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Un proche de Bozizé à la présidence

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Par lefigaro.fr avec AFP  30/04/2013 à 13:07

 

Un ancien ministre et proche du président déchu François Bozizé a été nommé conseiller en matière de sécurité à la présidence centrafricaine, selon un décret du nouveau président Michel Djotodia diffusé aujourd'hui à la radio nationale.


Ministre de la Sécurité dans le dernier gouvernement de Faustin-Archange Touadéra (2011-2013), Claude-Richard Gouandja avait dirigé les services des renseignements et de la documentation (police politique) du régime Bozizé.


Avant la présidentielle de 2011, il avait fondé et dirigé le mouvement "Bozizé doit rester" (BDR), destiné à soutenir la candidature de François Bozizé et à mobiliser l'électorat en sa faveur.

M. Gouandja a connu plusieurs fois l'exil au Gabon (où il était jugé proche du défunt président Omar Bongo Ondimba), au Congo, en Europe et au Canada, étant considéré comme un "agitateur" dans son pays avant l'accession au pouvoir de Bozizé en 2003.


Il avait également été entendu par le juge Jean-Louis Bruguière dans le cadre de l'enquête ouverte par la justice française sur l'explosion d'un Boeing DC 10 de la compagnie française UTA au-dessus du désert du Ténéré, au Niger, dans les années 80.


L'attentat, que Paris a imputé à la Libye de Mouammar Kadhafi, avait coûté la vie à 170 passagers et membres d'équipage.


Lu pour vous : Centrafrique : Bangui et Pretoria formalisent leurs relations

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Rca - Le 29 avril 2013 © koaci.com - La Centrafrique et l’Afrique du Sud ont décidé, ce dimanche, d’établir entre leur deux pays des relations formelles d’État à Etat, après le froid instauré entre eux suite à la polémique survenue à la mort de 13 soldats sud-Africains à Bangui.



Le président sud-africain Jacob Zuma et le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye se sont accordé ce dimanche 28 avril à Prétoria, pour établir des relations plus formelles entre leurs É.



Les deux pays auront désormais des relations formelles d'État à État et non des relations fondées sur des liens personnels contrairement à celle qui prévalaient sous le régime de l'ancien président Bozizé, a indiqué Nicolas Tiangaye.


"Nous sommes convaincus que nous avons ouvert un nouveau chapitre et que notre relation sera désormais plus transparente pour les deux pays. C'est le message que j'ai transmis au président Zuma et au peuple d'Afrique du Sud au nom du peuple de la République centrafricaine" a-t-il ajouté.



Les relations entre les deux pays s’étaient dégradées après la mort de treize soldats sud-africains, lors des affrontements avec les rebelles du Séléka le 23 mars dernier pendant leur entrée dans Bangui, capitale centrafricaine, qui avait occasionnée la chute pouvoir de François Bozizé.



Nanita

Centrafrique : le HCR avertit

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BBC Afrique  30 avril, 2013 - 12:57 GMT

 

Le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) demande aux gouvernements du monde entier de suspendre les retours forcés des nationaux ou des résidents habituels de Centrafrique vers ce pays, étant donnée la situation instable et incertaine.

 

Selon l'agence onusienne, la violence, de graves violations des droits de l'homme et une détérioration grave de la situation humanitaire ont prévalu en République centrafricaine depuis que la coalition rebelle de la Séléka a pris la capitale, Bangui, le 24 mars.

 

“Nous lançons cet appel car ceux qui prennent les décisions d’asile ne sont pas forcément au courant”, explique Fatoumata Lejeune-Kaba, porte-parole du HCR.

 

“Admettons que quelqu’un à Paris ou Londres ait demandé l’asile il y a 3 ans, la procédure a suivi son cours, se demande est déboutée; la procédure voudrait qu’on le rapatrie. Nous voulons éviter cela. Il n’y a aucune sécurité”, ajoute la porte-parole du HCR.

 

Le HCR s'inquiète des meurtres, viols, pillages, arrestations arbitraires, tortures et recrutements d’enfants en Centrafrique.

 

Suite à la violence des derniers mois dans le pays, l’ONU estime à 173 000 le nombre de déplacés internes, et à près de 50.000 le nombre de réfugiés qui ont fui, essentiellement vers la RDC (37.000), le Tchad (5.000) et le Cameroun (2.000).

 

Le HCR considère qu’il est probable que les personnes fuyant la République centrafricaine ou que celles qui se trouvaient déjà dans un pays d’asile avant les récents évènements aient besoin de la protection internationale des réfugiés, conformément à la Convention de 1969 de l’OUA.

 

En outre, de nombreuses personnes qui ont fui la République centrafricaine remplissent très probablement les conditions pour être reconnues comme réfugiées en application de la Convention de 1951.

 

Selon le HCR, l’interdiction des renvois forcés doit être être maintenue jusqu’à ce que la situation relative à la sécurité et aux droits humains dans les zones affectées se soit suffisamment améliorée pour permettre un retour dans des conditions de sécurité et de dignité.

Lu pour vous : Centrafrique : Le pays en lambeaux (Marianne)

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http://www.marianne.net   ALAIN LÉAUTHIER  Mardi 30 Avril 2013 à 16:26

 

Que se passe-t-il en République centrafricaine? Depuis que le 24 mars dernier, une coalition hétéroclite de divers mouvements rebelles issus du Nord, la Séléka a renversé par les armes le président François Bozizé, l’intérieur du pays et plus encore la capitale Bangui sont plongés dans le chaos, soumis aux pillages en règle et aux exactions en tous genres. 


A plusieurs reprises diverses institutions onusiennes ou africaines ont tiré la sonnette d’alarme. Le 25 avril, Leila Zerrougui, représentante spéciale du Secrétaire général de l’Onu pour les enfants s’inquiétait publiquement du sort que leur réserve la Séléka, notamment en les enrôlant de force dans ses rangs. Trois jours plus tôt, la Gambienne Fatou Bensouda, procureur de la Cour pénale internationale (CPI) menaçait de poursuivre les auteurs d’éventuels crimes et violations des droits de la personne. 

 
Signe de la tension persistante, il y a une dizaine de jours, sur l’axe Mbrès-Kaga Bandoro, exaspérés par les pillages, des villageois s’en sont pris à des éléments de la Séléka, tuant l’un d’entre eux. En représailles, les rebelles auraient brûlé des dizaines de maisons et tué onze villageois. Mais manifestementle nouvel homme fort et président auto proclamé Michel Djotodia n’entend pas le message ou du moins a-t-il les plus grandes difficultés à imposer un semblant de discipline aux diverses milices en présence. 


La fin des désordres risque de se régler sans douceur. C’est du moins la menace que brandit aujourd’hui le commandant Armel Sayo, un des principaux chefs militaires de la Séléka. Après avoir rompu avec ses anciens compagnons d’armes, il leur lance aujourd’hui un ultimatum les enjoignant de cesser les violences  sous peine de les déloger par la force. Ancien responsable de la sécurité de feu le président Ange Félix Patassé (renversé par un coup d’Etat de Bozizé en 2003), ce militaire aguerri assure avoir derrière lui  nombre de dissidents de la Séléka. 


C’est le cas du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC)  d’Abdoulaye Miskine, mais aussi d’une partie des Forces armées centrafricaines (FAC), les forces régulières balayées par l’offensive des rebelles. Marianne a pu interroger Armel Sayo, alors qu’il prépare une éventuelle opération anti Séléka, quelque part entre le Cameroun et l’ouest du pays. 

 

 

Marianne. Qu’est ce qui justifie votre ultimatum à la Séléka et Michel Djotodia ? 


Armel Sayo. Il y a urgence à rétablir une forme de stabilité  car les populations ne supportent plus les débordements, les exactions, les pillages et ce qui s’apparente de plus en plus à un terrorisme anti-chrétien et une tentative de nettoyage ethnique. 


Marianne. Vous avez des preuves de cela ? 


A.S. Il y a eu des églises brûlés ou mitraillés, des nationaux tués parce qu’ils sont chrétiens. C’est l’inconscient caché d’une partie des forces de la Séléka qui refait surface. Oui il y a bien une tentative de créer un espace islamisé en s’appuyant sur des forces venues du Soudan et du Tchad. 

Marianne. Mais au début vous étiez allié avec ces éléments. 


A.S. Nous avions un but commun : nous débarrasser de Bozizé. Cet objectif a été trahi lors des accords de Libreville où une partie de la Séléka a accepté de composer avec lui. Et c’est pourquoi nous avons rompu avec eux. Finalement, ils ont chassé Bozizé mais pour instaurer un climat et un régime dont nous ne voulons pas. 



Marianne. Que voulez-vous alors ? 


A.S. Une transition pacifiée permettant au plus vite l’organisation d’élections réellement démocratiques. Ce pays a besoin de stabilité, de paix et de développement et actuellement c’est tout le contraire qui est à l’œuvre, une véritable régression vers le passé. Avec les évènements au Mali, est-il besoin d’ajouter que cette situation est aussi un danger pour toute la sous-région ? 



Marianne. Comment voyez-vous la suite ? 


A.S. Il faut coûte que coûte restaurer la souveraineté de l’Etat et chasser ceux, qui avec l’aide de forces étrangères, veulent imposer des valeurs étrangères aux nationaux. 



Marianne. Une médiation est-elle encore possible ? 


A.S. Nous leur avons tendu la main mais ils n’ont pas répondu. Tant pis. Ils ont mal commencé et ils vont mal finir. 


Marianne : Qu’attendez-vous de la France ? 


A.S. C’est un allié historique mais elle doit se tenir à l’écart.  Cette histoire est purement centrafricaine et ce sont les Centrafricains et eux seuls qui doivent apporter une solution démocratique.

Centrafrique : le HCR avertit

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BBC Afrique  30 avril, 2013 - 12:57 GMT

 

Le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) demande aux gouvernements du monde entier de suspendre les retours forcés des nationaux ou des résidents habituels de Centrafrique vers ce pays, étant donnée la situation instable et incertaine.

 

Selon l'agence onusienne, la violence, de graves violations des droits de l'homme et une détérioration grave de la situation humanitaire ont prévalu en République centrafricaine depuis que la coalition rebelle de la Séléka a pris la capitale, Bangui, le 24 mars.

 

“Nous lançons cet appel car ceux qui prennent les décisions d’asile ne sont pas forcément au courant”, explique Fatoumata Lejeune-Kaba, porte-parole du HCR.

 

“Admettons que quelqu’un à Paris ou Londres ait demandé l’asile il y a 3 ans, la procédure a suivi son cours, se demande est déboutée; la procédure voudrait qu’on le rapatrie. Nous voulons éviter cela. Il n’y a aucune sécurité”, ajoute la porte-parole du HCR.

