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Ouverture d'une enquête judiciaire après la mutinerie à la prison de Ngaragba

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APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-11-27 12:37:25 - Le parquet de Bangui a annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire pour déterminer la responsabilité des services engagés dans la surveillance et sécurisation de la prison de Ngaragba à Bangui où une mutinerie a eu lieu dimanche et lundi matin, à la suite de la mort d’un détenu.


‘'Le parquet condamne ce mouvement insurrectionnel et entend ouvrir immédiatement une enquête judiciaire aux fins de déterminer les circonstances de la détention d'armes à feu et explosifs par des prisonniers. Il compte également établir la responsabilité des uns et des autres conformément à la loi'', a indiqué, mercredi, le procureur de la république, le magistrat Ghislain Gresenguet.


‘'Comment est-ce que des armes peuvent se retrouver dans la prison ? Qui a fait quoi ?'', s'est interrogé le magistrat Ghislain Gresenguet, soulignant que les maisons d'arrêt ont des règlements intérieurs qui régissent la vie des prisonniers.

‘'Le matin on réveille les prisonniers pour les corvées. On procède à des fouilles. On répertorie les cas des maladies pour les envoyer à l'infirmerie. Tout cela est réglementé'', a-t-il souligné.


Désormais, a affirmé le procureur, 'des mesures sécuritaires doivent être renforcées par des contrôles réguliers des prisonniers à la sortie des corvées et à leur retour et tous les visiteurs doivent subir des fouilles de corps régulières''.

 

http://www.apanews.net/article_read-810761-ouverture-d--une-enque-judiciaire-aprela-mutinerie-ea-prison-de-ngaragba.html#sthash.HntMCvMn.dpuf

Ouverture d'une enquête judiciaire après la mutinerie à la prison de Ngaragba

Hautes-Alpes : visite du commandant des forces terrestres au 4 RCH

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http://alpesdusud.alpes1.com  27/11/2014 à 09:55

 

Hautes-Alpes - Les militaires gapençais du 4ème Régiment de Chasseurs (4 RCH) ont reçu la visite, ce mercredi 26 novembre, du commandant des forces terrestres de l’Armée Française. Le Général de corps d’armée Arnaud Sainte-Claire Deville était à Gap, lors de la dissolution officielle du Groupe Tactique Interarmes (GTIA) de Boissieu : groupe composé par des éléments du 4ème Régiment de Chasseurs (Gap), du 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins et le 93ème Régiment d’Artillerie de Montagne (Varces) appuyés par le 2ème Régiment Etranger de Parachutistes (Calvi) et le 1er Régiment Etranger de Génie (Laudun).

 

Six militaires, qui se sont illustrés lors des combats en Centrafrique, ont été décorés lors de cette cérémonie. La cérémonie a marqué la fin du cycle de projection du 4ème Régiment de Chasseurs dont 100% des forces de combat ont été engagées en opération extérieur.

 

En 2013 et 2014, les quatre escadrons de combat et un escadron de soutien logistique du 4ème RCH ont été engagés à Djibouti mais aussi au Tchad et au Mali, (opération Barkhane) et en République centrafricaine (RCA) dans le cadre de l’opération Sangaris qui a été lancée en décembre 2013. Les militaires français présents aux côtés de la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique (MISCA), avaient pour mission de protéger les populations et lutter contre le terrorisme dans ce pays en proie à des affrontements entre communautés chrétienne et musulmane, depuis le renversement du président François Bozizé en mars 2013. 

 

« Au fur et à mesure, les forces de l’ONU en RCA relèvent les unités françaises. Si vous prenez la situation du pays, il y a un an, avant le déclenchement des opérations avec tous les massacres, la mission est réussie car la situation est nettement stabilisée », affirme le général de corps d’armée Arnaud Sainte-claire Deville, commandant des forces terrestres, interrogé par la radio Alpes 1 lors de son déplacement à Gap. 

 

« La situation a pu être délicate », reconnait de son côté le général Hervé Bizeul, commandant la 27ème Brigade d’Infanterie de Montagne (27e BIM), dont dépend le 4ème Régiment de Chasseurs. « C’était au mois d’août au nord de la Centrafrique à Batangafo, située à 400 km au nord de Bangui, deux soldats français ont été blessés », rappelle le général Hervé Bizeul. Trois jours de combat entre la Misca, Sangaris, d'un côté, et la Seleka, de l'autre, ont fait plus d’une centaine de tués, côté Seleka. « Les rebelles ont d’abord attaqué les forces de l’ONU avant que les militaires français, venus en renfort, soient pris à parti par une centaine de rebelles. Le soutien aérien des Mirages a été décisif », reconnait le général Hervé Bizeul. 

 

Parallèlement, le 4ème Régiment de Chasseurs va encore participer aux opérations extérieures au printemps 2015. « Nous nous préparons à repartir en RCA au mois de mars et un escadron sera projeté à Djibouti au mois de juin », explique le chef de corps du 4 RCH, le colonel Armel Dirou, interrogé par la radio Alpes1.

Hautes-Alpes : visite du commandant des forces terrestres au 4 RCH

Lutte contre la LRA : une mission ONU-UA reçue par Catherine Samba-Panza

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APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-11-27 14:43:19 - Une mission conjointe des Nations unies et de l’Union africaine, conduite par le Général Jackson Twei, s’est entretenue avec la présidente de transition Catherine Samba-Panza, dans le cadre de la tournée qu’elle effectue afin de recueillir les avis et d’alerter davantage les gouvernements des pays où sévit la rébellion de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA).


‘'C'est vrai qu'il y a beaucoup de problèmes en Centrafrique, mais il ne faut oublier la question de la rébellion de la LRA. Il faut traiter toutes les questions ensembles'', a confié à la presse, le général Jackson Twéi, mercredi au sortir de l'audience.

Entant qu'envoyé spécial de l'Union africaine pour la question de la Lord's Resistance Army (LRA), il est en tournée dans les pays contributeurs des troupes dans la lutte contre cette rébellion de l'Ougandais Joseph Kony.


‘'Si vous évitez de traiter certains problèmes parce que pas importants. A la fin, les problèmes que vous négligez vont devenir encore pires'', a-t-il averti.


La rébellion LRA écume depuis des années l'est de la Centrafrique et est présente dans quatre pays.

 

http://www.apanews.net/article_read-810773-lutte-contre-la-lra-une-mission-onu-ua-ree-par-catherine-samba-panza.html#sthash.kHpBPNI8.dpuf

Lutte contre la LRA : une mission ONU-UA reçue par Catherine Samba-Panza

RCA : lancement d'une campagne nationale de lutte contre le Sida

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APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-11-27 15:06:59 La présidente de la transition, présidente du comité national de lutte contre le sida (CNLS), Catherine Samba-Panza a lancé ce jeudi une campagne nationale de lutte contre le VIH et le Sida, axée sur le thème : ‘’Objectif zéro d’ici 2015 : Zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès liés au Sida’’.


Selon les organisateurs, cette campagne va être menée sur toute l'étendue du territoire national sous le slogan ‘'ensemble gardons longtemps nos malades sous traitement et renforçons la prévention de l'infection''.

 
Ainsi, ajoutent-ils, cela servira de plaidoyer auprès de la communauté internationale pour la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre de la note de conceptuelle soumise au fonds mondial.


‘'La traduction de ce slogan en action concrète passe par la mobilisation de tous les acteurs de la riposte nationale au VIH pour développer des actions dans ce contexte de crise humanitaire qui secoue le pays depuis décembre 2012'', a déclaré la cheffe de l'état de transition, Catherine Samba-Panza.


Elle a par ailleurs exhorté tous les acteurs ‘'à mettre un accent particulier sur les interventions qui ciblent les populations rendues très vulnérables par ces crises que sont les déplacés internes en particulier les jeunes et les femmes, les groupes armés, les travailleuses de sexe et les perdus de vue, etc.''.


A en croire la présidente de transition Catherine Samba-Panza, ‘'cette campagne non seulement nous invite à œuvrer pour un meilleur accès de tous au traitement mais aussi lance un appel au gouvernement pour que l'objectif de la lutte contre le sida soit atteint''.


''Cette campagne que le CNLS lance est une occasion de nous concentrer ensemble sur les activités impliquant les communautés de base à travers le réseau national par des interventions qui leur sont directement bénéfiques'', a, pour sa part, indiqué le représentant du coordonnateur résident du système des Nations unies.

 

 http://www.apanews.net/article_read-810777-rca-lancement-d--une-campagne-nationale-de-lutte-contre-le-sida.html#sthash.Z0BubtQW.dpuf

RCA : lancement d'une campagne nationale de lutte contre le Sida

Le forum de Bangui, la durée de la transition et la mutinerie à Ngaragba au menu de la presse centrafricaine

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par: APA publié le : 27/11/2014 à 11:09 UTC

 

L’absence des leaders religieux au forum de Bangui, le plaidoyer des autorités pour la prolongation de la période de transition et les conséquences de l mutinerie à la prison de Ngaragba sont au menu de la presse centrafricaine parue ce jeudi.


‘’La plateforme religieuse ne sera pas au premier plan au forum de Bangui », titre L’Hirondelle citant Monseigneur Nzapalahinga, là où Le Démocrate affiche : ‘’La plateforme religieuse récompensée pour ses efforts de paix ».

 

A l’occasion de la conférence de presse animée la veille, les trois leaders de la plate forme religieuse ont présenté le prix de la paix ‘’Common Ground Awards 2014 » qui leur ont été décerné par l’ONG Search For Common Ground.

 

‘’Ces leaders ont ostensiblement exprimé leur désespoir de voir le forum de Bangui prendre une forme de dialogue politique. Ces leaders ont décidé de se mettre en second plan à ces assises puisque le forum n’a pas suivi les démarches souhaitées par le peuple centrafricain c’est-à-dire d’une première étape du dialogue à la base », souligne L’Hirondelle.

 

‘’D'une manière unanime, relève Le Démocrate, les leaders religieux ont défini les critères qui ont porté sur leur choix à obtenir ce prix important qui selon eux s’explique par leur rejet de violence tout simplement ».

 

Sur un tout autre plan, Le Démocrate titre : ‘’Le lobbying de Catherine Samba-Panza pour le rallongement de la transition ». Selon ce confrère, le Premier ministre Mahamat Kamoun rentre d’une mission éclaire auprès de Denis Sassou Nguesso à Brazzaville avec pour mission de soumettre au médiateur dans la crise centrafricaine, une proposition assortie d’arguments sérieux qui justifient le report des élections.

