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Lu pour vous : Prostitution : les soldats de la paix sont-ils de bons clients ?

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07/10/2014 à 13:05 Par Dorothée Thienot Jeune Afrique

 

En RDC, en Centrafrique, au Mali... C'est toujours la même histoire : l'arrivée des "soldats de la paix" entraîne une augmentation de la prostitution. Une réalité taboue, souvent niée par les organisations internationales.

 

"Effet Minusca" : des prostituées zaïroises et camerounaises débarquent à Bangui, dans le sillon des Casques bleus de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine. Une concurrence pour les Centrafricaines privées de leurs commerces, entassées dans les camps de déplacés, qui se prostituent pour survivre.

 

Certaines depuis le début de la guerre. Comme toujours, l'arrivée de "soldats de la paix" entraîne une inflation de la prostitution de façon quasiment mécanique. Un phénomène déjà observé lors du déploiement de la Mission de l'ONU en RD Congo (aujourd'hui Monusco).

 

Dans la région de Gao, au Mali, la présence de 1 236 "soldats de la paix" a également eu des conséquences immédiates. Du Burkina Faso, du Niger, de Côte d'Ivoire ou du Cameroun, des filles sont venues emplir des "maquis" faisant office de bordels militaires de campagne. Régulièrement, la presse malienne accuse les Casques bleus de recourir à des relations tarifées.

 

"Tolérance zéro"

 

Après une enquête interne, en mars, la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a nié ces allégations. "De telles rumeurs interviennent souvent lorsque la présence de nos forces est remise en question, pour des raisons politiques ou sécuritaires", explique Radhia Achouri, directrice de la communication de la Minusma.

 

Depuis 2003, l'ONU applique une politique de "tolérance zéro" en cas d'exploitation et d'abus sexuels. Les mesures disciplinaires restent toutefois plus faciles à prendre à l'égard du personnel civil, qui dépend des Nations unies, qu'à l'encontre de soldats relevant d'un État - lequel peut se monter plus ou moins coopératif.

 

Lu pour vous : Prostitution : les soldats de la paix sont-ils de bons clients ?

DECLARATION DE LA COORDINATION GENERALE DES CENTRAFRICAINS CONCERNANT L’AIDE ANGOLAISE AU PEUPLE CENTRAFRICAIN EN DETRESSE

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Le Bureau élargi de la Coordination Générale des Centrafricains de France (CGCF) s’est 
réuni le samedi 04 octobre 2014 à Paris, au siège de la Bourse du Travail.


Parmi les différents points traités au cours de cette réunion, figure le dossier concernant 
les soupçons de détournement d’une partie de l’aide financière du gouvernement angolais 
au peuple centrafricain en détresse.


En effet, depuis plusieurs jours, des journaux aussi bien sur le plan local que sur le plan 
international portent des titres avec des contenus utilisant des qualificatifs qui ne 
peuvent laisser indifférents les Centrafricains qui aiment réellement leur pays et les 
institutions nationales devant jouer le rôle qui est véritablement le leur.


La dignité de la fonction de Chef d’État exige que des explications plus claires, plus 
convaincantes soient fournies face à des qualificatifs et titres des journaux humiliants pour 
l'honneur de la République.


Plus parlante encore sur cette affaire est l’image interpellatrice de l’épouse du Président 
des États Unis d’Amérique tenant une pancarte portant un écrit en sango, langue nationale 
de Centrafrique disant: « Catherine SAMBA-PANZA, kiri na nguinza so mo ndji so !», ce qui signifie : « Catherine SAMBA-PANZA, rends l’argent que tu as détourné ».


Cette image qui fait le tour du monde à travers des réseaux sociaux, insinue très 
clairement que la gravité de l'acte qui serait commis abîme l’image de la femme d’une 
manière générale.


Plus catastrophique sur le même dossier est par ailleurs la justification faite de ce fonds 
sur les antennes de RFI par le Directeur de cabinet de la Présidente de transition, lorsque 
ce dernier affirme que l’argent a été utilisé en partie, pour « convaincre les gens à revenir 
autour de la table de la négociation. C’est ce qu’elle a obtenu avec, d’abord l’atelier qui a 
préparé Brazzaville. Cela ne se fait pas qu’avec la parole ».


Ces propos confirment très clairement et sans commentaire, que la réticence de ceux qui 
se sont rendus à BRAZZAVILLE serait brisée par la corruption.


Cette affaire qui défraie la chronique sans une justification convaincante des autorités de la 
transition ne sera pas effacée par un silence des partis politiques, de la société civile ou des institutions nationales.


Le Président du Conseil National de Transition en a certes fait allusion devant les 
diplomates à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la session du parlement. 
Cependant, c’est la nation d’un côté et la communauté internationale de l’autre qui 
attendent en silence toute la lumière sur ce dossier dans un contexte où tout doit être fait 
pour que l’aide arrive au peuple qui en est le destinataire, le bénéficiaire.


Il n’est pas inutile de rappeler à ceux qui feignent de minimiser cette affaire, voire de la 
banaliser, qu’elle a créé une perte de confiance à l'égard des autorités de transition au sein 
de la communauté nationale et internationale.Tout d’abord, la Coordination Générale des Centrafricains de France est d’autant plus choquée que lors de l’audience que la Présidente de transition a accordée à sa délégation en avril 2014 à Paris, elle avait donné l’assurance de confier la gestion des fonds publics à la coopération technique, précisément le circuit du contrôle des dépenses publiques, en prévision des aides devant venir de l’extérieur, afin d’éviter toutes les malversations du passé.


Elle condamne tout d’abord la violation de la législation sur les finances publiques par les 
autorités de transition car la loi interdit strictement pour des raisons d’incompatibilité, 
qu’un agent de l’État puisse en même temps détenir des fonds publics et les gérer 
directement à son niveau, en y ordonnant des sorties, quelles qu’en soient les raisons ou 
urgences.


Si les informations de la presse se confirment, selon lesquelles les syndicats des 
fonctionnaires conditionneraient la prochaine rentrée scolaire par le paiement de leurs 
arriérés de salaires, la communauté internationale cesserait au plus tard en décembre le 
paiement des salaires, les étudiants manifesteraient déjà pour la fermeture de leur 
restaurant et certainement les retraités qui ne resteront pas indifférents pour des arriérés 
également importants de pension, le climat pourrait être agité à cause d’une gestion en 
marge de la législation sur les fonds publics, de la transparence.


Ces réactions qui sont susceptibles de s’accentuer si des explications convaincantes ne 
sont pas fournies pourraient créer des tensions pouvant s'ajouter à la crise en cours face 
à laquelle le pouvoir piétine jusqu’ici.


Nous sommes en démocratie et toute autorité, quelle qu’elle soit, a l’obligation de rendre 
compte, de se justifier, s’agissant surtout d’une affaire aussi grave que des soupçons de 
détournement d’un don de solidarité du peuple frère angolais au peuple centrafricain en 
détresse.
 
Par ailleurs, par respect pour la République, l’honneur, l’image de la fonction, de surcroît 
celle de Chef d’État doit être protégée, préservée.


Pour tout ce qui précède, la Coordination Générale des Centrafricains de France demande 
au Conseil National de Transition de procéder à l’interpellation de l’Exécutif sur cette très 
grave affaire afin que toutes les conséquences en soient tirées si les faits sont établis, la 
République Centrafricaine ne devant pas avoir que des images épouvantables dans le 
monde comme si ses filles et ses fils ne sont que des voleurs, des menteurs, des 
irresponsables.


Fait à Paris le 04 Octobre 2014
 
Pour la Coordination Générale des Centrafricains de France (CGCF)

 
Le Président,


Emmanuel Olivier GABIRAULT

 

DECLARATION DE LA COORDINATION GENERALE DES CENTRAFRICAINS  CONCERNANT L’AIDE ANGOLAISE AU PEUPLE CENTRAFRICAIN EN DETRESSE

Discours d’ouverture de Madame la Présidente de la République, Chef de l’Etat de la Transition à la Journée de restitution des résultats du Forum de Brazzaville

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PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
 
 REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE


 Unité - Dignité – Travail
 --------

 

 


Hémicycle du Conseil National de Transition


Mardi 07 Octobre 2014

 


Discours d’ouverture de Madame la Présidente de la République, Chef de l’Etat de la Transition


Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement de Transition,


Madame la Vice Présidente du Conseil National de Transition,


Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle de Transition,


Monsieur le Président du Haut Conseil de la Communication de Transition,


Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement de Transition,


Monsieur le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique,


Monsieur le Représentant Spécial de l’Union Africaine en Centrafrique,

 

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Chefs de Missions diplomatiques et Représentants des Institutions Internationales,


Madame Brigitte Dacko, ancienne première dame de Centrafrique, Mesdames, Messieurs les Représentants des Forces Vives de la Nation, Madame le Maire de la Ville de Bangui, 

 

Distingués invités,


Mesdames, Messieurs,


Mes Chers compatriotes,


Je tiens avant tout à remercier les uns d’avoir répondu favorablement à notre invitation et les autres de rehausser de leur présence cette cérémonie qui s’inscrit dans le cadre du suivi de l’application de l’Accord de cessation des hostilités signé à Brazzaville le 23 juillet 2014.


Après Brazzaville, il était en effet prévu d’organiser une série de séances de restitution à l’endroit de toutes les composantes de la société Centrafricaine pour une meilleure appropriation des termes de cet accord qui engage tous les Centrafricains, à quelque niveau que ce soit, dans la recherche de la cessation des violences et de la paix dans le pays. 


L’objectif assigné à cet exercice était d’assurer une large diffusion du contenu de cet accord auprès de la population Centrafricaine qui en a certainement besoin pour s’en inspirer à chaque moment de la marche de notre pays vers la sortie définitive de crise.


Pour des raisons liées aux priorités nationales notamment d’ordre politiques consécutives à la nomination du Premier Ministre et à la mise en place du gouvernement au mois d’août d’abord et ensuite à mon absence du pays au cours du mois de septembre, le lancement de ces séances de restitution qui devrait en même temps marquer le début du processus d’application effective de l’accord de cessation des hostilités n’a pu se faire. Aujourd’hui c’est chose faite et malgré le délai pris, je voudrais me réjouir du démarrage effectif de ces séances de restitution.


Le gouvernement est régulièrement interpellé par la population sur le démarrage de l’application de l’accord de cessation des hostilités que certains qualifient même prématurément d’accord mort né. Tout en traduisant le sentiment d’impatience d’une partie de notre population encore confrontée aux faits de violence, de braquage et de destruction après la signature de cet accord, ces jugements expriment la nécessité de vulgariser les procédures et processus par lesquels il faut passer pour réaliser les engagements qui ont été ainsi pris.


Au retour de Brazzaville, le comité préparatoire du forum de réconciliation présidé par l’ancien Premier Ministre s’était immédiatement transformé en comité de pilotage du processus politique qui devrait travailler, au plan national, à la préparation et à l’organisation des phases 2 et 3 retenues à Brazzaville. La mise en œuvre d' actions concrètes participent du mécanisme de retour à une paix durable et est le gage de l’organisation d’élections libres et transparentes à la fin de la Transition. C’est ce travail qui se poursuit sous la houlette de l’actuel Premier Ministre autour du plan d’actions qui a été élaboré et qui fait encore l’objet de discussions avec la Communauté Internationale avant sa validation. 


A ce niveau, certains ont estimé qu’il va falloir se passer d’un organe de pilotage et, on ne sait comment, faire avancer le processus politique de dialogue et de réconciliation. C’est pourquoi je saisis cette occasion pour dire clairement que nous ne pouvons pas engager des actions d’envergure dans ce domaine sans un organe constitué de personnes compétentes et responsables pour réfléchir à ce qui doit être fait, à la meilleure manière de le faire et à la mobilisation des moyens pour le faire. En outre, à côté de la Commission de Suivi prévue par l’Accord de Brazzaville dans laquelle est impliquée la Communauté Internationale, il n’y a que le Comité de pilotage au plan national qui s’occupe de ce dossier. 


Ce comité est à pied d’œuvre et j’exhorte mes compatriotes qui expriment une impatience légitime de faire confiance à ce comité piloté par le Premier Ministre qui ne mettra certainement plus beaucoup de temps pour décliner les actions concrètes retenues pour 
les phases 2 et 3 qu’il conduit mais surtout le calendrier de la mise en œuvre de ces actions que tout le monde attend. 


