Les honteuses et ridicules manœuvres de M. MAKA GBOSSOKOTTO et des journalistes pro-Bozizé pour envahir le Conseil National de Transition (CNT)
Après les organisations des jeunes, des femmes et autres notoirement connues pour leur soutien au défunt régime Bozizé et qui cherchent à tout pris à être nombreuses au sein du CNT pour espionner et informer leurs parrains et Président en exil, c’est autour de quelques patrons des médias privés et journalistes inféodés à l’ancien président Bozizé et au parti KNK de créer de la zizanie dans l’esprit des gens en organisant des journées sans médias, en montant les jachères pour revendiquer plus de dix (10) places au CNT, en alertant l’opinion sur un soi-disant persécution des journalistes par les éléments armées et autorités politiques de la Séléka. Leurs revendications et stratégies sont plus politiques que corporatistes et frisent de la provocation pure et simple.
Des revendications irréalistes et inutilement provocatrices
Au début, ils arguaient que ceux qui siègent au Conseil National des Transition (CNT) au nom des médias ne seraient que des «usurpateurs» car non désignés par leurs pairs notamment les bureaux de leurs associations, à défaut de convocation d’une assemblée générale (AG) qui a la forte chance de ne pas réunir le quorum. Mais ils ont menti, ceux qui siègent au CNT au nom des médias ont bel est bien été désignés par leurs bureaux légitimes et légaux qui ont le pouvoir de les désigner dans des situations exceptionnelles, notamment l’urgence ou les graves troubles qui empêchent la tenue des AG. Il en est des Conseillers Nationaux:
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1-Cyrus-Emmanuel SANDY, Directeur de publication du quotidien privé indépendant MEDIAS PLUS, ancien Secrétaire Général et Membre du Groupement des Editeurs de la Presse Privée Indépendante de Centrafrique (GEPPIC), Membre de l’Union des Journalistes de Centrafrique (UJCA-Section Presse Privée), grand pourfendeur du régime Bozizé qui l’avait emprisonné deux fois (en 2004 et 2011), il a deux (2) Mandats délivrés en bonne et due forme respectivement par les personnes compétentes et notamment: Le Président du GEPPIC M. Marcel MOKPWAPI, et le Président de la Section Presse Privée de l’UJCA M. Geoffroy-Hyacinthe DOTHE-BABO (cf. Pièces N°°1 et 2). Il convient par ailleurs de préciser deux choses:
a) M. Marcel MOKWAPI était aussi désigné pour siéger au CNT au nom de la presse privée mais quatre faits militent en sa défaveur comme il le reconnaît d’ailleurs lui-même. Ces faits sont:
-Son soutien à Bozizé et aux milices et associations créées à la dernière minute dans le but de barrer la route à l’avancée de la coalition Séléka. Il a été en effet activiste des milices COCORA, COAC et Coordonnateur du Mouvement Citoyen pour la Défense de la Patrie, en abrégé MCDP, avec les anciens ministres Fidèle OGBAMI et Vincent SAKANGA, ainsi que les miliciens et griots KNK que sont Lévi YAKETE, ancien DG de l’ANAC-Centrafrique, David GBANGA, ancien DG de la Radio Centrafrique, Papa Java ZAMA, ancien DG de la Presse Présidentielle, Abakar PIKO et Sévérin VÉLÉ FLAÏMINDJI, les tristement célèbres griots des émissions ‘’Yé so é lingbi ti inga’’, ‘’Patara’’, ‘’Vision du chef de l’Etat’’ de la Radio Centrafrique. La preuve est là (cf. Pièce N°3). Comment quelqu’un qui avait combattu la Séléka et participé à toutes les marches de soutien à Bozizé peut-il aujourd’hui vouloir faire partie du CNT dont la mission est d’accompagner le Président DJOTODIA et le Premier ministre TIANGAYE pour réussir une bonne transition apaisée devant conduire à des élections crédibles aux résultats incontestables?
