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BANGUI : LA LÉGITIMITÉ DES NOUVELLES AUTORITÉS CENTRAFRICAINES ET LA PÉRIODE DE TRANSITION APPROUVÉE PAR LA CEEAC

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Bangui, 19 avril 2013 (RJDH) -  Michel Djotodja, leader de la coalition Séléka est reconnu officiellement président de la République centrafricaine, par les chefs d’Etat de la communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC). Une décision prise à l’issue d’un  sommet extraordinaire tenu le jeudi 17 avril, à N’Djamena au Tchad.

 

Au terme de cette assise, les chefs d’Etats ont également décidé  l’envoi prochain à Bangui de 1500 hommes supplémentaires, pour renforcer les quelques 500 troupes de la force multinationale d’Afrique centrale (FOMAC) déjà dans le pays, pour sécuriser la ville contre le pillage et les exactions des éléments de la Séléka. Mais aucune date n’a été retenue pour le déploiement de ces troupes.

 

Les chefs d’Etats de la CEEAC ont  aussi pris la décision de renforcer le pourvoir du Premier ministre Nicolas Tiangaye, qui ne pourra pas être révoqué par le Conseil national de transition (CNT). Le CNT devra également être élargi. Il passe de 105 à 132 membres pour répondre aux revendications de l’opposition démocratique et des organisations de la société civile.

 

Les membres de la CEEAC ont  par la même occasion mis en place un groupe de contact, pour mobiliser des fonds en faveur de la République centrafricaine. Ce groupe de contact se réunira le 3 mai prochain à Brazzaville.

 

Un observateur de la vie politique centrafricaine se félicite des décisions des chefs d’Etat prises à N’Djamena et demande aux nouvelles autorités d’assoir leur autorité afin de mettre fin au pillage et à la violence que se livrent les éléments de la Séléka sur la population.

 

« C’est une très bonne décision que les chefs d’Etats ont pris. La balle est maintenant dans le camp de Michel Djotodja et son Premier ministre Nicolas Tiangaye, de faire en sorte que la paix et la sécurité soient vite rétablies sur l’ensemble du territoire national », a-t-il dit.


Interview de Martin ZIGUELE à voir sur Télé MLPC

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Une interview de Martin sur TéléMLPC daté du 15 avril 2013, juste après les événements violents de Bangui.


Lien : http://lemlpc.net/ezwebin_site/Information/Tele-MLPC

La France appelle à mettre fin à la situation de quasi-anarchie en Centrafrique

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PARIS Samedi 20 avril 2013 | 00:39 UTC (Xinhua) - La France a souligné vendredi l'urgence de trouver les moyens de sortir de la situation de quasi- anarchie qui prévaut à Bangui en Centrafrique et au-delà de Bangui.

 

Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Philippe Lalliot, a indiqué qu'il y a eu des pillages et différentes formes de violences et d'exactions, notamment sous la forme de rackets et d'enrôlements forcés..

 

Selon Phillippe Lalliot, il faut aussi prendre en compte les conclusions et décisions prises lors du sommet de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) tenu jeudi à N'Djamena.

 

"Il faut les saluer. Cela va dans le bon sens, notamment s'agissant du renforcement des forces de la Force Multinationale de l'Afrique Centrale (FOMAC)", a affirmé Philippe Lalliot.

 

Lalliot a fait savoir qu'il y a 856 ressortissants français inscrits sur les registres consulaires de l'ambassade ainsi que 560 militaires.

Centrafrique : Eric Néris Massi à Bangui : interview exclusive

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Source :  http://www.afrikaweekly.com   18 AVRIL 2013 15 H 02 MIN

 

 

 

Depuis le 24 mars 2013, des voix et non des moindres qui incarnaient la Séléka dans sa marche sur Bangui se sont tues. Parmi elles, celle d’Eric Néris Massy, l’un des portes paroles de la rébellion, ce qui a d’ailleurs prêté à supputation. Mais, loin s’en faut. Aux questions de la rédaction, Néris arrondit les angles du dispositif fonctionnel de la Séléka, donne sa lecture de la tournure qu’a pris le changement, lève l’équivoque sur les soupçons de glissement islamiste de la Séléka et, plus que jamais optimiste, il parie pour la réinstauration de la confiance entre le peuple et le nouveau pouvoir.

 

Bonjour Neris Massi, Pourriez-vous  vous présenter brièvement à nos lecteurs ?

 

Je suis Eric Néris Massi, fils de Denise Néris, beau fils de Charles Massi. Je suis né à Bangui en 1972 – ma mère est née en 1950 à Bambari.  Je suis un militant du FODEM (Forum démocratique pour la modernité), le parti que nous avons fondé en 1998, en France où j’ai passé une vingtaine d’années. Et  j’étais donc le porte-parole de la rébellion séléka pendant son avancée sur Bangui.

 

A un moment donné de la progression Séleka, on avait l’impression que la coalition avait trois portes paroles  dont vous-mêmes. Aussitôt  après le 24 mars vos sorties médiatiques se  sont faites rares, vous n’êtes pas entré au gouvernement ni au CNT, tout porte à croire qu’il y a  une dissension interne, qu’en dites-vous ?

 

Vous savez que séléka est une coalition, j’étais le porte-parole à l’international, il y avait sur le terrain, le porte-parole militaire en la personne du colonel Narkoyo. Puis, M. Gazam-Betty était le porte-parole à Libreville aux côtés de Florian Ndjadder. Mais, depuis la reprise de l’offensif jusqu’au 24 mars, après Libreville, j’étais l’unique porte-parole, désigné comme tel. Je vous précise qu’il y a comme une cacophonie dans la communication de séléka étant donné que beaucoup de personnes qui ont voulu aider, veulent prendre des initiatives. Depuis 24 mars, j’étais retenu à l’extérieur pendant dix jours, je viens de rentrer après que ceux qui ont aidé commencent à s’activer. Mais je me tiens encore à la disposition du président pour voir quelques missions qu’il peut me confier. Evidemment, je ne suis pas venu pour la compétition de poste, mais pour me mettre au service de mon pays. Donc, il n’y a pas de dissension  interne, il y a juste le temps de faire les choses. Vous savez que le temps est actuellement au traitement de la sécurité et non pas de l’avenir individuel de chacun.

 

Vous êtes subrepticement arrivé à Bangui, peut-on   en connaître  le mobile ?

 

Je suis arrivé à Bangui tout à fait normalement comme il se devait. Il est naturel qu’après la lutte qui nous a conduit  dans la capitale, je me sois rendu à Bangui pour contribuer à l’effort national.

 

Les exactions de la Séleka aujourd’hui  donne à déchanter. Comment en est t-on arrivé là  et comment entendez-vous, non seulement normaliser la situation, mais aussi réinstaurer la confiance entre Séleka de plus en plus impopulaire et le peuple désabusé ?

 

Je dirais simplement que le problème de l’insécurité est comme mille feuilles. Il y a effectivement des exactions et des pillages qui sont attribués à nos éléments. Entre temps, il y a des éléments qui ne sont pas des séléka, mais s’habillent comme des séléka – ils commettent des exactions et des règlements de comptes pour les mettre sur le dos de séléka. Il y a également des voleurs qui profitent de la situation. Il y a également la population, vous savez que l’entrée de séléka dans la capitale a permis à bon nombre de nos concitoyens d’être équipés d’armes. L’ex-président François Bozizé a distribué énormément d’armes dans la capitale. Aujourd’hui on peut se dire que la ville est une poudrière. Je pense que le président et le gouvernement ont indiqué comment ils vont solliciter l’aide de la FOMAC. J’espère qu’à Ndjamena, il sera question  d’une issue favorable, car la séléka, le président de la République et le gouvernement veulent la paix. C’est un processus qui prend du temps. J’espère qu’avec le retour de la paix et la relance des activités, la conscience va revenir dans la capitale.

 

La CEEAC est  en train de tout donner pour sauver la barque, comment avez-vous accueilli les décisions ayant abouti à la mise  en place du CNT et à l’élection de Djotodjia ?

 

La CEEAC fait des propositions constructives dans un contexte international tendu. Il faut savoir que l’Union africaine et le président Jacob Zuma notamment ne souhaitaient pas le maintien du président Djotodia au pouvoir. La CEEAC a trouvé une solution qui allie légalité à la réalité. C’est une proposition tout à fait constructive. et elle a été immédiatement acceptée par le président Djotodia – le CNT a été mis en place. A Ndjamena, il sera question de fixer le calendrier et les grands jalons et les étapes de la transition. J’ai totalement confiance que la communauté internationale se portera aux côtés du peuple centrafricain, car le départ du président François Bozizé a été excessivement souhaité par l’ensemble des pays.

 

Qu’attendez-vous des autres acteurs  et de la communauté internationale ?

 

Comme je viens de le souligner, j’attends qu’ils apportent leur soutien au peuple centrafricain. Nous avons un effort de sécurité à fournir d’abord pour ramener la paix, nous avons un effort de développement, nous devons faire face à des urgences sanitaires et humanitaires. Dans ce cadre justement, nous attendons une aide massive de leur part et je pense que comme ces aides iront directement aux populations, elles ne seront pas refusées. Egalement, dans le cadre de la relance économique, nous avons des grands chantiers à mener au niveau des infrastructures de l’Etat qui sont dans un état de délabrement total, des routes. Nous devons également relancer l’économie nationale. Donc, leur soutien serait la bienvenue.

