'achever au Qatar. Parallèlement, Gamar Ahmat a, dans une lettre datée du 8 septembre, formulé une demande officielle d'aide financière au sultanat d'Oman.

 

"Vos dons et subsides iront directement aux populations démunies et à la reconstruction de l'infrastructure et de la foi islamiques", assure le ministre-conseiller, lequel priait par ailleurs son interlocuteur - le ministre omanais des Affaires religieuses - de faire "un geste supplémentaire pour un don permettant aux fidèles d'accomplir le rituel du mouton pour la Tabaski". On ignore si sa supplique a été suivie d'effets.

 

Anicet Guiama-Massogo avait pour mission de demander à "Boz" de s'impliquer dans le processus de réconciliation nationale.

 

Un conseiller de CSP à Kampala

 

Après avoir rencontré Michel Djotodia, fin août, à Cotonou, Anicet Guiama-Massogo, ancien porte-parole de la présidence aujourd'hui conseiller politique de Catherine Samba-Panza, s'est rendu à Kampala, début septembre, pour s'entretenir avec François Bozizé. Comme ce fut le cas avec le chef de la Séléka, il avait pour mission de demander à "Boz" de s'impliquer dans le processus de réconciliation nationale et d'aider à la mise en oeuvre des accords de cessation des hostilités.

 

Selon son entourage, l'ancien président s'est montré réceptif, tout en se plaignant d'être contraint depuis janvier de demeurer dans la capitale ougandaise, où ses fils se relaient auprès de lui.

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Centrafrique : un Casque bleu tué dans une embuscade près de Bangui

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Nations unies (Etats-Unis) - AFP / 09 octobre 2014 23h45 - Un Casque bleu a été tué et huit autres ont été blessés lors d'une embuscade contre un convoi de la mission de l'ONU en République centrafricaine (Minusca) jeudi soir près de Bangui, a indiqué l'ONU.

Le Casque bleu tué est un officier pakistanais et les blessés appartiennent aux contingents du Pakistan et du Bangladesh opérant au sein de la Minusca, a précisé à l'AFP un responsable de l'ONU.


Le convoi a été attaqué par des éléments armés non identifiés alors qu'il circulait dans le district PK11, aux abords de la capitale. Un des blessés est gravement touché et les autres plus légèrement.


Il s'agit du premier Casque bleu de la Minusca tué depuis le déploiement de la force de l'ONU à la mi-septembre.


Dans un communiqué, le représentant spécial de l'ONU et chef de la Minusca, le général Babacar Gaye, a condamné dans les termes les plus forts cette attaque.

Il a rappelé que la Minusca s'est déployée dans le pays à la demande des Centrafricains pour appuyer leur processus de transition, pour protéger les civils et les droits de l'homme et pour aider à la restauration de l'Etat.


Ce crime contre les forces des Nations unies, qui sont ici pour aider le peuple de la République centrafricaine, est inacceptable et les responsables devront répondre de leurs actes et être traduits devant la justice, a affirmé le général Gaye.


Nous continuerons de prendre des mesures robustes contre les criminels qui menacent les civils, a-t-il encore déclaré.


Le Conseil de sécurité de l'ONU doit publier dans la soirée une déclaration sur la situation à Bangui.


La capitale centrafricaine a été de nouveau secouée jeudi par des violences inter-communautaires qui ont fait au moins sept morts et plusieurs dizaines de blessés en deux jours, provoquant de nouveaux déplacements de populations après des semaines d'accalmie en Centrafrique.


La force onusienne, créée en avril par une résolution du Conseil de sécurité, s'est déployée à partir du 15 septembre et doit compter 12.000 soldats et policiers à effectif plein.



(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=525824 

Centrafrique : un Casque bleu tué dans une embuscade près de Bangui

Centrafrique : un Casque bleu tué dans une embuscade près de Bangui (ONU)

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10/10/14 (AFP)

 

Un Casque bleu a été tué et huit autres ont été blessés lors d'une embuscade contre un convoi de la mission de l'ONU en République centrafricaine (Minusca) jeudi soir près de Bangui, a indiqué l'ONU.

 

Le Casque bleu tué est un officier pakistanais et les blessés appartiennent aux contingents du Pakistan et du Bangladesh opérant au sein de la Minusca, a précisé à l'AFP un responsable de l'ONU.