 

Le HCR s'inquiète des meurtres, viols, pillages, arrestations arbitraires, tortures et recrutements d’enfants en Centrafrique.

 

Suite à la violence des derniers mois dans le pays, l’ONU estime à 173 000 le nombre de déplacés internes, et à près de 50.000 le nombre de réfugiés qui ont fui, essentiellement vers la RDC (37.000), le Tchad (5.000) et le Cameroun (2.000).

 

Le HCR considère qu’il est probable que les personnes fuyant la République centrafricaine ou que celles qui se trouvaient déjà dans un pays d’asile avant les récents évènements aient besoin de la protection internationale des réfugiés, conformément à la Convention de 1969 de l’OUA.

 

En outre, de nombreuses personnes qui ont fui la République centrafricaine remplissent très probablement les conditions pour être reconnues comme réfugiées en application de la Convention de 1951.

 

Selon le HCR, l’interdiction des renvois forcés doit être être maintenue jusqu’à ce que la situation relative à la sécurité et aux droits humains dans les zones affectées se soit suffisamment améliorée pour permettre un retour dans des conditions de sécurité et de dignité.

Centrafrique : « le visage des Centrafricains doit être le miroir du Président DJOTODIA » dixit Martin Ziguélé

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http://www.afrikaweekly.com   30 AVRIL 2013 13 H 45 MIN

 

Martin Ziguele, président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain, nous a accordé une interview exclusive afin de porter à la connaissance de tous, son analyse de la situation qui prévaut en Centrafrique.

 

1- Monsieur Ziguele, président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), un mois s’est écoulé depuis la prise du pouvoir en République Centrafricaine par la coalition SELEKA. Quelle lecture faites-vous, aujourd’hui, de la situation qui prévaut en Centrafrique ?

 

 

A notre retour de Libreville le 11 janvier dernier, j’ai cru comme beaucoup d’autres centrafricains qu’une issue politique était désormais en chantier pour permettre à notre pays de continuer sa marche dans la paix. Mais force a été de constater qu’un des acteurs majeurs, à savoir l’ancien Président BOZIZE n’avait aucune intention de jouer le jeu de la réconciliation. Il a délibérément refusé de respecter ces accords, ce qui a occasionné la reprise des hostilités qui ont tourné en sa défaveur. François BOZIZE a échoué à faire la paix, et comme il a également volontairement affaibli les FACA, il ne pouvait que finir par perdre le pouvoir.il est entièrement responsable de cette issue violente.

 

Par principe, en tant que démocrate, nous condamnons toute prise de pouvoir par la force mais compte tenu de l’autisme politique de François BOZIZE après- Libreville, nous ne pouvons que prendre acte de ce changement.

 

2- Depuis le changement de régime, il y’a persistance de viols, d’exactions et de pillages des biens privés et édifices publics. Certains imputent cela aux éléments de la Séleka et d’autres  aux partisans de l’ancien président François Bozize, partagez-vous l’un de ces points de vue ?

 

 

Nous condamnons évidemment toutes ces violences, quelqu’en soient les auteurs. Comme vous le dites, ces violences sont le fait en tout cas d’hommes armés, qui sont aussi bien des éléments incontrôlés de Séléka que des partisans armés de Bozizé. Ils doivent être arrêtés et mis à la disposition de la justice, pour que force reste à la loi

 

3- Selon vous, quelle issue à cette crise en République Centrafricaine ?

 

Il faut que les nouvelles autorités intensifient les efforts déjà entrepris pour que les forces de défense et de sécurité , dans leur ensemble, soient effectivement opérationnelles dans Bangui et à l’intérieur du pays. Il faut qu’à tous les niveaux du sommet à la base, les différents responsables de l’armée, de la gendarmerie et de la police soient rapidement nommés ou confirmés, pour battre le rappel de leurs hommes  et assurer la sécurité des personnes et des biens, et notamment des postes douaniers aux frontières, des sites sensibles comme les parcs nationaux, des unités de production et des biens publics et privés. De même, le cantonnement des éléments de la Séléka  doit être pour ne pas donner l’impression à la population que les hostilités continuent, et que nous vivons toujours dans un état de guerre.

Il faut créer un climat de sécurité et de paix, et la vie reprendra, même  lentement, mais sûrement.

 

4- Les centrafricains reprochent à sa classe politique son inaction et son immobilisme. Comprenez-vous ces frustrations ?

 

Oui je comprends ces frustrations, car dans ces moments difficiles, notre peuple déboussolé a besoin d’entendre des voix qui le rassure.  Je voudrais préciser ici que  pour ce qui me concerne et le MLPC, nous ne nous sommes jamais tus. Nous avons toujours tenu à exprimer notre compassion à notre peuple meurtri et aujourd’hui appeler à la reprise du travail pour reconstruire notre pays.

 

5- Pensez vous que votre parti, le MLPC, fasse partie de cette classe politique ayant frustrée les centrafricains de par son immobilisme et son inaction ?

 

Le 12 mars 2013 le MLPC par ma modeste voix est intervenu sur Radio  Ndeke Luka pour condamner les appels à la haine lancés par les animateurs de COCORA et de COCOA, et leur prise de position pour dénoncer les Accords de Libreville. J’avais notamment dit que ces irresponsables jouaient avec le feu en opposant les centrafricains les uns contre les autres en distribuant des armes aux jeunes, en érigeant de barrières nocturnes dans tout Bangui, etc. Le MLPC par ma voix est monté  au créneau pour dénoncer cela alors que d’autres encourageaient BOZIZE à s’entêter en organisant des marches de soutien à sa gloire. On a même vu des hommes ayant appartenu à la Médiature et des responsables de certains partis politiques s’associer aux responsables de COCORA pour créer des mouvements politiques appelant ouvertement à la haine entre centrafricains. Tous ceux-là aujourd’hui veulent se refaire une virginité politique et exigent sans vergogne d’ entrer au CNT.  Qui a toujours été actif pour défendre les principes républicains face à BOZIZE? Le MLPC et l’opposition démocratique. Soyons humbles dans la critique. Nous avons parlé hier et nous continuons à parler pour défendre les valeurs de la République et notre vivre en commun.

 

6- Comment le MLPC entend t-il participer à l’animation de la vie politique et de la refondation de l’Etat Centrafricain ?

 

Le MPLC est un parti républicain et social-démocrate. Nous avons toujours lutté , depuis Bokassa dont certains se sont accommodés sans état d’âme, pour la République. Nous allons continuer notre combat comme parti politique respectueux de la loi et de l’ordre, pour le respect en tout temps et en tout lieu des valeurs de la République: égalité des citoyens devant leurs devoirs et dans leurs droits, respect des libertés individuelles et collectives, et bonne gouvernance pour un développement inclusif de notre pays.

 

7- Comment avez-vous accueilli les décisions ayant abouti à la mise en place du CNT et à l’élection de Djotodia ainsi que les dernières recommandations des chefs d’états de la CEEAC ?

 

 

Je voudrais une fois de plus remercier les Chefs d’Etat de la CEEAC qui  se sont mobilisés dans l’urgence et à plusieurs reprises au chevet de notre pays. Ils ont une connaissance intime de notre pays et de notre histoire tumultueuse, et en conséquence, ils ont pris de sages décisions qui prennent à la fois compte de la légalité et de la réalité, avec l’appui de la communauté internationale que nous saluons ici. A nous centrafricains de ne pas  décevoir toute cette mobilisation autour de notre pays.

 

8- La transition est censée se conclure dans dix-huit mois par des élections présidentielles et législatives. En 2011, vous avez représenté le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain aux présidentielles, serez-vous encore à nouveau candidat ?

 

La décision de choisir un candidat est une prérogative exclusive et statutaire du Congrès du MLPC. Puisque je suis un militant discipliné, je ne peux préjuger de la décision à venir du Congrès du Parti.

 

9- Absent du Gouvernement et du CNT, quel sera votre rôle durant cette transition ?

 

Je suis citoyen centrafricain, militant du MLPC et présentement Président du Parti. Parallèlement à cela, je suis un modeste consultant international dans le domaine des assurances et de la finance. Comme a dit le Christ, à chaque jour suffit sa peine, et croyez-moi, mes journées sont bien remplies.

 

10- Pour conclure, quels conseils pourriez-vous donner aux nouvelles autorités afin de mener à bien la mission qui leur incombe durant cette transition ?

 

Le conseil que je donne très modestement aux nouvelles autorités de notre pays est d’être constamment à l’écoute du peule centrafricain, Comme le disait Feu Omar BONGO ONDIMBA, le visage des centrafricains doit être le miroir du Président DJOTODIA. Si les centrafricains sourient, il doit s’en réjouir mais si les centrafricains ont des inquiétudes, il doit les faire siennes et leur donner des réponses. Le Président DJOTODIA doit garder le cap qu’il a pris restant modeste, en étant accessible à tous, et prennent de son temps pour être  à l’écoute de tous. Les centrafricains sont tellement traumatisés par la gouvernance violente, prédatrice et  familiale de Bozizé qu’en réalité ils demandent aux nouvelles autorités de « ne pas faire comme Bozizé. Ils veulent que les nouvelles autorités leur donnent des raisons d’oublier BOZIZE et de  pouvoir mieux vivre leur vie de tous les jours dans la paix et le respect de leurs libertés.

 

 

Le Conseil de sécurité préoccupé par l'aggravation de la situation en République centrafricaine

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New York 29 avril 2013 – A l'issue d'un exposé de Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, Jeffrey Feltman, les membres du Conseil de sécurité ont exprimé lundi leur vive préoccupation quant à la situation humanitaire et sécuritaire en République centrafricaine, qui ne cesse de s'aggraver et l'affaiblissement de ses institutions.

 

Dans une déclaration à la presse à l'issue de leurs consultations, ils ont appelé les autorités compétentes à rétablir la paix et la sécurité à Bangui et à l'extérieur de la capitale en déployant des forces suffisantes, ainsi que toutes les parties à permettre un accès humanitaire sûr et sans entraves dans le pays.

 

Les dirigeants de la Séléka, qui ont pris le pouvoir le 24 mars, sont appelés à veiller à ce que les groupes armés qui dépendent de cette coalition s'abstiennent de toute action violente et se regroupent dans les meilleurs délais dans les sites de cantonnement, conformément à l'Accord de Libreville.

 

La déclaration exprime aussi de sérieuses préoccupations quant aux allégations de graves violations des droits humains, les membres du Conseil demandant l'ouverture d'une enquête rapide afin de traduire en justice tous les auteurs de ces actes.