 

‘’Dans cette optique, le couple Samba-Panza et Kamoun n’a pas droit à l’erreur surtout qu’il est sous le feu de critiques tous azimuts et plus ou moins subjectives », indique Le Démocrate.

 

Abordant les faits de société, L’Agora et Médias + reviennent sur la mutinerie de la prison de Ngaragba. Le premier titre : ‘’La crise de la maison d’arrêt de Ngaragba poursuit son petit bonhomme de chemin » et le second : ‘’Maison d’arrêt de Ngaragba, le statu quo persiste ».

 

‘’Depuis le déclenchement de l’insurrection carcérale du dimanche 23 novembre dernier, les forces de l’ordre que sont la police et la gendarmerie, appuyée des forces internationales, sont embusquées tout bonnement à quelques huit cent mètres (800m) des lieux de l’évènement sans chercher des dénouements en vue de stopper par tous les moyens l’émeute », déplore Médias +.

 

Copyright : © APA

Le forum de Bangui, la durée de la transition et la mutinerie à Ngaragba au menu de la presse centrafricaine

Lu pour vous : Des réfugiés centrafricains au Cameroun sensibilisés pour la présidentielle de 2015

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Par Pado Chemie, AA - 27/11/2014

 

Une mission de sensibilisation de l’Autorité nationale des élections de la République centrafricaine (Ane) a été dépêchée pour sensibiliser des réfugiés centrafricains à Douala, au Cameroun

 

 Une mission de sensibilisation de l’Autorité nationale des élections de la République centrafricaine (Ane) a été dépêchée pour sensibiliser des réfugiés centrafricains à Douala (littoral), au Cameroun, aux élections présidentielles de 2015, a indiqué à Anadolu, le président de l’Ane, Dieudonné Kombo-Yaya.


«Nous avons commencé cette mission par le Cameroun parce que le pays abrite le plus grand nombre des réfugiés centrafricains, soit environ 280 000 réfugiés. Nous sommes là pour leur dire de participer à l’avenir de la Centrafrique. C’est ensemble et main dans la main que nous pouvons avoir une RCA prospère», a expliqué Kombo-Yaya, à Douala, lundi soir.


Se référant à la résolution 21-49 d’avril 2014 des Nations Unies qui appelle au vote des réfugiés, le président de l'Ane a indiqué que «ce ne sera pas la première fois que des réfugiés votent car il y a eu un exemple en Albanie, au Kosovo et en Afrique il y a eu le Mali.»


«La Rca sera le 4 ème cas où les réfugiés centrafricains seront appelés à voter aux prochaines élections présidentielles de 2015», a-t-il assuré sans toutefois précisé la date exacte de ces élections.

 

Kombo-Yaya a prié les 7864 réfugiés centrafricains de Douala, (selon les chiffres communiqués, lundi, par le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (Hcr)) d’apporter «leur contribution à ce vote pour le retour à la paix afin que l’économie démarre et le succès suive». Le vote n’est pas obligatoire mais «volontaire», a-t-il précisé.

 

 «Après ces missions de sensibilisation que nous comptons poursuivre au Tchad, dans les deux Congo et au Soudan, nous allons envoyer des observateurs lors des élections pour assister les réfugiés et assurer leurs votes», a déclaré le président.


De leur côté, les réfugiés qui ont apprécié l’initiative de l’Ane émettent cependant des réserves. «C’est facile de sensibiliser. Mais nous n’avons aucune garantie que les candidats qui se présenteront seront de nouvelles personnes qui n’ont rien à voir avec les autres dirigeants. Nous avons trop souffert et nous voulons que la Rca redevienne un pays de paix», a expliqué à Anadolu, Brice Moutchoulogo, un ex-militaire centrafricain réfugié à Douala depuis 5 ans.


«Cette participation aux élections présidentielles de 2015 va permettre aux réfugiés de s’exprimer véritablement et d’élire des hommes qui pourront assurer l’avenir de leur pays et le leur, une fois rentrés au pays», s’est réjoui pour sa part Oscar Sanguepe, Secrétaire général du collectif des réfugiés centrafricains de Douala.


La Centrafrique a plongé depuis 2012 dans un cercle infernal de représailles interconfessionnelles acculant les habitants, essentiellement de confession musulmane, à fuir leurs quartiers vers des pays limitrophes.

Lu pour vous : Des réfugiés centrafricains au Cameroun sensibilisés pour la présidentielle de 2015
Lu pour vous : Des réfugiés centrafricains au Cameroun sensibilisés pour la présidentielle de 2015

Centrafrique: le chef rebelle Miskine libéré après le prêtre polonais

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Brazzaville AFP / 27 novembre 2014 20h04 - Le chef rebelle centrafricain Abdoulaye Miskine a été relâché de sa prison camerounaise moins de 48 heures après la libération du prêtre polonais Mateusz Dziedzic, retenu en otage pendant plus d'un mois par ses hommes, a constaté un journaliste de l'AFP.

M. Miskine a été présenté à la presse jeudi soir à l'aéroport de Brazzaville par les autorités congolaises à sa descente d'avion en présence du père Dziedzic. Les ravisseurs du prêtre n'avaient exigé aucune rançon mais demandé la libération de leur chef, qui semble donc leur avoir été accordée.


Les deux hommes devaient ensuite rencontrer le président congolais Denis Sassou Nguesso, médiateur régional pour la crise centrafricaine, pour le remercier du rôle qu'il a joué un rôle dans leur libération.


Je suis fier d'être libre. Je suis fier d'être chez le président Sassou Nguesso, a déclaré le M. Miskine, je prie beaucoup pour que la paix revienne en RCA.

M. Miskine est apparu libre de ses mouvements, mais on ignorait jeudi soir s'il serait autorisé à quitter le Congo.


Le père Dziedzic, quant à lui, devrait regagner la Pologne aussi vite que possible, selon Varsovie.


Je suis content d'être libre car c'est quelque chose d'extraordinaire. Je suis resté six semaines en détention. J'étais bien traité et on me respectait, a-t-il dit.


Je savais que le président congolais travaillait pour notre libération, a-t-il ajouté.

Enlevé le 12 octobre dans l'ouest de la Centrafrique, le père Dziedzic a recouvré la liberté dans la nuit de mardi à mercredi avec au moins 15 autres otages camerounais. Selon la présidence camerounaise, les captifs ont été libéré à l'occasion d'une opération spéciale de l'armée camerounaise.


Le gouvernement polonais a évoqué pour sa part une action complexe de négociations impliquant plusieurs pays, pays de la région et organisations internationales, avant de souligner en particulier le rôle de la France, l'ancienne puissance coloniale qui dispose d'une force militaire en Centrafrique.


Le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) que dirige M. Miskine a déjà été impliqué dans des enlèvements destinés à obtenir sa libération.


Le général Miskine est un ancien allié de la rébellion de la Séléka, coalition à dominante musulmane qui a été au pouvoir à Bangui de mars à décembre 2013. Il était détenu au Cameroun depuis son arrestation en 2013 à la frontière entre ce pays et la Centrafrique.


Joint par l'AFP, un des cadres du FDPC, le lieutenant Léonard Kamdika, a affirmé que son mouvement avait abandonné la lutte armée et décidé de continuer la lutte sur le plan politique.



(©)

Centrafrique: le chef rebelle Miskine libéré après le prêtre polonais

Une exposition en hommage à la photojournaliste Camille Lepage du 29 novembre au 28 décembre

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http://www.angers.villactu.fr     27 novembre 2014

 

La Ville d’Angers, en partenariat avec l’agence Hans Lucas et l’association Tisseurs d’images, accueille une exposition dédiée au travail de la photojournaliste d’origine angevine Camille Lepage, du 29 novembre au 28 décembre, au Grand Théâtre.

 

Le décès brutal de la photojournaliste Camille Lepage, le 12 mai 2014, en Centrafrique, a suscité une émotion considérable.

Accompagnée par des Anti‐Balakas, la jeune femme a trouvé la mort dans une embuscade, alors qu’elle effectuait un reportage sur les conditions de travail des enfants dans les mines de diamants, près de la frontière camerounaise.

Angers, sa ville d’origine, a décidé de lui consacrer une exposition exceptionnelle, à la fois hommage et rétrospective.

 

70 clichés seront présentés au Grand Théâtre, accompagnés de légendes rédigées par Camille Lepage, autour de trois thématiques : la Centrafrique, le Sud Soudan en guerre, ainsi que des photos inédites et surprenantes d’un défilé de mode à Juba, capitale du Sud Soudan.

 

A 26 ans seulement, Camille Lepage avait sillonné l’Afrique... Passionnée par les causes oubliées, elle avait été publiée par de très grands journaux comme Le Monde, le Washington Post ou encore le Wall Street Journal.

 

Enthousiaste, acharnée, cette jeune Angevine impressionnait ses confrères par sa maturité et son engagement au service des populations. « Ces familles, elles sont magnifiques, généreuses. Ces gens vivent dans la guerre depuis plus de quarante ans mais j'ai envie de les voir en tant qu'êtres humains et pas en tant que victimes » a‐t‐elle déclaré au Courrier de l’Ouest en décembre 2012.

 

La Fondation Manuel Rivera Ortiz lui a décerné le prix d’excellence de la photographie, lors des Rencontres photographiques à Arles le 11 juillet, et la Bourse du Talent lui a également attribué le prix spécial pour son Reportage "On est ensemble", réalisé en Centrafrique. Elle a également reçu le Deuxième prix, dans la catégorie « Portrait » en février 2014, pour la série « Vanishing Youth » (Sud Soudan), décerné par Pictures of the Year International (POY).

 

Plusieurs confrères journalistes sont associés à la rédaction de textes d’accompagnement destinés à saluer le travail de Camille Lepage et son engagement. L’idée de cette exposition photographique bénéficie en effet du soutien de la profession et de l’agence de presse avec qui elle travaillait (agence Hans Lucas), et elle a recueilli l’approbation de la famille de Camille Lepage.

 

Autour de l'exposition : une conférence sur « Le métier de journaliste sur les zones de conflit »

 

Vendredi 28 novembre, à 20h00, sur la scène du Grand Théâtre, le président de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), Jim Boumelha, donnera une conférence sur le thème : « Le métier de journaliste sur les zones de conflit ».



Avec un parcours dans l’économie, la politique, le droit humain, la justice sociale et les affaires internationales, Jim Boumelha bénéficie de plus de 25 ans d’expérience dans le journalisme, le droit et la communication.