 

Vos ambitions post-transition autrement dit serez-vous présidentiable ?

 

C’est une question à laquelle je ne saurais répondre, à laquelle seuls les centrafricains sauraient répondre. Aujourd’hui, nous avons la transition devant nous, c’est du travail. L’élection présidentielle arrivera à la fin de la transition. Pour l’instant, je me concentre sur ce que nous aurons à faire pour pouvoir d’abord aider la population qui a plus besoin d’actions concrètes que politiques. Car, la politique ne nourrit pas, mais ce que nous pouvons faire pour nourrir le peuple, c’est ce qui compte avant tout.

 

Que dites-vous des soupçons de velléités islamistes de la séléka et les biens pillés qui traversent les frontières ?

 

Les soupçons de velléités islamistes ne me semblent pas fondés. Il n’y a pas de mise en coupe réglée qui viserait à faire du Centrafrique une conquête islamique. Les hommes et femmes de séléka sont des centrafricains. Donc, ces soupçons ne me semblent pas fondés. Il y a eu un incident, c’est qu’une église chrétienne a été bombardée, il se trouve que d’après les informations qui me sont remontées, après enquête, ce n’était pas un tir de nos éléments ; mais plutôt des hommes qui étaient proches de François Bozizé qui ont tiré volontairement pour mettre cela sur le dos de séléka. Je crois le président lui-même a réitéré que le Centrafrique est un pays laïc, il se rend lui-même dans les messes et temples. Donc, il s’agit-là d’un soupçon infondé.

 

Concernant les biens pillés qui traversent les frontières de la RCA, il faut savoir que c’est une situation que nous avons connue par le passé. Malheureusement, malgré les efforts qui sont entrain d’être faits pour récupérer ces biens, beaucoup restent à faire. Il serait également difficile de les remettre à leurs propriétaires – les véhicules  sont facilement identifiables.  C’est malheureusement les conséquences de la crise. Nous  espérons que cela ne se reproduira pas à l’avenir.

 

Josh EBENIAKA

 

1. A quand la fin de la tradition des putschs en Centrafrique? (RFI)

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Par Alain Foka RFI  DIMANCHE 21 AVRIL 2013

 

Cinquante ans de putschs. Rarement, pays n'aura connu une telle instabilité politique. Là-bas, un putschiste en chasse souvent un autre. Avec les mêmes scènes de combattants armés, de pillages et de viols. Ce pays, c'est la Centrafrique. Qui contrôle Bangui aujourd'hui, et comment le pays peut-il espérer sortir de ce cycle infernal?

 

 

Avec:

 

Christophe Gazam-Betty, ministre d'Etat chargé de la Communication, de la Promotion de la culture civique et de la Réconciliation nationale

 

Martin Ziguele, président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC)

 

Nassour Guelengdouksia Ouaïdou, secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC)

 

Cyriaque Gonda, président du Parti national pour un Centrafrique nouveau (PNCN), ancien ministre d’Etat à la Communication, chef de Délégation pour les négociations à Libreville pour l’ancienne majorité.

Centrafrique : l’ONU demande à Tiangaye de rétablir la sécurité

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(Source : AFP)  21 avr. 2013

 

Martin Nesirsky, le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, indique que le Secrétaire général adjoint pour les affaires politiques de l’ONU, Jeffrey Feltman, a rencontré hier le Premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, afin de lui demander de redoubler d’efforts pour ramener la sécurité dans son pays, où les violences se multiplient depuis le coup d’État mené par le Séléka.

 

Soulignant la profonde inquiétude du Secrétaire général face à cette situation, M. Feltman a «invité instamment le Premier ministre à agir pour aider à restaurer le calme dans l'ensemble du pays» et a réitéré «le soutien des Nations unies dans l'application des accords de Libreville» signés en janvier dernier. M. Feltman a également souligné la volonté de l'ONU «de continuer à travailler avec les partenaires régionaux et internationaux de la RCA pour fournir de l'aide humanitaire si les conditions de sécurité le permettent». 

Lu pour vous : EXIL : LE FILS DE FRANÇOIS BOZIZÉ S’ENFUIT EN FRANCE AVEC 80 000 EUROS DANS LA GIBECIÈRE

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http://www.camer.be 

 

A son arrivée dans le pays de François Hollande qui fait face actuellement à la « vague » de transparence financière, pourquoi n’a-t-il pas été interpellé sur la possession de cette fortune ? A-t-il déclaré posséder une telle fortune ? Même si le Chef de l’Etat Congolais Denis Sassou Nguesso menace sur le perron de l’Elysée la France sur le devoir d’enquêter sur les biens mal acquis des régimes africains, la volonté commune de transparence dans la gestion de la chose publique prendra toujours le pas sur la cupidité et l’abus de fonction de nos Chefs d’Etat Africains.

 

Depuis son arrivée en catimini au Cameroun, la famille Bozizé déchu du pouvoir de Bangui par la coalition Seleka faisait profil bas dans les couloirs du 8e Etage de l’Hôtel Hilton de Yaoundé. Depuis quelques jours, le fils de Bozizé ayant fait le voyage « catastrophe » pour le Cameroun qui se trouve actuellement en France, faisait certainement sur hautes instructions profil bas en ce qui concerne les orgies et autres gâteries dont on se passerait bien dans cette situation. Confiné comme « une bête en cage » au 8e étage de l’hôtel Hilton, la volonté de partir était plus tentante pour éviter le stress d’une situation qui actuellement attire tous les lampions médiatiques. Sera-t-il attiré sous capuche par les divertissements « parisiens » ?

 

Avant son départ, des sources nous ont rapporté que pas moins de 80 000 Euros ont été changés pour effectuer ce voyage. En convertissant, pas moins de 52 440 000 Fcfa y ont passé. Les mêmes sources nous font état de ce que ce jour-là, tous les petits échangeurs de devises tapis le plus souvent à l’entrée de cet hôtel en ont eu ce jour pour leur compte. Ayant été contacté, il a fallu faire appel à la rescousse pour arriver à bout de cette subite envie de change du fils déchu de l’ancien régime de Bangui.

 

Pourquoi François Bozizé n’est-il pas encore parti du Cameroun ? Y aurait-il des accords secrets pour le contentement d’un Chef de l’Etat renversé ?

 

D’autres sources nous font état de ce que le Président Directeur General d’Afriland First Bank, Kammogne Fokam, ne serait pas étranger à cette manœuvre. Si l’on se souvient bien, c’est l’hélicoptère présidentiel (RCA) qui avait « libéré » dans les limites camerounaises et précisément à Batouri François Bozizé et sa famille. Ce jour-là, même le nécessaire de toilette n’avait pas été « volé » à la présidence avant la fuite. Une irruption qui surprendra tout le monde et particulièrement les autorités de cette localité du pays. Des informateurs tapis de ce côté avaient donc affirmé avoir vu l’ex-dirigeant de Bangui sans bagages encombrants (grande valise, objets d’art, bibelots, etc), mais une mine affichée et satirique « Pas de panique je contrôle ». Pourquoi François Bozizé ne s’inquiétait outre mesure de son devenir ? 

 

Sans pour autant confirmer cette information, certaines mauvaises langues, attribuerait à Bozizé la paternité de certains diamants vendus pour pouvoir se ravitailler en cash au Cameroun. Pour cela, la présence dans les murs du Hilton de Kammogne Fokam n’avait pas été fortuite. Par ricochet de ce deal, le PDG était également sorti par « maladresse » de là avec la première sortie médiatique de François Bozizé.

 

Ayant été annoncé en grande pompe au Benin, surprise est de constater que rien ne bouge. Yayi Boni n’a-t-il pas accepté cette « présence » dans son pays ? Ou bien le transfèrement de la fortune du Président déchu n’a-t-il pas encore abouti. Si c’est le deuxième cas, un léger goût de blanchiment d’argent pourrait justifier le retard observé entre l’accord du pays hôte et le départ du Président déchu François Bozizé du Cameroun.

 

Dans tous les cas, l’histoire « des diamants de Bokassa » renaitra de ces cendres pour nous offrir la vérité dans le contexte actuel. Just Wait and See.

 

© Camer.be : Yannick Ebosse

Manifestation des Centrafricains de Montpellier pour la paix en RCA

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Mobilisation des Centrafricains à Montpellier Contre les Viols, les assassinats, les pillages en Centrafrique. Une marche organisée par l'association des centrafricains de Montpellier (Ouali ti bé africa, le club de foot-ball des centrafricains , le groupe des Ado, génération Centrafrique, les confessions religieuses, les amis de Nîmes) avec la participation des représentants du collectif touche pas à ma constitution et du Mouvement Citoyen Fini Kodé. 


Le CICR garantit quatre (4) mois d’eau potable en RCA

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20 avr, 2013  Par Yannick Nalimo 

 

De l’eau potable pour les Centrafricain pendant les 4 prochains mois. Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) vient de signer le 8 avril un protocole de collaboration avec la Société de Distribution d’Eau en Centrafrique à cet effet.

 

Cet Accord vise à appuyer la SODECA en lui fournissant des produits pour le traitement d’eau pendant un délai déterminé. Selon M. Yangana Jules, chef de cellule communication de la SODECA, « cet Accord concerne deux points essentiels : L’achat d’un stock de produits chimiques de traitement de l’eau,  le transport et la livraison de ce stock ».

 

Le CICR s’occupera de l’achat et le transport desdits produits tandis que la SODECA, prendra pour sa part en charge toutes les formalités douanières.