b) M. Marcel MOKWAPI se dit directeur de publication d’un journal qui ne paraît malheureusement pas sur le marché. On peut vérifier, ‘’L’Annonceur’’ ne se trouve jamais dans les kiosques et entre les mains des vendeurs à la criée des journaux;
c) ‘’L’Annonceur’’ de M. Marcel MOKWAPI n’est pas un journal au sens classique du terme. C’est une feuille de publicité (2 pages) sur les entreprises, les services et produits de vente.
d) M. Marcel MOKWAPI ne jouit pas d’une bonne moralité. Il a été Chargé de Communication à l’Ambassade de la RCA à Paris (France) sous le régime Patassé et y a été viré pour des raisons de moralité. Entre 2003 et 2102, il a été nommé successivement Conseiller en Communication à la Primature, Experts en Communication au Secrétariat Général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrafrique (CEEAC) et Conseiller en Communication au Conseil National de la Médiation (Médiature) où il a été viré par Mgr Paulin POMODIMO pour des raisons de moralité. Partout où il passe, c’est la gaffe, l’orgueil, l’insuffisance, sur toile de fond d’immoralité. N’est-ce pas d’ailleurs que cet énergumène s’était rapproché des proches du nouvel homme fort de Bangui dès la chute de son ancien patron Bozizé, pour négocier le poste de ministre de la Communication, de Ministre Conseiller en Communication à la Présidence de la République voire de DG de la Presse Présidentielle? Voilà qui est l’homme. Aux dernières nouvelles, les membres du GEPPIC sont en train d’initier une pétition pour demander son départ pour détournements et non parution de son journal (depuis plus d’un an).
2-Vincent MAMBATCHAKA, homme de culture et de communication, est le premier centrafricain à fonder un centre d’animation culturelle dénommé ‘’Espace Linga Tèrè’’ sis au quartier Galabadja dans le 8è arrondissement de Bangui. Il est aussi fondateur et directeur de la radio communautaire dénommé ‘’Radio Linga’’ logée dans les locaux de L’Espace Linga Tèrè. Il a été désigné par le bureau de l’Association des Radios Communautaires (ARC) dirigé par monsieur l’Abbé Ignace MANENGOU (cf. Pièce N°4).
NB: En Centrafrique, il existe plusieurs associations des professionnels des médias qui ont chacune son indépendance. Il s’agit notamment de:
-Groupement des Editeurs de la Presse Privée et Indépendante de Centrafrique (GEPPIC) qui est une sorte de patronat réunissant les patrons des journaux. Le GEPPIC n’est pas placé sous tutelle d’une autre association de presse. Ce sont quelques rédacteurs de journaux qui sont membres de la Section presse privée de l’Union des Journalistes de Centrafrique (UJCA);
-Association des Radios Communautaires (ARC), qui regroupe les radios créées par des personnalités indépendantes (cas Radio Linga Tèrè de M. Mambatchaka) ou sur financement des communautés de base avec l’appui des partenaires au développement et autres personnes de bonne volonté (cas de la plupart des Radios des villes des provinces). Cette entité est indépendante des autres associations des médias;
-(Association des Femmes Professionnelles des Médias et Communicatrices de Centrafrique (AFPC), qui regroupe exclusivement les femmes de tous les secteurs de communication (radio, télévision, presse écrite,…);
-Observatoire des Médias de Centrafrique (OMCA), qui est le tribunal des pairs, chargé de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie dans la pratique médiatique. Il sanctionne les dérives constatées au sein de la corporation. Il est indépendant;
-Union des Journalistes de Centrafrique (UJCA), qui regroupe les journalistes professionnels des secteurs publics et privés mais qui ne commande pas les partons des médias (directeurs de journaux, de radios, etc.). De la sorte, l’UJCA ne peut pas décider des journées sans journaux à la place des patrons des journaux qui sont dans le GEPPIC. C’est dire que l’UJCA ne peut décider du sort des représentants des médias au sein du CNT, seule les associations auxquelles ils appartiennent peuvent les déjuger. On comprend maintenant pourquoi MAKA GBOSSOKOTTO et son groupuscule nombriliste sont hors-sujet.