 

Jim Boumelha a travaillé pendant 15 ans comme rédacteur en chef de revues scientifiques (1975-1990) au Pergamon Press à Oxford, à l’époque, le leader mondial des éditeurs.

 

Depuis 1990, il écrit pour plusieurs magazines scientifiques, des magazines consommateurs, des revues médicales ou encore pour des organisations syndicales (Haringey People, Greenwich Time). Spécialiste des médias, il rédige des chroniques régulières dans la Press Gazette. Il s’intéresse enfin aux questions raciales dans des journaux spécialisés.

 

Membre depuis 1992 de la Fédération Internationale des Journalistes, Jim Boumelha en assure la présidence depuis le congrès de Moscou de 2007. Anciennement Président de l’Union Nationale des Journalistes de Grande-Bretagne et d’Irlande, il en est aujourd’hui membre du Conseil Exécutif National.

 

La Fédération Internationale des Journalistes est la plus vaste organisation de journalistes au monde. A l’origine établie en 1926, elle sera relancée en 1946 pour être inaugurée en 1952 sous sa présente forme. Aujourd’hui, la FIJ représente environ 600 000 membres dans plus de 100 pays.

 

Conférence de Jim Boumelha (président de la FIJ) vendredi 28 novembre à 18h, entrée libre (possibilité de retirer les billets à la billetterie du Grand Théâtre en amont).

 

Infos pratiques :

 

Exposition Camille Lepage, au Grand Théâtre d’Angers, du 29 novembre au 28 décembre 2014.

 

Ouvert du mardi au samedi, de 12h à 18h30, les dimanches et jours fériés, de 14h à 18h. Accès libre.

Une exposition en hommage à la photojournaliste Camille Lepage du 29 novembre au 28 décembre

Hollande aux dirigeants africains: On ne change pas l'ordre constitutionnel par intérêt personnel

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Paris AFP / 27 novembre 2014 20h12 - Le président français François Hollande a mis en garde jeudi, à deux jours d'un sommet de la Francophonie à Dakar, les dirigeants africains qui seraient tentés de modifier la Constitution de leur pays pour rester au pouvoir, prenant l'exemple de la chute de Blaise Compaoré au Burkina Faso.

Le départ forcé du pouvoir de Blaise Compaoré, peut servir de leçon à beaucoup de chefs d'Etat, pas seulement en Afrique, a déclaré M. Hollande aux chaînes de télévision France 24 et TV5 Monde et à Radio France Internationale.


On ne change pas l'ordre constitutionnelpar intérêt personnel, a-t-il lancé. Le président était interrogé notamment sur la situation de la République Démocratique du Congo, du Congo, ou du Rwanda.


Quand on fait voter des peuples pour des Constitutions à travers des référendums, on ne peut pas les modifier impunément. Quand un chef d'Etat reste plusieurs mandats de suite, et qu'à un moment il est fixé une limite d'âge ou il est fixé un nombre de mandats qui ne peut pas être dépassé, il ne peut pas en être décidé autrement. C'est ce qui s'est passé au Burkina, a-t-il insisté.


Des manifestations populaires ont provoqué le 31 octobre la démission de Blaise Compaoré qui avait l'intention de réviser la Constitution afin de se maintenir au pouvoir, après 27 années de règne.


M. Hollande a rappelé qu'il avait mis en garde M. Compaoré, et lui avait écrit pour lui proposer son soutien pour qu'il puisse prendre des responsabilités internationales en quittant le pouvoir dans son pays.


La France a évité un bain de sang au Burkina Faso, en exfiltrant le président désavoué, a ajouté M. Hollande.


Interrogé sur les pays où les dirigeants peuvent rester en place sans limitation de temps, tels que le Tchad, le Cameroun, le Gabon ou le Togo, M. Hollande a estimé que dans ce cas, il fallait s'assurer que les élections soient libres, plurielles et démocratiques.

La France n'est pas en tutelle des pays africains, a-t-il dit, citant comme exemple de bonne gouvernance la Tunisie, qui élit actuellement un nouveau président.


(©)

Hollande aux dirigeants africains: On ne change pas l'ordre constitutionnel par intérêt personnel

QUI EST LE PROCHAIN DE DARREN WILSON ? par David Koulayom Masseyo

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     L’histoire des Etats-Unis d’Amérique serait-elle un éternel recommencement avec ses bavures policières à répétition qui dévoilent jour après jour la profonde fracture raciale qui traverse ce pays-continent ? Combien de drames supplémentaires avant que cesse l’histoire tragique des Noirs américains ? Ou faut-il croire que l’esclavage a définitivement perverti les rapports entre Noirs et Blancs dans le pays d’Obama ? Alors, ce serait aussi le rêve brisé de Martin Luther King .

 

                          1 . La série noire

   

      Quatre faits récents vont nous servir d’exemples pour illustrer cette série noire :

 

-Tout le monde a vu cette vidéo du 3 mars 1991 où un automobiliste noir après avoir résisté à deux Taser, reçoit cinquante six coups de bâton et six coups de pieds donnés par les policiers de Los Angeles . Les coups lui ont broyé la mâchoire et brisé la cheville . Il s’agit de Rodney King .

 

-Quant à l’étudiant africain Amadou Diallo, vingt trois ans, venu de Guinée pour poursuivre ses études à New York, ce sont quatre policiers qui lui tirent quarante un coups dont 19 l’ont impacté .  

 

-Trayvon Martin est un adolescent de dix sept ans qui a eu le malheur de croiser le chemin du « vigile » George Zimmerman, vingt huit ans . Après avoir appelé la police, Zimmerman a abattu  l’adolescent d’une balle dans le thorax (26 Février 2012 ) .

 

-Le 9 Août 2014, c’est au tour de Darren Wilson , 1,93m, 95 kg , vingt huit ans, d’ôter la vie de Michaël Brown, dix huit ans, étudiant à Ferguson, Misouri .

 

    En moyenne, deux Noirs sont tués par semaine en Amérique .

 

                           2 . Interrogations

 

     Les Etats-Unis n’ayant pas de juge d’instruction, ce sont des jurys qui ont condamné les policiers matraqueurs de Los Angeles à trente mois maximum pour les plus impliqués ;  acquitté les quatre policiers de New York, George Zimmerman ainsi que Darren Wilson récemment .

 

Depuis, nous n’avons pas beaucoup entendu les intellectuels occidentaux, ces cautions morales des démocraties « fortes » protester contre cette banalisation des crimes . Seuls, les artistes, à l’instar de Bruce Springtein « The Boss » ont élevé la voix cf  « 41 shots » . Ce qui les honore .

 

Combien de coups de fusil faut-il pour tuer un homme ? Darren Wilson a vidé son chargeur, soit 6 coups et les quatre de New York ont appuyé 41 fois sur leurs gâchettes ! Tant d’acharnement à liquider pour un oui ou pour un non doit interpeller la conscience de tout Homme .

 

Que disent les Américains face au meurtre des enfants américains ? Qu’en pensent les intellectuels outre Atlantique ? Quelle est cette police qui ne tire que pour tuer ? Des siècles après, les forces de l’ordre américaines se croient-elles toujours au Far-West ? A quand une police à majorité noire dans une ville comme Ferguson ( qui n’est pas un ghetto ) ? Pendant combien de temps encore les forces de l’ordre, les politiciens, etc vont-ils continuer à entretenir ce stéréotype idiot qui considère tout Noir comme un délinquant, un criminel potentiel ? Avez-vous remarqué que 2200 gardes nationaux ont été déployés là où il faudrait des psychologues, des sociologues, des anthropologues, bref, des sciences sociales pour rapprocher les policiers de leurs concitoyens qu’ils sont théoriquement chargés de protéger ?

 

    Cette politique du muscle est vouée d’ores et déjà à l’échec . Par ailleurs, elle discrédite les Américains à la face du monde alors que l’Amérique fait rêver .

 

Dernière interrogation : qui est le prochain de Darren Wilson , qui affirme :

   

                 « J’ai bien fait mon travail »

                 « Je ne crois pas que ça va me hanter »

                 « On veut(ma femme et moi) juste une vie normale . C’est tout » .

 

Le même Darren qui soutient que Michaël Brown a tenté de lui arracher son pistolet à 3,5 m tout en ayant les bras levés ! Mais Darren Wilson dit tellement de choses …cf ses déclarations devant le grand jury .

 

     Le meurtre de Ferguson et son verdict viennent de briser à nouveau le rêve de Martin Luther King du 28 Août 1963 :

 

                  « Nous ne pourrons jamais être satisfaits tant que le Noir sera victime des

                     indicibles horreurs de la brutalité policière »(1) . 

 

Dans une adresse remarquable devant le Parlement européen de Strasbourg, le Pape a demandé à l’Occident d’être moins égoïste et de mettre l’Homme au centre de ses préoccupations  . Sera-t-il entendu au-delà des murs du Parlement ?

 

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » dit la Bible . Et Gandhi d’ajouter : « Et mon prochain peut être un animal » .

 

 1 . I have a dream, Washington le 28 Août 1963 .        

 

                                                             David KOULAYOM-MASSEYO .

 QUI EST LE PROCHAIN DE DARREN WILSON ? par David Koulayom Masseyo

RCA: le prêtre polonais libéré, le rebelle Abdoulaye Miskine relâché

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Par RFI 28-11-2014 à 05:38

 

L’ancien chef rebelle centrafricain, Abdoulaye Miskine – détenu au Cameroun depuis son arrestation en 2013 à la frontière entre ce pays et la Centrafrique – a été relâché de sa prison, moins de 48 heures après la libération du prêtre polonais Mateusz Dziedzic, retenu en otage pendant plus d’un mois par ses hommes. Ils sont arrivés, ce jeudi 27 novembre, à Brazzaville. Si le prêtre, un peu fatigué, sent sa foi toujours grande, le général Miskine se dit prêt, quant à lui, à apporter sa contribution au retour de la paix en République centrafricaine (RCA).

 

L’ancien otage et l’ex-prisonnier ont pris le même jet affrété par le Congo. Il s’est posé à l’aéroport de Maya-Maya, à Brazzaville, ce jeudi 27 novembre, en fin de journée. Accompagnés par Firmin Ayessa, directeur de cabinet du président congolais, ils ont été accueillis au pied de l’avion par Zéphirin Mboulou, ministre de l’Intérieur.