 

Les populations dépendantes des huit stations de traitement des eaux de la SODECA en République Centrafricaine vont bénéficier de cet appui pendant quatre mois à compter du mois de Mai.

CENTRAFRIQUE : Le Développement Durable, équitable et solidaire, c’est Possible par Christian Dominique DARLAN

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Consultant en Stratégies de Développement

 

 

 

A l’heure où la crise économique et financière sévie et que chacun cherche à protéger les intérêts de son peuple, il est important que chaque Fils du Pays, selon ses capacités, puisse proposer des solutions. Quelqu’un a dit : « Aucune Nation ne naît grande ; les Grandes Nations sont l’œuvre de leurs citoyens ».

 

C’est en toute modestie que je verse, à travers les 40 publications, celle-ci étant la première, au dossier de la réflexion générale, mon point de vue sur le manque criant de progrès et de développement qui caractérise la République Centrafricaine, notre cher et tendre pays, en ce mi-parcours de l’année 2013.

 

Située au cœur du continent africain entre l'Equateur et le Tropique du Cancer, à égale distance de la Méditerranée et du Cap de Bonne-Espérance, de l'Océan Atlantique et du Golfe d'Aden, la République Centrafricaine est un pays entièrement enclavé. Elle s'étend sur 623 000 km2 du 2° au 11° parallèle Nord et du 13° au 27° méridien Est et constitue un vaste plateau situé entre 600 et 700 m d'altitude. Elle se trouve à plus de 1000 km des ports de Douala au Cameroun et de Pointe-Noire au Congo.

 

Tout le monde sait qu’elle ne va pas bien du tout depuis très longtemps maintenant…-…Cela fait plus d’une décennie qu’elle est sous perfusion permanente, malgré le fait que tout le monde s’accorde à dire qu’elle a de formidables ressources naturelles qui, théoriquement, auraient dû favoriser son bien-être. - Le vécu démontre tout le contraire; …- le peuple est miséreux mais demeure digne; …- le pays fait partie des Nations les plus pauvres malgré ses richesses.

 

 

Aujourd’hui, au travers de cette quarantaine d’articles, nous disons non à la fatalité. Il n’est écrit nulle part que ce pays devra vivre perpétuellement dans la pauvreté. - Il est de notre devoir de prendre notre destinée en main et d’offrir un meilleur devenir aux générations futures. - A nous d’établir un plan favorisant le développement de notre pays, en conformité avec les aspirations du peuple et en prenant en compte nos réalités locales.

 

Ceux qui ont gouverné le pays ces 50 dernières années, ont voulu imité le modèle occidental qui leurs état proposé, ont échoué.- Nous savons aujourd’hui que ce fut de mauvais jugements.- L’échec est patent. - Le développement ne se parachute pas, il se conquiert. - La démocratie est le meilleur des régimes. A ce sujet, ma conviction profonde est fondamentalement et durablement enracinée. - La démocratie est une condition nécessaire au développement. Aucune dictature n’a en Afrique ou ailleurs favorisé le décollage économique. L’Union Soviétique est morte de n’avoir pas compris qu’il n’y a pas de développement durable sans démocratie.

 

La République Centrafricaine a la chance d’avoir des amis fidèles tels que la France aujourd’hui via l’Union Européenne et les autres pays finançant les actions relatives aux ODM (Objectifs de Développement du Millénaire) et plus connues sur le terrain local sous l’appellation DSRP. - Sans l’aide au développement perçue par le pays nous serions en faillite gravement généralisée. - Certes, l’aide au développement protège de la famine, elle n’a jusque là guère provoqué le développement ni empêché la pauvreté de se répandre et de s’aggraver en Centrafrique. Les causes de ce vaste échec sont multiples.

 

Mon Oncle Antoine DARLAN, Homme politique Centrafricain anté-indépendance avait pour habitude de me dire :

 

"Vois-tu Dominique dans les affaires privées et/ou de l’Etat, il existe 3 catégories de personnes :

 

*Ceux qui agissent, décident et font les choses ;

 

C'est dans cette catégorie de personnes que l'on trouve les Leaders-décideurs politiques et les gens qui ont une vie comblée à la hauteur de leurs ambitions.

 

* Ceux qui remettent à plus tard, et qui se disent après : "Si j'avais su".

 

* Ceux qui ne font rien et qui espèrent que les choses vont s'arranger d'elles-mêmes.

 

# -  Désormais, en République Centrafricaine, il nous faut résolument opté pour la 1ère catégorie.

 

- Peu importe les échecs ou déceptions du passé car la vie nous enseigne que lorsqu'on a appris à marcher, on est tombé bien des fois, et ce n'est pas ce qui nous empêche à l'heure actuelle de nous déplacer correctement. - - Ce n'est pas ce que vous êtes actuellement ou ce que vous avez été par le passé (aussi mauvais ou médiocre soit-il) qui est important, mais bien ce que vous allez devenir dans le futur …

 

Vu la situation actuelle de notre pays, son retard, les préoccupations réelles du peuple, il nous faut avoir un véritable projet de société favorable à l’amorçage de notre développement à l’horizon 2025/2030.

 

 

Comment expliquer qu’après un demi-siècle d’indépendance, notre pays soit encore prisonnier des méandres du sous-développement, alors que notre potentiel naturel nous autorise à espérer mieux. A qui la faute ? - Cela ne peut continuer ainsi ; - à nous de prendre notre destinée en mains et nous mettre résolument au travail et, avec dignité, relever la tête et le défi qui est devant nous ». - L’Avenir de notre Pays, de Notre Peuple dépend du niveau de notre engagement citoyen et républicain au quotidien. Cet Avenir sera riche et intense ou ordinaire et sans intérêt en fonction de la grandeur et la force de notre détermination, de notre foi ».

 

 

« La mort de l’Homme, disait M. Dufrenne, c’est d’abord l’extinction du sens ». La vie, c’est « opérer des présences », reconnaître et créer des valeurs.

 

Est valeur, ce qui doit être, ce qui dépasse le réalisé et, par conséquent, réside dans les actes qu’il dépend de nous d’accomplir.

 

Est valeur, tout ce qui, à travers l’œuvre finie et l’action entreprise, maintient le cap vers la construction de la communauté humaine.

 

Est valeur, tout ce qui projette un sens et nous tire en avant avec une conscience aiguë du relatif et de l’éphémère, mais aussi de ce qui se totalise dans le temps de l’histoire que nous faisons.

 

Nous avons appris à ne plus avoir foi en un salut terrestre rendu possible par le progrès scientifique et technique ou par quelque révolution, et que l’histoire n’est pas une marche irréversible vers une humanité pleinement et définitivement réconciliée avec elle-même et maîtresse de la nature. Voilà qu’une fois encore il nous faut faire œuvre créatrice, nous efforcer de ramener les choses et les hommes dans le vaste mouvement de possibles réalisations qui demeure la trame de l’histoire et chercher à rejoindre, pour le libérer en l’axant sur les valeurs, le courant total de la vie au sein duquel s’insère chacune de nos vies. - Dans l’existence d’un Homme, rien n’est écrit d’avance, tout se construit au jour le jour. Le développement n’est pas entre les mains d’un destin aveugle. - L’enjeu central est et demeure de savoir ce que nous faisons et ferons de notre capacité d’élaborer de l’être en nous et hors de nous. - Relever ou se fixer un challenge, c’est faire un pari sur soi, c’est plonger dans l’action, avec la force qu’il faut pour gagner.

 

Croire que l’industrialisation et le développement de l’Afrique puisse ressembler au modèle occidental est pure fiction car ce schéma exige que l’Afrique emprunte le même chemin que l’Occident c-à-d qu’elle soumette d’autres peuples, les exploite, les colonise et qu’en même temps les pays développés s’immobilisent pour attendre l’Afrique ; - chose impossible. – La voie est donc ailleurs.

 

La base du développement de l’occident est solide ; or que nous Africains en général et Centrafricain en particulier, nous avons atterris dans ce monde en plein 20ème siècle, à l’indépendance dans les années 1960, sans argent, sans pouvoir décisionnel, sans connaître les règles du jeu.

 

52 années sont passées depuis, avec beaucoup plus de bas que de hauts. – Maintenant, puisque les autres ne peuvent nous attendre et ne pensent qu’à leurs intérêts en premier, comme le veut la règle du jeu, alors soyons flexible et débordant d’ingéniosité afin de prendre le train au vol et avoir un siège au Concert des Nations, que dis-je, un strapontin à la table du Conseil d’Administration de la Planète suffira largement, dans un premier temps.

 

 

Pour cela, il faut une volonté politique et des hommes qui pensent d’abord à l’intérêt général. – Le Pays d’abord, moi après, car moi d’ici 50 années, je ne serai plus, mais la République Centrafricaine sera encore là. – Alors, le peu de temps que j’aurais passé sur Terre doit obligatoirement faire au moins avancer mon Pays de 1 kilomètre en direction d’un développement durable et crédible ; - c’est le minimum requis. –  Telle doit être désormais la réflexion profonde que chaque Centrafricain, ayant la moindre parcelle d’autorité, doit avoir. - La Centrafrique est trop en retard, or qu’elle mérite mieux. Son potentiel naturel l’autorise à espérer mieux.  -  En Centrafrique, tout « Décideur » doit, désormais, savoir que s’il ne donne pas cette dîme d’1 kilomètre, sa vie aussi luxueuse soit-elle n’aura vraiment pas value la peine d’être vécue. Parasite il a été, parasite il restera dans le souvenir de son Pays, de son Continent.