 

Le convoi a été attaqué par des éléments armés non identifiés alors qu'il circulait dans le district PK11, aux abords de la capitale. Un des blessés est gravement touché et les autres plus légèrement.

 

Il s'agit du premier Casque bleu de la Minusca tué depuis le déploiement de la force de l'ONU à la mi-septembre.

 

Le secrétaire général de l'ONU s'est déclaré "consterné" par cette attaque. "De tels actes contre ceux qui travaillent à la paix et la sécurité en République centrafricaine sont totalement inacceptables", a ajouté Ban Ki-moon dans un communiqué.

 

Il a "appelé toutes les parties à s’abstenir de toute violence et les autorités de transition à prendre toutes les mesures nécessaires afin d’assurer la mise en œuvre prioritaire de l’Accord de Cessation des hostilités signé à Brazzaville le 23 juillet".

 

"Une solution politique globale représente la seule manière de parachever avec succès la transition du pays et de ramener de façon durable la paix et la stabilité en République centrafricaine", conclut M. Ban.

 

Le représentant spécial de l'ONU et chef de la Minusca, le général Babacar Gaye, avait auparavant "condamné dans les termes les plus forts" cette attaque.

 

Il a rappelé que "la Minusca s’est déployée dans le pays à la demande des Centrafricains pour appuyer leur processus de transition, pour protéger les civils et les droits de l'homme et pour aider à la restauration de l'Etat".

 

"Ce crime contre les forces des Nations unies, qui sont ici pour aider le peuple de la République centrafricaine, est inacceptable et les responsables devront répondre de leurs actes et être traduits devant la justice", a affirmé le général Gaye.

 

"Nous continuerons de prendre des mesures robustes contre les criminels qui menacent les civils", a-t-il encore déclaré.

 

La capitale centrafricaine a été de nouveau secouée jeudi par des violences inter-communautaires qui ont fait au moins sept morts et plusieurs dizaines de blessés en deux jours, provoquant de nouveaux déplacements de populations après des semaines d'accalmie en Centrafrique.

 

La force onusienne, créée en avril par une résolution du Conseil de sécurité, s'est déployée à partir du 15 septembre et doit compter 12.000 soldats et policiers à effectif plein.

 

 

Un casque bleu tué à Bangui en marge de violences intercommunautaires

 

http://www.france24.com/  10/10/2014

 

Un officier pakistanais de la mission de l'ONU en Centrafrique a été tué au cours d'une embuscade, jeudi soir à Bangui. Par ailleurs, des violences intercommunautaires ont fait au moins sept morts dans la capitale centrafricaine.

 

Après plusieurs semaines de calme relatif, la violence est de retour à Bangui. Jeudi 9 octobre, des violences intercommunautaires ont fait au moins sept morts et plusieurs dizaines de blessés dans la capitale centrafricaine, provoquant de nouveaux déplacements de populations. Alors que les tirs avaient cessé à la tombée de la nuit, une patrouille de la mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) est tombée dans une embuscade.

 

Le convoi onusien a été attaqué par des hommes armés non identifiés dans le quartier de PK11, à Bangui. Un casque bleu est mort et huit autres ont été blessés, dont un grièvement, a indiqué l'ONU. Le soldat tué est un officier pakistanais, les blessés appartiennent aux contingents du Pakistan et du Bangladesh opérant au sein de la Minusca. C’est la première fois qu’un casque bleu est tué en Centrafrique depuis le déploiement de la force de l’ONU le 15 septembre.

 

Une attaque "inacceptable", selon l’ONU

 

Le secrétaire général de l'ONU s'est déclaré "consterné" par cette attaque. "De tels actes contre ceux qui travaillent à la paix et la sécurité en République centrafricaine sont totalement inacceptables", a indiqué Ban Ki-moon dans un communiqué. Il a "appelé toutes les parties à s'abstenir de toute violence". "Une solution politique globale représente la seule manière de parachever avec succès la transition du pays et de ramener de façon durable la paix et la stabilité en République centrafricaine", conclut-il.