Il est vrai que nous avons un agenda de la Transition qu’il serait judicieux de respecter. Cependant la délicatesse des questions de dialogue et de réconciliation dans notre pays commande, à mon humble avis, que nous prenions un certain nombre de précautions et surtout que nous évitions la précipitation. 


Si j’ai insisté pour que le processus en cours se détourne des erreurs des précédents fora, c’est justement parce que dans la précipitation le traitement de ces questions était resté à un niveau superficiel, si ce n’est pas que des questions essentielles ont été purement et simplement escamotées. Le peuple Centrafricain a tellement souffert des erreurs de son élite que je me suis engagée à garantir la mise en œuvre d’un processus fondé sur des principes de franchise, de sincérité et de positivité qui viserait fondamentalement la reconstruction du pays sur des bases solides.


Distinguées Personnalités,


Chers Compatriotes,


Je ne dirai jamais assez : la réconciliation dans notre pays est bien possible. La soif de paix se ressent chaque jour au sein de notre population. C’est pourquoi la réussite du processus de dialogue et de réconciliation est un enjeu qui engage la responsabilité des Institutions de la transition et de tous les acteurs impliqués dans la crise mais aussi celle de tous ceux qui l’ont subi passivement. 


Un pas important a été franchi à Brazzaville que nous devons désormais transformer en opportunité pour avancer résolument. Il constitue le pont devant permettre le passage vers une paix des cœurs et des esprits, seule alternative possible pour la refondation de la République Centrafricaine.


S’approprier l’esprit et la lettre de l’accord de Brazzaville, s’investir résolument dans le processus de dialogue participatif et inclusif pour une sortie durable de la crise dans notre pays, tel est l’objectif commun vers lequel nous devons tous tendre. 


C’est pourquoi, les populations ne doivent pas se laisser distraire par des rumeurs non fondées, notamment de détournements de deniers publics et de retour des troupes tchadiennes dans ma garde rapprochée. Ma sécurité personnelle est actuellement assurée par le contingent Rwandais de la Minusca qui me donne entièrement satisfaction. Je n’ai donc pas de raison de revoir ce dispositif à l'heure actuelle.


La population doit savoir la vérité sur les agitations actuelles. Ces agitations purement politiciennes sont essentiellement dues à des problèmes de conquête de pouvoir et de partage de postes. Les exigences et l'impatience des responsables de certains groupes à occuper des postes de responsabilité au sein du gouvernement, de l'administration ou des sociétés d'Etat et d'économie mixte, sans commune mesure avec leurs capacités réelles ou leur intégrité morale expliquent également ces agitations. Pourtant, dans le cadre de l'ouverture que j'ai toujours prônée, je m'employais à rechercher et à négocier des opportunités pour certains. Mais leur impatience est à la mesure de leur ambition.


S'agissant des appuis reçus de l'Angola, nul ne parle de mon implication personnelle ayant abouti à la signature du prêt de plus de 10 milliards de francs CFA pour la réhabilitation et la restructuration de nos forces de défense et de sécurité, en cours de finalisation. Nul ne parle des négociations en cours pour la construction des logements sociaux, pour la reprise de certaines sociétés à pertes de vitesse pour relancer le secteur privé et développer des opportunités d'emplois en faveur des jeunes. Nul ne parle des appuis multiformes reçus de ce pays frère venu à notre secours dans un élan de solidarité africaine.


Tous se focalisent de manière malsaine sur la gestion d'une partie du don Angolais correspondant à un milliard de francs CFA. Il s'agit de fonds politiques utilisés en partie pour assurer la sécurité du pays, défendre la politique du chef de l'Etat, comme dans tous les pays du monde. Il n'est en effet pas imaginable de ne pas laisser certains fonds à la libre disposition du gouvernement. Par pur esprit de transparence, le moment venu, je donnerais les éléments de réponse sur l'utilisation de ces fonds spéciaux qui a permis le fonctionnement a minima de l'Etat et l'apaisement de certaines forces vives et groupes armés. Beaucoup seront surpris de voir la longue liste des bénéficiaires de ces fonds dont ceux qui crient au voleur en ce moment.


Mes Chers Compatriotes,


Il nous est tous difficile de comprendre que de retour au pays, après mon séjour aux Etats Unis où j'ai défendu le dossier centrafricain avec conviction, fermeté et succès, il me soit demandé de démissionner pour satisfaire aux caprices des gens ayant pourtant eu une grande part de responsabilité dans la situation catastrophique actuelle de notre pays. 


Je me suis toujours positionnée en rassembleuse de tous les centrafricains. Je resterais dans cette posture jusqu'à la fin de la transition que je souhaite voir aboutir le plus rapidement possible, en réaffirmant une fois encore que je ne serai pas candidate aux élections à venir.


Pour réussir cette transition de manière apaisée, il est fondamentalque les plus hauts responsables des institutions de la transitiondonnent l'exemple d'une cohésion nationale et en se mettant au dessus de la mêlée. Il transparait de nos propos et de nos attitudes encore trop d'amertume et de rancœur. C'est pourquoi, il est urgent que nous donnions l'exemple en désarmant notre cœur et notre esprit.


Je demande donc à tous les centrafricains de garder leur calme et leur confiance en moi. Qu'ils ne se laissent pas abuser par les assoiffés du pouvoir à la recherche de raccourcis pour y parvenir. 


Sur ce, je déclare ouverts les travaux de la journée de restitution des résultats du forum de Brazzaville.


Je vous remercie.

Discours d’ouverture de Madame la Présidente de la République, Chef de l’Etat de la Transition à la Journée de restitution des résultats du Forum de Brazzaville

Les membres du commandement territorial centrafricain invités à rejoindre leurs postes

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APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-10-07 14:44:16 - La coordonnatrice des affaires humanitaires en Centrafrique, Claire Bourgeois, a plaidé mardi à Bangui pour le retour des fonctionnaires dans leurs lieux de travail notamment dans les préfectures et sous-préfectures, estimant que le commandement territorial doit être en place pour que le travail se fasse correctement.


‘'En tant que Journalistes, pour le plaidoyer on compte sur vous. Il faut que l'administration soit en place. On ne peut plus se permettre aujourd'hui d'avoir des préfets et sous-préfets qui restent à Bangui. Ceux-ci ne vont pas donner un signal fort que la vie a repris'', a indiqué Claire Bourgeois, au cours d'une conférence de presse tenue au siège de l'OCHA à Bangui, en présence notamment de Maurice Azonnankpo, Responsable Protection et coordinateur principal du cluster protection, et de Bob Mc Carthy de l'Unicef.


Cette rencontre intervient au lendemain d'une mission conjointe gouvernement-Ocha, d'évaluation et d'analyse des besoins prioritaires effectuée du 30 septembre au 3 octobre dans la préfecture de l'Ouham Pendé dans le nord de la République Centrafricaine.

‘'C'est vraiment essentiel que l'administration retourne dans les préfectures et sous-préfectures. Car c'est aussi essentiel que les gens qui y travaillent puissent avoir un leader'', a-t-elle insisté. 


Après le redéploiement de l'administration sur le terrain et la lutte contre impunité, ‘'Il faut des policiers et gendarmes pour arrêter les criminels et remettre l'ordre'', a ajouté Mme Bourgeois présentant cette nécessité comme un second défi au retour à la vie pacifique en Centrafrique. 


A en croire la coordonnatrice humanitaire, le retour des réfugiés centrafricains de Cameroun et du Tchad constitue un signal encourageant pour les humanitaires qui devrait être consolidé par le gouvernement et les humanitaires. 


‘'Lorsqu'on parle de retour dans un contexte de déplacement, il y a deux facteurs qu'il faut prendre en compte. Le retour doit se faire dans la sécurité et la dignité'', a indiqué, pour sa part, Maurice Azonnankpo du HCR.

 

http://www.apanews.net/article_read-806362-les-membres-du-commandant-territorial-centrafricain-inviteeejoindre-leurs-postes.html#sthash.QU4lXFZU.dpuf

 

Les membres du commandement territorial centrafricain invités à rejoindre leurs postes

Accusations de détournement de fonds: la présidente centrafricaine promet des détails le moment venu

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Bangui - AFP / 07 octobre 2014 19h19 - La présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba Panza, a appelé mardi à ne pas lancer d'accusations hâtives après la disparition présumée de fonds donnés par l'Angola, ajoutant qu'elle apporterait des détails le moment venu.


Les populations ne doivent pas se fier aux rumeurs non fondées, notamment de détournement du don angolais et du supposé retour des Tchadiens dans ma garde rapprochée. Il y a des agitations purement dues à des problèmes de conquête du pouvoir et du partage des postes, a déclaré la présidente Catherine Samba Panza.

Le magazine Jeune Afrique avait affirmé fin septembre qu'une partie des 10 millions de dollars en liquide donnés par l'Angola avaient disparu dans la nature, suscitant notamment l'inquiétude des bailleurs de fonds internationaux.


Cet argent, a expliqué Mme Samba Panza dans une déclaration au palais du Conseil national de transition (CNT), a été utilisé pour assurer la sécurité du pays et la défense de la politique du chef de l'Etat, comme dans tous les pays du monde. 

Le moment venu, je donnerai les éléments de réponse. Beaucoup seront surpris de la longue liste des bénéficiaires, dont ceux qui crient aujourd'hui au voleur, a assuré mardi la présidente, qui a déjà nié toute malversation dans cette affaire. 


La coordination anti-balaka --des milices à dominante chrétienne qui avaient chassé les rebelles majoritairement musulmans de la Séléka du pouvoir en 2013, avant de s'en prendre aux civils musulmans-- a donné dimanche 48 heures à la présidente pour quitter ses fonctions, mettant en cause le détournement du don angolais et le retour des Tchadiens pour assurer sa sécurité. 


Elle a aussi demandé le départ de ses deux représentants au gouvernement.


Il nous est tous difficile de comprendre (...) (qu')il me soit demandé de démissionner pour satisfaire aux caprices des gens ayant pourtant eu une grande part de responsabilité dans la situation catastrophique actuelle de notre pays, a répondu Mme Samba Panza mardi.


La Centrafrique, ancienne colonie française riche en diamants et en uranium a plongé dans un chaos sans précédent début 2013 avec l'arrivée au pouvoir des Séléka, qui ont pillé et placé le pays en coupe réglée jusqu'à leur départ, en janvier 2014.

Mais les troubles inter-communautaires se sont poursuivis depuis, même si la situation s'est nettement calmée avec l'arrivée au pouvoir d'un régime de transition et le déploiement de troupes françaises et africaines. 


Le pays, dont l'économie est à genoux, vit depuis sous perfusion de l'aide internationale, notamment des pays de la région comme le Congo Brazzaville et l'Angola.


(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=524955

 

 

NDLR : C'est un secret de polichinelle qu'avant de se rendre au forum de Brazzaville du mois de juillet dernier, plusieurs politiciens avaient reçu des enveloppes de la présidence sans vraisemblablement se douter que cet argent était pris sur le don angolais. La question se pose alors de savoir si pour réconcilier les Centrafricains, il fallait les payer. C'est probablement la liste des heureux bénéficiaires de cette distribution d'enveloppes que Catherine Samba-Panza compte révéler afin de desserrer quelque peu l'étau autour d'elle. 

Accusations de détournement de fonds: la présidente centrafricaine promet des détails le moment venu

Suite des préparatifs du forum de la diaspora centrafricaine compte rendu de séjour à Bangui

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Chers compatriotes et amis de la Centrafrique

 

Nous nous excusons du retard pris pour vous informer de la suite du processus des préparatifs du forum de la diaspora centrafricaine qui ont fait l’objet de trois communications à ce jour dont nous vous rappelons les thèmes développés pour mémoire dans la première partie de notre communication actuelle et dans la seconde partie le compte rendu de notre séjour à Bangui.

 

I Résumés des trois communications sur les préparatifs du forum de la diaspora

 

1-   La première communication faite en juin 2014 portait à la connaissance du public la perspective de la réalisation d’un forum de la diaspora centrafricaine pour la paix et la bonne gouvernance à travers des actions ciblées en 11 commissions thématiques qui se déclinaient comme suit :

 

       1 Commission politique et réconciliation

        2 Commission désarmement

        3 Commission recherche de financement

  4 Commission relations avec les institutions politiques et organisations           internationales.

        5 Commission cité et réseau des élus

        6 Commission entreprises

        7 Commission santé

         8 Commission sociale

         9 Commission éducation

        10 Culture et sport,

        11 Organisation de la diaspora

 

Cette première communication précisait le cadre du forum sur la base des thématiques dont l’enrichissement à travers des échanges tenant compte des expériences et compétences de chacun donnerait notre point de vue et recherche de solutions à la crise que traverse notre pays et aussi apporter notre contribution et savoir faire à sa reconstruction.