 

Avant de te coucher le soir, poses-toi la question : « Qu’ai-je Fais pour faire avancer Mon Pays aujourd’hui ? – Quel acte ai-je, directement ou indirectement, posé pour favoriser le bien-être des générations futures ? – L’avenir dans un « Mieux vivre ensemble en Centrafrique » a-t-il un jour fait partie ou fait-il encore partie de mes priorités au quotidien ? ».

 

Cher Internaute, merci d’avoir pris le temps de me lire. Toutefois, souviens-toi qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire et qu’une action personnelle venant de toi, quel quelle soit, est espérée et attendue car : « Aucune Nation ne naît grande, les Grandes Nations sont l’œuvre de leurs citoyens ». – La construction de notre Pays est l’affaire de TOUS.

 

Fin de la Réflexion N°01

 

C.D. DARLAN

 

E-mail : batir.rca@gmail.com

La CPI surveille la Centrafrique

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BBC Afrique  22 avril, 2013 - 17:01 GMT

 

 

La procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, a mis en garde les éventuels responsables de crimes et violations des droits de l’homme en Centrafrique, affirmant qu’ils seraient poursuivis.

 

"Les Centrafricaines et Centrafricains ont déjà trop souffert. Je n'hésiterai pas à poursuivre en justice ceux qui sont responsables de leur souffrance", a déclaré Fatou Bensouda dans un communiqué.

 

"La situation en République centrafricaine empire de jour en jour et le nombre de victimes civiles affectées par des crimes graves ne cesse d'augmenter", a-t-elle ajouté, précisant que son bureau examinait "de très près” les allégations de crimes relevant de la compétence de la Cour - y compris des attaques contre des civils, meurtres et pillages - en République centrafricaine".

 

"Notre mandat est de mettre fin à l’impunité pour de tels crimes et notre compétence s’étend sur tout le territoire de la République centrafricaine", a ajouté la procureure de la CPI.

 

La situation dans le pays s'est considérablement dégradée ces dernières semaines après la chute du régime du président François Bozizé, renversé le 24 mars par la rébellion de la Séléka.

 

Des pillages et tueries sont multipliés.

 

 

 

NDLR : La seule surveillance ne suffit plus pour le cas de la République centrafricaine. La CPI doit passer de la phase de surveillance à celle de poursuite à commencer par François Bozizé et ses tortionnaires et assassins tels que le capitaine Eugène Ngaikoisset alias « le boucher de Paoua », Vianney Semndiro, Olivier Koudémon alias Gbangouma et autre Anatole Ngaya, et consorts qui sont aujourd’hui en cavale en RDC et au Cameroun après la chute de leur patron, avec l’émission de mandat d’arrêt car il n’y a plus à attendre. La récente découverte de squelettes humains dans le garage de la villa de Bozizé de Sassara vient alourdir les charges contre lui, sans oublier le dossier de la disparition de Charles Massi notamment. 

Centrafrique: l'ONU estime qu'il "est urgent de rétablir l'ordre"

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lundi 22 avril 2013 à 21h46 (Belga)

 

Le secrétaire général adjoint chargé des Affaires politiques de l'ONU Jeffrey Feltman a estimé lundi au cours d'une visite à Bangui qu'il était "urgent de rétablir l'ordre" en Centrafrique, où la coalition Séléka qui a pris le pouvoir le 24 mars peine à mettre fin aux violences et aux pillages.

 

Il a aussi lancé un appel à l'aide humanitaire, soulignant que seuls 20% des besoins étaient couverts. "Il est urgent de rétablir l'ordre public et la sécurité à travers le pays afin de pouvoir protéger les populations civiles contre les violences et abus. Les tueries, pillages, attaques contre les populations civiles, violations de droits de l'homme et violence contre les populations doivent s'arrêter", a affirmé Jeffrey Feltman dans un communiqué.

 

"Les violences sexuelles et les recrutements et utilisation d'enfants dans les groupes armés doivent s'arrêter. Ceux qui se sont saisis du pouvoir doivent assumer leurs responsabilités en contrôlant les éléments sous leur commandement", a-t-il souligné alors que la population accuse des éléments du Séléka de constituer l'essentiel des pilleurs et que des enfants soldats font partie de la troupe.

 

Jeffrey Feltman a rappelé que la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) avait promis d'étendre de 500 à 2000 hommes, le nombre de soldats déployés sur le terrain tout en assurant: "On aura sûrement besoin de plus de soutien".

 

"Après la sécurité, les besoins humanitaires sont primordiaux en ce moment. Nous lançons un appel aux bailleurs de fonds afin qu'ils puissent augmenter urgemment leur contribution pour faire face aux besoins immenses et se préparer pour les interventions aussitôt que la situation sécuritaire le permettra" a-t-il précisé.

 

La situation en République centrafricaine (RCA) s'est considérablement dégradée ces dernières semaines après la chute du régime du président François Bozizé, renversé le 24 mars par la rébellion Séléka.

 

 

 

 

République centrafricaine : l'ONU appelle au rétablissement de la sécurité et au retour complet à l'ordre constitutionnel

 

un.org  22 avril 2013 – Lors d'un déplacement en République centrafricaine, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies pour les affaires politiques, Jeffrey Feltman, a lancé lundi un appel pour que des efforts soient déployés de toute urgence afin de restaurer la sécurité, de mettre fin aux abus et d'assurer le retour à l'ordre constitutionnel.

 

« Je suis aujourd'hui en République centrafricaine pour exprimer la profonde préoccupation des Nations Unies devant la détérioration des conditions de sécurité et des droits de l'homme dans le pays, ainsi que notre solidarité envers la population en détresse et extrêmement vulnérable en ce moment », a indiqué M. Feltman lors d'une conférence de presse donnée à Bangui, la capitale centrafricaine.

 

« À l'heure actuelle, la priorité est de rétablir rapidement l'ordre public et la sécurité à travers le pays et de protéger la population civile des abus », a-t-il rappelé au terme d'une journée d'entrevues avec des représentants de différentes formations politiques et de la société civile. M. Feltman s'est également entretenu samedi avec le Premier Ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, qui se trouve actuellement à Douala, au Cameroun.

 

M. Feltman a par ailleurs rencontré l'équipe des Nations Unies à Bangui, dirigée par la Représentante spéciale du Secrétaire général et Chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA), Margaret Vogt. Il a salué à cette occasion le soutien continu apporté par le Bureau à la République centrafricaine tout au long de la crise, dans des circonstances difficiles.

 

Lors de ses échanges, M. Feltman a réitéré les appels de la communauté internationale et des pays la région à un retour complet à l'ordre constitutionnel et à la fin de l'impunité. Il a souligné la nécessité d'une transition inclusive, prévue par les Accords de Libreville, signés en janvier 2013.

 

Le Secrétaire général adjoint pour les affaires politiques a appelé à des mesures urgentes pour rétablir la sécurité et faciliter les opérations humanitaires, exigeant la fin des pillages, des meurtres et des violations des droits de l'homme, y inclus les abus sexuels.

 

M. Feltman a enfin lancé un appel à la communauté internationale pour qu'elle accorde à la République centrafricaine une attention « plus ciblée et soutenue » afin d'éviter la récurrence des crises et de l'instabilité dans le pays.

 

« La République centrafricaine ne peut pas continuer à être la crise oubliée qui émerge brièvement sur la scène internationale pour retomber dans l'oubli jusqu'au prochain embrasement tragique», a résumé M. Feltman.

 

Parallèlement, la Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a prévenu que son Bureau examinait actuellement de très près les allégations de crimes graves en République centrafricaine qui relèveraient de la compétence de la Cour, y compris des attaques contre des civils, des meurtres et des pillages.

 

« Notre mandat est de mettre fin à l'impunité pour de tels crimes et notre compétence s'étend à tout le territoire de la République centrafricaine. Les Centrafricaines et Centrafricains ont déjà trop souffert. Je n'hésiterai pas à poursuivre en justice les responsables de leurs souffrances », assure Mme Bensouda dans un communiqué de presse.

 

 

 

 

NDLR : Y-avait-il vraiment besoin qu’un fonctionnaire vienne de New York pour constater qu’il était « urgent de rétablir l’ordre à Bangui » ? Il y a pourtant à Bangui, une représentante spéciale du SG des Nations Unies. La vraie question est de savoir que vont faire les Nations Unies pour un retour urgent de l’ordre et la sécurité à Bangui et dans le reste de ce pays ? N’est-il pas possible de déployer vite fait des casques bleus pour y arriver rapidement ? Voilà ce qu’attendent les Centrafricains !

 

Nicolas Tiangaye: le retour de troupes sud-africaines en Centrafrique serait «prématuré»

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RFI   lundi 22 avril 2013 à 11:10

 

C'est un sujet sensible : 1 300 soldats issus des Etats membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) devraient prochainement rejoindre la RCA pour aider à stabiliser le pays. Et parmi eux notamment, des militaires sud-africains. Or, leur armée a participé aux combats au moment de la chute de François Bozizé. La proposition de leur retour est donc prématurée, selon le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye. Dans une semaine, ce dernier se rendra à Johannesburg pour rencontrer les autorités locales.

 

Le jeudi 18 avril, les chefs d'Etat de la CEEAC, réunis en sommet à Ndjamena (Tchad), ont décidé de porter à 2 000 le nombre d'hommes rassemblés au sein de la force régionale chargée de mettre fin à l'anarchie en Centrafrique. Anarchie qui prévaut depuis l'arrivée au pouvoir des rebelles de la coalition Seleka.