 

Le représentant spécial de l'ONU et chef de la Minusca, le général Babacar Gaye, avait auparavant "condamné dans les termes les plus forts" cette attaque. Il a rappelé que "la Minusca s'est déployée dans le pays à la demande des Centrafricains pour appuyer leur processus de transition, pour protéger les civils et les droits de l'Homme et pour aider à la restauration de l'État". "Les responsables devront répondre de leurs actes et être traduits devant la justice", a affirmé le général Gaye. Créée en avril par une résolution du Conseil de sécurité, la force onusienne doit compter à terme 12 000 soldats et policiers.

 

Les affrontements de ces derniers jours sont les plus violents depuis des mois, a déclaré Peter Bouckaert, directeur de la division urgences de Human Rights Watch. L’insécurité et des menaces ciblées ont contraint la Croix-Rouge et plusieurs ONG à suspendre leurs opérations d’aide aux blessés et d’évacuation des corps.

 

Avec AFP et Reuters

Centrafrique : un Casque bleu tué dans une embuscade près de Bangui (ONU)

La MINUSCA est confrontée à son plus grand défi à ce jour, selon Amnesty

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http://www.lavoixdelamerique.com/   

 

WASHINGTON, DC vendredi, octobre 10, 2014 Heure locale: 08:47

 

Les violences des derniers jours à Bangui présentent le plus grand test à ce jour pour la MINUSCA, a estimé l’ONG de défense des droits humains Amnesty International.

 

La nouvelle mission de maintien de la paix des Nations unies en République centrafricaine, qui a commencé à exécuter son mandat le 15 septembre 2014, est confrontée à son plus grand défi à ce jour, suite aux violences qui ont éclaté à Bangui  ces derniers jours. C'est ce qu'a déclaré jeudi dans un communiqué l'ONG de défense des droits humains Amnesty International (AI).

 

« Ces violences  présentent le plus grand test à ce jour pour la MINUSCA », a déclaré Christian Mukosa, chercheur d'Amnesty International sur la Centrafrique, dans une interview avec la Voix de l'Amérique (VOA). La MINUSCA doit faire tout son possible pour protéger les civils menacés par le regain de violence, a-t-il poursuivi. D'autant que jusqu'à présent, les autorités de transition sont restées silencieuses sur la crise.

La MINUSCA est confrontée à son plus grand défi à ce jour, selon Amnesty

Lu pour vous : CENTRAFRIQUE, LA PME SAMBA-PANZA NE CONNAIT PAS LA CRISE

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http://mondafrique.com/  DECRYPTAGES - PAR CLEMENT FAYOL - 10 Oct, 2014

 

Soutenue par Laurent Fabius, Catherine Samba-Panza, la présidente de transition centrafricaine, embarrasse Paris par son incompétence et sa gestion opaque des aides internationales dédiées à la gestion de la crise politique et humanitaire. Après avoir fait disparaître près de 2,5 millions de dollars venus d’Angola, Mondafrique apprend qu’un de ses proches a demandé à l’Emir du Koweït de lui confier 35 millions d’euros. Des nouvelles qui ont obligé Hélène Le Gal, madame Afrique de l'Elysée, à faire le déplacement à Bangui.

 

De l’eau a coulé sous les ponts en Centrafrique depuis que le ministre français des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, déclarait qu’« une femme remarquable allait être à la tête du pays ». Appuyée par le Quai d'Orsay et l’Elysée, la présidente de transition Catherine Samba-Panza (CSP) brille par son incapacité à préparer le terrain pour des élections. Pire, elle semble se focaliser sur la levée de fonds étrangers qu’elle gère ensuite à sa guise. Ses méthodes déplaisent à Paris et ce n’est pas un hasard si Hélène Le Gal, madame Afrique de l’Elysée, s’est rendue à Bangui les 7 et 8 octobre pour recadrer CSP. Au menu des discussions, les deux femmes avaient l’embarras du choix, de la présence des troupes françaises au calendrier électoral en passant par la gestion opaque de fonds obtenus grâce à l’appui de Paris.