 

Même si la diaspora en tant qu’entité a souvent été absente et ne s’est jamais impliquée dans les processus de règlement des crises à répétition qu’a connues le pays, il n’en demeure pas moins qu’issue des différentes couches sociopolitiques et ethniques du pays, elle se sent aussi concernée par les souffrances et les affres de la guerre comme tout citoyen lambda  résidant au pays.

 

La passivité et le « désintérêt »  de la diaspora à s’impliquer par des actions au pays s’expliquent aussi par le peu d’empressement des différents régimes qui se sont succédés à la considérer comme un acteur de premier plan comme cela se fait dans d’autres pays en mettant en place une politique ciblée envers la communauté expatriée à travers des incitations à l’investissement, la garantie d’accès aux marchés publics, à l’administration etc.

 

L’on constate malheureusement aujourd’hui que tout centrafricain qui veut « réussir » au pays arrivera difficilement par ses propres compétences s’il n’est pas membre d’un parti politique au pouvoir ou n’entretient pas un réseau d’amis.

 

Pratiquement tous les acteurs politiques au pays qu’ils soient de l’opposition ou au pouvoir sont issus de la diaspora. Ils sont donc bien placés pour connaitre à la fois les talents dont elle regorge et aussi les difficultés que nos compatriotes même hyper formés rencontrent dans les pays d’accueil en termes d’emploi ou d’entame de projets structurants d’entreprise.

 

2 La deuxième communication faite en juillet 2014 portait sur le résumé des commissions thématiques afin de situer le public sur les objectifs visés dans ces commissions et les critères de désignation à leur tête de chacun des rapporteurs.

 

Nous avons prévu initialement commencer les rencontres en septembre afin de préparer une première réunion à Paris en octobre. Vu l’ampleur de l’organisation à mettre en place et qui nécessite à cet effet des moyens conséquents, ces dates ne pourront être tenues, les objectifs fixés demeurent cependant; un nouveau calendrier vous sera communiqué.

 

Les résumés des 11 commissions pour rappel étaient ceci :

 

1 Commission politique et réconciliation :

 

Il s’agissait d’apporter des contributions de la diaspora au projet de nouvelle constitution en cours d’élaboration par le C.N.T., les échanges de la diaspora tenant compte de ce que le pays a vécu,  permettent de proposer  le système politique  le  mieux  adapté pour garantir la stabilité  de  nos institutions, et mettre le pays à l’abri des soubresauts politiques par une bonne gouvernance et la politique de réconciliation qu’on devra mener à travers des actions ciblées.

 

2  Commission désarmement :

 

L’on peut constater qu’aucune action de désarmement n’a abouti à ce jour, Les raisons sont nombreuses, chaque camp voudrait qu’on commence d’abord par l’autre et craint d’être démuni et ne plus avoir de moyens de défense face à ce qu’il considère comme son « ennemi ».

 

L’application de la résolution 2127 des nations unies qui préconise  un désarmement coercitif global est restée lettre morte.

 

A l’heure actuelle, les actions de désarmement n’ont pas encore abouti, ce qui   démontre la difficulté  pour remplir cette mission,   la diaspora  est prête à faire des  propositions  qui seront examinées  avec ceux qui œuvrent sur le terrain.

 

3  Commission recherche de financement

 

Toutes les actions qui peuvent concourir à trouver des financements pour les projets de la diaspora et au-delà,  de l’économie centrafricaine toute entière sont sollicitées dans cette commission. L’aide internationale mobilisée pour la reconstruction du pays  doit être utilisée de la meilleure façon possible afin de ne pas laisser aux générations futures, le remboursement des dettes découlant de nos propres turpitudes (conflit armé, mauvaise gestion du pays etc.)

 

4 Commission relations avec les institutions politiques et organisations internationales.

 

 Le rapporteur de cette commission  doit être  le véritable porte parole de la Diaspora de l’Emergence.

 

Il doit communiquer et savoir traduire nos actions et projets auprès des institutions politiques et des organisations internationales. Il devra entre autre animer le site que la diaspora est en train de mettre en place pour communiquer sur ses actions.

 

            5 Commission cité et réseau des élus

 

Cette commission s’adresse à la diaspora centrafricaine aux quatre coins du monde  dont les membres se doivent d’être les portes drapeaux, les porte-paroles  pour le relais de nos doléances et actions auprès de  leurs  notables. La médiatisation du calvaire que notre pays a vécu, fait que le problème centrafricain est  connu partout sur la planète aujourd’hui.

 

Le réseau des  élus concerne nos compatriotes binationaux qui exercent comme conseillers dans des municipalités françaises et peut être aussi ailleurs.

 

Certains œuvrent déjà dans des actions concrètes en faveur du pays. Ainsi la commission « cité et réseau des élus » se doit d’être notre porte parole auprès des notables français ou autres.

 

          6 Commission entreprise

 

Cette commission comme les cinq autres qui suivent, est issue des préparatifs du forum de la diaspora de 2010. Elle regroupait six thèmes qui avaient fait l’objet de propositions après débats dans les domaines suivants :

 

  • Problèmes liés aux importations via le guichet unique de Douala,
  • Proposition d’un nouveau code des PME avec recadrage de celui existant dans le domaine des marchés publics, pour offrir des possibilités de soumissionnement à la diaspora au même titre que les autres postulants,
  • Création d’un Fonds d’investissement et d’un Centre de Gestion Agréé pour un soutien institutionnel de l’économie centrafricaine,
  •  Création des pôles d’activités ou pôles de développement dans certaines zones du pays,
  • Promotion de l’économie centrafricaine à travers l’édition des Guides économiques,
  • Création d’un site web et d’un périodique de communication au sein de la diaspora.

Cette liste non exhaustive,  constituait le volet de la commission entreprise. Nous allons la réactualiser dans le contexte actuel de sortie de crise pour des actions de  reconstruction du pays à travers des projets d’entreprise.

La commission entreprise est une des commissions phares des projets de la diaspora, qui lui permettra à travers un code de PME incitatif, de mieux s’impliquer dans les actions de créations d’entreprises au pays.

Une collaboration avec le FAGACE qui mène actuellement plusieurs actions au pays que nous n’excluons pas peut être source de créativité et de richesse au profit de nos entreprises.

Nous avions produit lors du forum de la diaspora de 2010 à la demande du Ministère des petites et moyennes entreprises, un projet de code des PME très volontariste qui mettait l’accent sur toutes les difficultés que rencontre l’économie centrafricaine en termes de :

  • création et développement des entreprises en les classant par catégories (micro, petites, moyennes et grandes entreprises) permettant  des politiques ciblées en termes d’incitation à mettre en place,
  • création de Fonds d’investissement pour pallier les insuffisances des capitaux propres, du fait des difficultés d’obtention des prêts bancaires,
  • création de bourses de sous-traitance pour favoriser l’expertise locale, vu que les systèmes actuellement en vigueur ne favorisent que les bureaux d’études étrangers pour les grandes missions,
  • révision du code des marchés publics permettant à la diaspora de faire valoir son expertise en cas d’appels d’offre publics,
  • création de Centre de Gestion Agréé, de Centre d’affaires etc. 

Toutes ces propositions sont toujours d’actualité. Leurs mises en œuvre dépendront des pouvoirs publics et des acteurs du secteur privé.

 

        7  Commission santé

 

Dans le contexte actuel de la crise au pays, cette commission devrait principalement réactualiser les actions suivantes :

  • Contrôle des filières d’approvisionnement des médicaments
  • Proposition de jumelage avec les hôpitaux occidentaux
  • Développement de la télémédecine
  • Promotion des assurances santé permettant des évacuations sanitaires à l’étranger.    
  • Aide à apporter par les médecins de la diaspora sous diverses formes à notre système de santé actuel.

 

        8  Commission sociale : solidarité et humanitaire

 

  • Proposition des mesures devant faciliter les procédures d’agréments des associations,
  • Proposition de création d’une maison des associations.
  • Financement des projets solidaires.
  •  

       9 Commission éducation

 

  • Renforcement et développement des établissements publics et privés de formation professionnelle,
  • Mobilisation des cadres qualifiés de la diaspora pour pallier le problème d’effectif dans l’enseignement

     

    10 Culture et sport,

 

  • Instauration d’une semaine culturelle et sportive à l’initiative de la diaspora. Doter de prix et de coupes les différents sports,
  • Identification et sélection des talents dans la diaspora à travers les conseils régionaux,
  • Recensement des sportifs de hauts niveaux dans les différentes disciplines sportives pour alimenter nos équipes nationales,
  • Relations avec les différentes fédérations sportives nationales.

 

11 Organisation de la diaspora

 

  • Problème de statut juridique et de règlement intérieur
  • Développements des conseils régionaux
  • Lien organique avec les pouvoirs publics
  • Création et mise en place d’un département de tutelle ou toute autre institution au pays devant gérer les intérêts de la diaspora.
  •  

Nous attendons les propositions des personnes désirant intégrer un groupe de travail afin de préparer la réunion plénière pour le lancement de nos actions et   l’adoption d’un  calendrier de travail.

 

La troisième communication faite en août intitulée Appel à la construction d’un site d’échanges de la diaspora centrafricaine

 

Il a été surtout fait part dans cette troisième communication des échanges et réactions suscités par les deux premières publications venant des compatriotes vivant dans de horizons divers tel Cuba, la Chine, la Cote d’Ivoire, la France, la Centrafrique etc.

 

Nous remercions nos compatriotes et amis qui nous ont permis de communiquer à travers leurs sites tels Centrafrique-Presse, Sozoala,  Zokwezo etc. sur les préparatifs de notre forum. Mais le fonctionnement de ces sites ne permet pas de garder en permanence nos publications en relief dans le cadre des préparatifs du forum à venir.

 

Les échanges sur le contenu des commissions ont besoins d’un cadre spécifique, donc un site bien adapté pour cela. D’où notre souhait de création d’un site d’échanges de la diaspora en rapport avec le forum où les thèmes et échanges sont visibles à tout instant.

 

Notre compatriote Esther WALIFETE nous a proposé ses services pour la création du site du forum. Nous souhaitons que d’autres compatriotes qui le peuvent échangent avec elle pour parfaire le projet qu’elle est en train de mener. 

 

C’est aussi l’une des raisons du report de nos actions, car il est souhaitable de communiquer suffisamment sur les thèmes des commissions afin de recueillir des contributions dont la synthèse sera envoyée aux diverses institutions de la République et aux acteurs de la communauté internationale qui œuvrent pour la paix chez nous.

 

Nous devons nous montrer à la hauteur des attentes que le pays a de sa diaspora et qui fait l’objet de la deuxième partie de notre communication en forme de compte rendu de notre séjour à Bangui.

 

II Compte rendu de séjour à Bangui.

 

Il s’agit en fait de deux comptes rendus qui vont dans le même sens des actions qu’entend mener la diaspora au pays. Le premier nous concerne personnellement à travers nos contacts, le second est relatif aux actions menées par notre compatriote Martin NGBODA qui suivra dans une autre publication.

 

A Libreville où nous menons deux projets parallèles, la rédaction du Guide économique du Gabon et la création d'un Centre de Gestion Agréé, nous avons eu des échanges avec certains hommes politiques de notre pays. Ils ont marqué leurs intérêts pour le forum de la diaspora sur la base des thématiques que nous avons publiés. Ils nous ont adressé leurs félicitations et souhaité que la diaspora mène le projet jusqu’au bout car à certains moments, discuter avec des compatriotes, des acteurs en apparence neutres, n'étant pas dans le microcosme politique du pays donne un autre regard de la situation socioéconomique et politique.

 

Arrivé à Bangui, il était de notre intention d’organiser une rencontre avec la classe politique, la société civile et les acteurs économiques pour annoncer les actions que  la diaspora  entend mener pour apporter sa contribution à la résolution de la crise dans notre pays et au-delà proposer un cadre permanent de réflexion pour une bonne gouvernance un genre d’observatoire de la vie socio politique du pays.