 

Aucun calendrier n'a toutefois été fixé pour ce déploiement, qui équivaudrait à un quadruplement des effectifs de la Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac) déjà sur place.

 

La possibilité de la présence de soldats sud-africains a été évoquée. Mais cette question est « prématurée », estime Nicolas Tiangaye, Premier ministre centrafricain.

 

« Au sommet de Ndjamena, des discussions ont eu lieu avec le président Zuma mais la participation des troupes sud-africaines au sein des forces de la CEEAC n'a pas été formellement envisagée. Et à mon avis, c'est prématuré. De toute façon, une délégation centrafricaine se rendra en Afrique du Sud courant de la semaine prochaine pour discuter d'une coopération, sur des bases de confiance et de respect mutuel entre les deux Etats. A un moment donné, François Bozizé personnalisait les relations. Nous, nous voulons des relations d'Etat à Etat, sur la base des intérêts des deux pays. Les caisses de l'Etat sont vides... Donc vous savez que l'Union européenne est le premier partenaire de la République centrafricaine. Et la situation actuelle en Centrafrique, nous a mis en difficulté, et il s'agit donc d'un plaidoyer (...) Il faut éviter qu'il y ait des suspensions qui soient préjudiciables. »

 

Nicolas Tiangaye    Premier ministre de RCA

 

En ce début de semaine, Nicolas Tiangaye est attendu à Bruxelles pour réclamer la clémence de l'Union européenne vis-à-vis de son pays, car selon le Premier ministre centrafricain, il ne faut pas suspendre l'aide internationale.

Dépêches du réseau d'informations des journalistes centrafricains des droits de l'homme

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BANGUI : DES RELIGIEUX SE MOBILISENT POUR LA PAIX ET LA SÉCURITÉ

 

Bangui, 22 avril (RJDH) – L’union des églises évangéliques des frères (UEEF) a organisé trois jours de prière et de jeûne allant de lundi  22 au mercredi 24 avril. Une activité qui a pour but de soutenir la Centrafrique d’une manière spirituelle, afin que la paix et la sécurité puissent revenir.

 

Durant ces trois jours, les chrétiens membres de cette confession religieuse vont jeûner et prier pour la paix et la sécurité dans le pays.  Cette initiative vise également à porter un soutien spirituel aux victimes des exactions durant le moment de crise que le pays connait depuis le 10 décembre dernier.

 

« La sécurité et la paix ont quitté le territoire centrafricain. Des lamentations se font entendre de tout côté et personne n’est épargnée de cette situation. Nous avons le devoir et le droit de prier pour tout le monde », a dit le secrétaire exécutif des églises évangéliques des frères en Centrafrique, Simon-Pierre Nadjilao.

 

Il a également fait savoir que tant qu’il n’y a pas de sécurité,  il n’y a pas la paix.  Car d’une manière ou d’une autre la paix et la sécurité sont indispensables pour le bien-être de tous. « Nous avons organisé ce moment pour recommander le sort des centrafricains à Dieu afin qu’il instaure la sécurité et la paix », a souligné Simon-Pierre Nadjilao.

 

Selon la même source, la population ne peut pas vaquer librement à ses activités. La vie et la libre circulation des personnes et des biens sont conditionnées.

 

« La situation dans laquelle la République Centrafricaine se trouve est désagréable, personne ne pourra dire que tout va bien, les centrafricains souffrent amèrement sur tous les points. Le développement ou l’épanouissement de tout un chacun est bloqué et remis à zéro », a-t-il fait observer.

 

 

BANGUI : UNE AMBIANCE TOUJOURS MORNE EN DÉPIT DE L’ASSURANCE DES NOUVELLES AUTORITÉS

 

Bangui, 22 avril (RJDH) – L’ambiance reste toujours morne à Bangui, depuis l’arrivée des rebelles de la Séléka au pouvoir le 24 mars dernier. Les scènes de pillage, d’enlèvement, de meurtre et d’autres exactions continuent, alors que les sanctions que promettent les nouvelles autorités tardent à se concrétiser. Une situation qui fait craindre chez beaucoup de centrafricains, une crise humanitaire à grande échelle.

 

Nombreux sont les centrafricains qui s’interrogent en ce moment sur la réelle volonté des nouveaux maîtres de Bangui à faire assoir la sécurité et l’ordre sur l’ensemble du territoire national. Des scènes de pillages qui continuent, ont fait que plusieurs secteurs d’activités socioéconomiques restent paralysés.

 

Les quelques banques commerciales ouvertes ne proposent que des services minimums. Les écoles sont restées fermées. Ce lundi 22 avril, les élèves du lycée Barthélemy Boganda qui se sont rendus dans leur établissement, ont vu les locaux occupés par les rebelles de la Séléka. Ces éléments ont été basés dans cet établissement, pour contrer l’entrée des éléments dits incontrôlés dans le quartier de Boy Rabe, pour commettre des exactions.

 

Dans la nuit du 21 au 22 avril, certains éléments de la Séléka ont fait incursion au domicile d’une famille au quartier Ngongono3, pour perpétrer un pillage. « Ils nous ont réveillés avec des sommations. Ils nous ont terrorisés avec des menaces de mort. Nos biens entre autres, literie, ustensiles de cuisine, moto et plusieurs autres matériels ont été emportés par les rebelles. Mes documents ont été éparpillés dans la cours », a expliqué la victime.

 

Entre temps, dans la journée du dimanche 21 avril, une voiture appartenant à un agent de la douane centrafricaine, a été emportée par les hommes de la coalition Séléka, au quartier Damala.

 

D’après les faits rapportés par des témoins, ces hommes en arme ont investi le domicile de cet agent de la douane en faisant des tirs de sommation.  Effrayé, l’agent a dû prendre fuite avec toute sa famille et les rebelles en ont profité pour s’emparer de la voiture. Une situation qui a entrainé la psychose au sein de la population dudit quartier.

 

Dans les hôpitaux, le service des urgences sont débordés. En outres, les services commencent à faire face à des sérieux problèmes de rupture de stock des médicaments. Ces faits commencent laissent redouter chez plusieurs personnes, une crise humanitaire à grande échelle, si rien n’est résolu dans l’urgence par les nouvelles autorités.

 

En route pour une mission officielle en Belgique, le Premier ministre de transition Nicolas Tiangaye, a demandé à la communauté internationale de ne pas suspendre l’aide à la Centrafrique. « Les caisses de l’Etat sont vides. La situation actuelle, en Centrafrique, nous a mis en difficulté et il s’agit donc d’un plaidoyer. Il faut éviter qu’il y ait des suspensions qui soient préjudiciables à tous les projets qui sont en Centrafrique », a-t-il dit à la presse internationale.

 

Du côté des nouvelles autorités de Bangui, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique et membre de la coalition Séléka, Nouredine Adam, a de nouveau  fait un communiqué, lu sur les ondes de la Radio nationale, le dimanche 21 avril, interdisant les éléments de la Séléka de se promener avec les armes dans les artères de la capitale.

 

Il a également demandé aux conducteurs de véhicules de transport commun de ne plus prendre à bord des bus et taxis, les hommes en arme. Le même communiqué précise que, toute personne armée qui sera surprise en train de commettre un acte de braquage ou une exaction quelconque sera punie conformément à la loi.

 

 

BANGUI : LUNDI, UNE JOURNÉE SANS PRESSE

 

Bangui, 22 avril (RJDH) – Les lecteurs des journaux édités de la  presse écrite centrafricaine sont privés ce lundi 22 des informations quotidiennes, suite au mécontentement des journalistes membre du groupement des Editeurs de presse privés et indépendant de Centrafrique (GEPPIC), qui protestent contre les exactions de la coalition  Séléka sur les médias locaux et la représentativité des journalistes au Conseil National de Transition.

 

Le président du GEPPIC, Marcel Mokwapi,  a dans un entretien avec le RJDH, fait savoir que cette journée  déclarée ‘’sans presse écrite’’ est décrétée en République Centrafricaine  suite au quota infime attribué à la presse au sein du Conseil National de Transition (CNT).

 

Marcel Mokwapi a également déploré le fait que certaines autorités locales accordent peu d’importance aux presses locales et particulièrement  la presse privée.

 

«Le Chef de l’Etat a reçu toutes les autres entités  sauf les hommes des médias. Notre attente est de rencontrer le Chef de l’Etat pour des échanges afin de nous impliquer dans la réussite de cette transition », a ajouté le président de GEPPIC.

 

D’après Marcel Mokwapi, les maux d’ordre de cette journée a été suivi et respecté. « Faute de pouvoir d’achat et de culture, très peu de la population lisent les journaux en République Centrafricaine. Le mot d’ordre de grève a été suivi pour permettre à l’opinion internationale de rendre compte des exactions qui se poursuivent en République Centrafricaine » a-t-il conclu.

 

 

RAFAÏ : LA POPULATION SOLLICITE L’ÉLARGISSEMENT DE CHAMP DE SURVEILLANCE DES TROUPES OUGANDAISES

 

Rafaï, 22 avril (RJDH) – La population de la ville de RafaÏ (sud-est) souhaitent de l’Union africaine et à l’organisation des nations unies(ONU), d’élargir le champ de surveillance des forces ougandaises jusqu’au village de Démbia, situé à 70 kilomètres de la ville, dans le cadre de la lutte contre la rébellion de la LRA. Cette demande a été exprimée lors de la réunion de sécurité de ce lundi 22 avril.