 

Distribution d’enveloppes

 

En effet, l’une des raisons de la visite surprise d’Hélène Le Gal pourrait bien être l’affaire des fonds angolais. En mars 2014, François Hollande, alors en tournée africaine, demande à son homologue angolais, José Eduardo Dos Santos, de mettre à la disposition de la Centrafrique 10 millions de dollars pour faire face à l’urgence sociale et payer les salaires en retard des fonctionnaires. Dos Santos s’exécute. S’en suit un ballet de valises, de déplacements et de commissions en tous genres. D’après les calculs de Mondafrique, sur la base des documents officiels de l’Etat centrafricain, près d’un quart de la somme a été distribué pour des « fonds politiques » aux appellations douteuses. Cette gestion opaque de la présidence a alarmé le FMI et l’Elysée et a obligé CSP à se justifier. Mardi 8 octobre, devant le Conseil national de transition centrafricain, elle affirme que la somme « a permis le fonctionnement a minima de l’Etat et l’apaisement de certaines forces vives et groupes armés ». Est-ce à dire que des enveloppes ont été distribuées ?

 

Mystérieux Gamar Ahmat

 

Mais ce n’est pas tout. Plus récemment encore, Mahamat Gamar Ahmat, ministre-conseiller en charge des relations avec le monde musulman et proche de la présidente, s’est fait remarquer en multipliant les demandes de soutiens financiers aux gouvernants des pays du Golfe et notamment, d’après « Jeune Afrique », auprès du sultanat d’Oman.

Inconnu du grand public, Mahamat Gamar Ahmat est un personnage mystérieux. Ancien conseiller de l’éphémère et affairiste président centrafricain, Michel Djotodia, il apparait une première fois dans les rouages politico-diplomatiques centrafricains en décembre 2013. Se voyant déjà dans la cour des grands, il essaye en vain de faire participer à la réunion extraordinaire de Paris son ami, et chef de guerre de la milice Seleka, Noureddine Adam. Signe d’un certain entregent, il a ensuite été récupéré par la présidente de transition Catherine Samba Panza, alors que la clique Djotodia s’exilait à Cotonou.

 

Fin septembre il réapparait en adressant discrètement une demande de soutien financier au Koweït. Dans un courrier que Mondafrique a consulté, il demande 35 millions d’euros pour un projet d’« aide et assistance d’urgence pour les réfugiés centrafricains et surtout les familles musulmanes ». Plutôt que de mettre en avant des associations engagées sur le terrain, Gamar indique que ce sera la présidence centrafricaine qui se chargera de distribuer les fonds. Pour seule garantie, il joint à la lettre une liste des dépenses qui vaut le détour : 120 véhicules en tous genres mais surtout 3,5 millions d’euros pour les frais cumulés de dossier et autres commissions.

 

Cette sollicitation est d’autant plus louche que l’on sait que l’Union européenne a débloqué en janvier 366 millions d’euros « comprenant 150 millions d'euros pour l'aide vitale et 216 millions d'euros pour la stabilisation et l'assistance à court et moyen terme. » Alors que les fonds vont être versés en plusieurs tranches, on peut s’interroger sur la nécessité pour la présidente et ses proches de continuer à lancer de nouvelles tractations.

Lu pour vous : CENTRAFRIQUE, LA PME SAMBA-PANZA NE CONNAIT PAS LA CRISE

A.G. Dologuélé sur RFI : «L’essentiel, c’est la feuille de route de transition»

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RFI vendredi 10 octobre 2014

 

Les graves violences de cette semaine à Bangui ; l'affaire du don angolais de 10 millions de dollars ; les ambitions de la présidente Samba Panza... Autant de sujets sur lesquels réagit l'une des figures de la classe politique centrafricaine.

 

L'ancien Premier ministre Anicet-Georges Dologuélé dirige l'Union pour le renouveau centrafricain, l'URCA. De passage à Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

 

RFI : Anicet-Georges Dologuélé, est-ce que vous faites encore confiance à Madame Catherine Samba Panza pour diriger la transition?

 

Anicet-Georges Dologuélé : C’est la présidente de transition. Elle a été élue par le CNT et jusqu’à preuve du contraire, c’est encore elle la présidente de transition.

 

Jeune Afrique a révélé que sur les dix millions de dollars offerts il y a six mois par l’Angola, un quart, c'est-à-dire deux millions et demi de dollars, n’ont jamais été transférés sur le compte du Trésor centrafricain à la BEAC, la Banque des Etats d’Afrique Centrale. Est-ce que les autorités de transition sont encore crédibles?

 

Les autorités ont promis de donner des explications à la nation à travers l’interpellation du CNT. Donc nous attendons tous. Ce qui est sûr c’est que bien entendu ces fonds auraient dû rentrer d’abord au Trésor avant d’être dépensés. Mais au-delà de ça à quoi ont-ils-été dépensés? Il faut attendre de voir.