 

Dans la soirée, les deux hommes étaient attendus au palais présidentiel où ils devaient vivement remercier le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso, qui a joué un rôle dans leur libération. Le père Mateusz Dziedzic s'est dit plus que soulagé : « Oui, je suis très content. Je suis libre. Etre libre, c’est quelque chose d’extraordinaire. J’étais bien traité et on me respectait. Maintenant, je suis fatigué mais ma foi est plus grande », a-t-il déclaré.

 

L’ancien chef rebelle centrafricain, le général Abdoulaye Miskine – qui n’a pas évoqué sa prochaine destination après Brazzaville – s’est dit prêt à contribuer au retour de la paix en RCA. « Nous allons jouer sur beaucoup de choses pour que la paix puisse revenir définitivement dans notre pays », a-t-il dit. La libération du prêtre et d’autres otages ainsi que celle d’Abdoulaye Miskine sont le fruit de longues négociations.

 

Le ministre de la Défense demande au FDPC la libération des otages centrafricains toujours retenus, et la cessation des hostilités

 

RFI a pu obtenir la toute première réaction des autorités centrafricaines après ces libérations d'otages. Le ministre centrafricain de la Défense, Aristide Sokambi, appelle les combattants d'Abdoulaye Miskine à libérer les otages centrafricains qu'ils détiennent encore, et à se joindre pleinement au processus politique, comme ils en avaient pris l'engagement à Brazzaville.

 

« Aux combattants du FDPC, je demande de cesser les hostilités. »

 

Aristide Sokambi, ministre centrafricain de la Défense 28/11/2014

RCA: le prêtre polonais libéré, le rebelle Abdoulaye Miskine relâché
RCA: le prêtre polonais libéré, le rebelle Abdoulaye Miskine relâché

Forum de la diaspora centrafricaine: Inscription dans les commissions thématiques

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            Chers compatriotes  et amis,

 

Nous vous annonçons la tenue à Paris le samedi 6 décembre de la première plénière des préparatifs du forum de la diaspora centrafricaine dans les locaux de la société Agro-form au 203 rue de Lafayette dans le 10ème arrondissement (métro Louis Blanc ou Gare du Nord). Cette rencontre permettra la mise en place du bureau de coordination de la diaspora après l’élection des rapporteurs des commissions thématiques des actions à mener au pays et qui ont fait l’objet de communication dans nos interventions antérieures.

 

Les compatriotes sont invités à s’inscrire dans les commissions en fonction de leurs domaines de prédilection.

 

Vu l’engouement que ce forum suscite auprès de notre communauté et au-delà auprès de nos amis qu’ils soient des diasporas africaines ou des pays amis, nous prenons le temps pour une bonne préparation afin de garantir sa réussite.   

 

L’organisation «Diaspora de l’émergence centrafricaine » comme expliqué dans nos communications précédentes est ouverte à tous ceux (membres de la diaspora à travers le monde, partis politiques, associations, société civile, et amis étrangers) qui œuvrent et soutiennent l’implication la communauté centrafricaine expatriée dans le développement du pays à travers des projets et actions de recherche de la paix sans considération de race et de religion. 

 

C’est une tâche qui incombe à nous tous, chacun en fonction de ses moyens. Ainsi, nous exprimons nos félicitations à nos compatriotes Ester et Juvénal qui malgré leurs occupations, ont pu concevoir et mettre à notre disposition un site dédié à nos échanges.

 

Ce site permet de s’inscrire et d’échanger commissions avant notre rencontre en plénière au cours de laquelle les rapporteurs des commissions seront élus. Ceux qui aspirent à en être rapporteurs devront présenter outre leurs propres programmes pour les commissions qu’ils veulent diriger mais surtout avoir les aptitudes à faire preuve de synthèse tout en restituant fidèlement les contributions reçues.

 

Ces contributions après analyses et débats en comité feront l’objet de recueils qui présenteront les apports de la diaspora à travers leurs acquis et expériences à mettre au service de notre pays en termes de  recherche de la paix et de bonne gouvernance et au-delà accompagner le gouvernement de transition et ceux à venir dans des projets structurants dans divers domaines où notre expertise et savoir-faire seront de mise.

 

Les commissions proposées à l’heure actuelle sont au nombre de 15. Leurs présentations faites dans nos publications antérieures sont accessibles sur le site de la diaspora (www.centrafrique-emergence.com). Ces 15 commissions se déclinent comme suit:

 

       1 Commission politique et réconciliation

        2 Commission désarmement

        3 Commission recherche de financement

        4 Commission relations avec les institutions politiques et organisations               internationales.

        5 Commission cité et réseau des élus

        6 Commission entreprises

        7 Commission santé

         8 Commission sociale

         9 Commission éducation et formation professionnelle

        10 Culture et sport,

        11 Organisation de la diaspora

        12 Commission bâtiments travaux publics et logement

        13 Commission bâtiments travaux publics et logement

        14 Commission mines et organisation du secteur minier

        15 Commission nouvelles technologies

 

Après échange avec certains membres de la communauté, nous avons ajouté la formation professionnelle à la commission éducation car il existe un fort besoin dans ce domaine. Tous les grands projets que la diaspora peut susciter et pouvant obtenir des financements s’adressent en priorité à un grand public ; que ce soient les ex combattants qui reviennent à la vie civile, l’organisation de l’économie informelle à travers divers métiers ou encore l’exercice des petits commerces.

 

Des stages d’initiation à la gestion seront organisés à l’endroit des créateurs d’entreprises surtout pour des projets à fortes intensités de main d’œuvre bénéficiant des financements. Le Centre Agréé de Gestion sera un outil d’accompagnement pour la mise en œuvre des politiques d’organisation de l’économie informelle car il existe une corrélation entre la formation, le suivi d’un projet dans un cadre institutionnel et la réussite de ce projet.

 

Notre sœur Jeannette MAYANGA qui a une bonne expertise en matière d’OPCA (organisme paritaire collecteur agréé), qui collecte les contributions financières des entreprises pour financer la formation professionnelle nous fera bénéficier de son savoir-faire dans ce domaine  ainsi que d’autres compatriotes qui ont d’expérience en matière de formation professionnelle.

 

Partant de cet exemple de la France, nous pouvons rechercher des sources de financement adapté pour notre pays en matière de formation professionnelle dans le cadre des mesures de suivi du pays dans un contexte post-conflit.

 

Nous avons après échange en comité préparatoire de la première plénière ajouté d’autres commissions à celles déjà présentées dans nos messages antérieurs. Il s’agit des commissions bâtiments travaux publics, logements et commission agriculture pêche et élevage, mines et organisation du secteur minier et nouvelles technologies.

 

La commission bâtiments travaux publics et logement doit inspirer la diaspora dans les métiers liés aux bâtiments et travaux publics mais surtout dans le domaine des logements où il existe un fort besoin en matière d’habitats sociaux. Nous attendons les propositions de notre compatriote Raymond BOMONGO qui s’y connait très bien dans ce secteur sans exclure celles venant d’autres personnes qui peuvent nous aider dans ce domaine.  

 

Certaines diasporas africaines dont nous pouvons suivre l’exemple ont créé des ONG bénéficiant de divers concours pour lever des projets immobiliers dans leurs pays et ainsi faciliter l’accès au logement.

 

 Les centrafricains de la diaspora sont confrontés au problème d’acquisition de biens immobiliers, ce qui empêche bons nombre d’entre eux d'investir en Centrafrique ou de rentrer au pays.

 

La commission « agriculture pêche et élevage » peut être une des commissions phares des apports de la diaspora en matière de recherches d’idées dans le domaine de l’agriculture pour assurer pleinement l’autosuffisance alimentaire et pourquoi pas produire des fruits destinés à l’exportation comme le font bon nombre de pays africains comme le Cameroun, la Cote d’ivoire, le Mali etc.

 

La Centrafrique a une terre très fertile ; en fonction des monographies des régions on peut diversifier des cultures soit pour la consommation locale, soit pour l’exportation.

 

Pour ce qui concerne l’élevage l’objectif visé par certains membres de la diaspora est de chercher les voies et moyens pour amener nos frères de la communauté peulh  à reprendre pleinement leur activité traditionnelle qui est l’élevage et abandonner la voie des armes pour certains qui se sont perdus de  repère. 

 

Notre organisation, qui s’adresse à tous les centrafricains de l’extérieurs a en son sein des frères musulmans de la communauté peulh qui souhaitent apporter leur savoir-faire à la relance des activités de l’élevage et aussi de la commercialisation tant en Centrafrique que vers certains pays de la sous-région où la marché est porteur. 

 

La pêche peut donner lieu à diverses idées comme par exemple la pisciculture autour de Bangui, la conservation de poisson dans de camions  frigorifiques ou le séchage des poissons pour l’exportation etc.

 

La commission « mines et organisation du secteur minier » permet de réfléchir à ce qui peut être fait dans ce domaine vu l’importance de cette activité dans l’économie centrafricaine. Une bonne partie de ce secteur est contrôlée actuellement par les belligérants qu’ils soient anti-balaka ou seleka. La persistance de la crise s’explique aussi par la main mise sur ce qu’on peut appeler butin de guerre à travers à un commerce illicite des pierres précieuses ce qui a valu à notre pays d’être exclu du processus de Kimberley actuellement.

 

En attendant la levée de la sanction, la diaspora peut proposer d’ores et déjà comme mesure d’accompagnement des politiques de DDR l’organisation de ce secteur en coopératives ou sociétés minières bénéficiant d’un suivi à travers les Centres de Gestion Agréés pour garantir leurs pérennités offrant ainsi d’emplois à un grand nombre de belligérants qui reviennent à la vie civile.

 

Des stages de créateurs d’entreprises comme dans bon nombre de pans de l’économie centrafricaine seront organisés pour détecter des porteurs de projets pouvant bénéficier des financements.  L’Etat outre l’octroi des licences d’exploitation lié à des conditionnalités comme par exemple l’adhésion à un Centre de Gestion aidera avec l’appui de la communauté internationale les recherches de financement dans le contexte actuel de suivi post conflit du pays où il y a des programmes prévus à cet effet.   

 

La commission « nouvelles technologies » dont certains dans notre comité de préparation de la plénière ont demandé ardemment sa mise en place, permettra à la diaspora d’apporter son expertise dans ce domaine riche en idées au service du pays. Nous demandons dores et déjà à ceux qui peuvent apporter leurs contributions à cette commission de se manifester auprès du comité de préparation de la plénière du 6 décembre à Paris.