                          

D’après un habitant de cette localité joint par Radio Zéréda, « nous souhaitons que l’ONU et l’UA puissent élargir leurs zones de sécurité pour éviter une éventuelle attaque des éléments de l’Armée de résistance (LRA) dans notre localité. Parce que ce dernier temps, leur présence est signalé aux alentours du village Démbia ».

 

Selon Radio Zéréda, les forces Ougandaises qui se trouvent dans la région de Rafaï ont empêché une colonne des éléments de la Séléka  parti de Rafaï pour la ville d’Obo dans le but de piller. Mais ces derniers ont pillé l’église catholique et les sites de certaines ONG humanitaires de cette ville.

 

Un officier Américain a rassuré la population que face aux menaces des  éléments de la Séléka, les troupes tripartites « vont arrêter provisoirement la traque des éléments de la LRA pour sécuriser la préfecture de la haut Mbomou contre les éléments de la Séléka».

 

Centrafrique : Michel Djotodia et la Séléka à l'épreuve du pouvoir, défi sécuritaire crucial à relever

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(ANALYSE) Par Raphaël MVOGO

 

23.04.2013 à 08h16( Xinhua )

 

Il fallait bien s'y attendre, le récent sommet de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) tenu jeudi à N'Djamena au Tchad a "pris acte" -- formule diplomatique consacrée pour couvrir une prise de position -- des décisions du Conseil national de transition centrafricain avec notamment l'élection de Michel Djotodia comme président par intérim.



Au plan pratique, presque un mois après la chute du régime de François Bozizé le 24 mars, cette reconnaissance consacre le début effectif de la transition dans une République centrafricaine (RCA) plongée dans la violence et l'insécurité. A commencer par la capitale Bangui dont les habitants, traumatisés par les pillages et les tueries continus, vivent désormais la peur au ventre.


Passé l'euphorie de leur prise de pouvoir après trois mois de conflit avec l'ancien pouvoir et malgré les accords de paix conclus le 11 janvier à Libreville au Gabon sous l'égide de cette même CEEAC, l'ex-alliance rebelle de la Séléka et son leader propulsé au-devant de la scène publique nationale ont du pain sur la planche pour rassurer les Centrafricains et la communauté internationale sur leurs capacités à restaurer la paix et la stabilité dans ce pays à l'économie exsangue.



La tâche s'annonce ardue, dans la mesure où la Séléka, elle-même soumise à l'urgence de mettre de l'ordre dans les rangs de ses éléments régulièrement mis en cause dans les exactions décriées, "est une coalition hétéroclite et une fois que son ennemi principal François Bozizé est écarté, elle n'a plus de raison de maintenir un semblant de cohésion qui semblait la mener vers le pouvoir", a estimé dans une analyse à Xinhua le politologue camerounais Firmin Mbala.

"La Séléka n'a aucun projet d'avenir en soi. Elle n'a pas une vision politique autre que celle de déloger Bozizé du pouvoir", un objectif que les nouveaux maîtres de Bangui ont réussi à réaliser, en allant de "succès militaires en succès militaires qui ont dépassé leurs espérances", juge l'universitaire pour qui finalement l'acteur clé de la transition à l'intérieur de la Centrafrique va être le Premier ministre, Nicolas Tiangaye, adoubé par la CEEAC.

Auparavant chef de file de l'opposition démocratique, le chef du gouvernement d'union nationale en poste depuis les accords de Libreville qui avaient recommandé sa nomination, avait déjà été un acteur central lors de la transition consécutive au coup d'Etat de mars 2003 de Bozizé contre Ange-Félix Patassé, chef de l'Etat réélu démocratiquement quatre ans plus tôt pour un second mandat de cinq ans.


LA RCA PRIVEE D'AIDE FINANCIERE EXTERIEURE


Après Paris en France récemment, il est annoncé pour une nouvelle visite internationale auprès des bailleurs de fonds centrafricains ces jours-ci à Bruxelles en Belgique. Mais à Bangui, l'opportunité de ces déplacements fait débat. "Il va à Bruxelles avec quel dossier ? Est-ce qu'une évaluation des besoins a été faite après le conflit entre la Séléka et le régime de Bozizé ? Il ne doit pas partir juste pour les discours, il doit aller soutenir les dossiers", observe un acteur de la société civile.


Par ces décisions, le nouveau pouvoir centrafricain a procédé à un changement d'homme à la tête des Forces armées centrafricaines (FACA) en nommant un nouveau chef d'état-major, en la personne du général Jean-Pierre Dolowaye, ex-sous-chef d'état-major chargé des opérations, présenté comme un responsable militaire bien formé et respecté de ses camarades d'armes.

Mais, le nouveau commandant en chef de l'armée centrafricaine réussira-t-il à "s'imposer aux gens qui ne relèvent pas de sa chaîne de commandement, à savoir les éléments de la Séléka que leur propre hiérarchie a déjà du mal à discipliner, lui qui est issu de l'armée régulière et a combattu cette même Séléka ? Aujourd'hui, comment va se passer la cohabitation ?", s'interroge notre acteur social.


Du coup, des appels sont lancés pour la mise en œuvre du programme DDR (désarmement, démobilisation et réinsertion) destiné à pacifier la RCA et donc à mettre un terme à la circulation des armes. C'est un vieux dossier qui n'a pas évolué sous le régime Bozizé et que le confit entre celui-ci et la Séléka a ressuscité.


Peu avant la prise de pouvoir de l'ex-rébellion, les pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) avaient débloqué 4 milliards de francs CFA (8 millions de dollars) pour la réalisation de ce programme et des promesses d'aide de plus de 3 millions d'euros de l'Union européenne (UE) avaient été annoncées.


Suspendue des organisations internationales dont l'Union africaine (UA) après cet épisode jugé comme une entorse à l'ordre constitutionnel, la RCA est aujourd'hui privée de l'aide financière extérieure nécessaire au fonctionnement de ses institutions. Le nouveau sommet extraordinaire de la CEEAC de jeudi a souligné la nécessité de fournir un appui conséquent pour accompagner la transition amorcée.


PAX TCHADIANA


Dans sa nouvelle posture de faiseur de rois et gendarme régional, le président tchadien Idriss Deby Itno, présenté comme le parrain de Djotodia et son équipe, apparaît en première ligne dans cette cause. Pour Firmin Mbala, "il a les moyens d'imposer une 'pax tchadiana', c'est-à-dire une paix qui doit sa réalité et sa réalisation à la contribution aussi bien en termes financiers qu'en termes d'intervention militaire".


"C'est des moyens qui ne peuvent pas être totalement suffisants", nuance cependant le politologue. Dans ce cas, la question se pose sur les ressources qu'utiliseront les nouveaux maîtres de Bangui pour diriger le pays.


Certes, les deux sommets de N'Djamena ont consacré l'érosion des pouvoirs de Michel Djotodia pour le cantonner à un rôle honorifique à la tête de l'exécutif, pour les confier à Tiangaye. Mais, de l'avis de Mbala, s'il est incompétent, l'ex-chef rebelle risque d'être un facteur de nuisance. "Pour l'instant, note-t-il, rien n'indique de Djotodia soit incomparablement plus compétent que Bozizé".



Après avoir déjà obtenu la dissolution du Conseil supérieur de transition créé le 6 avril au profit du Conseil national de transition considéré comme étant plus expressif du nouveau contexte sociopolitique, la société civile continue de veiller au grain. Elle fait pression sur le Premier ministre pour la tenue d'une "conférence nationale" visant à débattre des maux de la RCA.



"Les problèmes de la RCA, justifie par exemple Fulgence Zeneth, un de ses membres, ne sont pas partis avec Bozizé". C'est que, dans ce pays pauvre d'Afrique centrale dont pourtant l'extraction des minerais de diamant représente 40% de l'économie nationale qui est sur le point de devenir un pays producteur de pétrole, l'histoire repasse les plats.

 

Comme le rappelle Firmin Mbala, depuis André Kolingba jusqu'à Bozizé en passant par Patassé, "tous les dix ans, il y a des formes d'alternance armée en RCA". En cause : l'incapacité des pouvoirs successifs à satisfaire les besoins de la population. Une population qui aujourd'hui ne semble pas accorder un état de grâce à Djotodia et ses hommes, placés devant leurs responsabilités après leur arrivée douloureuse aux affaires.


RCA : le Premier ministre demande une aide urgente à l'UE

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RFI   mardi 23 avril 2013 à 11:18

 

Le Premier ministre centrafricain est à Bruxelles pour plaider la cause de son pays. Nicolas Tiangaye a été entendu le 22 avril par la Commission du développement du Parlement européen. Il y a décrit un pays dans une situation apocalyptique et a demandé une aide urgente aux Européens.

 

Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Bénazet

 

Pour Nicolas Tiangaye, tout est à reconstruire en Centrafrique et la situation sécuritaire est tellement catastrophique qu’un quart de la population a fui la capitale pour se réfugier dans la brousse. Le Premier ministre est venu plaider la cause de la RCA à Bruxelles : un plaidoyer avant tout financier, entre autres, pour la poursuite de l’aide au développement de l’Union européenne, le premier partenaire financier de la Centrafrique, mais surtout pour une aide budgétaire urgente, car les caisses de l’Etat sont vides.