 

Mais vous, Anicet-Georges Dologuélé, qui avez commencé votre carrière à BEAC, vous qui avez été nommé ministre des Finances avant d’être Premier ministre, comment vous réagissez au fait qu’un quart de cette somme n’ait pas été versé Trésor?

C’est pourquoi je vous dis, logiquement tout devait être versé au Trésor, même si après une partie est transformée en fonds politique.

 

Et le fait que le ministre centrafricain des Finances n’ait pas été impliqué dans ces versements, ça vous choque ou pas?

 

Ce n’est pas habituel, surtout que c’est l’ordonnateur unique de l’Etat. Mais je pense que là aussi des explications seront données.

 

Dans un communiqué, les partis de l’AFDT, dont celui de Martin *Ziguélé*, estiment que cette affaire entame la crédibilité des autorités de la transition. Est-ce que vous êtes d’accord avec eux?

 

Ce qui est sûr c’est qu’il y a beaucoup de chantiers qui ont besoin de beaucoup de ressources. Et quand les ressources sont accordées par des pays amis, il faut les utiliser à bon escient. Je trouve que dans ce dossier il y a beaucoup de crispations des autorités que je ne comprends pas. Il faut donner des explications simples, claires, pour assurer tout le monde. C’est ce dont on a besoin.

 

Il y a six mois on disait que la transition devait s’achever par des élections au début de 2015. Maintenant on parle de la fin 2015. Est-ce que ces élections auront lieu un jour ou pas?

 

J’espère qu’elles auront lieu. Il faut donner à l’autorité nationale des élections les moyens de travail, notamment opérer le choix de savoir ; est-ce qu’on va à la biométrie ou pas ? Est-ce qu’on regroupe les élections ou pas ? Ça permettra de définir un nouveau calendrier et d’en définir le coût des élections.

 

Depuis près d’un an des centaines de milliers de Centrafricains, notamment de confession musulmane, vivent en exil à l’étranger. Est-ce qu’on pourra faire des élections sans eux?

 

Mais il n’y a pas seulement les Centrafricains de confession musulmane, il y a les chrétiens aussi. Et puis vous voyez, de temps en temps, il y a des accès de violence. Il se passe des choses qui sont graves et qui sont dues à la disparition de l’Etat, à l’impuissance de l’Etat. Alors je voudrais profiter de votre tribune pour présenter mes condoléances à toutes les familles qui ont vu un des leurs tomber sous ces actions de violence de ces derniers jours à Bangui. Ma sympathie va à tous ceux qui ont été blessés, tous ceux qui ont perdu leurs biens, tous ceux qui ont dû encore sortir de chez eux pour aller sur des sites de réfugiés. Et je voudrais en profiter pour dire à mes compatriotes que ce n’est pas en voulant faire justice soi-même qu’on réussira à résoudre les problèmes. Dire au gouvernement que la police et la gendarmerie précisément, devraient commencer à faire le travail, poursuivre les auteurs de ces actes-là, pour que la population soit rassurée.

 

Est-ce que vous dites : pas d’élections avant le retour de ces déplacés et de ces réfugiés?

 

Le retour doit être provoqué. On ne va pas attendre comme ça, que ceux qui sont partis veillent bien revenir un jour. Donc c’est la première priorité du gouvernement. Et pour y arriver, il faut évidemment la sécurité. Mais il faut commencer maintenant !

 

Et pensez-vous comme certains, que la présidente Catherine Samba Panza souhaite modifier la charte constitutionnelle de transition afin de pouvoir se présenter à la prochaine présidentielle?

 

Mais vous savez, dans toutes ses déclarations, elle dit qu’elle respectera les règles du jeu. Je crois que nous devons tous la croire.

 

Mais cette fondation CSP pour Catherine Samba Panza créée par sa fille Christelle Sappot, est-ce que ce n’est pas le signe que peut-être demain il y aura un parti Catherine Samba Panza pour aller à cette présidentielle?

 

Elle a le droit d’avoir une fondation simplement en tant qu’autorité de transition pour les prochaines élections, elle s’est engagée à ne pas se présenter et nous n’avons aucune raison de ne pas la croire.