Conscients que leur revendication relative à la légitimité des professionnels des médias représentés au CNT ne peut prospérer, MAKA GBOSSOKOTTO et son groupuscule changent de tactique et de revendications. Ils ne posent plus le problème de légitimité ni der représentativité mais exigent du gouvernement l’augmentation du nombre de places des médias au CNT, comme si le CNT était un organe de promotion ou de régulation du secteur communication comme le Haut Conseil de la Communication (HCC). ILS EXIGENT DIX (10) PLACES AU CNT!!! Ils organisent une première journée sans médias le 22 avril dernier dans le but de faire aboutir leur revendication mais c’est peine perdue puisque le sommet extraordinaire de la CEEAC du 18 avril à Ndjamena a légitimé et le président DJOTODIA et le CNT qui l’a élu. Personne ne doit donc quitter le CNT. MAKA GBOSSOKOTTO et son groupuscule devraient plutôt demander au trop deux places sur les 30 ‘’ouvertes’’ par la CEEAC.
Car même les partis politiques comme le MLPC et le RDC qui sont les principaux partis à demander ouvertement le départ de Bozizé du pouvoir et à œuvrer pour sa chute n’ont jamais demandé un tel nombre de places!!! Rien ne justifie un tel nombre pour un MAKA GBOSSOKOTTO qui était et demeure l’ami de la famille Bozizé, qui entrait en sortait de la présidence de la République et de la Résidence Sassara comme il voulait, qui a détourné à plusieurs reprises les millions que l’Etat lui remettait pour la presse à l’occasion de certaines fêtes comme ma Journée Internationale de la liberté de la presse (03 mai). LE BUT INAVOUE DE MAKA GBOSSOKOTTO ET SON GROUPUSCULE EST DE SE RETROUVER EN MASSE AU CNT POUR CHERCHER DES INFORMATIONS A METTRE A LA DISPOSITION DE BOZIZE, SA FAMILLE ET SES OBLIGES QUI SONT EN EXIL, POUR LES AIDER A REVENIR AU POUVOIR.
Toujours conscients que leur seconde revendication ne peut aboutir et pour justifier l’argent qu’ils ont reçu de Bozizé pour déranger le régime DJOTODIA, MAKA GBOSSOKOTTO et son groupuscule inventent l’histoire des menaces qui pèseraient sur les professionnels des médias pour décréter une journée sans médias le lundi 29 avril 2013. Le même jour, ils organisent une soi-disant Assemblée générale (AG) des journalistes en s’arrangeant de sorte que les vrais journalistes éclairés n’y soient pas présents. Convoquée à 9h, plus de 100 journalistes sur les 400 membres de l’UJCA étaient au lieu du rendez-vous, le siège du quotidien Le Confident. Et comme MAKA GBOSSOKOTTO n’aime pas la contradiction, il a découragé les vrais journalistes éclairés présents en jouant au dilatoire et au dolosive. Alors qu’on ne croyait plus à la tenue de l’AG, les gens ont commencé à rentrer chez eux et dans leurs rédactions, à partir de 10 h. C’est après 11h que MAKA GBOSSOKOTTO est apparu pour trouver 47 personnes seulement qu’il a réunies pour leur demander d’élire dix (10) personnes dont 6 du privé et 4 du public qui iraient siéger au CNT. Curieusement, 90% des désignés sont des proches de l’ancienne Majorité présidentielle comme MAKA GBOSSOKOTTO ou des poids lourds de l’ancien régime.. Beaucoup n’exercent même plus comme journalistes et sont par ailleurs de très mauvaise moralité. Voici l’identité des hommes et femmes en service commandé de MAKA GBOSSOKOTTO, lui-même homme de main du général d’opérette et fuyard François Bozizé:
De l’identité des hommes et femmes choisis par MAKA GBOSSOKOTTO pour aller au CNT
-Presse privée
1. Faustin BAMBOU, directeur de publication du journal Les Collines de l’Oubangui qui a disparu de la circulation depuis plus d’un an. Suspendu du GEPPIC pour détournement par le passé, il a été Président de la Commission Infrastructures du KNK aux élections de 2005 et a renoué avec son ami Jean-Francis Bozizé après que ce dernier l’ai jeté en prison de mai à juillet 2013. Un des indics de l’ancien ministre d’Etat Parfait Anicet MBAY (son cousin), il ne jouit pas d’une bonne popularité dans le milieu de la presse.