 

C’est à cet effet que la diaspora souhaite organiser un forum au pays avant les élections permettant d’interpeler les candidats à travers une charte de bonne gouvernance sur des critères qui seront établis à travers les échanges de notre communauté et devant faire l’objet d’évaluation périodique comme les sondages dans les pays démocratiques afin d’accompagner nos dirigeants dans leurs gestions du pays.

 

La plupart des interlocuteurs que nous avons rencontrés pendant notre séjour reproche à la diaspora centrafricaine de n’être intéressée que par des postes politiques, rarement d’apport de projets structurants dans le domaine de création des entreprises par exemple. Ce qui n’est pas faux.

 

Cependant la prise de conscience de la diaspora pour apporter son concours dans la résolution de la crise au pays peut s’expliquer comme suit, ailleurs les diasporas qui veulent capitaliser leurs expériences et réussites au profit de leurs pays énumèrent un catalogue d’actions relatif à la facilitation des investissements et à la libre circulation de leurs communautés expatriées.

 

Dans le cas de la Centrafrique un pays en crise, les objectifs de la diaspora ne consistent pas seulement à investir, mais à réfléchir sur les causes profondes qui créent d’instabilité au pays et de ce fait ne favorisent pas des conditions propices aux investissements qu’elle peut réaliser elle-même ou susciter par son  réseau.

 

La diaspora doit donc de ce fait s’intéresser à une bonne gestion politique et économique du pays, même si en tant qu’entité, elle  ne doit pas se substituer aux institutions en place.

 

 Les diverses rencontres.

 

La première a eu lieu avec le Directeur Général de la MOCAF où nous devons effectuer une mission de commissariat aux comptes, une rencontre riche en enseignements.

 

Mr Fréderic FERAILLE qui était initialement au Gabon a été affecté en Centrafrique il y a un an. Nous avons eu une discussion à bâtons rompus sur les projets de la diaspora tels que développés dans nos thématiques. 

 

Il pense que c’est une bonne initiative mais, demander systématiquement des exonérations pour les créations d’entreprises par la diaspora peut être contre productif selon lui car le secteur formel qui paie d’impôts n’est constitué que 20 entreprises qui assurent 80% des recettes fiscales.

 

Il est prêt à recruter des cadres de la diaspora une fois la diaspora organisée et disposant de banques de données avec des CV dans différents domaines.

 

De façon anecdotique, étant un passionné de l’eau, il montre des photos de la ville de Bangui des années 70 où les gens pouvaient s’offrir du plaisir en faisant du sky nautique au Rock Club.  Il nous a convié le lendemain à une réunion du GICA pour continuer la discussion sur la diaspora.

 

La Ministre du Commerce que nous avons rencontrée par la suite a marqué son intérêt pour une rapide étude faisabilité sur la création d’un Centre de Gestion pour accompagner le mouvement de reprise actuelle des activités.

 

Que ça soit pour les investissements de la diaspora à travers des incitations, l’accompagnement des combattants revenant à la vie civile dans le cadre du DDR ou encore pour booster l’économie dans son ensemble, la mise en place des instruments de garantie et de gestion tels le Centre de Gestion, le Fonds de garantie, le Fonds d’investissement etc. sont plus que nécessaires pour accompagner les opérateurs dans leurs quête de financement dans un cadre de suivi institutionnel.

 

La rencontre le lendemain avec le GICA après une réunion périodique avec le SANGARIS n’a pas été sans intérêt. Le GICA reproche à la diaspora comme l’ont fait d’autres avant cette rencontre de ne s’intéresser qu’à la politique et dans le meilleur des cas, une pléthore d’ONG  se rivalisant souvent dans les actions est créée sans qu’on ne voie leurs apports palpables au pays.

 

Certains pensent qu’à défaut d’expertise en Centrafrique, ils sont obligés la plupart de temps de faire venir des cadres étrangers pour les besoins de leurs entreprises. Le problème des exonérations en faveur de la diaspora est revenu sur la table à nouveau.

 

Lorsque nous avons pris la parole, nous avons déploré cette absence de concertation entre la diaspora d’une part, la classe politique et le secteur privé de l’autre. Il est vrai que les actions menées de manière isolée n'ont que peu de portée. Et de citer en exemple la conférence que nous avons organisée à Bangui il y a quelques années pour la présentation du Guide des affaires en  Centrafrique ainsi que le projet de création des Centres de Gestion. Aucune organisation patronale n’y avait pris part, ni le GICA tout comme l’UNPC.

 

Mieux encore, à l’initiative du Ministre du Commerce, nous avons saisi directement le GICA d’un projet d’étude sur le dialogue secteur privé secteur public qui est d’une nécessité en ces temps de crise afin de chercher de solutions à chaque cycle de vie de l’entreprise (création, développement, difficultés et dissolutions). Malheureusement aucune suite n’y a été donnée.

 

Pour ce qui concerne le manque d’expertise sur le marché national, nous avions proposé un code de PME qui palliait en partie cette situation. A savoir en cas d’appel d’offre publique, faute d’expertise locale, il fallait consulter la diaspora pour chercher d’expertise en son sein pour la mission préconisée.

 

A défaut d’expertise centrafricaine, tout marché gagné par un prestataire étranger doit subir une retenue de 10 %  pour financer la promotion de la PME centrafricaine. Partout ailleurs les pays protègent leurs marchés par ce principe. Pourquoi ne l'adopterions-nous dans l'intérêt de nos entreprises ?

 

Ce code de PME qui n'a pas eu l'accueil espéré reste toujours d’actualité notamment aux regards des incitations à l’investissement et accès au financement de la PME qu’il contenait.

 

Le gouvernement de transition est bien placé pour poser les meilleurs actes de la gestion future du pays. La diaspora peut aider dans ce sens.

 

Concernant les exonérations qui font craindre à certains une concurrence déloyale, les investissements de la diaspora constitués que des petites unités ne peuvent concurrencer le secteur formel à savoir celui des grandes entreprises.

 

Pour rattraper le temps perdu et montrer à quel point le dialogue est nécessaire entre des entités qui s’ignorent alors qu’elles ont des objectifs communs, le GICA promet d’apporter son concours à l’organisation de la plénière de Paris sur la préparation du forum. Le président nous a demandé de prendre contact avec leur représentante pour l’Europe Madame Guilaine PYSMIS pour les informer et voir quel concours le GICA pourra apporter à l’organisation. D’avance nous les remercions.

 

La rencontre que nous avons eue par la suite avec le Premier Ministre qui a promis s’en référer à la Présidente de transition pour étudier le cadre juridique des facilités à accorder à la diaspora peut permettre une rencontre tripartite à l’effet d’étudier au cas par cas les contours des exonérations à accorder et les conditionnalités qui en découlent. Il promet nous aider dans la mesure des moyens du gouvernement pour garantir nos initiatives de succès pour ce qui est des actions relevant des décisions politiques à prendre.

 

La Présidente qui se montre intéressée par les initiatives de la diaspora étant absente du pays, nous n’avons pu la rencontrer pendant notre séjour.

 

De même que pour le Président du CNT dont le calendrier n’a pu permettre une rencontre pendant notre court séjour. D’autant que certaines propositions de la diaspora que ce soit sur le plan de l’économie ou sur le plan politique peuvent être amenées à faire l’objet d’examen par le parlement de transition à un moment donné.

 

Nous sommes conscients des difficultés de notre pays,  aucun pays ne peut exister sans impôts à contrario trop d’impôts tuent l’impôt. C’est un juste milieu qu’il faut trouver dans le cas des investissements à réaliser dans des secteurs prioritaires où la concurrence est moindre où dans des secteurs à fortes intensités de mains d’œuvre pour accompagner les politiques en faveur des ex combattants par exemple.

 

Il appartient aux acteurs politiques et économiques d'intégrer, de faire toute sa place aux talents de la diaspora dans les stratégies de reconstruction et reprise économique du pays, comme cela se fait ailleurs.

 

La Chambre de commerce du Cameroun a organisé une rencontre avec ses adhérents pour étudier le marché centrafricain qui va bénéficier d’un apport de 136 milliards de FCFA de la communauté internationale pour financer la mission des casques bleus. Les camerounais vont fournir le marché en divers produits et services dont ne sommes pas capables de bénéficier ne fût ce du quart.

 

Financement des projets.

 

Nous avons proposé la création d’un fonds d’investissement à l’initiative de la diaspora, complété par des dons, subvention ou prêt  pour soutenir nos actions. Cette démarche vise à faire face aux difficultés de financement qu’on rencontre généralement auprès des banques de la place quand les garanties ne sont pas jugées suffisantes.

 

Le Ministre des postes et télécommunications que nous avons rencontré juste avant notre départ, a annoncé un projet de création d’une banque postale avec capital de 10 000 000 000 de F CFA qui va utiliser le réseau des Chèques postaux abandonné depuis.

 

Cette banque qui verra la participation de la Banque postale française à son capital s’implantera dans au moins 10 grandes villes du pays, ce qui n’est pas sans intérêt pour la diaspora permettant d’avoir un relais de proximité avec la famille au pays pour des projets ou toute autre chose.

 

L’union européenne que nous avons approchée également pendant notre séjour afin de solliciter son éventuel appui au renforcement de notre fonds d’investissement s’il est créé n’exclut rien. Elle attend une demande formelle le moment venu pour se prononcer.

 

Une compatriote travaillant à la représentation de Bangui s’est montrée beaucoup  rassurante quant à la possibilité d’aide de la diaspora d’autant selon elle, une expatriée travaillant jadis à Bangui qui exerce désormais au siège de l’Union européenne à Bruxelles n’a de cesse de penser à notre pays qu’elle a tant aimé et est peinée par la situation actuelle. Elle promet de faire tout ce qui en son pouvoir pour favoriser l’aboutissement des demandes d’aide venant de la communauté centrafricaine.  

 

Conclusion

Chers compatriotes et amis, comme vous pouvez le constater, le chantier de la reconstruction est vaste. Cela a besoin du concours de nous tous.

 

En ces moments difficiles de recherche de cohésion sociale surtout que le paix ne s’est pas encore durablement établie dans le pays, évitons les  querelles inutiles aussi bien  entre nous qu’avec les autorités par des initiatives qui peuvent nous détourner de notre objectif principal qui est la recherche de la paix et le redécollage économique.

 

Plus nous serons organisés sur la base de projets concrets plus il sera difficile à n’importe quel gouvernement de nous ignorer.

 

Faisons mentir ceux qui croient que la diaspora ne brille que par la parole ou la politique, joignons à nos critiques des propositions constructives pour une bonne gouvernance.

 

Nous pouvons conjuguer nos forces ensemble et nous montrer unis pour la réalisation d’un grand dessein pour notre pays. Cela peut se faire tout en gardant notre différence chacun dans son entité initiale mais avec un cadre commun de discussion pour la réalisation du forum à venir. Des thèmes seront développés sur un site d’échange à cet effet.  

 

La création d’une représentation de la diaspora au pays est plus qu’urgente et fait partie de nos priorités. Elle devra accompagner les initiatives de notre communauté expatriée et en être l’interlocutrice ou le relais suivant des modalités à définir auprès des services tant publics que privés pour suivre les projets de la diaspora au pays.

 

En ce moment où le pays est en voie se doter de nombreux moyens le pays pour relancer l’économie, la diaspora se doit d’avoir sa place et éviter des conflits avec ceux qui seront à notre écoute afin d’aller à l’essentiel à savoir la reconstruction grâce à nos apports. Faute de quoi nous passerons notre temps à jalouser d’autres communautés qui viendront d’ailleurs prendre des marchés vacants.

 

 Cordialement Bertrand KEMBA Tel 06 62 37 44 06

 

N.B. Une concertation est en cours pour fixer la date et lieu de démarrage de nos premières rencontres qui se feront sous peu.

 

 

 

Suite des préparatifs du forum de la diaspora centrafricaine compte rendu de séjour à Bangui

Autre appel à la démission de Madame Catherine Samba Panza

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Par Thierry Cyprien M'pondo - 07/10/2014

 

Madame la Cheffe de l'état de transition,


C'est avec une grande consternation que la Coordination des Forces Révolutionnaire pour la Démocratie en Centrafrique (FRD), observe les actes que vous aviez posés depuis votre élection à la magistrature suprême de l'Etat, pour diriger la transition en Centrafricaine vos actes confirment suffisamment votre volonté de prolonger la souffrance du peuple centrafricain qui croyait à tort que vous étiez la personnalité la mieux placée pour lui procurer la paix et de faciliter la réconciliation entre toutes les composantes de notre nation.