 

Avec à l'esprit la première réunion du Groupe international de contact, prévue à Brazzaville le 3 mai, les membres du Conseil appellent à la mise en œuvre rapide de la Déclaration de N'Djamena et encouragent le Premier ministre centrafricain, qui se trouve actuellement au Cameroun, à exercer pleinement les pouvoirs exécutifs qui lui sont conférés par l'Accord de Libreville et la Déclaration de N'Djamena.

 

Ils appellent à la désignation rapide d'un gouvernement inclusif et à la tenue d'élections dans les 18 mois à venir, rappelant qu'au terme de la Déclaration de N'Djamena du 18 Avril, le chef de l'Etat, le Premier Ministre, les membres du gouvernement de transition ainsi que certains membres du Conseil national de transition ne pourront pas être candidats à ce scrutin.

 

Les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leur préoccupation face à la récente pause des opérations pour contrer l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) en République centrafricaine. Ils ont exhorté tous les pays concernés à reprendre leurs efforts pour lutter contre la menace posée par la LRA, dès que possible.

 

Les efforts déployés pour résoudre la crise par les Nations Unies, y compris par le BINUCA, dans un environnement très difficile, sont salué par les membres du Conseil, qui expriment leur volonté d'envisager d'autres options pour stabiliser la République centrafricaine.

RCA : L'ethnie de Bozizé annonce la création d'un mouvement d'auto-défense contre la Séléka

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30 Avril 2013 - 20:56

 

Création du MADGECC - Mouvement d'Auto-Défense des Gbayas de l'Église du Christianisme Céleste - communiqué de presse n°01

 

Depuis le renversement du régime du président Bozizé par les combattants de la Seleka, de nombreuses horreurs ont eut lieu contre les populations civiles.

 

Nous les Gbayas pratiquants la religion de l'Église du Christianisme Céleste fondée par Samuel Bilehou Joseph Oshoffa, nous sommes particulièrement ciblé par les crimes des rebelles au pouvoir, car nous avons la même origine ethnique et la même foi religieuse que le président Bozizé.

 

Nous ne sommes pas pourchassé pour des raisons politiques, nous sommes pourchassé à cause de notre origine ethnique et de notre religion.

 

Nous décidons donc de créer le Mouvement d'Auto-Défense des Gbayas de l'Église du Christianisme Céleste, le MADGECC, pour protéger nos familles contre un génocide ethnique et religieux.

 

Le MADGECC (Mouvement d'Auto-Défense des Gbayas de l'Église du Christianisme Céleste) n'aura pas comme but de prendre le pouvoir à Bangui, mais a pour but de combattre les agressions et le génocide que la Séleka veut faire contre les Centrafricains, en particulier contre les Gbayas et les fidèles de l'Église du Christianisme Céleste.

 

Les armes du MADGECC serviront seulement à protéger nos familles contre les massacres fait par la Seleka.

 

Fait à Carnot (RCA) le 29 avril 2013 par Célestin Ferran, porte-parole du MADGECC


Dépêches du réseau d'informations des journalistes centrafricains des droits de l'homme

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BANGUI : UN CALME CADENCÉ D’EXACTIONS ISOLÉES

 

Bangui, 30 avr. 13 (RJDH) – La ville de Bangui semble être calme après le coup d’Etat de la coalition Séléka. Toute fois  certains éléments dits « incontrôlés »  de cette rébellion poursuivent  encore des exactions dans la ville. Les tirs de sommation se font rares, mais les scènes de pillages continuent dans les lieux isolés de la capitale. Une situation qui compromet encore le retour à la normale dans le pays.

 

La sécurité est loin d’être rétablie dans la ville pour beaucoup de centrafricains. Le casernement et le désarment des éléments de la coalition Séléka qui tardent à venir, font instaurer le doute d’un retour à la normalisation des activités dans le pays.

 

Les éléments de la Séléka qui détiennent encore les armes sont rendus responsables de plusieurs actes d’exactions dans la ville. Ce mardi, plusieurs éléments de la Séléka se sont rendus dans la commune  de Bimbo au sud de Bangui et se sont livrés au pillage. Une situation qui a fait paniquer la population qui a déjà subi ce genre d’exaction.

 

Dans le 7e arrondissement de Bangui au quartier Ouango, des témoins affirment que les éléments de la Séléka ont érigé des barrières et  font arrêter des voitures pour vider les réservoirs afin de s’approvisionner en carburant. Un fait qui avait perturbé momentanément la circulation dans cette localité, coincée derrière la colline de Bas-Oubangui.

 

Lundi 29 avril au centre-ville, une commerçante s’est retrouvée avec une main fracturée, après qu’un élément de la Séléka ait tiré sur elle, suite à une fausse manipulation avec une mitraillette de 14,7 millimètres, posée  sur un véhicule.

 

Cette situation a fait que les fonctionnaires et agents de l’Etat craignent pour leur sécurité, hésitent encore de reprendre le travail. En outres, certains évoquent le fait que depuis deux mois, ils n’ont pas perçu leurs salaires.

 

Les activités tournent au ralenti dans le secteur socioéconomique. Les banques et autres sociétés proposent toujours des services minimums. Les raisons évoquées restent toujours les mêmes : l’insécurité grandissante dans le pays.

 

Les établissements scolaires sont restés fermés. Chose qui commence déjà à redouter chez certains, le risque d’une année blanches dans le pays.

 

 

 

KABO : UNE PERSONNE TUÉE, DES BŒUFS EMPORTÉS PAR DES MALFRATS

 

Kabo, 30 avr. 13 (RJDH) – Un homme  a été tué, le 26 avril,  par des éleveurs peulhs appelés localement ‘’Mbarara’’ à  cinq kilomètres de la ville de Kabo (nord). Ces assaillants ont également battu une autorité communale et emporté une soixantaine de bœuf appartenant à la population.

 

D’après les faits rapportés au RJDH par un habitant de cette ville, les éleveurs peulhs ont commencé à faire de ratissage dans les villages qui se situent de cinq à neuf kilomètres de la ville. « Ils ont pris de force les bœufs qui nous servaient à faire la culture attelée », a  témoigné un habitant.

 

Un autre habitant et victime de ces actes de violence, a fait savoir que les éleveurs en provenance du Tchad qui sont de connivence avec les rebelles de la Séléka, sont venus jusqu’à un kilomètre des villages pour faire paitre leurs bœufs. Ils ont profité de l’occasion pour prendre de force le bétail de la population.

 

« Quand nous voulons nous opposer à leur forfait, nous sommes frappés par les ‘’Mbarara’’    qui ont appuyés par les hommes de la Séléka. C’est ainsi qu’ils ont battu un chef de groupe. Ce dernier se trouve actuellement à l’hôpital pour des soins. Car il a été grièvement blessé », a-t-il ajouté.

 

La ville de Kabo est l’une des localités du pays sous occupation de la Séléka, dont une partie de la population a fui les exactions pour trouver refuge du côté de Sido-Tchad.

 

 

 

BANGUI : LES PROFESSIONNELS DE MÉDIAS ONT REPRIS LES ACTIVITÉS APRÈS UNE JOURNÉE SANS PRESSE

 

Bangui, 30 avr. 13 (RJDH) – Les professionnels des médias centrafricains ont repris les activités ce mardi 30 avril, après avoir observé dans la journée du lundi une  journée sans presse. Ils protestent ainsi contre les cas des exactions perpétrées par des éléments de la coalition Séléka à l’égard de certaines stations radios privées et les sièges des journaux de la place.

 

L’objectif de cette journée sans journaux était d’attirer l’attention  des nouvelles autorités de Bangui et la communauté internationale, sur le danger qui menace la presse centrafricaine.

 

Au  cours d’une rencontre lundi 29 avril avec les responsables des organes de presse du pays, le ministre d’Etat à la sécurité publique, Nouredine Adam, a évoqué l’importance de l’équilibre dans le traitement de l’information. S’agissant des menaces proférées à l’égard des journalistes il a rendu responsables des éléments incontrôlés qu’il appelle à ses termes, les ‘’faux Séléka’’

 

Un argument qui n’a pas convaincu les  professionnels de médias.  Le président de l’Union des journalistes centrafricains, Makagbossokoto a souligné le comportement de certains leaders de la Séléka qui refusent de collaborer avec la presse.

 

« Quand un journaliste a des informations sur les exactions perpétrées par des hommes de cette rébellion et qu’il se rapproche des  responsables de cette coalition pour avoir leur version des faits, ces derniers parfois lui pointent ou le menacent. Alors, le journaliste en question est obligé de traiter l’information selon les règles du métier », a-t-il souligné.

 

Dès l’entrée de la coalition Séléka à Bangui, le siège de plusieurs journaux et radios privées ont été pillés. Des cas d’exactions et des menaces contre les journalistes ont été également signalés. Certains locaux des médias continuent d’être pillés par les hommes de la Séléka.

 

 

 

OBO: ENCORE UNE DÉFECTION DANS LE RANG DE LA LRA

 

Obo, 30 avr. 13 (RJDH) – Quatre éléments de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony se sont rendus aux autorités locales le vendredi 26 avril, à Obo (sud-est)  dans la fin de la journée. Ils ont été remis aux forces ougandaises basées dans cette région.

 

Il s’agit d’un sous-lieutenant et de trois soldats. Ces quatre éléments, en provenance du Darfour, ont été  kidnappés par la LRA. Ils se trouvent actuellement  entre les mains de la force ougandaise et attendent pour être rapatriés dans leur pays d’origine.

 

Dans la même matinée du  vendredi 26 avril, un élément de cette rébellion ougandaise s’est rendu aux autorités communales de la ville  d’Obo avant d’être remis aux forces ougandaises.

Sida: un traitement plus efficace moins utilisé chez les enfants africains

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WASHINGTON AFP / 01 mai 2013 00h01- L'antirétroviral Efavirenz est plus efficace pour traiter les enfants infectés par le virus du sida que le Nevirapine, un autre traitement meilleur marché plus souvent utilisé en Afrique, selon une étude clinique menée au Botswana publiée mardi.

Il s'agit du premier essai clinique à grande échelle comparant l'efficacité de ces deux antirétroviraux comme premier traitement pour contenir l'infection du VIH chez des enfants de 3 à 16 ans dans les pays à bas revenus. Le Neviparine est commercialisé par le laboratoire allemand Boehringer Ingelheim. Efavirenz est produit par Bristol-Myers Squibb.


Les résultats de cette étude clinique menée sur plus de 800 enfants paraissent aux Etats-Unis dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) daté du 1er mai.

Cet essai clinique peut potentiellement changer le choix du traitement dans des parties du monde où vivent le plus grand nombre d'enfants infectés par le VIH, juge le Dr Elizabeth Lowenthal, de l'hôpital des enfants de Philadelphie, un des principaux co-auteurs de cette étude.