2. Julien BELLA, directeur de publication du journal Centrafric Matin, auteur de détournement des fonds du GEPPIC qui lui ont valu jusque-là sa non élection au bureau du GEPPIC. Il est l’ami personnel de l’ancien ministre d’Etat de Bozizé Parfait-Anicet Mbay, et de l’ancien ministre délégué aux Mines de Bozizé, Obed Namssio. Allons-y comprendre.
3 Jules YANGANDA, ancien rédacteur au journal L’Hirondelle, exclu pour incompétence et très mauvaise moralité. Entré par effraction au secrétariat général de la Fédération nationale de la Croix-Rouge centrafricaine où il avait occupé le poste de Chargé de Communication, son passé l’a vite rattrapé : il a été limogé après quelques mois seulement pour «incompétence notoire et moralité exécrable», selon les termes du secrétaire général de l’institution, l’ancien ministre Yomba-Eyamo, puis remplacé par une femme. Il avait sorti un éphémère canard, L’Etoile, en 2010, qui a très vite disparu comme l’étoile filante. Grand escroc et séducteur, il a réussi à se faire passer pour un expert en communication alors qu’il ne l’est pas (des doutes subsistent même sur son baccalauréat qui a tout l’air d’être son meilleur diplôme) et a pu décrocher, grâce à des relations louches, le poste de Chargé de communication à la SODECA, la société nationale de distribution d’eau. Il n’est donc pas de la presse privée et on comprend la colère des vrais journalistes du privé contre MAKA GBOSSOKOTTO et sa bande de bozizistes. Il est l’un des indics de son frère aîné de préfecture, l’ancien ministre d’Etat Parfait-Anicet Mbay.
4-Landry MAKOKPALA, directeur de publication du journal Le Miroir (un des quotidiens de Bangui qui battent le record mondial d’invendus), est aussi un grand escroc de la pire espèce. Non titulaire du baccalauréat sinon que de ces papiers que des faussaires délivrent dans les quartiers, c’est tout le monde qui se pose la question de savoir comment un tel individu a pu avoir l’autorisation du Haut conseil de la communication et comment les membres du GEPPIC l’ont élu vice-président, lui qui, en plus de carences intellectuelles notoires, est aussi d’une mauvaise moralité manifeste: il se bat avec tout le monde pour avoir 1.000 F CFA de frais de transport après une conférence de presse à laquelle il n’a pris part du début jusqu’à la fin. Membre du bureau politique du Parti Libéral-démocrate (PLD, parti membre de l’ancienne majorité présidentielle de Bozizé), il a la triste réputation d’être un cupide.
Il est l’un des auteurs de détournements de fonds du GEPPIC sous la présidence du boziziste Patrick Agoundou, l’ancien directeur de publication de La Plume exilé en France pour s’échapper d’une poursuite judiciaire. Même les 100.000FCFA de cotisations versées par ses confrères pour assister la famille d’un des membres du GEPPIC Michel Ngokpélé, décédé à Bangui en 2011, ont été détournés par Landry Makokpala et sa bande. «Il ne sait ni parler ni écrire, il sait seulement animer, escroquer, et se soûler la gueule. Comment celui-là peut nous représenter au CNT?», s’est insurgé un proche ami de l’homme. Ce sont des gens pareils que MAKA GBOSSOKOTTO aiment, lui-même étant intellectuellement et moralement fini. A la chute de Bozizé, Landry Makokpala était un agent de renseignements du ministre d’Etat Parfait MBAY et du secrétaire général du KNK, Louis-Oguéré NGAÏKOUMON.