 

Vous êtes certain que personne dans son entourage ne l’encourage à faire changer la charte?

 

C’est normal. C’est humain. Mais en tant que femme d’Etat elle doit résister.

 

Depuis quelques semaines c’est la guerre ouverte entre le président du Parlement de transition Alexandre Ferdinand Nguendé et la présidente Catherine Samba Panza. Est-ce que ce conflit ne nuit pas à la bonne marche des affaires?

 

Bien sûr. Nous avons déjà les Seleka et les anti-balaka qu’il faut réconcilier et aujourd’hui ce problème est de trop. Il y a quelques mois, Djotodia et Tiangaye ne s’entendaient pas. Vous avez vu comment ça fini. Donc vraiment j’invite ces autorités-là à s’entendre sur l’essentiel. C'est-à-dire la feuille de route de la transition. Il faut que nous donnions l’impression à la Communauté internationale que nous voulons que notre pays avance. Il faut éviter de la lasser.

 

Toute la partie est et nord-est de votre pays échappe au contrôle des autorités centrafricaines et de la force internationale. Est-ce que vous ne craignez pas une partition de fait?

 

La partition, personne ne l’acceptera comme vous le savez. Et nous demandons aux forces internationales de veiller à ce qu’il soit mis fin à cet état de choses et ça doit se faire.

 

Vous dites que ça doit se faire, mais pour l’instant ça ne se fait pas !

 

Malheureusement. Mais je pense qu’à force de traîner on permet à ces forces de se renforcer et d’être plus nocives. Je vois qu’elles se divisent, je vois que tantôt on change de nom, tantôt on annonce un gouvernement… Donc il y a beaucoup de choses qui se passent, qui montrent que les ex-Seleka ne savent pas où ils veulent aller. Eh bien qu’ils rentrent dans la République ! Nous avons besoin d’eux dans la République en tant que citoyens !

A.G. Dologuélé sur RFI : «L’essentiel, c’est la feuille de route de transition»

Centrafrique : les ex-Séléka rejettent leur départ de Bambari exigé par la présidente de transition

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Yaoundé - 10/10/2014 (Xinhua) Une délégation officielle venue de Bangui comprenant des responsables institutionnels centrafricains, l'ambassadeur de France, les dirigeants de la force française Sangaris et de la Mission intégrée multidimensionnelle pour la stabilisation en RCA (MINUSCA), a eu une rencontre de six heures avec la direction de la Séléka mercredi à Bambari, au terme de laquelle celle-ci a reçu un message de la présidente de transition exigeant son départ de cette ville. Le message remis par Jean Jacques Démafouth, ex-chef rebelle actuellement ministre conseiller à la présidence de la République, a suscité une vive réaction du général de brigade Joseph Zoundéko et de ses collaborateurs de l'état-major de l'ex-coalition rebelle qui, dans un communiqué publié aussitôt après, accusent le gouvernement en place à Bangui de "remuer le couteau dans la plaie en exigeant le départ des ex-Séléka de Bambari".

 

D'après un communiqué de l'état-major de l'ex-mouvement armé, ils rejettent cette demande de la présidente de transition Catherine Samba-Panza, car elle vise à "parfaire leur mission macabre d'épuration de la communauté musulmane par les anti-Balakas", milices dites d'autodéfense proches de l'ex- président François Bozizé, accusées d'avoir massacré plus de 300 Centrafricains de confession musulmane lors de leur offensive contre les positions des ex-Séléka en décembre 2013 à Bangui. "Face à cette politique sournoise et devant l'incapacité notoire dont ont fait montre la présidente et son gouvernement à rétablir la paix et la sécurité à Bangui et sur toute l'étendue du territoire, et de réconcilier les communautés musulmanes et chrétiennes meurtries depuis plus de dix mois par une guerre fratricide, l'état-major des forces républicaines ex-Séléka demande simplement la démission de la présidente de transition et de son gouvernement", souligne le communiqué 


Par la même occasion, les ex-Séléka, qui clament leur volonté d’œuvrer au retour de la paix dans leur pays après dix mois de pouvoir désastreux entre mars 2013 et janvier 2015 consécutif à la chute du régime de François Bozizé, réclament "la réélection d'un nouveau président, en application des dispositions de la Charte constitutionnelle".