 

En effet, depuis votre prestation de serment sur la base de la Charte de Transition, vous faites preuves de parjure en violant systématiquement les dispositions de ladite charte censée être votre lanterne et vous alimentez la division et encouragez la partition du pays de par vos décisions irresponsables, les détournements des Fonds, et dons des Organismes et pays amis à destination du peuple centrafricain. 

Le dernier acte en date qui confirme votre immaturité politique ainsi que votre volonté de voir le pays s’installer durablement dans l’insécurité, le conflit inter communautaire, la pauvreté et la confusion est la nomination contre toute attente de Monsieur Mahamat Kamoun au poste de Premier Ministre en violation de l’esprit de consensus et de concertation dictée par la Charte de Transition ainsi que l’esprit qui a prévalu lors du forum de Brazzaville pour vous permettre de couvrir vos malversations financière.

Comme vous pouvez le constater, cette décision qui est une défiance au peuple centrafricain et aux différentes parties à la crise centrafricaine confirme votre mauvaise foi et votre incapacité à conduire en tant qu’une bonne mère cette transition à son terme.

De même, lorsque vous organisez malgré vous une concertation avec la classe politique et les forces vives de la nation, une fois de retour dans votre arène entourée de vos conseillers, vous décidez le contraire de ce qui a été convenu. Toutes vos décisions ne sont guidées que par la satisfaction de vos intérêts personnels ainsi que ceux de vos proches. Vous faites preuve d’une prédation sans précédent. Or, c’est ce que vous reprochez à vos prédécesseurs au Palais de la Renaissance. Comme si cela ne suffit pas, vous manipulez le peuple tout en faisant croire à la communauté internationale que vous êtes capable de rétablir la cohésion nationale sur toute l'étendue du territoire centrafricain.

C’est pourquoi au nom des Forces Révolutionnaire pour la Démocratie en Centrafrique (FRD) qui s’est fixé pour seul objectif la libération du peuple centrafricain des souffrances qu’il subit depuis des décennies, nous vous demandons solennellement d’avoir la sagesse de remettre votre démission sans délai au président du Conseil National de Transition (CNT) afin de permettre au peuple centrafricain souverain de choisir, à l’issue d’une concertation véritablement inclusive et par consensus, une Centrafricaine ou un Centrafricain pour diriger la transition dans un esprit de consensus. Avec trois vice-présidents et un Premier Ministre issus de la société civile.

Nous appelons le Conseil National de Transition de prendre ses responsabilités pour organiser dans les plus bref délais des élections car la présidente est démissionnaire.

Nous mettons nos éléments en alerte et le peuple centrafricain à Bangui et dans toute l’Etendue du territoire de prendre leur responsabilité au cas où Madame CATHERINE SAMBA PANZA ne décidera pas.

Nous prenons à témoin l’opinion nationale et internationale et nous vous prévenons des conséquences regrettables de votre entêtement à ne pas écoutez la voix de la raison et de quitter ce fauteuil de Cheffe d’Etat de transition qui n'est pas un grenier familial.

Fait à Lidjombo, le 06/10/2014


Le Colonel, Thierry Cyprien M'pondo


Coordonnateur des Forces Révolutionnaire pour la Démocratie en Centrafrique

Autre appel à la démission de Madame Catherine Samba Panza

A voir : Investigations - Spéciale Centrafrique

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Infos pratiques

le Mercredi 8 Octobre 2014 20:45 - 22:35

France Ô

Description

Investigations

 
Magazine de reportages 

Au sommaire : 


Un air de paradis (2/4) : Centrafrique - Un documentaire français réalisé par Christine Bonnet, Christophe Resse en 2014. Après avoir essayé de sécuriser la capitale centrafricaine, Bangui, tout en multipliant les incursions dans le pays, les deux mille soldats français de la force Sangaris cherchent à apaiser la situation. 


Les enfants du seigneur (-10) - Un documentaire français réalisé par Yasmina Farber, Anne Gintzburger en 2013.

 

Depuis une dizaine d'années, les enfants soldats constituent l'essentiel des groupes rebelles qui sévissent dans la région des grands lacs en Afrique centrale. Les réalisatrices sont parties à la rencontre de Joseph Kony, un seigneur de guerre poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité par la Cour Pénale Internationale.

A voir : Investigations - Spéciale Centrafrique

Affaire détournement don angolais : Position de l'Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT)

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L'ALLIANCE DES FORCES DEMOCRATIQUES POUR LA TRANSITION (AFDT) prend position sur l'affaire du détournement d'une partie du don angolais

Affaire détournement don angolais : Position de l'Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT)
Affaire détournement don angolais : Position de l'Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT)
Affaire détournement don angolais : Position de l'Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT)

Centrafrique/accusations de détournements de fonds: la France appelle à une bonne gouvernance financière

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Bangui - AFP / 08 octobre 2014 08h24 - La conseillère Afrique du président français François Hollande, Hélène Le Gal, en visite à Bangui, a estimé mardi que la gouvernance financière était un chantier important pour les autorités de transition en Centrafrique, après la disparition présumée de fonds donnés par l'Angola.

Lors de cette visite éclair de 24 heures, Hélène Le Gal a rencontré la présidente de transition Catherine Samba Panza, mais aussi des responsables politiques et religieux et les partenaires internationaux de la Centrafrique.


L'un des chantiers (...) important pour les autorités de la Centrafrique, c'est celui de la gouvernance financière. Comme (...) l'Etat centrafricain n'a pas beaucoup de recettes propres, ni importantes, il y a beaucoup d'argent qui vient des bailleurs de fonds, a déclaré Mme Le Gal à l'issue d'une conférence de presse à l'ambassade de France à Bangui.


Il y a une exigence de ces bailleurs de fonds à propos de l'utilisation de ces fonds. Il faut qu'il y ait une attention grande qui soit portée à toutes ces questions là, afin de garder l'intérêt des bailleurs sur la durée, a-t-elle prévenu.


Il va y avoir prochainement une mission du FMI (Fonds monétaire international) en Centrafrique. Ce sera l'occasion d'examiner la gouvernance financière, pour que les critères bien définis soient respectés, a ajouté Mme Le Gal.


Le magazine Jeune Afrique avait affirmé fin septembre qu'une partie des 10 millions de dollars en liquide donnés par l'Angola avaient disparu dans la nature, suscitant notamment l'inquiétude des bailleurs de fonds internationaux.


La présidente de transition centrafricaine, Catherine Samba Panza, a appelé mardi à ne pas lancer d'accusations hâtives, ajoutant qu'elle apporterait des détails le moment venu sur la destination de ces fonds.


La crise en cours en Centrafrique est née du renversement en mars 2013 du régime de François Bozizé par la rébellion Séléka, à dominante musulmane dans un pays majoritairement chrétien, qui ont pillé et placé le pays en coupe réglée jusqu'à leur départ, en janvier 2014. S'en est suivi un cycle infernal de représailles et de contre-représailles entre combattants Séléka et miliciens anti-balaka.


- Préparer les élections de 2015


Les troubles inter-communautaires se sont poursuivis depuis, même si les tueries de masse ont cessé depuis l'arrivée au pouvoir d'un régime de transition et le déploiement de troupes françaises et africaines fin 2013. 


Le pays, dont l'économie est à genoux, vit depuis sous perfusion de l'aide internationale, notamment des pays de la région comme le Congo Brazzaville et l'Angola.

La conseillère Afrique de l'Elysée a également souhaité que l'agenda de la transition soit respecté, des élections devant être organisées début 2015 pour mettre un terme à la crise.


Il faut préparer les élections et il faut que ces élections se tiennent (...) Il y a un recensement qu'il va falloir faire sur des listes qui restent des dernières élections et voir en profondeur les personnes qu'il faut inscrire et tenir compte aussi des personnes réfugiées à l'étranger, a-t-elle poursuivi.


Pour cela, a souligné Mme Le Gal, il faut permettre le retour des autorités là où la sécurité le permet, notamment les préfets, sous-préfets, magistrats et gendarmes, pour manifester le fait que les autorités reprennent pied à l'intérieur du pays. 


A propos de la situation sécuritaire à Bangui, il y a des progrès qui ont été faits (...) Je vois bien que la ville a changé, qu'aujourd'hui la vie reprend, a noté Mme Le Gal, dont la dernière visite remontait au mois de février. 


Mais il y a encore beaucoup d'enjeux de sécurité ailleurs, en province. Il y a des endroits où il y a des tensions qui sont très vives, a-t-elle souligné. 



(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=525074 

Centrafrique/accusations de détournements de fonds: la France appelle à une bonne gouvernance financière

Catherine Samba-Panza ne cèdera pas à l'ultimatum des anti-balaka (VOA)

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http://www.lavoixdelamerique.com/   mercredi, octobre 08, 2014 Heure locale: 08:00

 

Les ministres du groupe démissionneront bien mercredi après expiration de l'ultimatum ce mardi soir. La présidente de la transition centrafricaine va continuer ses activités assure sa porte-parole.

 

A Bangui, la transition déjà bien fragile va à nouveau être mise à mal ce mercredi

 

Les ministres anti-balaka vont officiellement présenter leur démission conformément à l’ultimatum du mouvement qui a prend fin ce mardi soir.

 

Sur la Voix de l'Amérique, Patrice Edouard Ngaïssona appelle toujours à la démission de la présidente de la transition.

 

Le coordonnateur national des anti-balaka affirme que des manifestations vont suivre pour obtenir le départ de Catherine Samba-Panza. En revanche, il exclut toute action militaire.

 

Après avoir observé le silence depuis l'ultimatum des anti-balaka, les proches de la présidente de la transition sont enfin sortis de leur réserve.

 

"Ces déclarations n’ont aucune incidence" pour Catherine Samba-Panza, affirme à la Voix de l’Amérique la porte-parole de la présidence centrafricaine, Antoinette Montaigne

 

Même si la transition va continuer, Mme Montaigne reconnait que le départ des anti-balaka fragilise un peu plus un pays déjà en grande difficulté.

 

Antoinette Montaigne jointe par Nicolas Pinault

Catherine Samba-Panza ne cèdera pas à l'ultimatum des anti-balaka (VOA)

La «Madame Afrique» de l'Elysée en RCA pour encourager les autorités

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Par RFI  08-10-2014 à 05:13

 

 

Hélène Le Gal, la conseillère Afrique de François Hollande, a terminé hier, mardi, une visite de deux jours à Bangui. Elle a rencontré la présidente, le Premier ministre, le président du Conseil national de transition, le chef de Minusca ainsi que des ONG et d'autres personnalités.

 

La «Madame Afrique» de l'Elysée est venue soutenir les autorités centrafricaines, tout en les incitant à avancer sur l'organisation des élections ou encore le dialogue politique.

 

Les élections auront été au cœur des dossiers évoqués par Hélène Le Gal lors de sa visite. L'émissaire de François Hollande a encouragé la présidence à établir un chronogramme précis pour l'organisation d'un scrutin d'ici fin 2015, date limite que s'est fixée Catherine Samba-Panza. « On veut savoir où on en est et où on va surtout », explique un proche de la conseillère de l'Élysée.

 

Concernant le dialogue politique, Hélène Le Gal a plaidé pour l'organisation d'un dialogue qui ne soit pas simplement une grand-messe à Bangui. « L'après-élection ne se passera bien que si les discussions ont été menées sérieusement avec toutes les composantes », souligne notre interlocuteur.

 

La préoccupation de Paris c'est aussi le redressement des finances publiques. Hélène Le Gal a insisté sur la nécessité d'augmenter les recettes qui sont aujourd'hui très faibles et en dessous des minima requis par les institutions internationales. L'émissaire de l'Élysée a aussi encouragé les deux têtes de la transition à dépasser leurs divergences et à mieux s'entendre. Selon les informations de RFI, le président du CNT et la présidente Samba-Panza auraient chacun répondu positivement.

La «Madame Afrique» de l'Elysée en RCA pour encourager les autorités

Centrafrique : le pouvoir perturbé

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08/10/14 (Reuters)

 

Les miliciens chrétiens anti-balaka de République centrafricaine réclament la démission de la présidente Catherine Samba Panza et du premier ministre Mahamat Kamoun et ont demandé à leurs deux ministres de quitter le gouvernement.