 

La commission sociale devant réfléchir et proposer plusieurs projets pour recoudre le tissu social du pays objet déjà de divers maux et aggravés plus encore par les effets des différentes guerres aura une sous-commission dédiée aux victimes des guerres.

 

Le pardon, la réconciliation ne peuvent ignorer ceux qui ont vécu dans leurs chairs qu’ils soient chrétiens ou musulmans les conséquences des tragédies que notre pays a connues. Comme nous confiait il y a peu notre compatriote Nicaise BOMONGO le Président de leur association, ces personnes n’ont pas besoin forcement d’une réparation pécuniaire, elles ont besoin seulement d’une tribune pour parler, qu’on les écoute, leur vœu est de voir notre pays tourner définitivement la page de ce sombre passé.  Le dialogue inclusif à venir s’attellera certainement à cela.

 

Il est évident que tous les projets suscités par la diaspora ne peuvent être réalisés du jour au lendemain. Les échanges avec les pouvoirs publics et le secteur privé permettent d’envisager un calendrier progressif de leurs réalisations en fonction des priorités et moyens.

 

Seule une volonté politique avérée permet de chercher les voies et moyens pour atteindre les objectifs visés. Le soutien des instances de transition à notre démarche actuelle sera une indication des actes à poser pour un raffermissement des relations avec la diaspora dans la gestion future du pays.

 

Présentation de I ‘organisation à mettre en place dans le cadre des préparatifs du forum.

 

La plénière du samedi 6 décembre se déroulera au 203 de la rue de la Lafayette dans une salle de réunion que la société « Agro-form » a mis à notre disposition.

 

Le programme de la réunion peut être consulté sur le site de (www.centrafrique-emergence.com).

 

L’objectif visé par la diaspora de l’émergence centrafricaine dont les statuts  en préparation seront débattus et arrêtés dans le cadre de la plénière de la préparation du forum est d’amarrer la communauté centrafricaine expatriée au pays à travers des projets et idées pour une bonne gouvernance associée à la recherche de la paix.

 

Ainsi les projets sur la base de nos thématiques visent à :

 

- créer une base de données sur les compétences des professionnels issus de la diaspora;

 

- former un corps de bénévoles de la diaspora pour répondre aux besoins du pays dans le domaine de la santé; de l’éducation, de la formation professionnelle etc.

 

- prospecter avec le gouvernement et divers canaux que la diaspora peut mobiliser, les sources de financement pour les projets auprès des institutions spécialisées d’aide aux projets des diasporas de la Banque mondiale, de l’Union européenne, de l’Union africaine etc.

 

-  instaurer chaque année une foire de développement de la diaspora couplée avec une semaine culturelle et sportive dont les modalités feront l’objet de nos échanges.

 

Nous serons jugés (les acteurs politiques aux pays et la diaspora)  par notre  volonté de transcender nos clivages quel qu’ils soient à montrer l’exemple d’un pays bien que soutenu par la communauté internationale veut se donner les moyens avec sa diaspora de chercher des voies et moyens à la résolution de ses difficultés et ainsi engager le pays vers un décollage économique gage de stabilité durable.

 

Organisation des travaux dans les commissions.

 

15 commissions sont prévues actuellement : Les commissions proposées à titre indicatif feront l’objet de débats en plénière en vue de les élargir ou pas à d’autres thèmes ou réduire leur nombre pour plus d’efficacité dans les actions à mener.

 

Dans tous les cas, la démarche de réalisation des projets au pays ne pourra  se faire qu’en coordination avec le gouvernement et le secteur privé surtout pour éviter des effets pervers liés aux incitations à accorder aux investissements de la diaspora.

 

Il sera alors étudier les domaines prioritaires des secteurs d’activité où l’expertise de la diaspora  sera sollicitée et les moyens à mettre en œuvre pour les atteindre, qu’ils viennent de la diaspora elle-même ou ils sont à rechercher ailleurs.

 

Le site de la diaspora de l’émergence (www.centrafrique-emergence.com) permet de voir les objectifs assignés à chaque commission afin de permettre les inscriptions en fonction du domaine de prédilection de chacun.

 

Désignation des rapporteurs.

 

Il sera désigné par voie d’élection un ou deux rapporteurs pour chaque commission en fonction de leur importance.  Chaque candidat au poste de rapporteur outre qu’il doit montrer sa vision pour la commission souhaitée mais doit également démontrer son aptitude à faire la synthèse des contributions reçues lors des échanges.

 

Mise en place d’un comité de pilotage

 

Les contributions reçues seront analysées par un comité de pilotage qui réunit tous les rapporteurs des commissions. Que ce soient les échanges  et contributions reçus lors des débats publics ou par voie d’internet, les rapporteurs des commissions en font la synthèse pour être analysés par le comité de pilotage. Les propositions retenues feront l’objet de recueils dont la compilation au titre de chaque commission sera adressée plus tard aux Etats et institutions qui œuvrent  pour la recherche de la paix en Centrafrique.

 

En fonction des besoins exprimés dans nos cahiers de charges, il sera sollicité un soutien multiforme de nos partenaires en vue de leur réalisation.

 

Sachant que dans certains cas, le soutien à demander n’est pas obligatoirement financier, une volonté politique peut suffire comme par exemple dans le cas des textes incitatifs pour les investissements de la diaspora.

 

L’Etat en abaissant les impositions sur une période ponctuelle, élargit non seulement l’assiette fiscale, mais aussi les effets induits par les projets en matière de créations d’emplois et de richesse sont gages de stabilité dans le contexte que traverse notre pays.

 

Beaucoup de pays qui ont connu de guerre se sont reconstruits avec les apports de leurs diasporas. Et cela grâce à des incitations, le Rwanda en est un exemple parmi tant d’autres.  

  

Le comité de pilotage est dirigé par un ou deux coordonnateurs, un principal et un second qui l’assiste ou le remplace en cas d’empêchement ou absence. Ces postes sont également soumis à élection comme pour les rapporteurs des commissions ; les candidats à ces postes présentent leurs programmes dans les mêmes conditions que pour les cas déjà précités.

 

Les réunions en plénière feront l’objet de synthèse par un rapporteur général et publiées sur le site de la diaspora pour l’information du public.

 

Le secrétaire général du comité de pilotage aura pour rôle outre d’assurer la synthèse des réunions du comité, mais de jouer le rôle de modérateur des réunions tant en interne qu’en plénière.

 

Mise en place d’une Haute autorité de la diaspora de l’émergence centrafricaine

 

Comme dans toute entité les divergences de vue ne peuvent manquer. Cela s’explique par la vitalité des débats qui peuvent les enrichir ou dans certains cas, constituer d’effets bloquants de nature à paralyser la bonne marche de notre association.

 

Vu des expériences vécues par le passé, le Comité de pilotage soumettra à l’arbitrage d’une haute autorité de la diaspora quand les situations l’exigent des divergences de vue qu’il n’a pu résoudre directement en son sein.

 

Cette haute autorité composée d’un nombre limité de membre 5 approximativement   aura pour rôle d’arbitrer et proposer de solutions devant garantir un bon fonctionnement du comité en respect du cahier de charges des objectifs fixés dans le cadre de la préparation du forum.

 

Les membres de la haute autorité peuvent soit faire preuve de candidature directement ou être cooptés par le comité de pilotage en fonction de leurs capacités d’écoute, de management et de leurs rôles politiques passés au pays ou leurs apports à la diaspora transcendant les clivages quel qu’ils soient.

 

L’appartenance à la haute autorité comme pour les autres postes du comité de pilotage outre les critères définis précédemment s’adresse à tous les membres de la diaspora qui le souhaitent, aux partis politiques, aux associations et à la société civile sans toutes autres considérations.

 

Nos frères des diasporas africaines qui nous aident actuellement dans la recherche des solutions aux maux de notre pays, peuvent faire partie des commissions pour ceux qui le souhaitent et ainsi nous faire bénéficier de leur expertise dans différents domaines.

 

Bon nombre de nos compatriotes à travers le monde souhaitent prendre part à la réunion préparatoire du forum qui se tiendra à Paris à la fin de ce mois, réunion au cours de laquelle seront désignés les rapporteurs des commissions.

 

Etant en bute aux tracasseries de visas, nous leurs conseillons d’envoyer leurs contributions directement sur le site dédié au forum en fonction des commissions qui correspondent à  leurs choix. 

 

Le comité de pilotage par la suite après les tournées en France en fonction des possibilités se rendra dans certains pays où les diasporas sont organisées en comités régionaux pour échanger et recueillir les avis des compatriotes en prélude au forum qui se tiendra en 2015 au pays.  

 

Nous souhaitons une forte mobilisation de la diaspora pour la première plénière qui sera organisée le 6 décembre à Paris, au 203 de la rue Lafayette métro Gare du nord ou Lois blanc.

Nous convions à cette manifestation les représentants en France de la classe politique du pays, le secteur privé à travers les organisations patronales (l’UNPC et le GICA) sans oublier la société civile le CIONCA notamment qui aidera à la mise en place d’un point focal à Bangui dans le cadre des préparatifs actuels du forum.

 

L’objectif à terme est la mise en place effective d’une représentation de la diaspora à Bangui servant de bureau de liaison et dont les attributions seront débattues lors du forum.

 

Les associations centrafricaines en France sont sollicitées pour prêter leurs concours à la réussite de cette rencontre qui scellera notre unité dans la perspective du forum à venir au pays qui nécessite une forte mobilisation de notre part afin que notre message soit le plus audible possible auprès de nos partenaires comme auprès de notre gouvernement.

 

Notre invitation s’adresse particulièrement aux associations ci-après sans exclure celles qui ne sont pas citées. Il s’agit de :

 

Du Conseil des centrafricains de France, de Centrafrique expertise, des amis de Centrafrique, de l’association Touche pas à ma constitution, etc.

 

Pour l’équipe de la préparation du forum, cordialement Bertrand KEMBA

 

P.S. Pour une meilleure coordination afin de faciliter les échanges, il est souhaitable pour ceux qui le peuvent d’envoyer leurs contributions sur le site de (www.centrafrique-emergence.com) avant la plénière.

 

La journée de la réunion risquant d’être chargée en programme, les apports tardifs dans les thématiques pourront ne pas être examinés comme il se doit pour laisser plus de temps aux échanges et à l’élection des membres de la coordination des préparatifs du forum.  