5-Junot GOKOUZOU, directeur de publication de Tribune d’info, un des journaux qu’on appelle ‘’brusqu’évènementiel’’ à Bangui, c’est un délinquant dominé par l’alcool et le chanvre, qui le poussent souvent à dormir sur les tables du marché central de la capitale en compagnie des enfants de la rue. Commentant ce cas, une journaliste du public déclare; «Un crasseux comme lui-là pour nous représenter au parlement de transition? Voilà du n’importe quoi que MAKA nous fait voir avant de quitter l’UJCA dans la honte !». Il appartient au groupe de ceux qui se battent pour 1.000F de frais de transport, comme Landry Makokpala, et fut l’ancien agent de renseignements des enfants Bozizé (Jean-Francis et Papy Aimé Vincent).
6-GUITONGO, journaliste de la radio d’Etat à la retraite, on s’attendait à ce que ce retraité soit lui-même patron d’un organe de presse au lieu de travailler dans un journal dirigé par un non professionnel. Il est le beau-frère de MAKA GBOSSOKOTTO et est secrétaire général de la Nouvelle alliance pour le progrès (NAP), un parti fondé et dirigé par l’ancien chef rebelle Jean-Jacques DEMAFOUTH. Et c’est là où on comprend que MAKA GBOSSOKOTTO ignore qu’il a 64 ans et devait agir comme un sage.
-Presse publique
-Chantal MOGNAMAN, Attachée de presse au ministère de l’Environnement, n’a que le baccalauréat et n’est pas professionnelle. Elle n’était pas allée loin dans sa tentative d’étudier au département du journalisme de l’université de Bangui. Elle fait partie de ses femmes qui ne cherchent qu’à avoir des postes par tous les moyens, nous disons bien par tous les moyens. Lorsque quelqu’un est incapable de finir la première année universitaire, il est aisé d’imaginer comment il se comportera dans une haute institution comme le Conseil national de transition (CNT) dont la mission de courte durée exige plus de qualités morales et intellectuelles.
2-Etienne BAZOATI, est technicien à la radio Centrafrique. No comment.
3-Chantal PANI, journaliste professionnelle, titulaire d’une licence professionnelle en sciences de l’information et de la communication (1ère promotion de l’université de Bangui), est par ailleurs membre du bureau de l’AFPC.
4-Lassy MBAZOU NGOYAMODE, attaché d’administration, il est agent de presse à la Télévision d’Etat. Fils de pasteur d’une secte d’origine zaïroise, Lassy est un militant du parti KNK et pourfendeur de la coalition Séléka entre le 10 décembre 2012 et le 24 mars 2013. Il a été paradoxalement le tout premier à rejoindre la Séléka dès sa prise de pouvoir à Bangui le dimanche 24 mars 2013. Par pur opportunisme, car il espérait ainsi occuper le poste de DG de la Radio d’Etat abandonné par le sulfureux David Gbanga. C’est sur conseils de MAKA que ce militant du KNK se bat pour entrer dans le CNT. On le voit et pour nous répéter, LE BUT INAVOUE DE MAKA GBOSSOKOTTO ET SON GROUPUSCULE EST DE SE RETROUVER EN MASSE AU CNT POUR CHERCHER DES INFORMATIONS A METTRE A LA DISPOSITION DE BOZIZE, SA FAMILLE ET SES OBLIGES QUI SONT EN EXIL, POUR LES AIDER A REVENIR AU POUVOIR.