 

"Face à la situation chaotique en République centrafricaine, (...) la coalition décide (...) de demander le départ de Catherine Samba Panza et de son Premier ministre", a déclaré hier soir Edouard-Patrice Ngaissona, qui dirige la coalition anti-balaka. Dans un communiqué, il reproche à la présidente par intérim de n'avoir pas libéré plusieurs membres de la milice chrétienne arrêtés à Bangui et d'avoir détourné, selon lui, de l'aide financière fournie par des pays voisins.

 

Il accuse aussi Catherine Samba Panza de vouloir faire revenir en Centrafrique les soldats tchadiens qui se sont retirés en avril dernier de la force de paix africaine après avoir été accusés de violer les droits de l'homme et de favoriser les miliciens musulmans de l'ex-Séléka.

 

Dans un autre communiqué publié également hier, les anti-balaka donnent 72 heures à leurs deux ministres pour démissionner du gouvernement, faute de quoi "ils seront considérés comme des ennemis du peuple et traités en conséquence".

 

Le porte-parole du gouvernement, Modibo Walidiou Bachir, dans une interview à la radio, a rejeté les accusations de corruption lancées par Edouard-Patrice Ngaissona. Des élections sont prévues en février prochain mais elles pourraient être repoussées en raison de la poursuite des violences.

Centrafrique : le pouvoir perturbé

Lettre ouverte d'un compatriote à Madame Catherine Samba-Panza, Chef de l'Etat de la transition en République Centrafricaine

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Madame,

 

              Je m'étais promis, à votre avènement, de ne point m'adresser à vous sous la forme d'une lettre ouverte. Les missives que j'ai adressées naguère sous cette forme à chacun de vos prédécesseurs, François Bozizé et Michel Djotodia, leur ont porté tort ; l'un et l'autre n'ayant pas suivi mes conseils. Je redoutais de vous jeter un mauvais sort.

 

Certains ont interprété ma retenue comme un geste de goujaterie voire de misogynie avérée. C'était mal me connaître. En effet, ayant par ma naissance connu l'auréole de l'enfant choyé, puiné d'une fratrie de sept enfants dont 6 premières filles, j'ai le respect de la femme chevillé au corps et la loi du genre comme philosophie.

 

Dès votre désignation, élue par les membres d'un Conseil national de transition quasi monocolore, car issu de l'ex-coalition Séléka, j'ai exprimé mes réserves, vous estimant plus à votre place comme Maire de la ville de Bangui, à un moment où la capitale centrafricaine grouillait de personnes déplacées ou  réfugiés. Je me suis contenté d'indiquer les deux ou trois mesures à prendre pour assurer votre réussite et le succès de la transition politique dans notre pays.

 

Hélas, par amateurisme, impréparation, pusillanimité ou calcul politicien, vous avez négligé ces conseils.

 

Depuis lors, vous payez les conséquences de ces négligences en vous mettant à dos tous ceux qui pariaient sur votre bonne fortune. Moi, de mon côté, je misais sur votre bonne foi. Je mettais au débit des hommes politiques centrafricains en général, dont la médiocrité légendaire est désormais avérée, les difficultés que vous rencontriez à rassembler les uns et les autres au chevet d'une Nation moribonde et d'un peuple conduit à l'agonie, oublieux de l'idéal commun légué à tous par Barthélémy Boganda, « Zo kwè zo », tout homme est un homme !

 

J'avais tort et je confesse aujourd'hui ma naïveté.

 

Deux affaires d'importance inégale certes, mais toutes deux récentes, m'ont décillé les yeux, en confortant le diagnostic sévère posé par le rapport de l'organisation non gouvernementale International Crisis Group sur les circuits de prédation en République Centrafricaine (17 juin 2014).

 

 1 – Le milliard évaporé de l' « Angolagate » !

 

La première affaire est désormais connue. Elle sent l'improbable bêtise humaine liée à l'odeur de l'argent et à l'appât du gain facile. Il s'agit de l'avance financière de 10 millions de dollars américains accordée par le gouvernement angolais pour aider notre pays à solder les traitements et salaires de ses fonctionnaires et retraités. Cet argent, versé en deux fois, sous forme de mallettes de billets de banque, aurait dû abonder directement les comptes financiers du trésor public centrafricain, selon le vieux principe de l'unicité budgétaire des comptes de l'Etat.

 

Il apparaît cependant que ces sommes ont d'abord atterri en vos bureaux avant de transiter, suivant des méandres improbables, sur les comptes de l'Etat. Ni le ministre des finances, ni son collègue chargée de l'économie nationale, du plan et des relations internationales, n'ont eu à les gérer. Parmi ces dédales fantaisistes, une partie du magot – 1,31milliards de francs CFA – n'est jamais parvenue à bon port ; sa gestion ayant été laissée à la discrétion de votre secrétaire particulière et non moins fille bien aimée. A entendre les explications de votre directeur de cabinet, M. Joseph Mabingui, que je connus jeune basketteur talentueux sous le pseudonyme de « Didi Maboss », mais dont je perdis la trace une fois qu'il soit devenu secrétaire général du Rassemblement démocratique centrafricain (RDC), le parti de feu le président André Kolingba, la totalité de cette petite somme aurait été distraite en diverses subventions et actions politiques, sans pour autant servir à un quelconque enrichissement personnel.

 

Je veux bien donner quitus à Joseph Mabingui, au bon souvenir de notre amitié de jeunesse, sous réserve de la publication de la liste de toutes les personnes physiques ou morales bénéficiaires de ces libéralités ainsi que de la nature des dépenses correspondantes.

 

Je propose donc que le premier-ministre en personne fasse état de la ventilation effective de ces 10 millions de dollars devant le Conseil national de transition, à l'initiative du gouvernement. Il viendrait ainsi témoigner de la bonne foi de l'exécutif dans cette ridicule pantalonnade.

 

Or, en vous précipitant devant le CNT ce mardi 7 octobre 2014, au prétexte de la restitution des Accords du Forum de Brazzaville signés le 23 juillet dernier, vous avez usé d’un subterfuge pour concéder au passage que le milliard ainsi distrait a servi à la dotation de fonds spéciaux « qui a permis le fonctionnement a minima de l’Etat et l’apaisement de certaines forces vives et groupes armés ». Il a donc servi à acheter des consciences !

 

Cela est indigne de vous et indigne de la République. Car en allant personnellement devant le CNT, vous saviez que votre intervention ne donnerait lieu à aucun débat. Vous avez donc volontairement bâillonné les conseillers nationaux, et fait obstruction au pouvoir de contrôle et d’investigations du Conseil national de transition.

 

 2 – Le protocole des 600.000 familles arabes, peulhs et haoussas centrafricaines.

 

La seconde affaire m'apparaît plus grave, car d'essence criminelle. Elle sent l'usurpation de pouvoir, le détournement des procédures règlementaires, la violation des règles du droit comptable, l'escroquerie et l'abus de biens sociaux. A l'évidence, elle devrait relever d'une enquête préliminaire du procureur de la République du tribunal de grande instance de Bangui.

 

Cette affaire intéresse les démarches effectuées par votre ministre, conseiller chargé du monde arabe et de l'organisation de la coopération islamique (OCI),le bien nommé Mahamat Gamar Ahmat.

Ce dernier a adressé à l'émir du Koweït, son Altesse Royale le cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, une sollicitation de dons et subsides à hauteur de 35 millions d'euros (35.000.000 €) destinés  à secourir les « 600.000 familles arabes, Peulhs et Haoussas centrafricaines déplacées ». Mieux, le compte ouvert à l'agence BSIC-Centrafrique du PK.10 pourrait également recevoir « un geste supplémentaire pour un don permettant aux fidèles d'accomplir le rituel du mouton pour la Tabaski », fête que vous avez rehaussée de votre présence.

 

L'affaire est d'importance lorsqu'on considère le détail des acquisitions et financements auxquels seraient consacrées ces aides possibles : outre la rénovation des mosquées détruites (50), la prise en charge de 300 pèlerins pour la Mecque et la prise en charge effective des déplacés, on trouve pêle-mêle, l'achat de 25 groupes électrogènes, l'acquisition de 100 véhicules Toyota 4x4 et 50 « motos roulettes » de type Yamaha 125 cross, etc…, sans compter les frais de commissions des intervenants, soit 1.875.000 €, ainsi que les frais généraux et formalités administratives qui se monteraient à hauteur de 5% du total.

 

Dans la forme, cette démarche s'apparente à la prostitution de la République Centrafricaine : les « masses de granit »* qui vous entourent, pierre de roches sans cœur ni conscience, se conduisent comme des « putains de la République ».** Votre conseiller feint d'ignorer la nature laïque de l'Etat centrafricain.

 

Sur le fonds, on voudrait créer une phalange qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Il s'agit à l'évidence d'une démarche totalement contraire au serment que vous avez prêté.

 

Ma question est simple : cette démarche est-elle une initiative personnelle de votre conseiller ou ce dernier agissait-il sur ordre dans le cadre d'une mission officielle ?

 

Dans le premier cas d'espèce, il vous faudra vous séparer immédiatement de M. Mahamat Gamar Ahmat, en le déchargeant de ses fonctions de ministre conseiller pour le monde arabe. Dans la seconde hypothèse, il s'agira d'un parjure et d'une trahison vis-à-vis de la Patrie, en votre qualité de chef suprême des armées (art.27 de la Charte constitutionnelle) ; il vous faut donc remettre votre mandat à la disposition du Conseil national de transition. C’est vous honorer que de demander votre démission, sachant que « toute question de confiance, toute motion de défiance ou de censure est irrecevable pendant toute la durée de la transition en cours ».

 

En effet, venant s'ajouter à votre décision récente – si cela est vrai - de confier votre protection rapprochée à une armée étrangère, en l'occurrence l'armée nationale tchadienne, sans que le CNT ne soit consulté en aucune manière, voilà une manière de gouverner qui préfigure l'instauration d'une dictature qui n'ose pas encore dire son nom.

 

A cet égard, accordez moi, Madame, le bénéfice de ne plus vous faire confiance. Dans le cas d'espèce, vous êtes une Séléka honteuse qui aura réussi à cacher jusqu'alors cette appartenance diabolique au peuple centrafricain.

 

On comprend dès lors les sentiments d'impunité d'un Michel Djotodia, si sûr de son destin futur, votre gouvernement n'ayant pas pris les actes nécessaires pour lancer un mandat d'arrêt international à son encontre, malgré l'énormité des crimes et délits qui ont ponctué sa gouvernance.

 

Je voudrais vous rappeler votre serment pour justifier mon terrible jugement :

 

«  Moi, Catherine Samba-Panza, je jure devant Dieu et devant la Nation d'observer scrupuleusement la Charte constitutionnelle de la transition, de garantir l'indépendance et la pérennité de la République, de sauvegarder l'intégrité du territoire, de préserver la paix, de consolider l'unité nationale, d'assurer le bien-être du peuple centrafricain, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge sans aucune considération d'ordre ethnique, régional, religieux ou confessionnel, de ne jamais exercer les pouvoirs qui me sont dévolus par la Charte constitutionnelle de transition et les lois de la République à des fins personnelles, et de n'être guidée en tout que par l'intérêt national et la dignité du peuple centrafricain ».

 

Ces deux dernières indications portent, à elles seules, l'échec de votre action à la tête de l'Etat centrafricain. Pour votre ministre conseiller Mahamat Gamar Ahmat, l'intérêt national se résume semble t'il à celui des 600.000 familles arabes, peulhs ou haoussas centrafricaines.

Quant à la dignité du peuple centrafricain, elle est subordonnée à l'obligeante générosité d'un Prince koweitien.

 

Autant le reconnaître, comme la reine Marie-Antoinette, vous avez pris le parti de l'étranger !

 

L'Onu, à travers la Minusca, s'honorerait de ne plus coopérer avec votre gouvernement jusqu'à la mise en place d'un chef de l'Etat authentiquement centrafricain et éminemment patriote. Ce dernier devra être élu par le collège de grands électeurs, chefs de terre, chefs de villages et chefs de quartiers, plus représentatifs de la diversité nationale centrafricaine que les 135 membres actuels du Conseil national de transition.

 

Paris, le 8 septembre 2014

 

Prosper INDO

 

*  « De l'esprit de cour, la malédiction française », Dominique de Villepin, Edition Perrin, Paris 2010.