Le Nevirapine coûte moins cher que l'Efavirenz et il est plus souvent disponible en version pédiatrique, ce qui explique pourquoi cet antirétroviral est le plus souvent utilisé dans les pays en développement, explique-t-elle. Pourtant notre essai clinique indique que l'Efavirenz donne de meilleurs résultats.


Etant donné cette évidence clinique, il est normal de réviser les recommandations de traitements pédiatriques du VIH, estime le Dr. Robert Gross, professeur adjoint d'épidémiologie à la faculté de médecine de l'université de Pennsylvanie, principal auteur de cette recherche.


Toutefois si nous procédons à des changements dans la recommandation des antirétroviraux, il faudrait aussi travailler à trouver les moyens de faire baisser le coût de l'Efavirenz pour les enfants dans les pays aux ressources limitées, poursuit-il citant notamment l'action des ONG.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande encore l'Efavirenz et le Nevirapine pour les enfants séropositifs dans les pays pauvres.


On compte plus de trois millions d'enfants séropositifs avec le VIH dans le monde dont plus de 90% vivent en Afrique sub-saharienne.


Plusieurs études faites précédemment ont aussi favorisé l'Efavirenz chez les adultes ce qui a entraîné un changement des recommandations médicales des traitements dans de nombreux pays, y compris dans ceux avec des ressources limitées.



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Centrafrique : 1er mai sans défilé ni salaires

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BANGUI (AFP) - 01.05.2013 16:51 (AFP)  Le traditionnel défilé du 1er mai n'a pas eu lieu mercredi sur l'avenue des Martyrs à Bangui, où les fonctionnaires centrafricains attendent toujours le versement de leurs salaires, un mois après la prise du pouvoir par le Séléka, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

La veille, de longues files d'attente de fonctionnaires et d'agents de l'Etat s'étaient formées en vain devant les banques de la capitale.

 

"Cela fait deux mois que les salaires ne sont pas payés. Même le mois de mars que les nouvelles autorités se proposaient de payer n'est pas versé", a affirmé à l'AFP Hilaire Nguito, cadre de la santé.

 

"C'est la première fois depuis dix ans que nous vivons cette situation. (Le président déchu) François Bozizé est au moins à féliciter de ce côté, parce qu'il nous payait régulièrement les salaires, et une subvention était allouée aux syndicats pour la fête du travail. Décidément, ça commence bien", a déclaré un syndicaliste sous couvert d'anonymat.

 

Dans un message adressé aux travailleurs mercredi, le ministre de la Fonction publique, Sabin Kpokolo, a tenté de se justifier: "La fête du 1er mai est célébrée cette année dans un contexte exceptionnel, car elle intervient tout juste un mois après l'accession à la magistrature suprême du président Michel Djotodia", qui a pris le pouvoir par la force le 24 mars.

 

"Nous sommes dans une situation d'insécurité, et je crois que l'organisation de la fête n'est pas possible dans une telle situation", a commenté Ange Nguinza, un étudiant.

 

La situation en Centrafrique s'est considérablement dégradée ces dernières semaines après la chute du régime du président Bozizé. Depuis, les habitants dénoncent régulièrement les pillages et les violences qui continuent à Bangui.

 

Selon Pierre Lebrun Siovène, de l'union syndicale des travailleurs de Centrafrique, les unités de production du pays sont "détruites et pillées systématiquement, occasionnant ainsi d'énormes pertes des recettes pour l'Etat et les opérateurs économiques".

 

"Sur le plan social, les services publics et communautaires, les infrastructures de l'Etat (...) sont saccagés, détruits ou simplement brûlés, causant ainsi la perte d'emploi et des services, source d'un chômage accru", a-t-il souligné.

 

 

Copyright © 2013 AFP. Tous droits réservés.

 

 

 

 

Lu pour vous : Un mois après la chute de Bozizé, où en est la Centrafrique ?

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 01/05/2013 à 12h:11  Jeuneafrique.com

 

Un peu plus d’un mois après la chute de l’ex-président François Bozizé, la situation en Centrafrique reste préoccupante.  

 

La République centrafricaine (RCA) a passé son premier mois sous contrôle total de la rébellion Séléka. Alors que les nouvelles autorités peinent à imposer le calme dans le pays, Nicolas Tiangaye, Premier ministre reconduit dans ses fonctions après le putsch, s'est donné pour but de parcourir les capitales occidentales. Paris pour commencer, puis Bruxelles afin de négocier des financements de l'Union européenne. Une visite au bilan plus que mitigée, puisque l’UE a annoncé qu’elle ne poursuivrait son aide financière (près de 40 millions de dollars par an) qu’à la condition que la sécurité revienne.

 

S'il a dû renoncer à se rendre à Washington, il a effectué une visite inattendue à Pretoria le 28 avril à l'invitation de Jacob Zuma. « Nous regrettons que la relation passée avec l'ancien président Bozizé ait été trop personnalisée, et nous voulons maintenant améliorer ces relations pour qu'elles aient davantage lieu au niveau des États », a déclaré Tiangaye à l’issue de sa rencontre avec le président sud-africain. « Nous sommes convaincus que nous avons ouvert un nouveau chapitre et que notre relation sera désormais plus transparente pour les deux pays. C'est le message que j'ai transmis au président Zuma et au peuple d'Afrique du Sud au nom du peuple de la République centrafricaine », a-t-il ajouté.

 

Impuissance

 

Pendant ce temps, Bangui la coquette continue d'être livrée aux pilleurs et aux braqueurs en toute impuissance du ministère de l'Intérieur. Dans une déclaration rendue publique ce lundi, le conseil de sécurité de l'ONU a lancé un appel aux nouvelles autorités centrafricaines afin qu'elles restaurent au plus vite la paix et la sécurité dans le pays. Le même jour, les journalistes du pays ont observé une journée presse morte pour dénoncer certains agissements de la coalition au pouvoir.

 

Si la situation sécuritaire reste préoccupante, Amid Tahir, vice-gouverneur de la Banque des États de l'Afrique centrale (Beac), a estimé, dès le 8 avril, que la RCA se trouvait sur la voie de la normalisation en annonçant la réouverture prochaine de l'institution financière communautaire. Une bien maigre consolation.

PRETORIA – BANGUI : DES SOURIRES QUI NE DOIVENT PAS DECEVOIR

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« Le 29 Avril 2013 , le CENTRAFRIQUE et l’AFRIQUE du SUD ont décidé, ce dimanche, 
d'établir entre les deux pays des relations formelles d’État à État, après le froid instauré entre eux suite à la polémique survenue à la mort de treize soldats sud-africains à BANGUI. », extrait d'un article de koaci com repris par CENTRAFRIQUE PRESSE.

Les observateurs et analystes politiques se sont toujours basés sur les faits et les données historiques, économiques, sociaux et sociologiques pour analyser, tirer des conclusions et prévoir ou anticiper les situations historiques ou économiques à venir, en vue de leur perpétuation, de leur suppression ou des corrections qu'il convient d'apporter pour une amélioration significative de ces données ou de ces faits. Il n'en demeure pas moins vrai qu'en dehors du poids des faits et des données, le choc des images a une importance non moins négligeable sinon essentielle dans l'analyse et la compréhension des situations qui font l'objet d'une étude.


Depuis les tentatives de résolution des problèmes de gouvernance que connaît le CENTRAFRIQUE, en commençant par les accords de LIBREVILLE pour se lancer dans un trajet qui va nous conduire çà et là à DJAMENA, PARIS, BRUXELLES et PRETORIA, chacun a pu voir les images de ces différents parcours, pour se faire, à l'image des spécialistes du  décryptage des images et des attitudes, une idée de ce qu'a pu être l'ambiance de telle  ou telle rencontre.


Tout ce parcours que nous venons d'évoquer est celui du PREMIER MINISTRE centrafricain de  la transition, car c'est lui le seul artisan majeur, à avoir pris part à toutes les négociations, même si l'on peut y ajouter quelques participants dont l'image n'a pas la  même portée, la même signification. 


En effet, partout où le PREMIER MINISTRE est passé, il a fait preuve d'une constance à tous égards parfaite dans son attitude à travers les images qu'on a pu avoir de lui, en relation avec la situation de son pays, où les femmes étaient violées, les biens des personnes pillés, les bâtiments administratifs et parfois les lieux de culte saccagés et pillés. 

Tout le monde a vu le visage grave d'un PREMIER MINISTRE qui portait toute cette douleur, tout le monde a compris que la tâche était lourde et difficile, car les événements eux-mêmes étaient insupportables et demandaient un traitement rapide, efficace pour être 
radical.

Sans vouloir nous étendre sur ce décryptage que chacun a pu faire, nous voulons simplement attirer l'attention sur la dernière rencontre que le PREMIER MINISTRE a eue avec le Président de l'AFRIQUE du SUD, pour montrer le rapide contraste que nous avons relevée par rapport aux images précédentes.



En effet cette image est le signe d'un bonheur qu'on ne peut exprimer autrement, l'image du CENTRAFRIQUE qu'on voudrait faire partager à tout le monde. Malheureusement, ce n'est pas ce que vivent les CENTRAFRICAINS et les CENTRAFRICAINES aujourd'hui, que ce soit ceux subissant les exactions sur place, que ceux les partageant en dehors du CENTRAFRIQUE.

Ce que nous souhaitons, c'est tout simplement que s'il y a une telle concorde entre le CENTRAFRIQUE et l'AFRIQUE du SUD, cette entente doit avoir la particularité d'être fiable, pour être partagée par tout le peuple CENTRAFRICAIN. Elle ne doit rien dissimuler,rien cacher et rien taire que le peuple saura demain et qui le mettra une fois encore dansla détresse.



L'AFRIQUE du SUD est un pays d'AFRIQUE, un pays qui a des moyens pour aider l'AFRIQUE à se libérer de son carcan économique. Cela doit se faire dans la transparence la plus  totale pour éviter de retomber dans le même circuit »carcéral » économique qui a longtemps fait courber l'échine aux pays africains.



Et si nous encourageons ce genre de relations, nous soutenons de même l'idée d'une vraie coopération entre les États, et non entre les individus, une collaboration et une solidarité qui ne se fera ni sur le dos du peuple, ni à son insu.



Adolphe PAKOUA

KNK Bozizé toujours à la manœuvre

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Après avoir échoué quand il était au pouvoir à animer et faire vivre son prétendu parti le KNK, ne serait-ce que dans un semblant de démocratie pour au moins sauver les apparences, c’est maintenant qu’il a été renversé que depuis le Cameroun, Bozizé est à la manœuvre et tente d’imposer ses hommes de main à la tête du KNK.