 

La réunion de la plénière débutera le 6 décembre à 9h30. La matinée sera consacrée à la validation du projet des statuts préparés par nos compatriotes William et Guy Aimé. Puis suivra l’examen des candidatures aux postes de Rapporteurs des commissions et de la coordination. 

 

Après une pose consacrée à une collation sur place autour de 13h, l’après-midi sera consacré à l’élection des rapporteurs et coordonnateurs par la plénière. 

 

S’en suivra la présentation du programme des actions à venir dont l’ultime phase sera la tenue du forum à Bangui avant les élections présidentielles et législatives afin de délivrer le message de la diaspora aux différents candidats et recevoir en retour leur engagement pour la paix et la bonne gouvernance à travers une chartre de la diaspora dédiée à cet effet qui servira de baromètre pour accompagner nos futurs dirigeants dans la gestion du pays.

 

Nous souhaitons une ponctualité aux participants à la réunion pour éviter de retard aux travaux vu le programme très chargé de la journée. Pour ceux qui viennent de loin, il y a un hôtel IBIS à moins de 10 m du lieu de la réunion dans la même rue.

 

Les villes où il existe de forte communauté centrafricaine et qui souhaitent organiser des réunions de la diaspora avec la participation du comité de pilotage du forum après sa mise en place doivent nous soumettre leurs demandes lors de la plénière du 6 décembre afin de permettre au comité d’étudier le calendrier des actions assez rapidement et de procéder à leurs mises en œuvre en fonction des moyens.     

Forum de la diaspora centrafricaine: Inscription dans les commissions thématiques

Lu pour vous : Centrafrique : « Les régimes successifs ont contribué au pourrissement de cette société »

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http://www.defap.fr   27/11/2014

 

Quatrième témoignage de retour de Centrafrique, celui de Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes, président de Pax Christi et vice-Président de l'Observatoire Pharos. Il revient sur les causes profondes de la violence qui a envahi la société centrafricaine : l'irresponsabilité des dirigeants successifs qui ont joué sur des tensions latentes entre groupes sociaux ou entre ethnies, pour asseoir leur pouvoir. Quitte à mettre en danger tout ce qui faisait l'essence du "vivre ensemble" en République centrafricaine.

 

On a beaucoup mis en exergue le conflit entre islam et christianisme, présentant le drame centrafricain comme un nouvel avatar de cette confrontation sanglante universelle dans laquelle les minorités chrétiennes sont devenues un peu partout les victimes. En Centrafrique à proprement parler, on ne peut parler de minorités chrétiennes, puisque les chrétiens représentent 80 % de la population, mais si l’on situe ce conflit dans un contexte régional très agité, les proportions seraient probablement inversées. Or, les raisons de la déchirure sont plus profondes et plus complexes que cette interprétation primaire.

 

Il nous est apparu que l’explosion de violence de ces deux dernières années pourrait être le fruit de haines et de frustrations que beaucoup de Centrafricains portent en eux. Celles-ci s’enracinent déjà dans l’avant de la colonisation, une époque où des sultanats en place pratiquaient l’esclavage intensif sur une partie de la population ; elles s’enracinent dans les pratiques de la colonisation française profondément discriminante. Elles sont liées à la soif de prendre et de garder le pouvoir de la part d’un certain nombre d’hommes politiques, instrumentalisant les populations en jouant sur les registres aussi bien religieux que sociaux pour y parvenir.

 

Les régimes successifs ont contribué au pourrissement de cette société, en manipulant les groupes et les ethnies, à partir des situations de pauvreté de certains par rapport aux autres, en exacerbant des clivages qui ont conduit à des ruptures radicales entre des catégories de population traditionnellement proches les unes des autres, tels les chrétiens et les musulmans. Le sentiment d’humiliation et d’exclusion sociale éprouvé par un certain nombre de musulmans a pu contribuer à rapprocher les musulmans centrafricains avec les « envahisseurs » musulmans venus du Nord (Tchad, Soudan) et faire grandir chez les chrétiens le sentiment d’être trahis par ceux avec qui ils vivaient pacifiquement, de faire face à une alliance de possesseurs de biens, les musulmans étant les commerçants de la société centrafricaine.

 

Les seuls leaders crédibles sont les responsables religieux

 

Certains de ceux que nous avons rencontrés plaçaient leurs perspectives d’avenir dans la nostalgie d’une époque révolue, celle de l’empereur Bokassa. Par ailleurs, on pouvait constater que les seuls leaders jouissant d’une vraie crédibilité ne sont pas les responsables politiques ni les décideurs économiques, mais des hommes de religion, l’archevêque de Bangui, le président de l’Alliance évangélique et le grand imam de Centrafrique.

 

Si nous avons pu entendre des analyses d’une extrême pertinence sur les causes proches et lointaines, endogènes et exogènes du drame centrafricain et des violences qui ont mis le pays à terre, dans notre échange, il est apparu combien il est difficile de parler par-delà les causes de la violence, de la violence elle-même, de ce qu’elle signifie, de la manière dont chacun se situe par rapport à elle.

 

Pour cela il faut aller jusque dans les ressorts les plus profonds de la psychologie humaine. Ce qui apparaît, c’est que les agissements des responsables politiques successifs prétendant s’emparer du pouvoir et le garder ont créé des ruptures dans des traditions culturelles et dans une pratique traditionnelle de cohabitation pacifique entre les groupes et les ethnies et ont ainsi contribué à créer une désagrégation sociale majeure.

 

Pour soutenir le programme d’aide à la population centrafricaine, adressez vos dons à :

 

- Fondation du Protestantisme, 47 rue de Clichy – 75 311 Paris cedex 09.

 

 - Dons en ligne : www.fondationduprotestantisme.org

 

 - Les chèques ou virements doivent être libellés à l’ordre de «Fondation du protestantisme». Porter la mention «Solidarité protestante-RCA» au verso des chèques.


IBAN : FR76 3078 80010010 2078 2350 030

Banque Neuflize OBC Paris 8° (Pour les virements bancaires).

CODE BIC : NSMBFRPPXXX

 

Les dons versés à la Fondation du protestantisme, fondation reconnue d’utilité publique, sont déductibles des impôts. Merci d'indiquer vos coordonnées pour l'envoi du reçu fiscal.

 

Lu pour vous : Centrafrique : « Les régimes successifs ont contribué au pourrissement de cette société »

Le Forum de Bangui sujet vedette de la presse centrafricaine

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APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-11-28 11:00:27 Les journaux parus ce vendredi en Centrafrique s’intéressent essentiellement au Forum de Bangui et les conditions dans lesquelles devrait se tenir cette rencontre destinée à promouvoir le dialogue inter centrafricain et où, côté participants, on suppute sur la présence des anciens chefs d’Etat, Bozize et Djotodia.


Concernant ces assises, Le Démocrate estime que ‘'Bozize et Djotodia ne sont pas indispensables'', là où L'Hirondelle souligne ‘'le plan B du dialogue à la base'' et L'Agora de d'affirmer ‘'Michel Djotodia pourrait prendre part au dialogue inter centrafricain de janvier prochain. Et François Bozize ?''.


Pour L'Agora, le dialogue inter centrafricain annoncé pour janvier 2015 est considéré comme une conséquence logique de l'accord de Brazzaville. Il peut aussi être perçu comme le rendez-vous de la dernière chance pour le retour d'une paix durable en Centrafrique.

‘'A ce titre, souligne le journal, ce dialogue aura l'originalité d'être à la fois sincère et inclusif. Sinon cette rencontre n'aura rien de particulier par rapport à tous les fora précédents''.


Poursuivant, Le Démocrate indique qu'à l'approche d'un rendez-vous fixé comme capital pour tracer la nouvelle ligne de destin de la RCA, les esprits s'agitent.

François Bozize, de son côté, accorde une interview à la presse internationale à qui il confie qu'il n'entend pas se laisser faire, face à ceux qui veulent l'enterrer ‘'vivant à ciel ouvert''. « Il faudra bien en passer par un dialogue avec moi, en présence de tous ceux qui sont responsables de cette situation à commencer par Michel Djotodia. Sinon je ne vois pas comment ils vont s'en sortir ‘', a dit l'ancien président.


Pour Médias+, le groupe des experts des Nations unies à l'origine de la liste sur laquelle figure en bonne place, l'ex-chef rebelle Séléka, par ailleurs ancien chef d'Etat, Michel Djotodia, est on ne peut plus accusateur.


‘'Michel Djotodia continue d'agiter ses partisans contre le gouvernement de la transition. Si comme beaucoup de personne le pensent, si cette accusation est avérée, Michel Djotodia verra ses avoirs gelés et lui-même sera interdit de voyager'', commente Médias+, rappelant que ‘'François Bozize, son prédécesseur avait écopé de la part des nations unies de la même sanction pour les mêmes motifs''.


Médias+, sous le titre, ‘'Bozize et Djotodia deux pyromanes prédateurs, … tant qu'ils tireront des ficelles'', note que ces deux anciens chefs d'Etat ont bien une idée cynique de la gestion de pouvoirs. ‘'On arrive par les armes, on s'impose par la corruption et l'assassinat politique. On pille les ressources du pays. Et après on se sert de ce même butin pour reconquérir le fauteuil présidentiel perdu en suscitant des rébellions''.

 

http://www.apanews.net/article_read-810841-le-forum-de-bangui-sujet-vedette-de-la-presse-centrafricaine.html#sthash.3kxZDVb8.dpuf

Le Forum de Bangui sujet vedette de la presse centrafricaine

"Pour la première fois une vraie campagne" à la tête de la Francophonie (ministre française)

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28/11/14 (AFP)

 

La secrétaire d'Etat française au Développement et à la Francophonie Annick Girardin s'est félicitée jeudi à Dakar qu'il y ait "pour la première fois une vraie campagne" pour prendre les rênes de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

 

Cinq candidats sont en lice pour la succession du Sénégalais Abdou Diouf, qui doit être décidée au XVe sommet de l'OIF samedi et dimanche à Dakar: la Canadienne Michaelle Jean, l'ancien président burundais Pierre Buyoya, l'ex-Premier ministre mauricien Jean-Claude de Lestrac, l'écrivain et actuel ambassadeur du Congo à Paris Henri Lopes, et l'Equato-Guinéen Agustin Nze Nfumu.

 

"Cette succession n'est pas facile. Abdou Diouf a été un grand secrétaire général. C'est un homme qui a orienté l'OIF au-delà des valeurs qu'elle portait", notamment pour la paix, a déclaré à l'AFP Mme Girardin.