 

Selon le Premier ministre centrafricain : « Les éléments qui créent les troubles dans la ville de Bangui, ce sont les éléments de la Seleka. Il est question de les cantonner. Leur cantonnement impliquera beaucoup de moyens financiers parce qu’il faudra les nourrir. Ces moyens, l’Etat centrafricain ne les a pas. »

 

Nicolas Tiangaye a reçu un soutien appuyé de l’ancien ministre belge Louis Michel, désormais envoyé spécial de l’Organisation internationale de la Francophonie pour la Centrafrique : « Il faut absolument que la communauté internationale comprenne qu’il est vital qu’elle délie un peu la bourse, qu’elle mette des moyens à disposition notamment pour payer ces salaires et aussi pour continuer à financer une augmentation de la Fomac ».

 

L’Union européenne a déjà débloqué plus de 6 millions d’euros pour la Fomac, la Force multinationale d’Afrique centrale. Mais celle-ci doit passer de 750 à 2 000 hommes. Et les nouveaux besoins de financement seront au centre des préoccupations du groupe de contact lors de la réunion du 3 mai à Brazzaville.

 

Renforcement de la sécurité de Michel Djotodia

 

Il y a encore quelques jours, le Ledger, seul hôtel de luxe de Bangui -et palais présidentiel de fait depuis le coup de force de la Seleka-, était ouvert aux quatre vents. Les véhicules militaires encombraient le parking, les combattants circulaient en armes dans les jardins et tous ceux qui espéraient pouvoir glisser leur nom dans l'agenda de Michel Djotodia déambulaient dans le hall.

 

Depuis samedi, la sécurité a été renforcée. L'accès de l'hôtel est désormais mieux verrouillé. Il faut dire qu'il y avait urgence. N'importe qui aurait pu, sans grande difficulté, attenter à la vie du nouvel homme fort de Bangui ou d'un de ses ministres.

 

Cette nécessité de sécurisation des autorités s'inscrit également dans un contexte où, selon plusieurs sources, quelques tensions apparaissent au sein de la Seleka. En interne, des officiels font part de leurs ambitions. Certains officiers se sentent mal remerciés et des combattants se plaignent de n'avoir toujours pas reçu leurs primes d'alimentation.

 

Alors que la population est toujours victime de pillages, les renforts de la Fomac sont attendus en urgence. Selon un proche de Michel Djotodia, 150 militaires tchadiens sont déjà en route pour Bangui. Dans les semaines à venir, la force d'Afrique centrale -qui devrait être portée à près de 2 300 hommes- aura désormais la charge de sécuriser en premier lieu la capitale.

 

Reste une question : qui paiera ? Les premiers éléments de réponse pourraient être connus début mai lors d'une réunion prévue à Brazzaville.

Appel d’un centrafricain

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L’heure n’est plus à la division clanique, ni à la division  ethnique encore moins aux guerres  tribale.

Les  manipulations  et  les calculs  politiques  ont assez  duré

 Notre pays,  celui  de notre père et de notre mère  notre chère Centrafrique, centre du continent noir,  est en danger.

Et l’on se rappelle  du  Président Fondateur Barthélemy  BOGANDA  artisan d’une république unifiée, pacifiste  et unique.

 

Et Maintenant ?

 

Notre pays a mal, Il a mal des coups d’Etats  a répétitions

Notre pays  a mal des pillages,  des incertitudes politiques et économiques

En effet ; depuis l’événement du 24 mars 2013, avec l’arrive de l’ex chef rebelle  M. DJotodia  qu’en  partie les Centrafricains et Centrafricaines  l’ont accepté malgré son coup de force,  la  Centrafrique  est retombée dans le moment le plus sombre de son histoire.

 

Le pays  est  contrôlé  et  pillé  par les  éléments  de la  Séléka.

 

Abandonné  par les forces armées centrafricaines qui tuent  seulement leurs  frères Centrafricains comme  Fréderic  ANZITE,  Joseph   NGOUYOMBO ancien Directeur de l’Hôpital  Communautaire … 

 

Et ce pays  défendu  par les troupes  Sud Africaines est manipulé  par la France  et  agressé  par le Tchad.

 Je persiste et je signe le pays  est  en danger.

La jeune génération doit prendre  ses  responsabilités, l’ancienne génération de 1958 jusqu’à 2011 doivent laisser sa place à cette jeune génération.

La politique aux politiciens.

Les pasteurs, les prêtres  et  les imans  doivent rester  respectivement dans leurs  églises  et  dans  leur  mosquée.

L’armée doit rester  dans les casernes ; comme disait ma Grand-mère « chaqu’un  à sa place  et les poules rentrerons ».

La jeunesse Centrafricaine a vu vos  limites  pour vous entendre, vous réunir, vous  parler…, l’exemple des Hommes  politiques  Sénégalais

Toutes  nos  souffrances, nos difficultés ou les  morts  des innocents   proviennent  toujours  de l’extérieur  comme la mort du  Président Fondateur B.Boganda dans un mystérieux  accident d’avion, et  ces  coups  d’Etat successifs  aux   défunts  Présidents  D.Dacko,  Jean . B .Bokassa,  A.Koligba,  A.F Patassé et du Président  F.Bozize.

Aujourd’hui M.Djotodia, en attendant la prochaine marionnette qui viendra de l’extérieur pour le renverser.

 Jeunesse  Centrafricaine  réveiller vous,

Entendez  mon  cri  patriotique !

Notre problème  provient de l’extérieur, il  doit être résolu par les Centrafricains  avec les Centrafricains, par les centrafricains et pour les centrafricains ! 

 Le Tchad ou le Gabon et autres pays ne sont pas une sous préfecture de la République Centrafricaine, ils  n’ont aucun droit d’ingérence dans notre cher  pays ; le problème reste et demeure centrafricain.

J’appelle  la SELEKA à stopper leur pillage, les  viols, les  vols  et leur idéologie d’islamiser  la République  Centrafricaine.

L’Etat Centrafricain est laïc.

J’appelle  toutes les Centrafricaines et tous les Centrafricains à être  vigilants, et  pour les prochaines  élections, il faut  soutenir la jeune génération  face aux dinosaures, aux éternels candidats, aux éléphants de la politique.

On a vu  leurs  limites (Ils  se prosternèrent tous chez  Mr DEBY, d’après la déclaration  de N’Djamena  ou d’après les accords  de  Libreville… ; Aucune vision politique)

L’audace ne justifie pas tout.

 J’appelle  la Diaspora Centrafricaine dans le monde à être conscient et soucieux du développement de notre pays, de s’unir en communauté ou en association  de proposer un projet de développement au nouveau gouvernement, le changement c’est maintenant.

J’appelle  encore  les politiques à  se réunir, d’engager un dialogue franc, démocratique,  Républicain  afin de poser le fondement d’une Centrafrique nouvelle  unique et indivisible.

 

Le  21  Avril  2013, à Avignon

St Cyr  NGOUYOMBO

 Technicien  d’Exploitation  en  Transport  de  Marchandises

Dépêches du réseau d'informations des journalistes centrafricains des droits de l'homme

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BANGUI : LES FACA SONT LOIN DE FAIRE ÉQUIPE AVEC LES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA

 

Bangui, 23 avril (RJDH) – Un mois après la prise de pouvoir par les rebelles de la coalition Séléka, plusieurs éléments des forces armées centrafricaines (FACA) n’ont toujours pas repris leurs postes, malgré l’appel des nouvelles autorités du pays. Certains ont refusé de regagner les casernes, de peur d’être enlevés et exécutés. D’autres qui ont regagné les camps, affirment avoir été menacés. Des sources anonymes parlent de l’exécution de certains. Mais les responsables de la Séléka nient cette information.

 

« Les nouvelles autorités nous demandent de regagner nos bases. Mais dans quelles conditions nous allons retourner pour travailler du moment où toutes les bases militaires et les centres de formations ont été pillés et occupés  par les éléments de la Séléka », a déclaré un élément des FACA, qui a requis l’anonymat.

 

La même source poursuit en disant qu’« aujourd’hui, certaines bases militaires comme celle des sapeur pompiers sont transformés en résidence pour les généraux de la Séléka. Ces derniers célèbrent leurs festivités de mariage. Dans ces conditions où allons-nous travailler ? »

 

Pour un autre élément des FACA, « tant que les éléments de la Séléka ne sont pas désarmés et cantonnés et que notre sécurité ne soit pas garantie, il est hors de question que nous regagnons dans un bref délai le travail, de peur d’être exécutés. Certains d’entre nous qui ont essayé de répondre à l’appel du président Michel Djotodja ont été froidement abattu par des éléments de la Séléka ».

 

Le jeudi 18 avril, un élément des FACA a été tué sur le pont de Soh, à la sortie nord de Bangui, par des éléments de la coalition Séléka. Par contre, plusieurs membres de la famille des FACA et des éléments de la garde de l’ancien président François Bozizé ont reçu des menaces de mort, d’autres ont été enlevés et passés à tabac.

 

Depuis la chute de l’ancien président François Bozizé, plusieurs militaires centrafricains issus des rangs des FACA et de la garde présidentielle ont traversé la frontière avec la République Démocratique du Congo et le Cameroun, pour se réfugier.

 

Le RJDH a essayé une fois de plus de joindre les nouvelles autorités de Bangui afin d’avoir les versions, mais celles-ci sont restées injoignables. Toutefois dans les précédentes  déclarations, les leaders de coalition Séléka ont nié le fait que les éléments des FACA se disent menacés. Ils ont affirmé leur volonté de collaborer avec ces derniers.