 

C’est ainsi que samedi dernier, le KNK a réussi à tenir une réunion dans une des JM résidences qui a même vu la participation des planqués au camp FOMAC de Bangui-Mpoko comme Célestin Leroy Gaombalet, Faustin Archange Touadéra et autre Elie Doté. « Gaou la fumée » a même brandi un document signé de Bozizé dans lequel il désigne certaines personnes pour représenter le KNK et animer sa vie politique. Il s’agit de Célestin Leroy Gaombalet ancien président de l'Assemblée Nationale comme  président, Bertin Béa, ancien 2ème vice-président de l'Assemblée nationale comme Secrétaire Général et Mme Gina Sanzé, ancienne 3ème vice-présidente de l'Assemblée nationale comme Secrétaire général adjointe.

 

Malheureusement pour Bozizé, selon nos informations, la base du KNK a rejeté ces choix pour le moins anti-démocratiques du président fondateur et souhaité que tout changement de personnes à la tête du parti ne puisse intervenir que lors d’un congrès extraordinaire. Le président du KNK Joseph Kiticki-Kouamba peut donc respirer lui qui est pourtant souvent harcelé par les bozizistes planqués au camp FOMAC de Bangui-Mpoko depuis la chute de Bozizé jusqu’à ce jour pour être parrainés par le KNK afin d’entrer au CNT et qui contrairement  à eux, continue de vivre tranquillement à son domicile habituel et d’y tenir même des réunions de son parti.

 

Bozizé qui croît qu’il peut revenir au pouvoir, tente de réorganiser ses partisans afin de déclencher un climat insurrectionnel à Bangui dans certains quartiers où il a distribué beaucoup d’armes avant de quitter le pays. Ce n’est pas par hasard si dimanche dernier, une cache contenant 405 armes lourdes a été découverte au PK 13 route de Boali. La plupart de ses partisans ne cessent de se rendre à Yaoundé pour magouiller avec le chef. C’est le cas du sulfureux Edouard Ngaissona qui vient d’arriver à Paris où il dispose d’un pied à terre en Seine et Marne. Il vient retrouver Parfait Mbay et autre Lévi Yakété et Sylvie Mazoungou. Francis Bozizé serait arrivé en France pour coordonner des affaires d’achat d’armes.et déjà reparti. Depuis la RDC, certains autres proches de Bozizé l’ont rejoint à Yaoundé afin de mieux préparer avec lui leurs plans de contre-offensive.

Coup de gueule d'un indigné centrafricain des médias

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Les honteuses et ridicules manœuvres de M. MAKA GBOSSOKOTTO et des journalistes pro-Bozizé pour envahir le Conseil National de Transition (CNT)

 

 

            Après les organisations des jeunes, des femmes et autres notoirement connues pour leur soutien au défunt régime Bozizé et qui cherchent à tout pris à être nombreuses au sein du CNT pour espionner et informer leurs parrains et Président en exil, c’est autour de quelques patrons des médias privés et journalistes inféodés à l’ancien président Bozizé et au parti KNK de créer de la zizanie dans l’esprit des gens en organisant des journées sans médias, en montant les jachères pour revendiquer plus de dix (10) places au CNT, en alertant l’opinion sur un soi-disant persécution des journalistes par les éléments armées et autorités politiques de la Séléka. Leurs revendications et stratégies sont plus politiques que corporatistes et frisent de la provocation pure et simple.

 

 

Des revendications irréalistes et inutilement provocatrices

 

            

Au début, ils arguaient que ceux qui siègent au Conseil National des Transition (CNT) au nom des médias ne seraient que des «usurpateurs» car non désignés par leurs pairs notamment les bureaux de leurs associations, à défaut de convocation d’une assemblée générale (AG) qui a la forte chance de ne pas réunir le quorum. Mais ils ont menti, ceux qui siègent au CNT au nom des médias ont bel est bien été désignés par leurs bureaux légitimes et légaux qui ont le pouvoir de les désigner dans des situations exceptionnelles, notamment l’urgence ou les graves troubles qui empêchent la tenue des AG. Il en est des Conseillers Nationaux:

 

 

*

1-Cyrus-Emmanuel SANDY, Directeur de publication du quotidien privé indépendant MEDIAS PLUS, ancien Secrétaire Général et Membre du Groupement des Editeurs de la Presse Privée Indépendante de Centrafrique (GEPPIC), Membre de l’Union des Journalistes de Centrafrique (UJCA-Section Presse Privée), grand pourfendeur du régime Bozizé qui l’avait emprisonné deux fois (en 2004 et 2011), il a deux (2) Mandats délivrés en bonne et due forme respectivement par les personnes compétentes et notamment: Le Président du GEPPIC M. Marcel MOKPWAPI, et le Président de la Section Presse Privée de l’UJCA M. Geoffroy-Hyacinthe DOTHE-BABO (cf. Pièces N°°1 et 2). Il convient par ailleurs de préciser deux choses:

 

 

a) M. Marcel MOKWAPI était aussi désigné pour siéger au CNT au nom de la presse privée mais quatre faits militent en sa défaveur comme il le reconnaît d’ailleurs lui-même. Ces faits sont:

 

-Son soutien à Bozizé et aux milices et associations créées à la dernière minute dans le but de barrer la route à l’avancée de la coalition Séléka. Il a été en effet activiste des milices COCORA, COAC et Coordonnateur du Mouvement Citoyen pour la Défense de la Patrie, en abrégé MCDP, avec les anciens ministres Fidèle OGBAMI et Vincent SAKANGA, ainsi que les miliciens et griots KNK que sont Lévi YAKETE, ancien DG de l’ANAC-Centrafrique, David GBANGA, ancien DG de la Radio Centrafrique, Papa Java ZAMA, ancien DG de la Presse Présidentielle, Abakar PIKO et Sévérin VÉLÉ FLAÏMINDJI, les tristement célèbres griots des émissions ‘’Yé so é lingbi ti inga’’, ‘’Patara’’, ‘’Vision du chef de l’Etat’’ de la Radio Centrafrique. La preuve est là (cf. Pièce N°3). Comment quelqu’un qui avait combattu la Séléka et participé à toutes les marches de soutien à Bozizé peut-il aujourd’hui vouloir faire partie du CNT dont la mission est d’accompagner le Président DJOTODIA et le Premier ministre TIANGAYE pour réussir une bonne transition apaisée devant conduire à des élections crédibles aux résultats incontestables?

 

 

b) M. Marcel MOKWAPI se dit directeur de publication d’un journal qui ne paraît malheureusement pas sur le marché. On peut vérifier, ‘’L’Annonceur’’ ne se trouve jamais dans les kiosques et entre les mains des vendeurs à la criée des journaux;

 

 

c) ‘’L’Annonceur’’ de M. Marcel MOKWAPI n’est pas un journal au sens classique du terme. C’est une feuille de publicité (2 pages) sur les entreprises, les services et produits de vente.

 

 

d) M. Marcel MOKWAPI ne jouit pas d’une bonne moralité. Il a été Chargé de Communication à l’Ambassade de la RCA à Paris (France) sous le régime Patassé et y a été viré pour des raisons de moralité. Entre 2003 et 2102, il a été nommé successivement Conseiller en Communication à la Primature, Experts en Communication au Secrétariat Général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrafrique (CEEAC) et Conseiller en Communication au Conseil National de la Médiation (Médiature) où il a été viré par Mgr Paulin POMODIMO pour des raisons de moralité. Partout où il passe, c’est la gaffe, l’orgueil, l’insuffisance, sur toile de fond d’immoralité. N’est-ce pas d’ailleurs que cet énergumène s’était rapproché des proches du nouvel homme fort de Bangui dès la chute de son ancien patron Bozizé, pour négocier le poste de ministre de la Communication, de Ministre Conseiller en Communication à la Présidence de la République voire de DG de la Presse Présidentielle? Voilà qui est l’homme. Aux dernières nouvelles, les membres du GEPPIC sont en train d’initier une pétition pour demander son départ pour détournements et non parution de son journal (depuis plus d’un an).

 

 

 

2-Vincent MAMBATCHAKA, homme de culture et de communication, est le premier centrafricain à fonder un centre d’animation culturelle dénommé ‘’Espace Linga Tèrè’’ sis au quartier Galabadja dans le 8è arrondissement de Bangui. Il est aussi fondateur et directeur de la radio communautaire dénommé ‘’Radio Linga’’ logée dans les locaux de L’Espace Linga Tèrè. Il a été désigné par le bureau de l’Association des Radios Communautaires (ARC) dirigé par monsieur l’Abbé Ignace MANENGOU (cf. Pièce N°4).

 

 

 

NB: En Centrafrique, il existe plusieurs associations des professionnels des médias qui ont chacune son indépendance. Il s’agit notamment de:

 

 

-Groupement des Editeurs de la Presse Privée et Indépendante de Centrafrique (GEPPIC) qui est une sorte de patronat réunissant les patrons des journaux. Le GEPPIC n’est pas placé sous tutelle d’une autre association de presse. Ce sont quelques rédacteurs de journaux qui sont membres de la Section presse privée de l’Union des Journalistes de Centrafrique (UJCA);

 

 

-Association des Radios Communautaires (ARC), qui regroupe les radios créées par des personnalités indépendantes (cas Radio Linga Tèrè de M. Mambatchaka) ou sur financement des communautés de base avec l’appui des partenaires au développement et autres personnes de bonne volonté (cas de la plupart des Radios des villes des provinces). Cette entité est indépendante des autres associations des médias;

 

 

-(Association des Femmes Professionnelles des Médias et Communicatrices de Centrafrique (AFPC), qui regroupe exclusivement les femmes de tous les secteurs de communication (radio, télévision, presse écrite,…);

 

 

-Observatoire des Médias de Centrafrique (OMCA), qui est le tribunal des pairs, chargé de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie dans la pratique médiatique. Il sanctionne les dérives constatées au sein de la corporation. Il est indépendant;

 

 

-Union des Journalistes de Centrafrique (UJCA), qui regroupe les journalistes professionnels des secteurs publics et privés mais qui ne commande pas les partons des médias (directeurs de journaux, de radios, etc.). De la sorte, l’UJCA ne peut pas décider des journées sans journaux à la place des patrons des journaux qui sont dans le GEPPIC. C’est dire que l’UJCA ne peut décider du sort des représentants des médias au sein du CNT, seule les associations auxquelles ils appartiennent peuvent les déjuger. On comprend maintenant pourquoi MAKA GBOSSOKOTTO et son groupuscule nombriliste sont hors-sujet.