 

"Aujourd'hui, pour la première fois, il faut dire qu'il y a une vraie campagne de ceux qui se présentent à la suite d'Abdou Diouf", a-t-elle estimé.

 

"Il faut préparer aujourd'hui l'OIF de demain, une OIF beaucoup plus moderne qui intègre la notion de développement économique, du climat, mais aussi la question des crises comme Ebola", a expliqué la ministre.

 

"Peu importe qui sera secrétaire général. Beaucoup d'idées ont été développées. Ces idées seront demain des éléments importants pour cette nouvelle stratégie que l'OIF s'est définie", a ajouté Mme Girardin.

 

Le président français François Hollande, qui assistera au Sommet, a loué jeudi les qualités de Mme Jean, ex-Gouverneure générale du Canada d'origine haïtienne, lors d'un entretien aux télévisions France 24, TV5 Monde et à Radio France Internationale.

 

Interrogée sur le rôle de la Francophonie face à l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, jugé trop effacé par une partie de la société civile, notamment africaine, Mme Girardin a assuré que "la Francophonie ne peut pas ne pas être solidaire quand l'un des siens est touché".

 

Elle a salué l'adoption attendue d'une résolution sur la mobilisation contre l'épidémie lors du Sommet de Dakar.

 

"Cette résolution, il faut s'en féliciter. La résolution sera donc prise, au sein de l'OIF, avec l'ensemble des pays membres, pays associés, et je crois qu'au-delà, bien sûr, il va falloir passer à l'action", a reconnu la ministre.

 

"On ne peut pas avoir qu'une Francophonie de salon, mais bien une Francophonie d'action", a insisté Mme Girardin.

"Pour la première fois une vraie campagne" à la tête de la Francophonie (ministre française)

Lu pour vous : [REPORTAGE] Centrafrique : voyage au pays de la faim

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http://www.carenews.com    Vendredi 28 novembre 2014 10:29

 

Le conflit qui touche la République Centrafricaine depuis 2012 est loin d’être terminé : malgré l’arrivé de l’opération française Sangaris et de l’ONU, il est une arme bien plus destructrice qui menace le pays : la faim.

 

Nous sommes à Yombo, à 25km au sud de Bangui. Comme tous les jours, Joseph se rend vers ses cultures de manioc. Joseph est instituteur, mais n’est plus payé depuis des mois. Alors, il travaille lorsqu’il n’a pas cours sur ces parcelles agricoles dites « communautaires ».

 

« Avant la guerre, explique-t-il, nous avions de quoi subvenir aux besoins de trois villages. Nous avions également un plan pour augmenter le nombre de parcelles cultivées afin de vendre nos produits et ainsi de générer un revenu additionnel pour nos familles. »

 

Ce revenu additionnel aurait pu permettre à la famille de Joseph – et aux autres – de lutter contre la malnutrition chronique, endémique en RCA, causée bien souvent par un manque de diversité de l’alimentation. Consommer uniquement du manioc ou du riz n’apporte pas au corps les nutriments nécessaires pour bien se développer. Pouvoir se procurer d’autres aliments sur les marchés est indispensable pour une bonne santé. 

 

Entre-temps, la guerre a frappé. En avril 2013, les rebelles de la Séléka prennent Bangui, puis, dans le même temps, les villages alentour, dont Yombo.

 

« C’était la pire période de ma vie, poursuit Joseph. J’avais peur pour ma famille, nous avons dû nous cacher des nuits entières chez les uns, chez les autres. Dans le même temps, les rebelles ont tout pillé : nos greniers, et surtout nos outils agricoles. Tout a été emporté Dieu sait où. Le résultat est que nous n’avions ni réserves de nourriture, ni de quoi cultiver. »

 

Alors la famille de Joseph – et des dizaines de milliers d’autres familles en RCA basculent dans l'insécurité alimentaire. 

 

Selon l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le secteur primaire, pilier de l’économie centrafricaine, a régressé de 46% par rapport aux niveaux d’avant la crise.

 

Dans le cas de l’agriculture, le volume de production des céréales de bases, estimé à 763 000 tonnes cette année, est inférieur de 58% à la moyenne de la période 2008 – 2012.  

 

L’agence onusienne a mis en place un programme d’aide d’urgence pour plus de 100 000 ménages, à qui ont été distribués des semis et des outils agricoles. Mais est-ce bien assez ?

 

« Bien que ces efforts aient empêché une détérioration encore plus grave de la situation de l'alimentation et de l'agriculture, nous avons besoin de soutien supplémentaire pour stimuler la production alimentaire et le secteur agricole qui est à la fois le moyen principal de survie pour de nombreuses personnes et l'épine dorsale de l'économie nationale », affirme M. Jean-Alexandre Scaglia, Représentant de la FAO en RCA.

 

La dernière enquête sur la sécurité alimentaire conduite par la FAO et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a révélé que les stocks ne se reconstruisent que trop lentement, poussant les familles à trouver d’autres solutions pour se fournir en denrées de base, dont les prix ont augmenté de 30 à 70% entre mars et août 2014, la faute notamment à l’insécurité qui perdure sur les routes, coupant ainsi la voie aux échanges commerciaux.

 

« Nous allons dans la forêt couper du bois de chauffage que nous vendons ensuite sur le marché, raconte Joseph. Cela nous permet de nous nourrir une fois par jour. Cette situation ne peut pas continuer. Mes enfants, surtout, sont les premiers à souffrir… »

 

Alors Joseph, comme beaucoup d’autres, envisage un exil vers Bangui, la capitale, où il espère trouver un travail pour subvenir aux besoins de sa famille. Ce rêve reste néanmoins une chimère : à Bangui, l’inflation est galopante, le chômage aussi. Des dizaines de milliers de réfugiés s’entassent toujours dans des tentes le long de l’aéroport. Dans les bidonvilles, ceux qui ont fui l’insécurité sont désormais rejoints par ceux qui, comme Joseph et sa famille, espèrent échapper à la faim.

 

Le PAM distribue chaque jour des rations alimentaires d’urgence pour contrer cette crise alimentaire dont le nombre des victimes ne cesse de croître. 

 

Pour Joseph, ces aides ne sont qu’un pansement qui ne permet pas de guérir : « Ce dont nous avons besoin, c’est de recommencer à cultiver comme avant. Il faudrait d’abord que l’insécurité cesse, que nous retrouvions nos champs, que les routes soient à nouveau praticables. Nous, Centrafricains, nous sommes prêts à redoubler d’efforts pour sortir de cet engrange. »

 

La mission de maintien de la paix des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) s’attelle à la lourde tâche de sécuriser le pays, avec l’aide de plus de 10 000 casques bleus qui sont venus remplacer les soldats de l’opération française Sangaris.

 

Les responsables onusiens martèlent que la réponse doit être multilatérale, avec le renforcement des mesures de sécurité, d’une part, et la reconstruction des moyens de production, d’une autre. Vont-ils réussir ?

 

« Il y a beaucoup d’espoir, conclut Joseph. C’est un espoir un peu désespéré, mais un espoir tout de même. S’ils échouent, c’est le chaos ; s’ils réussissent, nous pourrons retrouver une vie normale. »

 

Dans un sourire un peu crispé, Joseph retourne à son manioc. « Une vie normale… » Voilà peut-être ce que l’on peut souhaiter de mieux à Joseph et aux autres qui, dans ce pays d’Afrique Centrale que le monde oublie peu à peu, luttent chaque jour pour échapper au spectre de la faim.

 

Là où bat le cœur du monde, découvrez les reportages d’Alexandre Brecher

 

Co-fondateur de Carenews, Alexandre Brecher est un infatigable voyageur. Après avoir travaillé en France en tant que journaliste, il s’engage pour la mission des Nations Unies en Afghanistan. Depuis, il parcourt ces zones de conflit où l’histoire s’écrit à toute vitesse, comme le Libéria, la Côte d’Ivoire, l’Afrique du Nord, le Mali, la Centrafrique et l’Irak. Aujourd’hui basé à Yaoundé, au Cameroun, il présente sur Carenews ses reportages, récit des petites histoires qui font la grande, portraits d’une monde en perpétuel changement qu’il ne cesse d’explorer, fidèle à sa devise : « Les hommes pensent qu’ils font des voyages, en fait ce sont les voyages qui nous font – ou nous défont. »

Lu pour vous : [REPORTAGE] Centrafrique : voyage au pays de la faim

Le nouveau représentant de l'UNFPA prêt à appuyer le gouvernement centrafricain

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APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-11-28 16:00:02 Le nouveau représentant-résident du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) en Centrafrique, Marc Vanden Berghe, a fait part, vendredi à Bangui, de sa volonté d’appuyer le gouvernement centrafricain dans l’amélioration des soins de santé maternelle, notamment en matière de prise en charges des femmes enceintes.


‘'Notre priorité sera de continuer à travailler avec le gouvernement à améliorer les services de santé maternelle. Pour faire de sorte que les femmes enceintes ont accès à un accouchement sans danger et pour qu'elles ne meurent pas en donnant la vie'' a confié à la presse, le nouveau représentant résident de l'UNFPA, Marc Vanden Berghe.


Il venait de remettre au ministre des Affaires étrangères, Toussaint Kongo Doudou, la copie de la lettre de cabinet le nommant en Centrafrique


D'après M. Vanden Berghe, la planification familiale et le renforcement de capacités de structures sanitaires et la protection des femmes, filles et jeunes qui sont victimes des violences, seront ses priorités.


‘'Notre mandat avec le gouvernement centrafricain est celui de faire un plaidoyer pour l'accès aux services de santé sexuelle et de reproduction ainsi que pour la protection de la femme en période de crise'', a –t-il rappelé.


‘'La lettre de cabinet que M. Marc Vanden Berghe vient de remettre est une nouvelle porte qui s'ouvre sur la bonne collaboration entre l'Unfpa et le gouvernement d'une part et d'autre part lui permet d'exercer en toute quiétude en Centrafrique'', a pour sa part souligné le ministre des Affaires étrangères, Toussaint kongo Doudou, en recevant cette lettre.


Marc Vanden Berghe remplace Samson Lamlemn.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=810886#sthash.xI2Hltdz.dpuf

Le nouveau représentant de l'UNFPA prêt à appuyer le gouvernement centrafricain

RCA : des jeunes volontaires en séminaire sur l'énergie renouvelable et le changement climatique

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APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-11-28 16:24:38 Une trentaine de jeunes volontaires centrafricains issus de différentes organisations œuvrant dans le domaine de l’environnement ont entamé, vendredi, une session de formation sur l’énergie renouvelable et le changement climatique.