 

** « La Putain de la République », Christine Deviers-Joncour, Edition J’ai Lu, Paris 1999.

Lettre ouverte d'un compatriote à Madame Catherine Samba-Panza, Chef de l'Etat de la transition en République Centrafricaine

Centrafrique : nouvelles violences à Bangui, au moins 5 morts

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08/10/14 (AFP)

 

Au moins cinq personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées dans de nouvelles violences intercommunautaires qui ont éclaté mardi soir et se sont poursuivies mercredi à Bangui, ont indiqué des sources concordantes.

 

Selon un officier de la force des Nations Unies Minusca, "un sujet musulman conducteur d'une moto a attaqué cette nuit (...) des individus se trouvant au bord de la voie par des jets de grenade qui ont fait plusieurs blessés. Il a été poursuivi, attrapé et tué par des hommes non encore identifiés".

 

"Ce matin (mercredi), il y a eu une vive tension au (quartier) KM5 où un jeune homme, conducteur de taxi, a été tué par les musulmans qui ont incendié de nombreuses maisons", a ajouté la même source.

 

"Il y a eu des tirs de part et d'autre. Tout cela a provoqué un mouvement de panique. Les habitants se sont mis à fuir jusqu'au centre-ville à un moment donné, avant que la vie ne reprenne son cours normal", a poursuivi l'officier de la Minusca, notant que des musulmans armés tentant de se diriger vers les quartiers nord de la capitale ont été arrêtés par la force européenne Eufor-RCA.

 

Selon une source au sein de la gendarmerie, ces heurts ont fait au moins cinq morts: le motard, le conducteur du taxi et trois personnes dont les corps ont été retrouvés dans la rue tôt mercredi matin.

 

Japhet Ngbanguédi, un habitant, a accusé la présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba Panza. "Elle ne peut pas ordonner que les groupuscules d'individus armés opérant dans les quartiers nord soient désarmés. Et à chaque fois qu'ils commettent des crimes dans leurs zones, des représailles contre les non-musulmans, même innocents, sont menées par les musulmans", a-t-il dit à l'AFP.

 

La Centrafrique, ancienne colonie française riche en diamants et en uranium, a plongé dans un chaos sans précédent début 2013 avec l'arrivée au pouvoir de la Séléka, une coalition de rebelles à majorité musulmane, qui a pillé et placé le pays en coupe réglée jusqu'à son départ en janvier 2014. Mais les troubles intercommunautaires se sont poursuivis, des milices majoritairement chrétiennes persécutant à leur tour les musulmans.

 

Les violences agitent toujours régulièrement les quartiers nord de Bangui, où a été déployée l'Eufor-RCA.

 

 

Centrafrique : manifestations et violences, cinq morts à Bangui

 

08/10/2014 à 12:23 Par Vincent Duhem  Mis à jour à 17 heures 20

 

De violentes manifestations et des pillages ont eu lieu mercredi matin à Bangui alors qu'une partie des anti-balaka demande la démission de la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza.

 

Détonations, manifestations et pillages… Bangui sent le soufre ce mercredi 8 octobre. En début de matinée, des détonations d'armes lourdes ont été signalées dans plusieurs quartiers de la capitale centrafricaine, PK4 et PK5.

 

Dans le même temps, une manifestation hostile était organisée devant le siège de la Minusca (Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies en République centrafricaine). Des jeunes musulmans, certains armés, souhaitant dénoncer le lynchage de l'un des leurs mardi dans le quartier de Gobongo (4e arrondissement) ont pillé et détruit les commerces avoisinants. La Minusca est intervenue, dispersant la foule à coup de gaz lacrymogènes.

 

Selon un officier de la force des Nations Unies cité par l'AFP, "un sujet musulman conducteur d'une moto a attaqué cette nuit (...) des individus se trouvant au bord de la voie par des jets de grenade qui ont fait plusieurs blessés. Il a été poursuivi, attrapé et tué par des hommes non encore identifiés".

 

Bangui est depuis ce matin paralysée, situation aggravée par la grève menée par les conducteurs de taxis à la suite de l'assassinat de l'un d'entre eux. "La corporation est durement touchée par l'assassinat de notre collègue. (...) L'arrêt de travail est immédiat. Les autorités de la transition doivent prendre leurs responsabilités pour arrêter et juger les auteurs de ces crimes qui se perpétuent", a déclaré le secrétaire général du syndicat des conducteurs des taxis et bus, René Pierre Sokambi Kandja.

 

Ces heurts ont fait au moins cinq morts : le motard, le conducteur du taxi et trois personnes dont les corps ont été retrouvés dans la rue tôt mercredi matin.

 

Contexte politique tendu

 

Ces tensions interviennent dans un contexte politique particulièrement brûlant. Lundi, le leader d'une des deux franges des anti-balaka, Patrice-Édouard Ngaissona, a publié un communiqué appelant à la démission de Catherine Samba-Panza et donnant 48 heures aux ministres affiliés à sa milice pour quitter le gouvernement. Ces derniers devraient déposer leur démission aujourd'hui.

 

Rentrée la semaine dernière des États-Unis, la présidente de la transition se trouve placée dans une situation délicate. Elle s'est exprimée mardi devant les membres du Conseil national de transition, revenant notamment sur la gestion des fonds donnés par l'Angola.

 

"Cet argent a été utilisé pour assurer la sécurité du pays et la défense de la politique du chef de l'État, comme dans tous les pays du monde, a-t-elle déclaré. Le moment venu, je donnerai les éléments de réponse. Beaucoup seront surpris de la longue liste des bénéficiaires, dont ceux qui crient aujourd'hui au voleur, a assuré mardi la présidente, qui a déjà nié toute malversation dans cette affaire."

 

_________________

Par Vincent DUHEM



Un Séléka lynché à mort par une foule en plein Bangui

 

APA-Bangui (Centrafrique) 08/10/14- Un membre des Séléka a été tué par une foule en colère sur laquelle il avait jeté une grenade, blessant quelques personnes, ont rapporté à APA plusieurs témoins de la scène qui s’est déroulée mardi soir à Gobongo dans un quartier du 4-ème arrondissement de la capitale centrafricaine.

 

‘'A bord d'un taxi pris en otage, le Séléka est sorti devant une foule rassemblée dans la nuit tombante au niveau du marché central de Gobongo. Il a dégoupillé sa grenade et une femme de crier +grenade !+ pour que la foule se disperse'', a raconté à APA Barbara, une habitante rencontrée sur les lieux du drame.

 

''La grenade lancée a fait plusieurs blessés'', a-t-elle ajouté, précisant que le kamikaze a été par la suite maîtrisé par la foule.

 

Selon un témoin ayant requis l'anonymat, l'individu a été ‘'passé à tabac'' et ‘' brûlé vif''.

 

Selon les informations recueillies sur les lieux, des troupes de la Minusca y ont été déployées pour ramener le calme et rétablir l'ordre dans cette localité.

 

Ce mercredi matin, en représailles à l'assassinat d'un des leur tué, les musulmans armés et retranchés dans le quartier KM5 dans le 3è arrondissement se sont livrés à des tirs à l'arme automatique et lourde, tuant un taximan et faisant plusieurs blessés.

 

‘'La circulation a été temporairement interrompue et les commerces fermés'', a indiqué une vendeuse en s'enfuyant pour trouver un refuge.

Centrafrique : nouvelles violences à Bangui, au moins 5 morts
Centrafrique : nouvelles violences à Bangui, au moins 5 morts
Centrafrique : nouvelles violences à Bangui, au moins 5 morts

RCA: des violences à Bangui, encore sous tension

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Par RFI 08-10-2014 à 23:20

 

En République centrafricaine, un regain de tension sévit à Bangui depuis 24 heures. Les chauffeurs de taxi ont bloqué, ce mercredi 8 octobre, plusieurs places de la ville en protestation après l'agression d'un taximen au PK5, l'enclave musulmane de Bangui. Parallèlement, les habitants du PK5 ont manifesté devant le siège de la Minusca après la mort d'un musulman assassiné la veille.

 

C'est devenu cyclique à Bangui. Un crime entraine d'autres crimes jusqu'à paralyser la ville et plonger ses habitants dans la peur et la confusion.

 

Mardi soir, dans une rue du quartier Gobongo, des hommes jettent des grenades sur une foule. Cet acte criminel blesse vingt-quatre personnes dont cinq gravement. Dans la foulée, un homme, présenté comme l'un des auteurs de ce crime, est lynché et son corps calciné. C'est un habitant du PK5, un musulman, et en apprenant la nouvelle, mercredi matin, l'enclave musulmane s'embrase.

 

Les manifestants en colère s'en prennent à plusieurs chauffeurs de taxi. Dans les heurts, l'un d'entre eux est assassiné ainsi que deux passagers. Immédiatement, les chauffeurs de taxi se mobilisent, dressent des barricades et occupent les carrefours.

 

L'ambiance est si tendue à Bangui que la coordination des mouvements anti-balaka renonce à sa marche pacifique prévue, jeudi, afin de « ne pas ajouter de la confusion à la confusion », selon son leader Edouard Patrice Ngaissona.

 

Cette dernière flambée de violences intervient dans un contexte politique marqué par l'affaire des fonds angolais qui font parler le tout-Bangui. Le gouvernement a promis de s'expliquer en détail sur l'utilisation de ces fonds, vendredi, devant les membres du parlement de transition.

 

 

 

Centrafrique : Tirs à l’arme lourde et violences à Bangui

 

http://www.lavoixdelamerique.com/    jeudi, octobre 09, 2014 Heure locale: 09:58 

08.10.2014 15:42

 

Des tirs à l’arme lourde ont été entendus ce matin à Bangui alors que l’ultimatum des anti-balaka appelant la présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, à la démission, s’expirait. Au moins quatre morts enregistrés.

 

Une manifestation hostile des Musulmans s’en est suivie.

 

Le bilan des violences était d’au moins quatre morts d’après nos correspondants dans la capitale centrafricaine.

 

Tout est pari du meurtre d’un musulman au quatrième arrondissement. Le président du collectif 236 habitant le même quartier  a expliqué à l’un de nos correspondants qu’il s’agissait d’une violente réaction de musulmans.

 

« La réaction des musulmans ne ‘est pas faite attendre à la vue du corps complètement d’un des leurs, »   a dit Azar Djaber, le président dudit collectif.

 

Ailleurs, un autre incident a été à l’origine d’émeutes. Il s’agissait d’un membre l’ex-milice de la Seleka qui a été tué après avoir dégainé une grenade qu’il a balancée dans un marché au niveau du quartier Gobongo.

 

 A la suite de ces violences, les conducteurs des bus et taxis sont entrés en grève, paralysant la ville Bangui.

 

Deux autres corps jonchaient la rue, d’après Djaber.

 

Cette forte tension constatée à Bangui est, par coïncidence, tombée au jour où l’ultimatum de la Seleka appelant à la démission la présidente de la transition centrafricaine, Cathérine Samba-Panza. Samba-Panza a déjà indiqué qu’elle ne s’occupera pas de l’ultimatum des Balaka.  

 

La situation était encore tendue malgré la présence des troupes onusiennes.

RCA: des violences à Bangui, encore sous tension
RCA: des violences à Bangui, encore sous tension
RCA: des violences à Bangui, encore sous tension

Le difficile retour des réfugiés musulmans en Centrafrique

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09/10/14 (AFP)

 

Les traits tirés, ils rentrent par petites vagues à bord de camions affrétés par des organisations humanitaires. Pour de nombreux musulmans ayant dû fuir les violences inter-religieuses du début de l'année, une nouvelle vie commence en Centrafrique, non sans appréhension.

 

Réfugiés dans des pays voisins, nombre d'entre eux disent qu'ils n'avaient d'autre choix que de rentrer au pays. A cause des difficultés rencontrées dans leur exil forcé.

 

"C'était très dur, vraiment dur, au Tchad. Nous étions en sécurité, mais pas du tout libres de tous nos mouvements", confie Ahmat Adoum, un jeune quincailler qui revient à Bangui.

 

Comme plusieurs dizaines de milliers de civils musulmans, il avait dû tout abandonner du jour au lendemain pour sauver sa peau. D'autres sont allés au Cameroun surtout, mais aussi au Mali, en Guinée, au Burkina Faso, et jusqu'au Sénégal.