 

            

 

Conscients que leur revendication relative à la légitimité des professionnels des médias représentés au CNT ne peut prospérer, MAKA GBOSSOKOTTO et son groupuscule changent de tactique et de revendications. Ils ne posent plus le problème de légitimité ni der représentativité mais exigent du gouvernement l’augmentation du nombre de places des médias au CNT, comme si le CNT était un organe de promotion ou de régulation du secteur communication comme le Haut Conseil de la Communication (HCC). ILS EXIGENT DIX (10) PLACES AU CNT!!! Ils organisent une première journée sans médias le 22 avril dernier dans le but de faire aboutir leur revendication mais c’est peine perdue puisque le sommet extraordinaire de la CEEAC du 18 avril à Ndjamena a légitimé et le président DJOTODIA et le CNT qui l’a élu. Personne ne doit donc quitter le CNT. MAKA GBOSSOKOTTO et son groupuscule devraient plutôt demander au trop deux places sur les 30 ‘’ouvertes’’ par la CEEAC.

 

 

Car même les partis politiques comme le MLPC et le RDC qui sont les principaux partis à demander ouvertement le départ de Bozizé du pouvoir et à œuvrer pour sa chute n’ont jamais demandé un tel nombre de places!!! Rien ne justifie un tel nombre pour un MAKA GBOSSOKOTTO qui était et demeure l’ami de la famille Bozizé, qui entrait en sortait de la présidence de la République et de la Résidence Sassara comme il voulait, qui a détourné à plusieurs reprises les millions que l’Etat lui remettait pour la presse à l’occasion de certaines fêtes comme ma Journée Internationale de la liberté de la presse (03 mai). LE BUT INAVOUE DE MAKA GBOSSOKOTTO ET SON GROUPUSCULE EST DE SE RETROUVER EN MASSE AU CNT POUR CHERCHER DES INFORMATIONS A METTRE A LA DISPOSITION DE BOZIZE, SA FAMILLE ET SES OBLIGES QUI SONT EN EXIL, POUR LES AIDER A REVENIR AU POUVOIR.

 

 

          

Toujours conscients que leur seconde revendication ne peut aboutir et pour justifier l’argent qu’ils ont reçu de Bozizé pour déranger le régime DJOTODIA, MAKA GBOSSOKOTTO et son groupuscule inventent l’histoire des menaces qui pèseraient sur les professionnels des médias pour décréter une journée sans médias le lundi 29 avril 2013. Le même jour, ils organisent une soi-disant Assemblée générale (AG) des journalistes en s’arrangeant de sorte que les vrais journalistes éclairés n’y soient pas présents. Convoquée à 9h, plus de 100 journalistes sur les 400 membres de l’UJCA étaient au lieu du rendez-vous, le siège du quotidien Le Confident. Et comme MAKA GBOSSOKOTTO n’aime pas la contradiction, il a découragé les vrais journalistes éclairés présents en jouant au dilatoire et au dolosive. Alors qu’on ne croyait plus à la tenue de l’AG, les gens ont commencé à rentrer chez eux et dans leurs rédactions, à partir de 10 h. C’est après 11h que MAKA GBOSSOKOTTO est apparu pour trouver 47 personnes seulement qu’il a réunies pour leur demander d’élire dix (10) personnes dont 6 du privé et 4 du public qui iraient siéger au CNT. Curieusement, 90% des désignés sont des proches de l’ancienne Majorité présidentielle comme MAKA GBOSSOKOTTO ou des poids lourds de l’ancien régime.. Beaucoup n’exercent même plus comme journalistes et sont par ailleurs de très mauvaise moralité. Voici l’identité des hommes et femmes en service commandé de MAKA GBOSSOKOTTO, lui-même homme de main du général d’opérette et fuyard François Bozizé:

 

 

 

De l’identité des hommes et femmes choisis par MAKA GBOSSOKOTTO pour aller au CNT

 

 

-Presse privée

 

 

1Faustin BAMBOU, directeur de publication du journal Les Collines de l’Oubangui qui a disparu de la circulation depuis plus d’un an. Suspendu du GEPPIC pour détournement par le passé, il a été Président de la Commission Infrastructures du KNK aux élections de 2005 et a renoué avec son ami Jean-Francis Bozizé après que ce dernier l’ai jeté en prison de mai à juillet 2013. Un des indics de l’ancien ministre d’Etat Parfait Anicet MBAY (son cousin), il ne jouit pas d’une bonne popularité dans le milieu de la presse.

 

 

2Julien BELLA, directeur de publication du journal Centrafric Matin, auteur de détournement des fonds du GEPPIC qui lui ont valu jusque-là sa non élection au bureau du GEPPIC. Il est l’ami personnel de l’ancien ministre d’Etat de Bozizé Parfait-Anicet Mbay, et de l’ancien ministre délégué aux Mines de Bozizé, Obed Namssio. Allons-y comprendre.

 

 

 

3 Jules YANGANDA, ancien rédacteur au journal L’Hirondelle, exclu pour incompétence et très mauvaise moralité. Entré par effraction au secrétariat général de la Fédération nationale de la Croix-Rouge centrafricaine où il avait occupé le poste de Chargé de Communication, son passé l’a vite rattrapé : il a été limogé après quelques mois seulement pour «incompétence notoire et moralité exécrable», selon les termes du secrétaire général de l’institution, l’ancien ministre Yomba-Eyamo, puis remplacé par une femme. Il avait sorti un éphémère canard, L’Etoile, en 2010, qui a très vite disparu comme l’étoile filante. Grand escroc et séducteur, il a réussi à se faire passer pour un expert en communication alors qu’il ne l’est pas (des doutes subsistent même sur son baccalauréat qui a tout l’air d’être son meilleur diplôme) et a pu décrocher, grâce à des relations louches, le poste de Chargé de communication à la SODECA, la société nationale de distribution d’eau. Il n’est donc pas de la presse privée et on comprend la colère  des vrais journalistes du privé contre MAKA GBOSSOKOTTO et sa bande de bozizistes. Il est l’un des indics de son frère aîné de préfecture, l’ancien ministre d’Etat Parfait-Anicet Mbay.

 

 

4-Landry MAKOKPALA, directeur de publication du journal Le Miroir (un des quotidiens de Bangui qui battent le record mondial d’invendus), est aussi un grand escroc de la pire espèce. Non titulaire du baccalauréat sinon que de ces papiers que des faussaires délivrent dans les quartiers, c’est tout le monde qui se pose la question de savoir comment un tel individu a pu avoir l’autorisation du Haut conseil de la communication  et comment les membres du GEPPIC l’ont élu vice-président, lui qui, en plus de carences intellectuelles notoires, est aussi d’une mauvaise moralité manifeste: il se bat avec tout le monde pour avoir 1.000 F CFA de frais de transport après une conférence de presse à laquelle il n’a pris part du début jusqu’à la fin. Membre du bureau politique du Parti Libéral-démocrate (PLD, parti membre de l’ancienne majorité présidentielle de Bozizé), il a la triste réputation d’être un cupide.

 

Il est l’un des auteurs de détournements de fonds du GEPPIC sous la présidence du boziziste Patrick Agoundou, l’ancien directeur de publication de La Plume exilé en France pour s’échapper d’une poursuite judiciaire. Même les 100.000FCFA de cotisations versées par ses confrères pour assister la famille d’un des membres du GEPPIC Michel Ngokpélé, décédé à Bangui en 2011, ont été détournés par Landry Makokpala et sa bande. «Il ne sait ni parler ni écrire, il sait seulement animer, escroquer, et se soûler la gueule. Comment celui-là peut nous représenter au CNT?», s’est insurgé un proche ami de l’homme. Ce sont des gens pareils que MAKA GBOSSOKOTTO aiment, lui-même étant intellectuellement et moralement fini. A la chute de Bozizé, Landry Makokpala était un agent de renseignements du ministre d’Etat Parfait MBAY et du secrétaire général du KNK, Louis-Oguéré NGAÏKOUMON.

 

 

 

5-Junot GOKOUZOU, directeur de publication de  Tribune d’info, un des journaux qu’on appelle ‘’brusqu’évènementiel’’ à Bangui, c’est un délinquant dominé par l’alcool et le chanvre, qui le poussent souvent à dormir sur les tables du marché central de la capitale en compagnie des enfants de la rue. Commentant ce cas, une journaliste du public déclare; «Un crasseux comme lui-là pour nous représenter au parlement de transition? Voilà du n’importe quoi que MAKA nous fait voir avant de quitter l’UJCA dans la honte !». Il appartient au groupe de ceux qui se battent pour 1.000F de frais de transport, comme Landry Makokpala, et fut l’ancien agent de renseignements des enfants Bozizé (Jean-Francis et Papy Aimé Vincent).

 

 

 

6-GUITONGO, journaliste de la radio d’Etat à la retraite, on s’attendait à ce que ce retraité soit lui-même patron d’un organe de presse au lieu de travailler dans un journal dirigé par un non professionnel. Il est le beau-frère de MAKA GBOSSOKOTTO et est secrétaire général de la Nouvelle alliance pour le progrès (NAP), un parti fondé et dirigé par l’ancien chef rebelle Jean-Jacques DEMAFOUTH. Et c’est là où on comprend que MAKA GBOSSOKOTTO ignore qu’il a 64 ans et devait agir comme un sage.

 

 

-Presse publique

 

 

-Chantal MOGNAMAN, Attachée de presse au ministère de l’Environnement, n’a que le baccalauréat et n’est pas professionnelle. Elle n’était pas allée loin dans sa tentative d’étudier au département du journalisme de l’université de Bangui. Elle fait partie de ses femmes qui ne cherchent qu’à avoir des postes par tous les moyens, nous disons bien par tous les moyens. Lorsque quelqu’un est incapable de finir la première année universitaire, il est aisé d’imaginer comment il se comportera dans une haute institution comme le Conseil national de transition (CNT) dont la mission de courte durée exige plus de qualités morales et intellectuelles.

 

 

2-Etienne BAZOATI, est technicien à la radio Centrafrique. No comment.

 

 

3-Chantal PANI, journaliste professionnelle, titulaire d’une licence professionnelle en sciences de l’information et de la communication (1ère promotion de l’université de Bangui), est par ailleurs membre du bureau de l’AFPC.

 

 

 

4-Lassy MBAZOU NGOYAMODE, attaché d’administration, il est agent de presse à la Télévision d’Etat. Fils de pasteur d’une secte d’origine zaïroise, Lassy est un militant du parti KNK et pourfendeur de la coalition Séléka entre le 10 décembre 2012 et le 24 mars 2013. Il a été paradoxalement le tout premier à rejoindre la Séléka dès sa prise de pouvoir à Bangui le dimanche 24 mars 2013. Par pur opportunisme, car il espérait ainsi occuper le poste de DG de la Radio d’Etat abandonné par le sulfureux David Gbanga. C’est sur conseils de MAKA que ce militant du KNK se bat pour entrer dans le CNT. On le voit et pour nous répéter, LE BUT INAVOUE DE MAKA GBOSSOKOTTO ET SON GROUPUSCULE EST DE SE RETROUVER EN MASSE AU CNT POUR CHERCHER DES INFORMATIONS A METTRE A LA DISPOSITION DE BOZIZE, SA FAMILLE ET SES OBLIGES QUI SONT EN EXIL, POUR LES AIDER A REVENIR AU POUVOIR.