De l’illégalité et de l’illégitimité des actes posés par MAKA GBOSSOKOTTO
Faut-il le souligner, le mandat de MAKA GBOSSOKOTTO à la tête de l’UJCA est terminé depuis 2009. Si les journalistes et surtout ceux du privé comme MAKA ont l’habitude de dénoncer le non-respect des principes démocratiques par les dirigeants du pays, qu’ils prêchent par l’exemple en respectant au moins la durée des mandats au sein de leurs associations, en convoquant les AG pour rendre compte de leur gestion et renouveler leurs bureaux. L’OMCA, le GEPPIC, l’AFPC et l’ARC le font, sauf l’UJCA de MAKA, transformée de fait en patrimoine personnel de MAKA GBOSSOKOTTO.
Au lieu de convoquer une Assemblée générale pour présenter son bilan et procéder au renouvellement du bureau, MAKA GBOSSOKOTTO tient s’éterniser à la tête de l’UJCA parce que l’association n’est pour lui qu’un fonds de commerce. Il a été reçu plusieurs fois seul par le déchu Bozizé qui lui a remis de l’argent pour la presse privée qu’il a systématiquement détourné. Tout ce que MAKA fait est donc sans base légale. Il n’a pas la qualité pour organiser une AG élective des associations indépendantes comme celle de la presse privée (GEPPIC) qui a un bureau fonctionnel.
En convoquant une assemblée générale à laquelle ont participé seulement 47 membres de l’UJCA sur les 400 voire 500 membres (si l’on y ajoute les nouveaux journalistes professionnels diplômés de l’université de Bangui et ceux des rédactions des journaux et radios créés après 2009), MAKA devrait se rendre compte de son impopularité dans le milieu des médias. Dans quelle démocratie 47 personnes qui représentent chacune une seule voix doivent s’imposer à plus de 400 personnes? Dans quelle démocratie la voix de 47 individus qui représentent chacun une seule voix prime sur celle de 400 autres tous égaux en droit et en devoir? On le voit, MAKA est tombé dans son propre piège et devait en tirer les leçons. Les nouvelles autorités du pays devraient également avoir une idée claire de celui qu’on appelle MAKA GBOSSOKOTTO, le principal homme de main de BOZIZE dans la presse.
Escroc à souhait, tout ce qu’il est en train de faire vise à amener les nouvelles autorités du pays à lui remettre de l’argent à l’occasion du 03 mai 2013 Journée Internationale de la Liberté de la Presse, pour bouffer seul sinon avec son groupuscule. Comme d’habitude. Le chef d’Etat et le gouvernement ne doivent pas à l’occasion de cette journée, remettre une enveloppe à MAKA pour les journalistes. Si possible, qu’ils remettent l’argent à chaque chef d’organe ou entreprise de presse (directeur de journaux, directeur de radios, etc.), à charge pour ces derniers d’organiser la fête avec leurs personnels. Déjà le BINUCA refuse de financer cette journée à cause des détournements de MAKA et son refus de lui envoyer le rapport financier de la journée.
Faut-il enfin rappeler que beaucoup de partenaires au développement ont refusé de financer les projets et activités de la presse à cause de MAKA GBOSSOKOTTO. Les dons faits par le PNUD en argent et matériels (appareils thuraya, groupes électrogènes, ordinateurs, imprimantes, appareils photos numériques, etc.) à l’UJCA en 2005 pour la couverture médiatique des élections ont été systématiquement détournés par MAKA GBOSSOKOTTO. Ne parlons pas de ceux de l’UNESCO, du BINUCA, pour ne citer que ces partenaires.
MAKA N’A AUCUNE CRÉDIBILITÉ NI LÉGITIMITÉ POUR PARLER ET AGIR AU NOM DES JOURNALISTES. BOZIZE EST PARTI, IL DOIT AUSSI PARTIR MAIS AU MOINS DANS LA DIGNITE EN CONVOQUANT UNE ASSEMBLEE GENERALE DE VERITE SUR SA GESTION DE L’UJCA. L’AG SOUVERAINE APPRECIERA.
(Un indigné du paysage médiatique centrafricain - Bangui)