 

"Je n'accepterai jamais de souffrir à l'étranger alors que ma terre natale, c'est la Centrafrique", raconte Asta, une vendeuse de kola (un type de noix), visiblement éprouvée.

 

"A la frontière avec le Cameroun, j'étais prise en charge avec tous mes enfants. Mais les conditions étaient déplorables. J'ai perdu deux de mes enfants. Je ne pouvais pas rester là-bas, c'est pourquoi je suis revenue dans mon pays", confie-t-elle.

 

Avec difficulté, Asta raconte en sango (la langue nationale centrafricaine) son quotidien dans le camp de réfugiés camerounais qui a vu mourir de malnutrition ses deux enfants les plus jeunes: la pénurie et les rationnements de nourriture, les files d'attentes interminables lorsque les vivres arrivaient enfin...

 

"Il fallait aussi se battre" pour voir un médecin, souligne la jeune femme.


- Les boubous au placard -

 

Beaucoup ont hâte de redécouvrir ce qu'est devenue leur ville, maintenant que le danger n'est plus si grand.

 

Les quartiers nord de Bangui s'enflamment toujours régulièrement, on entend tirer toutes les nuits et la criminalité empoisonne la vie quotidienne dans la capitale centrafricaine. Mais les exactions des rebelles de la Séléka --majoritairement musulmans--, qui avaient pris le pouvoir en mars 2013, puis celles des miliciens anti-balaka --majoritairement chrétiens--, qui ont contribué à les chasser en janvier, ont cessé.

 

Considérant les civils musulmans comme complices de la Séléka, les anti-balaka s'étaient livrés à un véritable nettoyage ethnique, les forçant à fuir s'ils voulaient garder la vie sauve. Aucune organisation ne s'est hasardée à établir un bilan complet du nombre de victimes.

 

La plupart de ceux qui reviennent croient en la restauration de la paix. Seule compte maintenant la reprise de leurs activités, et notamment le commerce: vente des pièces détachées d'automobiles et autres engins, d'oléagineux, de denrées de première nécessité, de tissus, de chaussures... Ce sont eux qui faisaient marcher l'économie de la capitale avant leur exode, et leur absence s'est fait durement sentir, ne serait-ce que parce que les prix se sont envolés sur les marchés.

 

"Nous attendons beaucoup de la part de la communauté internationale. J'avais un commerce de plus de 2 millions de francs CFA (3.000 euros, ndlr). Je suis allé vivre au Tchad comme un pauvre, alors j'ai décidé de rentrer. Puisque je n'ai rien et comme la paix semble de retour dans mon pays, j'attends une aide de la communauté internationale", insiste Issa, un commerçant.

 

"Etant de retour, on a rouvert notre boutique avec le peu dont on dispose", ajoute Aliou Moctar, un autre commerçant. Rentré du Cameroun, il s'est réinstallé au PK5, au nord de Bangui, dans un quartier encore régulièrement secoué par des violences intercommunautaires.

 

Preuve que l'appréhension demeure, les boubous chatoyants des musulmans banguissois sont remisés au placard, au profit des tenues plus discrètes portées par la majorité chrétienne.

 

"On a encore peur, parce que certaines personnes veulent toujours continuer à faire régner la violence. Je suis parti du Tchad au Cameroun, pour regagner Bangui. C'est le pardon qui compte maintenant. On n'a plus besoin de tout cela", dit d'un air pensif Ousséni, un boucher qui a lui aussi presque tout perdu.

 

par Christian PANIKA

 

Le difficile retour des réfugiés musulmans en Centrafrique

La justice française confirme la mise en examen d'un général congolais accusé de crimes contre l'humanité (FIDH)

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FIDH - Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme

 

LDH - Ligue française des droits de l'Homme et du citoyen

 

OCDH - Observatoire congolais des droits de l’Homme

 


Communiqué de presse conjoint


 

Paris, Brazzaville, le 9 octobre 2014 - La Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris a confirmé aujourd'hui la mise en examen pour crimes contre l'humanité de Norbert Dabira, ancien inspecteur général des armés congolais.

Une demande d'annulation avait été introduite par ses avocats à la suite de sa mise en examen en août 2013. Elle a aujourd'hui été rejetée. La défense invoquait le fait que M. Dabira, avait été acquitté à Brazzaville en août 2005 des faits qui lui sont reprochés en France et qu'il ne pouvait par conséquent être jugé une deuxième fois pour la même affaire. Une requête similaire avait déjà été adressée par la défense de Norbert Dabira à deux reprises, en 2007 devant la Cour de cassation et en 2010 devant la juge d’instruction de Meaux, et avait été rejetée dans les deux cas. 

« Les manœuvres dilatoires de la défense dans cette affaire ont une fois de plus été écartées » ont déclaré nos organisations.« La procédure doit se poursuivre en France et mener à un procès, c’est le seul espoir de justice pour les victimes et les proches des disparus, qui ne sont jamais parvenus à obtenir justice dans leur pays »


L’affaire des disparus du Beach de Brazzaville est ouverte depuis 2001 devant la justice française, date à laquelle la FIDH, la LDH et l’OCDH avaient déposé une plainte visant à établir les responsabilités pénales individuelles dans la disparition de plus de 350 personnes durant les premières semaines de mai 1999 au port fluvial du Beach de Brazzaville. Cette plainte avait conduit à l’ouverture d’une information judiciaire en France, en février 2002, en application du principe de compétence universelle des juridictions nationales, pour crimes contre l’humanité, disparitions forcées et torture. Près de 80 victimes rescapées ou membres de famille de victimes participent en tant que parties civiles à la procédure.


En 2005, les autorités congolaises avaient organisé un procès au cours duquel l’État avait bien été reconnu responsable des crimes perpétrés à Brazzaville en mai 1999 mais qui avait surtout été l'occasion d’acquitter tous les présumés responsables visés dans la procédure française. Ce procès visait manifestement à invoquer en France le principe de droit selon lequel on ne peut pas être jugé deux fois pour les mêmes faits (non bis in dem).


En 2012, l’instruction avait été rapatriée au sein du pôle spécialisé dans les crimes contre l’humanité, crimes de génocide, crimes de guerre et torture nouvellement créé au sein du Tribunal de grande instance de Paris.


« Après 13 ans de procédures et de multiples rebondissements, cette affaire sensible pour le pouvoir au Congo-Brazzaville nécessite un action résolue des autorités françaises afin d'identifier et faire entendre les personnes suspectées dans se dossier qui continuent de se rendre sur le territoire français sans être inquiétées » ont rappelé nos organisations. 


Rappel des faits


Entre le 5 et le 14 mai 1999, des Congolais (du Congo-Brazzaville) réfugiés du fait de la guerre civile dans la région du Pool ou en République démocratique du Congo (RDC), sont revenus vers Brazzaville par le port fluvial, suite à la signature d'un accord tripartite entre la RDC, la République du Congo et le Haut Commissariat aux réfugiés, définissant un couloir humanitaire censé garantir leur sécurité. A leur arrivée à Brazzaville, des centaines de personnes ont été arrêtées par des agents publics pour interrogatoire et ont disparu, sans que l'on sache, encore aujourd'hui, ce qui leur est arrivé.

 
Pour plus de détails sur ces événements et sur les procédures judiciaires passées et en cours, voir le récapitulatif de l'affaire élaboré par la FIDH.



--FIN--

Contacts presse : 


Audrey Couprie , FIDH, presse@fidh.org , +33 6 48 05 91 57 (Français, Anglais, Espagnol) 
Andreas Schueller, ECCHR, info@ecchr.eu, +49 30 40048590 (Français, Anglais, Allemand)

 

La FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme) est une ONG internationale de défense des droits humains qui fédère 178 organisations dans près de 120 pays. Depuis 1922, la FIDH milite pour tous les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, tels qu’ils sont énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

 

La justice française confirme la mise en examen d'un général congolais accusé de crimes contre l'humanité (FIDH)

Centrafrique. Tirs d'armes lourdes à Bangui dans la nuit

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Des tirs à l’arme lourde ont été entendus ce matin à Bangui alors que l’ultimatum des anti-balaka appelant la présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, à la démission, s’expirait. Au moins quatre morts enregistrés.


Une manifestation hostile des Musulmans s’en est suivie.

 

Le bilan des violences était d’au moins quatre morts d’après nos correspondants dans la capitale centrafricaine.

 

Tout est pari du meurtre d’un musulman au quatrième arrondissement. Le président du collectif 236 habitant le même quartier a expliqué à l’un de nos correspondants qu’il s’agissait d’une violente réaction de musulmans.

 

« La réaction des musulmans ne ‘est pas faite attendre à la vue du corps complètement d’un des leurs, » a dit Azar Djaber, le président dudit collectif.


Ailleurs, un autre incident a été à l’origine d’émeutes. Il s’agissait d’un membre l’ex-milice de la Seleka qui a été tué après avoir dégainé une grenade qu’il a balancée dans un marché au niveau du quartier Gobongo.

 

A la suite de ces violences, les conducteurs des bus et taxis sont entrés en grève, paralysant la ville Bangui.

 

Deux autres corps jonchaient la rue, d’après Djaber.

 

Cette forte tension constatée à Bangui est, par coïncidence, tombée au jour où l’ultimatum de la Seleka appelant à la démission la présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza. Samba-Panza a déjà indiqué qu’elle ne s’occupera pas de l’ultimatum des Balaka.

 

La situation était encore tendue malgré la présence des troupes onusiennes.

 

http://www.lavoixdelamerique.com/content/centrafrique-tirs-a...

 

 

 

Des tirs de mitrailleuses et d'armes lourdes ont retenti dans la nuit et jeudi matin à Bangui, la capitale de la Centrafrique, ont rapporté des témoins.

 

On ignore qui sont les auteurs de ces tirs, qui surviennent après plusieurs jours de tension croissante entre les communautés chrétienne et musulmane.

 

Un journaliste de Reuters dit avoir entendu des tirs au mortier en provenance du quartier PK5.

 

Les rues ont été rapidement désertées par les habitants pris de panique. Une travailleuse humanitaire dit avoir reçu pour instruction de rester chez elle.

Centrafrique. Tirs d'armes lourdes à Bangui dans la nuit

Le gouvernement réagit à la déclaration de l'AFDT sur le détournement du don angolais

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PRIMATURE                                                            RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE                         *******                                                                    Unité - Dignité - Travail 

DIRECTION DE CABINET                                                                        *******                                                      

                   ********

 

 

 

 

CELLULE DE COMMUNICATION   

 

 

 

RÉACTION À LA DÉCLARATION DE L’AFDT

RELATIVE À LA GESTION DU DON ANGOLAIS 

 

 

Au prétexte de réagir aux rumeurs malveillantes sur la supposée affaire du détournement d’une partie du don angolais qui défraie la chronique nationale ces derniers temps, l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT) a porté des accusations attentatoires à l’encontre des plus Hautes Autorités de la Transition. 

 

Il n’est ni sérieux ni responsable de la part de partis fussent-ils membres de l’AFDT qui ont eu à présider aux destinées du pays par le passé et qui ont tous échoué de fonder une prise de position politique de cette nature sur des rumeurs ou sur des informations de presse dont on connait les origines fallacieuses. 

 

Aujourd’hui, tout le monde sait que le fameux « angolagate » n’est que l’alibi dont usent ces partis politiques pour déstabiliser la Transition en cours. Il s’agit au fond de l’arbre qui cache très mal les véritables intentions de ces leaders pouvoiristes en totale perte de vitesse au regard de l’opinion publique nationale. 

 

Par ailleurs, la leçon de morale et d’intégrité en matière de gestion de la chose publique ne peut venir des gens qui ont eu à gérer ce pays et qui ont échoué justement à cause de la mal gouvernance et de nombreux détournements impunis de deniers publics, y compris le don taïwanais de 45 milliards de FCFA. 

 

Le devoir de mémoire nous impose ici de savoir regarder dans le rétroviseur avant de jeter l’opprobre sur autrui, selon la logique du voleur qui crie au voleur. 

 

Face à cette logique de complot permanent, les plus Hautes Autorités de la Transition appellent la population centrafricaine à la sérénité, demandent à toutes et à  tous de continuer à leurs faire confiance.     

 

 

 

La Cellule de Communication de la Primature 

Le gouvernement réagit à la déclaration de l'AFDT sur le détournement du don angolais
Le gouvernement réagit à la déclaration de l'AFDT sur le détournement du don angolais
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