 

 

De l’illégalité et de l’illégitimité des actes posés par MAKA GBOSSOKOTTO

 

 

            Faut-il le souligner, le mandat de MAKA GBOSSOKOTTO à la tête de l’UJCA est terminé depuis 2009. Si les journalistes et surtout ceux du privé comme MAKA ont l’habitude de dénoncer le non-respect des principes démocratiques par les dirigeants du pays, qu’ils prêchent par l’exemple en respectant au moins la durée des mandats au sein de leurs associations, en convoquant les AG pour rendre compte de leur gestion et renouveler leurs bureaux. L’OMCA, le GEPPIC, l’AFPC et l’ARC le font, sauf l’UJCA de MAKA, transformée de fait en patrimoine personnel de MAKA GBOSSOKOTTO.

 

 

      Au lieu de convoquer une Assemblée générale pour présenter son bilan et procéder au renouvellement du bureau, MAKA GBOSSOKOTTO tient s’éterniser à la tête de l’UJCA parce que l’association n’est pour lui qu’un fonds de commerce. Il a été reçu plusieurs fois seul par le déchu Bozizé qui lui a remis de l’argent pour la presse privée qu’il a systématiquement détourné. Tout ce que MAKA fait est donc sans base légale. Il n’a pas la qualité pour organiser une AG élective des associations indépendantes comme celle de la presse privée (GEPPIC) qui a un bureau fonctionnel.

 

 

            En convoquant une assemblée générale à laquelle ont participé seulement 47 membres de l’UJCA sur les 400 voire 500 membres (si l’on y ajoute les nouveaux journalistes professionnels diplômés de l’université de Bangui et ceux des rédactions des journaux et radios créés après 2009), MAKA devrait se rendre compte de son impopularité dans le milieu des médias. Dans quelle démocratie 47 personnes qui représentent chacune une seule voix doivent s’imposer à plus de 400 personnes?  Dans quelle démocratie la voix de 47 individus qui représentent chacun une seule voix prime sur celle de 400 autres tous égaux en droit et en devoir? On le voit, MAKA est tombé dans son propre piège et devait en tirer les leçons. Les nouvelles autorités du pays devraient également avoir une idée claire de celui qu’on appelle MAKA GBOSSOKOTTO, le principal homme de main de BOZIZE dans la presse.

 

 

            Escroc à souhait, tout ce qu’il est en train de faire vise à amener les nouvelles autorités du pays à lui remettre de l’argent à l’occasion du 03 mai 2013 Journée Internationale de la Liberté de la Presse, pour bouffer seul sinon avec son groupuscule. Comme d’habitude. Le chef d’Etat et le gouvernement ne doivent pas à l’occasion de cette journée, remettre une enveloppe à MAKA pour les journalistes. Si possible, qu’ils remettent l’argent à chaque chef d’organe ou entreprise de presse (directeur de journaux, directeur de radios, etc.), à charge pour ces derniers d’organiser la fête avec leurs personnels. Déjà le BINUCA refuse de financer cette journée à cause des détournements de MAKA et son refus de lui envoyer le rapport financier de la journée.

 

 

            Faut-il enfin rappeler que beaucoup de partenaires au développement ont refusé de financer les projets et activités de la presse à cause de MAKA GBOSSOKOTTO. Les dons faits par le PNUD en argent et matériels (appareils thuraya, groupes électrogènes, ordinateurs, imprimantes, appareils photos numériques, etc.) à l’UJCA en 2005 pour la couverture médiatique des élections ont été systématiquement détournés par MAKA GBOSSOKOTTO. Ne parlons pas de ceux de l’UNESCO, du BINUCA, pour ne citer que ces partenaires.

 

 

            MAKA N’A AUCUNE CRÉDIBILITÉ NI LÉGITIMITÉ POUR PARLER ET AGIR AU NOM DES JOURNALISTESBOZIZE EST PARTI, IL DOIT AUSSI PARTIR MAIS AU MOINS DANS LA DIGNITE EN CONVOQUANT UNE ASSEMBLEE GENERALE DE VERITE SUR SA GESTION DE L’UJCA. L’AG SOUVERAINE APPRECIERA.

 

 

(Un indigné du paysage médiatique centrafricain - Bangui)

 


Le Tchad affirme avoir déjoué une tentative de "déstabilisation" du pouvoir

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ALERTE - Le Tchad affirme avoir déjoué une tentative de déstabilisation du pouvoir


N'DJAMENA AFP / 02 mai 2013 01h10 - Le gouvernement tchadien a annoncé mercredi dans un communiqué avoir arrêté des individus ayant tenté de mener une action de déstabilisation du pouvoir.


Ce jour 1er mai, un groupuscule d'individus mal intentionnés a cherché à mener une action de déstabilisation contre les institutions de la république, indique le communiqué du gouvernement, affirmant que les membres du groupuscule (...) conspiraient depuis plus de quatre mois pour remettre en cause la paix chèrement acquise.




(©)

 

 

 

Le Tchad affirme avoir déjoué une tentative de "déstabilisation" du pouvoir

 

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 02.05.2013 à 01h37 • Mis à jour le 02.05.2013 à 01h37

 

 

Le gouvernement tchadien a annoncé mercredi 1er mai dans un communiqué avoir arrêté des individus ayant tenté de mener une "action de déstabilisation" du pouvoir, parmi lesquels un député d'opposition.

 

"Un groupuscule d'individus mal intentionnés a cherché à mener une action de déstabilisation contre les institutions de la république", indique le communiqué du gouvernement, affirmant que les membres du "groupuscule (...) conspiraient depuis plus de quatre mois pour remettre en cause la paix chèrement acquise". "Les forces de défense (...) ont fini par les neutraliser et les mettre totalement hors d'état de nuire", poursuit le communiqué, soulignant que "les principaux auteurs arrêtés ont été confiés au procureur de la république pour les besoins de l'enquête".

 

Aucune précision supplémentaire n'a été donnée sur l'origine, les appartenances et le nombre des personnes arrêtées. Toutefois de source policière, "plusieurs arrestations de civils et de militaires parmi lesquelles le député d'opposition Saleh Makkiont eu lieu lundi. 

1er Mai 2013 célébrée sur fond de crise en RCA, Djotodia promet la sécurité

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Radio Ndéké Luka Mercredi, 01 Mai 2013 12:38

 

Les travailleurs de la République Centrafricaine à l’instar des autres de la planète célèbrent ce 1er mai 2013, la fête du travail. Une célébration morose à en croire les observateurs de la vie sociale du pays : pas de traditionnel défilé. La fête s’est limitée à une séance de décorations des travailleurs précédée la veille, d’un discours du Chef de l’Etat à la Nation.

 

Cette cérémonie est intervenue au moment où le pays traverse une crise sécuritaire et politique sans précédent. Une situation liée à la prise du pouvoir de Bangui le 24 mars dernier par les rebelles de la coalition Séléka.

 

Dans son adresse à ses compatriotes, le nouvel homme fort de Bangui Michel Djotodia a indiqué que « les armes doivent se taire. Je veux que l’ordre soit rétabli sur tout le territoire national. Que la sécurité revienne en Centrafrique ».

 

Il s’agit là de l’une des réponses apportées à la population et surtout à la communauté internationale au sujet de l’insécurité. La communauté internationale qui a d’ailleurs conditionné son aide en Centrafrique par un retour de la sécurité. Sur ce point précis, le leader de la Séléka a ajouté que « je dois rassurer la communauté internationale. Car, tout le monde est préoccupé par l’insécurité. Je dois rétablir l’ordre et la paix dans mon pays ».

 

Au sujet du cantonnement de ses troupes, le Chef de l’Etat a mentionné que « les forces vives qui m’ont porté au pouvoir doivent regagner leur base respective. Et, je veux que le programme Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) soit mis en place sans délai ».

 

Michel Djotodia s’est aussi prononcé sur la question de la liberté de la presse dans son pays : « je veux que la presse et la population puissent s’exprimer librement. En tant qu’un Chef d’Etat responsable, je veux un pays libre ».

 

Il faut dire que dans une interview accordée ce mercredi à Radio Ndeke Luka, le ministre de la Fonction publique Sabin Kpokolo a déclaré qu’ « il est difficile à ce jour pour les travailleurs de reprendre leurs activités ».

 

Selon ce membre du gouvernement, « tous les services étatiques et privés ont été systématiquement pillés. Des pillages attribués non seulement à certains éléments incontrôlés de la Séléka, mais aussi à certains ennemis de la Nation ».

Ndjamena confirme l'échec d'un putsch militaire

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APA-Dakar (Sénégal) 2013-05-02 13:57:19 Le Gouvernement tchadien a confirmé l’existence d’une tentative de coup d’Etat contre le pouvoir d’Idris Déby Itno, une opération perpétrée mercredi par des chefs militaires et durant laquelle il y a eu plusieurs morts et arrestations, révèlent jeudi en début d'après-midi plusieurs sources contactées par APA.


''Ce jour 1er mai, un groupuscule d'individus mal intentionnés a cherché à mener une action de déstabilisation contre les institutions de la république'', indique notamment un communiqué du gouvernement lu par le ministre de l'Information, Hourmadji Moussa Doumgor


Selon le communiqué, les membres du ‘'groupuscule (…) conspiraient depuis plus de quatre mois pour remettre en cause la paix chèrement acquise''.


''Les forces de défense (…) ont fini par les neutraliser et les mettre totalement hors d'état de nuire'', poursuit le communiqué non sans préciser que ‘'les principaux auteurs arrêtés ont été confiés au Procureur de la république pour les besoins de l'enquête''.


S'agissant des morts, on en dénombrerait trois à huit, d'après plusieurs sources, là où la police reconnait l'existence de décès mais ne donne aucune précision sur leur nombre.


Côté arrestations, le ministre de l'Information, Hourmadji Moussa Doumgor, signale l'interpellation de deux officiers supérieurs, d'un colonel et d'un commandant. Il est également fait état de l'arrestation de civils dont le député de l'opposition Saleh Makki.


Selon le ministre, les putschistes avaient prévu d'ouvrir le feu sur l'avion ramenant Déby du Sommet des pays d'Afrique centrale qui se tenait à Bata, en Guinée équatoriale.