 

 

 

Bangui: les anti-balka sont en «alerte maximum»

 

10/10/2014

 

Deux ministres et un conseiller gouvernemental ont suspendu, jeudi, 09 octobre, leurs activités au sein du gouvernement centrafricain de transition, avec la fin de l’ultimatum donné à la présidente Catherine Samba Panza pour démissionner, a déclaré, le représentant des anti-balaka au Premier ministère, Joachim Kokaté. «Cet ultimatum de 72 heures a pris effet mardi et est arrivé à terme jeudi. Les ministres du Tourisme, Romaric Vomitiadé de l’Environnement, Robert Namseneï, et moi-même en tant que conseiller auprès du Premier ministre (tous les trois représentants des anti-balaka, ndlr) avons décidé de suspendre nos activités», a affirmé M.Kokaté.

 

Les anti-balaka exigent la démission de Samba Panza compte tenu «de nombreuses tueries, de séquestrations et d'arrestations arbitraires opérées par les soldats français, burundais, camerounais, congolais et rwandais, dans leurs rangs», d'après la même source. S’agissant des étapes et démarches suivantes après cette suspension, Kokaté a indiqué: «actuellement, nos éléments sont en alerte maximum. Nous avons, cependant, appris que la présidente voudrait nous recevoir. Nous allons nous concerter d’ici quelques heures pour décider de l’acceptation ou du refus de cette demande».


Les tensions restent vives après le récent assassinat d’un jeune musulman brûlé vif par des chrétiens à Bangui. Des tirs nourris à l’arme légère et lourde ont été entendus tout au long de la nuit de mercredi à jeudi dans les 6ème, 4ème, 5ème, 8ème et 3ème arrondissements de la capitale et continuent jeudi matin. La ville est totalement paralysée et plusieurs habitants des quartiers Ngou-Ciment, Castors, Sara, Fatima et Kpéténé continuent d’affluer vers les sites des déplacés.


Les Anti-balaka sont massivement déployés dans les 5ème, 4ème et 8ème arrondissements, tandis que les groupes d’autodéfense musulmans sont en alerte dans le 3ème arrondissement. Le dispositif militaire des forces étrangères se renforce et les hélicoptères de la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en RCA (Minusca) survolent la ville.

Centrafrique : les ex-Séléka rejettent leur départ de Bambari exigé par la présidente de transition

Sommet de l’ONU de New York sur le climat : Un autre ministre du gouvernement Kamoun a aussi été privé du visa américain

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Bangui 10 oct (CAP) – On ne l’apprend que maintenant mais un autre ministre du gouvernement Kamoun, en l’occurrence Robert Namseneï de l’environnement qui siège au gouvernement pour le compte des milices anti-balakas, a été interdit de fouler le territoire américain après que l’ambassade US de Paris eut opposé un refus à sa demande de visa il y a une quinzaine de jours, alors qu’il se trouvait déjà à Paris en route pour New York dans l’espoir de prendre part au sommet de l’ONU sur le climat.

 

Ainsi, outre le tout-puissant ministre conseiller Jean Jacques Demafouth qui avait été privé du visa américain à l’ambassade des USA à Yaoundé alors qu’il s’apprêtait à accompagner la présidente par intérim Catherine Samba-Panza à New-York et Washington, un autre membre du gouvernement Mahamat Kamoun a aussi subi la même humiliation.

 

Il n’est pas étonnant que les Américains qui ont la suite dans les idées et qui ne transigent pas avec certains principes, ne pouvaient permettre à un représentant des milices criminelles anti-balakas, fût-il ministre, de mettre pied sur leur sol. Le ministre anti-balaka Robert Namseneï a donc ainsi été contraint de tourner en rond à Paris et rebrousser chemin en regagnant Bangui son point de départ. 

Sommet de l’ONU de New York sur le climat : Un autre ministre du gouvernement Kamoun a aussi été privé du visa américain

Centrafrique: tension à Bangui après la mort d'un Casque bleu

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10/10/14 (AFP)

 

La situation restait tendue vendredi à Bangui au lendemain de la mort d'un casque bleu pakistanais, tué dans une embuscade, après trois jours de violences intercommunautaires qui ont de nouveau embrasé la capitale centrafricaine.

 

Un calme relatif semblait revenu, alors que les forces nationales et internationales --françaises, européennes, onusiennes-- étaient déployées dans la ville, théâtre de violents affrontements ayant fait au moins neuf morts depuis mardi soir.