 

 

 

OUANGO-BANGASSOU : PILLAGE SYSTÉMATIQUE EN SIGNE DE REPRÉSAILLES PAR DES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA

 

Bangui, 23 avril (RJDH) – Des éléments de la Séléka ont opéré de pillage systématique de la ville de Ouango-Bangassou (Sud-est) en signe de représailles contre la population qui a lynché à mort deux rebelles, qui ont tenté de piller une église. Plusieurs autres personnes ont du quitter la ville pour trouver refuge dans la brousse et d’autres en République démocratique du Congo, le dimanche 21 avril.

 

Selon des informations rapportées par les religieux, tout a commencé quand les jeunes de la ville ont tué deux éléments de la Séléka qui ont tentés de s’attaquer à l’église catholique. Quelques moments après, une autre équipe de ces hommes armés est arrivée et ont incendié plusieurs maisons de la ville et ont pillé finalement l’église catholique.

 

Selon la source, le bilan de cette opération perpétrée par les éléments de la coalition Séléka n’est pas connu. Mais la source a signalé que des personnes auraient été tuées par les éléments de la Séléka.

 

 

 

BAMBARI : L’EXPLOSION D’UNE GRENADE FAIT DES VICTIMES

 

Bambari, 23 avril (RJDH) – Au total 4 enfants, tous âgés de moins de 10 ans, ont été grièvement blessés par l’exposition d’une grenade. L’acte a eu lieu le dimanche dernier, au Quartier Kidigra dans la ville de Bambari (centre).  

 

D’après des témoins cités par Radio Linga, l’exposition a eu lieu au moment où ces enfants jouaient dans la cour de la maison familiale. « Ils ont retrouvé l’engin mais ignorants, ils se sont mis à jouer avec. C’est en découpant le détonateur que l’explosion a eu lieu, pour les blesser grièvement », a raconté un parent.

 

Les victimes sont en ce moment à l’hôpital préfectoral de Bambari, pour recevoir des soins.

 

Entre temps, deux personnes ont été blessées le samedi 20 avril, suite à une explosion des munitions d’arme de guerre de marque d’A 47 au quartier Sectero. Les munitions étaient explosées, alors qu’elles étaient exposées au feu.

 

Il faut signaler que depuis le 23 décembre dernier, date de la prise de Bambari par les éléments de la collation Séléka, plusieurs munitions étaient perdues dans la ville. Trois explosions des munitions ont eu lieu déjà, faisant une dizaine de victimes.

Visite de Nicolas Tiangaye, Premier ministre centrafricain, à la Commission Européenne au royaume de Belgique

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Paris, 24 avril 2013 (CAP) – C’est visiblement très satisfait de ses entretiens à Bruxelles que le Premier Ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a gagné Paris ce mardi soir avec le sentiment du devoir accompli. Accompagné de son ministre des finances, Georges Bozanga, de celui de l’économie, du plan et de la coopération internationale Abdallah Kadre, de l’équipement, des travaux publics et du désenclavement, Crépin Mboli-Goumba et des membres de son propre cabinet, Lazare Dokoula chargé des programmes d’urgence et des finances Maxime Balalou, le Premier Ministre Nicolas Tiangaye vient de boucler avec succès un séjour bruxellois qui lui a permis d’obtenir l’accord des différents responsables de la Commission Européenne au nom de leur institution d’apporter l’aide nécessaire à la République centrafricaine dans la désastreuse situation où elle se trouve actuellement.

 

C’est ainsi que Nicolas Tiangaye a pu dès son arrivée dans la capitale belge, se rendre au Parlement européen où elle a plaidé le sort de son pays et s’est notamment entretenu avec Mme Eva Joly Responsable Comité de Développement au Parlement Européen. Puis, le PM centrafricain s’est également et successivement entretenu avec M. O’ Sullivan, Directeur Général du Service Européen pour l’Action Extérieure (SEAE), M. Andris Pierbalgs Commissaire chargé du Développement, Mme Kristalina Georgieva, Commissaire chargée de la Coopération internationale, de l’Aide Humanitaire et de la Réaction aux crises. C’est avec M. Didier Reynders, Ministre des Affaires étrangères, Vice Premier Ministre qu’ont pris fin la série d’entretiens de Nicolas Tiangaye en Belgique. C’est parce qu’il a été appelé au dernier moment par le Roi Albert 2 que le Premier Ministre Nicolas Tiangaye n’a pas pu rencontrer son homologue belge M. Elio Di Rupo qui en a été beaucoup désolé mais a assuré son homologue centrafricain que ce n’était que partie remise.

 

Le PM Tiangaye a déclaré à la rédaction de Centrafrique-Presse qu’une fois regagné Bangui, il tiendra un point de presse au sujet de l’importante mission qu’il vient d’effectuer à la Commission Européenne à Bruxelles. Avant de rentrer au pays, Nicolas Tiangaye est attendu à Pretoria où il sera reçu le dimanche prochain 28 avril à 10 h, afin de répondre à l’invitation que le Président Jacob Zuma lui a faite en marge du récent sommet de la CEEAC de N’djaména. Le Président sud-africain a en effet souhaité tourner définitivement la récente et sombre page de la tragédie vécue par ses soldats en Centrafrique lors de la chute de François Bozizé pour ouvrir une nouvelle ère d’une coopération fraternelle de son pays avec la République centrafricaine. C’est ainsi que l’Afrique du Sud compte prendre part à la prochaine réunion du groupe de contact le 3 mai prochain à Brazzaville pour lever des fonds pour venir en aide à la RCA. 

 

 

 

Centrafrique : De nouvelles concertations en vue pour l'élargissement du CNT à 135 membres

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YAOUNDE Mardi 23 avril 2013 | 17:36 UTC (Xinhua) - De nouvelles concertations sont attendues pour l'élargissement de la composition de 105 à 135 membres du Conseil national de transition (CNT) chargé de la gestion de la transition politique en République centrafricaine (RCA) après la prise du pouvoir de l'ex-alliance rebelle de la Séléka le 24 mars à Bangui.

 

Une des recommandations du récent sommet de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC, organisation régionale à laquelle la RCA appartient avec neuf autres pays) tenu le 18 avril à N'Djamena au Tchad, cet élargissement provoque une nouvelle agitation au sein des diverses composantes de la société centrafricaine.

 

 Depuis Paris en France où il s'est établi à la suite du décès de l'ex-président en 2011, Guy Kodégué, ancien porte-parole d'Ange-Félix Patassé, a réagi en appelant à de nouvelles élections pour le changement du bureau actuel du Conseil national de transition, sorte d'Assemblée nationale constituante ayant élu le leader de la Séléka, Michel Djotodia, président par intérim.

 

"Il y a une consultation à faire. Il y a lieu de repartir pour de nouvelles élections", a souligné dans un entretien mardi à Xinhua cet ancien membre du Front pour l'annulation et la reprise des élections (FARE), une coalition de l'opposition mise sur pied à l'initiative de Patassé (renversé par Bozizé en 2003) au terme de la présidentielle et des législatives de janvier 2011 contestées par cette opposition.

 

Comme bien d'autres voix qui se sont élevées sur place à Bangui, M. Kodégué conteste le choix d'Alexandre Ferdinand Nguendet pour la présidence du CNT en raison de sa proximité avec l'ex-coalition rebelle. "Ça ne favorise pas l'équilibre des pouvoirs pour une bonne gestion de la transition. La présidence du CNT doit revenir à la société civile", revendique-t-il.

 

Pour lui, le poste devrait même être attribué à une personnalité féminine, à l'exemple de Marie-Noëlle André Koyara, ex-ministre aujourd'hui représentante de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) à Abidjan en Côte d'Ivoire et candidate aux premières élections du CNT tenues le 15 avril, un scrutin qu'elle avait perdu se classant troisième.

 

A Bangui, l'heure est à l'expectative. "Pour l'instant, tout est en stand-by. On attend le retour du Premier ministre (Nicolas Tiangaye, en visite en ce moment à Bruxelles en Belgique auprès de la Commission européenne, NDLR). Parce qu'on ne veut pas continuer dans le cafouillage. Il y a d'abord un contentieux à régler : celui des usurpations de postes dans le bureau actuel", mentionne Fulgence Zeneth, représentant des organisations de défense des droits de l'homme au sein de cet organe.

 

De l'avis de celui-ci aussi, "la nouvelle configuration impose que les choses soient désormais faites dans la transparence. Ça doit aller jusqu'au bureau même du CNT". La société civile centrafricaine, qui demeure active, avait déjà dénoncé les élections au CNT, soutenant que les procédures n'avaient pas été respectées.

 

 

 

 

NDLR : On apprend également de source digne de foi que depuis son refuge du camp de la FOMAC à Bangui-Mpoko, (on se demande d'ailleurs pourquoi lui-même et bien d'autres bozizistes nullement inquiétés, continuent-t-ils de rester encore là-bas) l’ex-président de l’assemblée nationale monocolore de Bozizé et vice-président du KNK, l’ineffable Célestin Leroy Gaombalet alias « Gaou la fumée » est aussi à la manœuvre pour avoir l’investiture du KNK afin de briguer également une place au CNT puisqu’il est question que celui-ci admette encore d’autres membres en son sein. Une chose est sûre. Si on faisait savoir aux membres du CNT que la fonction était bénévole, autant de monde ne se bousculerait pas au portillon !

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