Dépêches du réseau d'informations de journalistes centrafricains des droits de l''homme

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BANGUI : DES EMPLOYÉS MIS AU CHÔMAGE SUITE AUX PILLAGES DES SOCIÉTÉS PRIVÉES

 

Bangui, 2 mai 13 (RJDH) – Plus d’un mois après la prise de pouvoir par la coalition Séléka, plusieurs  entreprises et sociétés privées victimes de pillages, ont mis en chômage une bonne partie de leur personnel. Cette situation a une répercussion négative sur le plan socioéconomique dans le pays.

 

Depuis le changement qui est intervenu en République centrafricaine le 24 mars dernier, plusieurs entreprises ont fermés leurs portes. D’autres par contre ont réduit le nombre de leurs personnels. A cet effet plusieurs personnes se retrouvent actuellement sans emploi.

 

‘’Total Centrafrique’’, une  société qui ravitaille le pays en carburant et la brasserie ‘’Mocaf’’, ont mis en chômage technique plusieurs membres de leur personnel. Une situation identique à celle de la société Dameca où selon une source proche de cette structure, environ 112 personnes ont été mises en chômage technique pour une durée de  trois mois.

 

« La société Dameca a fait une perte de chiffre d’affaire qui est estimé à 1 600 000 000 FCFA, suite au pillage de ces locaux. C’est pourquoi, au vu de toutes ces pertes, nous avons décidé qu’une partie de notre personnel puisse aller en chômage technique pour une durée de trois mois renouvelable », a déclaré un responsable sous couvert de l’anonymat.

 

La même source a par ailleurs souligné que si l’insécurité persiste encore dans la ville, la société Dameca sera dans l’obligation de renouveler ce chômage technique. « Au cas où la paix ne revienne pas dans le pays, ces personnes vont rester au chômage jusqu’à ce qu’il y ait le retour à la normale », a-t-elle ajouté.

 

Les conséquences sociales

 

Le pouvoir d’achat a considérablement diminué du fait de l’augmentation du chiffre de chômage. Un observateur de la vie sociale a fait savoir qu’« un nombre croissant de personnes, même celles qui ne penseraient jamais à demander de l’aide, s’adresse aujourd’hui à des particuliers pour y demander du soutien. Beaucoup de personnes ont besoins d’argent en espèces pour régler des dettes ou bien payer les factures d’électricité et autres ».

 

La source développe que la crise a évincé des milliers de personnes de leurs emplois. La jeunesse est particulièrement menacée et désespérée ne trouvant pas d’accès au marché du travail. Les jeunes qui ont perdu leur emploi ou bien ceux qui ont des difficultés à trouver un travail risquent d’être mêlés à des affaires de drogues, d’alcool et à la criminalité, comme les braquages à main armée.

 

Autres conséquences de cette situation est que, de plus en plus de personnes sont atteintes de problèmes de santé psychique et intellectuelle. L’abus d’alcool et autres problèmes de santé, l’isolation sociale et le stress augmentent. Le démantèlement de certains services de santé dans d’autres régions et également le manque d’investissements dans le domaine social signifie un risque d’extension et d’établissement de la pauvreté dans le pays.

 

Dès l’entrée de la coalition Séléka à Bangui, plusieurs entreprises et sociétés privées ont été systématiquement pillés.

 

BATANGAFO: 11 PERSONNES TUÉES ET 4 AUTRES BLESSÉES PAR LES COMBATTANTS DE LA SÉLÉKA

 

Batangafo, 2 mai 13 (RJDH) – Au total 11 personnes ont été tuées, le mardi 30 avril, au village Kaoué située à 25 kilomètres de la ville de Batangafo (nord), par des éléments de la Séléka. Quatre autres ont été grièvement blessées et des bœufs  appartenant  aux habitants ont été également emportés.

 

D’après  les faits relatés  par un habitant  joint ce matin par le RJDH,  les éleveurs peulhs appelés localement ‘’Mbarara’’, ont investi le village de Kollo situé à 27 kilomètres de Batangafo le dimanche 30 avril. Ils ont incendié le village et emporté des bœufs dont on ignore le nombre. Face à cette attitude, les habitants ont  rué sur les éleveurs du coup. Ils ont blessé un Mbarara qui se trouve en ce moment à l’hôpital.

 

La même source poursuit en faisant savoir que les éleveurs ont fait appel aux éléments de la Séléka qui ont fait irruption dans le village Kaoué à 25 kilomètres  de Batangafo à bord de deux véhicules et de 30 motos. Ils sont armés et se sont mis à tirer sur la population et ont  tué  11 personnes et blessées quatre grièvement.

 

« Ils nous en proféré de menaces de mort et ont promis de mettre les habitants des sous-préfectures de Batangafo, Kabo et Bouka dans un état de nuire au profit des compatriotes musulmans », a-t-il ajouté.

 

La population prise de peur a quitté les lieux  pour se mettre à l’abri des exactions dans la brousse.

 

 

BAMBARI : LA POPULATION EXPOSÉE À D’ÉVENTUELLE CRISE ALIMENTAIRE

 

Bambari, 2 mai 13 (RJDH) – La population de la ville de Bambari et des villages environnants risquent de se confronter à des  difficultés alimentaires dans les mois à venir. Une révélation faite par un agent de l’agriculture de cette localité, suite  aux pillages des groupements agro-pastoraux par des hommes de la Séléka.

 

Selon la source les outils agricoles offerts aux groupements agro-pastoraux, par le Fonds des Nations-Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO),  ont été  emportés par des éléments de la Séléka. Ces outils sont entre autres des brouettes, des houes pelant, des décortiqueuses  et des égreneuses

 

Les hommes de la Séléka ont également emporté des paires de bœufs,  les motos, le stock des  intrants agricoles et autres matériels qui devraient permettre aux cultivateurs de défricher et labourer la terre afin de  préparer la nouvelle période de semence.

 

« Les agriculteurs de Bambari et ceux des villages environnants seront confrontés à une famine d’ici les mois prochains si les autorités du pays ne prennent pas leur responsabilité », a-t-il dit.

 

La même source a précisé que les éléments de la Séléka ont sillonné tous les villages environnants et ils ont pris de force les poulets, les animaux de petit élevage initié par les groupements agro-pastoraux.  Ils ont aussi vidé  la caisse  de ces associations.

 

 

BANGUI : VERS UNE JOURNÉE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE SANS MANIFESTATION

 

Bangui, 2 mai 13 (RJDH) – Les professionnels des médias  en Centrafrique vont célébrer ce 3 mars à l’instar de ceux du monde entier, la journée internationale de la liberté de la presse. Une célébration qui a lieu alors  que le pays traverse une crise sécuritaire et politique sans précédent. Une situation liée à la prise du pouvoir par les rebelles de la coalition Séléka.

 

Depuis la prise de pouvoir par la coalition Séléka, des hommes de médias et plusieurs organes de presse ont été pris pour cibles par les rebelles de la Séléka. Des journalistes ont été menacés et des locaux des médias ont été pillés par les rebelles.

 

Dans les deux dernières semaines, les hommes des médias  ont observé à deux reprises un arrêt de travail. Un mouvement visant à dénoncer les exactions que font face aux quotidiens, les professionnels des médias, de la part des rebelles de la coalition Séléka.

 

Ces faits ont suscité des réactions des nouvelles autorités du pays. Lors de son discours à la nation, à l’occasion de la célébration de la fête de travail, le président de la transition centrafricaine, Michel Djotodia, a affirmé : « je veux que la presse et la population puissent s’exprimer librement. En tant qu’un Chef d’Etat responsable, je veux un pays libre ».

 

Contacté par le RJDH, le président de l’Union des journalistes de Centrafrique Maka Gbossokoto a affirmé qu’aucune manifestation n’est prévue pour cette journée. Les traditionnelles réceptions par la présidence de la République n’auront pas lieu aussi, de bonnes sources.

 

 

Les Magistrats exigent le rétablissement de la paix en Centrafrique

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Radio Ndéké Luka Jeudi, 02 Mai 2013 14:39

 

Environ cent magistrats, huissiers et avocats centrafricains ont pris part, ce matin du 2 mai 2013, à une Assemblée Générale extraordinaire qu’ils ont eux- même organisé. Ces travailleurs de la justice ont mis à profit cette rencontre pour finaliser la rédaction d’un mémorandum qui sera remis très prochainement au Chef de l’Etat, Michel Djotodja.

 

Selon l’un des membres du comité chargé de la rédaction de ce mémorandum, Gervais Valery Ghanda, «l’Assemblée Générale recommande vraiment un désarmement effectif ainsi que le cantonnement des éléments de la Séléka. Le rétablissement sans délai des officiers de police judiciaire à savoir police et gendarmerie dans leurs fonctions régaliennes. La reconstruction et la réhabilitation des bâtiments administratifs ainsi que des prisons qui ont été détruites ».

 

Par ailleurs, au cours de cette assemblée générale, les hommes de droits ont abordé dans leur mémorandum, la  question de restauration de la justice et recommandent «  la création d’un fond d’indemnisation des victimes ainsi que la restitution des biens qui ont été saisis légalement, de même que la libération des habitations qui sont occupées par ces éléments et la cessation immédiate sans délai des exactions à l’endroit de la population civile ».

 

Le mémorandum du corps judiciaire vient à point nommé pour soulager  les habitants de la ville de Bangui et de l’arrière-pays qui continuent de vivre dans une psychose généralisée provenant de certains éléments incontrôlés de la Coalition Séléka, plus d’un mois après leur prise du pouvoir par la force.

 

A titre d’exemple, à Batangafo, dans la journée du 1er mai, certains éléments tchadiens appelés Mbarara, se réclamant de la Séléka, ont attaqué hier soir le village Kawé, située à 25 km de Batangafo sur l’axe Bossangoa. Selon les témoignages d’un habitant joint au téléphone par Radio Ndeke Luka, « le bilan provisoire de cette attaque fait état de 11 morts parmi les villageois. Pour le moment, c’est la panique totale au sein de la population de Batangafo et des villages environnants ».

 

Du côté de Bossangoa   , un habitant raconte sur Radio Ndeke Luka que, « La peur continue de gagner la population de Bossangoa. Elle s’est à nouveau réfugiée hier dans la brousse suite à des nouvelles scènes de pillage, viol et agression orchestrées par certains éléments de Séléka basés dans la ville ».

 

Au sujet de la crise centrafricaine, un sommet du groupe de travail des amis de la République Centrafricaine se tiendra le 3 mai prochain à Brazzaville, capitale de la République du  Congo. Une délégation centrafricaine y est attendue. Il sera question de réfléchir sur les appuis multiformes d’urgence à apporter à la RCA pour sa relance. Cette réunion a été décidée au cours du dernier sommet extraordinaire de la CEEAC de Ndjaména du 18 avril dernier.

 

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