D'une durée de deux jours, la rencontre qui est axée autour du thème ‘' Energies renouvelables et changement climatique : enjeux du 21è siècle'' est organisée par l'ONG JVE Centrafrique.


Le séminaire vise à donner aux participants les outils pouvant leur permettre de sensibiliser et de former la population de Bangui sur les questions environnementales, le développement communautaire et les énergies renouvelables.

Les modules de formation portent sur les énergies renouvelables, l'eau, hygiène et assainissement avec comme sous-thèmes le recyclage et le traitement des ordures ainsi que le changement climatique avec en toile de fond le protocole de Kyoto, Rio+20 et le code de l'environnement centrafricain.


Les participants viennent notamment du centre pour l'information environnementale et le développement durable (CIEDD), des Re-bâtisseurs de Murailles des Œuvres de Dieu (REMOD), de la Jeunesse Unie pour la protection de l'environnement et le développement communautaire (JUPEDEC) et Conseil National de la Jeunesse (CNJ) et surtout de JVE Centrafrique.


''C'est pour aider les centrafricains à résoudre certains problèmes liés au changement climatique et à l'énergie. Au niveau de l'énergie centrafricaine (ENERCA) à chaque fois il y a ce phénomène de délestage. Et comment faire pour palier à ce problème'', a expliqué Le directeur exécutif de JVE Centrafrique, Saint-Cyr Adoum Fatigue, parlant des objectifs de la rencontre.

 

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RCA : des jeunes volontaires en séminaire sur l'énergie renouvelable et le changement climatique

Sangaris : arrivée de l’hélicoptère TIGRE en Centrafrique

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http://www.defense.gouv.fr   28/11/2014 17:05

 

Deux hélicoptères TIGRE du 1er régiment d’hélicoptère de combat (1erRHC) de Phalsbourg, sont arrivés lundi 24 novembre à l’aéroport de M’Poko à Bangui. La force Sangaris est désormais pourvue de deux appareils supplémentaires de haute technologie dans le cadre du renforcement des capacités d’appui à la MINUSCA.

 

Capable d’intervenir depuis Bangui sur la moitié du territoire centrafricain en moins de deux heures, de jour comme de nuit, puis de revenir sans ravitaillement intermédiaire, le TIGRE apporte une puissance de feu et une agilité mobilité supplémentaire à la force Sangaris. Les plots logistiques, présents sur les bases opérationnelles avancées (BOA) françaises déployées dans l’Est du pays, permettent au pilote de gérer son autonomie et de voler plusieurs heures en continu. En appui à proximité immédiate des forces terrestres, le TIGRE permet d’assurer des missions d’appui feu, d’attaque au sol, de reconnaissance et de protection contre la menace aérienne.

 

« Tout le monde attend de les voir voler avec impatience, de voir l’emploi en conditions réelles de la machine sur le théâtre », témoigne l’officier mécanicien TIGRE du sous-groupement aéromobile (SGAM) de la force Sangaris, fier de ses équipes qui ont sorti les appareils pour les rééquiper après leur conditionnement de transport. Une équipe de techniciens spécialistes, armée d’un volant de pièces de rechange et d’un lot d’outillage spécifique, ainsi que deux équipages de pilotes sont arrivés sur le théâtre avant les machines.

 

Ces hélicoptères TIGRE font partie de l’éventail des capacités d’aéromobilité et d’appui feu qui ont été déployées sur le terrain ces dernières semaines. Aux cotés des véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI) et des drones de reconnaissance au contact (DRAC), ils visent à densifier les appuis de la force, tandis que le volume de troupes de combat est allégé. Au bilan, ces évolutions visent à adapter la force Sangaris sur un format de « force de réaction rapide » au profit de la MINUSCA qui poursuit sa montée en puissance.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : arrivée de l’hélicoptère TIGRE en Centrafrique
Sangaris : arrivée de l’hélicoptère TIGRE en Centrafrique
Sangaris : arrivée de l’hélicoptère TIGRE en Centrafrique

Sommet de la Francophonie: 22 présidents dont François Hollande arrivés à Dakar

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29/11/14 (AFP)

 

Vingt-deux présidents, dont le Français François Hollande, et une dizaine de chefs de gouvernement étaient arrivés jusqu’à vendredi soir à Dakar pour le sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), selon la présidence sénégalaise.

 

L’avion du président Hollande a atterri peu après 21H30 locales (et GMT) en provenance de Conakry, où il a effectué une visite de quelques heures, a constaté une journaliste de l’AFP.

 

Il a été accueilli à son arrivée par le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall.

 

D’après la présidence sénégalaise, au total 22 chefs d’Etat, deux vices-présidents et huit chefs de gouvernement étaient arrivés à Dakar jusqu’à tard vendredi soir.

 

En plus de François Hollande, les présidents arrivés au Sénégal comprennent Thomas Boni Yayi (Bénin), Michel Kafando (Burkina Faso) - qui effectue son premier voyage officiel depuis sa désignation le 17 novembre -, Pierre Nkurunziza (Burundi), Paul Biya (Cameroun), Denis Sassou Nguesso (Congo), Joseph Kabila (République démocratique du Congo, RDC), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Ali Bongo Ondimba (Gabon) et Alpha Condé (Guinée), selon la liste officielle.

 

Sont aussi venus les présidents Teodoro Obiang Nguema (Guinée équatoriale), José Mario Vaz (Guinée-Bissau), Hery Rajaonarimampianina (Madagascar), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Kailash Purryag (Maurice), Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie), Mahamadou Issoufou (Niger), Didier Burkhalter (Confédération suisse), Idriss Deby Itno (Tchad), Faure Gnassingbé (Togo) ainsi que le Prince Albert II de Monaco et le chef d’Etat du Kosovo.

 

Ont également effectué le déplacement à Dakar pour le sommet, les vice-présidents du Vietnam et des Comores, ainsi que les chefs du gouvernement de Belgique, du Canada, de Djibouti, d’Egypte, du Québec, du Nouveau Brunswick, de Tunisie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, d’après la liste officielle.

 

Certains des dirigeants francophones présents à Dakar sont accompagnés de leurs épouses, selon les images diffusées par la télévision publique sénégalaise RTS.

 

Le Maroc devrait être représenté au sommet par son ministre des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, le Rwanda par sa chef de la diplomatie Louise Mushikiwabo, d’après des sources dans ces deux pays.

 

En début de semaine, le gouvernement sénégalais avait indiqué que plus de 35 chefs d’Etat et de gouvernement avaient confirmé leur participation au sommet.

 

La rencontre se déroulera dans un centre de conférences construit pour l’occasion à Diamniadio, à environ 40 km de Dakar. La cérémonie d’ouverture est prévue samedi à partir de 09H00 locales et GMT, le sommet se poursuivra jusqu’à dimanche.

 

Les dirigeants de l’OIF doivent choisir un successeur au secrétaire général sortant Abdou Diouf, à la tête de l’organisation depuis douze ans.

 

Cinq candidats sont en lice: la Canadienne Michaelle Jean, l’ancien président burundais Pierre Buyoya, l’ex-Premier ministre mauricien Jean-Claude de Lestrac, l’écrivain et actuel ambassadeur du Congo à Paris Henri Lopes, et l’Equato-Guinéen Agustin Nze Nfumu.

 

 

Arrivée à Dakar de vingt-deux présidents, dont Didier Burkhalter


Vingt-deux présidents et une dizaine de chefs de gouvernement étaient arrivés vendredi soir à Dakar pour le sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), selon la présidence sénégalaise. Parmi eux, le président de la Confédération Didier Burkhalter.


Le sommet de Dakar est placé cette année sous le thème "Femmes et jeunes en francophonie, vecteurs de paix, acteurs de développement". Ces domaines "constituent des priorités de l’action de la Suisse, en particulier en Afrique", a assuré le Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué.


Au Village de la Francophonie à Dakar, la Suisse présentera ses activités en matière d’éducation et de formation professionnelle dans les pays d’Afrique de l’Ouest, a ajouté le DFAE. A l’occasion du sommet, un partenariat sera établi entre l’EPFL et l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) pour la certification de cours académiques en ligne mis sur pied par l'EPFL et la DDC.


Liste officielle


D'après la présidence sénégalaise, au total 22 chefs d'Etat, deux vice-présidents et huit chefs de gouvernement étaient arrivés vendredi soir. Outre Didier Burkhalter, les présidents sur place étaient François Hollande (France), Thomas Boni Yayi (Bénin), Michel Kafando (Burkina Faso), Paul Biya (Cameroun), Denis Sassou Nguesso (Congo), Alassane Ouattara (Côte d'Ivoire) et Alpha Condé (Guinée).


Sont aussi venus, côté africain, les présidents Joseph Kabila (République démocratique du Congo), Pierre Nkurunziza (Burundi), Ali Bongo Ondimba (Gabon), Teodoro Obiang Nguema (Guinée équatoriale), José Mario Vaz (Guinée-Bissau), Hery Rajaonarimampianina (Madagascar), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Kailash Purryag (Maurice), Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie), Mahamadou Issoufou (Niger), Idriss Deby Itno (Tchad) et Faure Gnassingbé (Togo).


Le Prince Albert II de Monaco et le chef d'Etat du Kosovo ont également fait le déplacement. Les vice-présidents du Vietnam et des Comores, ainsi que les chefs du gouvernement de Belgique, du Canada, de Djibouti, d'Egypte, du Québec, du Nouveau Brunswick, de Tunisie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont aussi rejoint Dakar, d'après la liste officielle sénégalaise.


Plus de 35 chefs d'Etat


En début de semaine, le gouvernement sénégalais avait indiqué que plus de 35 chefs d'Etat et de gouvernement avaient confirmé leur participation au sommet. La rencontre se déroulera dans un centre de conférences construit pour l'occasion à Diamniadio, à environ 40 km de Dakar. La cérémonie d'ouverture est prévue samedi à partir de 09h00 locales. Le sommet se poursuivra jusqu'à dimanche.


(ats / 29.11.2014 06h07)

 

NDLR : En raison de la suspension de la RCA de l’OIF depuis la prise de pouvoir par la force de la rébellion Séléka en mars 2013, les autorités centrafricaines de la transition ne sont pas présentes à Dakar.

 

 

Sommet de la Francophonie: 22 présidents dont François Hollande arrivés à Dakar
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