 

Mais on entendait encore tirer ici et là vendredi matin. Et des traces des barricades restaient visibles sur les principales artères.

 

La reprise de l'activité restait ralentie par la grève des conducteurs de taxis, qui protestent toujours contre la mort de l'un des leurs, tué mercredi matin au volant de son véhicule. Seuls les motos-taxis et des véhicules particuliers, dont ceux des Nations unies et des humanitaires, circulaient dans la ville.

 

Au troisième soir de violences, un casque bleu pakistanais a été tué jeudi dans une embuscade contre un convoi de la toute nouvelle Minusca, la Mission de l'ONU en République centrafricaine.

 

"Des individus munis de fusils d'assaut et de grenades ont attaqué nuitamment une de nos patrouilles composée de soldats du Pakistan et du Bangladesh au PK11, à la sortie nord de Bangui", a rapporté un responsable de la Minusca à l'AFP, ajoutant que l'attaque avait également fait neuf blessés, dont un grave.

 

C'est la première fois qu'un soldat de la force onusienne est tué depuis le début de son déploiement, le 15 septembre.

 

Selon la même source, un gendarme a également été tué à la sortie nord (de Bangui) par un chef milicien anti-balaka, mais un responsable de ces milices majoritairement chrétiennes a assuré que ses hommes n'y étaient pour rien.

 

"Les ennemis de la paix sont toujours en train de se manifester pour entraver la bonne marche de la transition. Le gouvernement va se prononcer très bientôt sur cet acte ignoble qui n'honore pas notre pays", a indiqué à l'AFP un responsable gouvernemental préférant rester anonyme, en attendant une réaction officielle.

 

- 'Des mesures robustes' -

 

Bangui, ravagée depuis un an et demi par de terribles affrontements, exactions et pillages, avait retrouvé un semblant de normalité depuis plusieurs semaines, avant que n'éclatent à nouveau ces violences.

 

Elles ont débuté quand un motard musulman a attaqué des passants à la grenade en pleine rue mardi soir, puis un jeune conducteur de taxi a été tué mercredi par des hommes armés, également musulmans, qui ont incendié des dizaines de maisons, selon une source onusienne.

 

En réaction, des barricades ont été érigées par des individus se réclamant des anti-balaka -- des milices qui s'étaient rendues tristement célèbres par leur chasse aux musulmans au début de l'année -- sur des avenues du centre-ville et dans les quartiers nord, leur fief.

 

Quelque 3.000 personnes ont été déplacées suite à cette nouvelle flambée de violences, selon l'ONU.

 

Pour beaucoup à Bangui, la mort du Casque bleu n'est pas surprenante alors que les armes continuent de circuler et que la réconciliation entre communautés reste à réaliser.

 

"La police de la Minusca s'activait à repousser les anti-balaka qui ont érigé des barricades sur la voie publique, et c'était prévisible qu'elle allait être la cible d'attaques de ces miliciens", a observé un défenseur des droits de l'homme centrafricain, qui a requis l'anonymat.

 

"Si cet acte pouvait inciter la Minusca à désarmer systématiquement les porteurs et détenteurs illégaux d'armes de guerre, nous pourrions avancer positivement", a lancé Josiane Koléndo, une commerçante interrogée par l'AFP.

 

Les Nations unies ont promis de poursuivre leur mission par le dialogue mais aussi la fermeté.

 

"Nous travaillerons avec l'ensemble des acteurs pour atteindre nos objectifs, pour promouvoir la paix et la réconciliation en République centrafricaine. Mais nous continuerons de prendre des mesures robustes contre les criminels qui menacent les civils", a prévenu le représentant spécial de l'ONU en Centrafrique Babacar Gaye.

 

"Ce crime contre les forces des Nations Unies, qui sont ici pour aider le peuple de la République centrafricaine, est inacceptable et les responsables devront répondre de leurs actes et être traduits devant la justice", a-t-il insisté dans un communiqué.

 

A New York, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon avait déclaré dans la nuit qu'"une solution politique globale représente la seule manière de parachever avec succès la transition du pays et de ramener de façon durable la paix et la stabilité en République centrafricaine".

Centrafrique: tension à Bangui après la mort d'un Casque bleu
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