03/09/14 (Centrafrique Libre)
Au lieu de s’illustrer à travers le travail, l’excellence et le patriotisme, Catherine Samba-Panza et ses partisans viennent de mettre l’ancien chef d’Etat de la transition et président du Conseil National de la Transition M. Alexandre N’Guendet dans leur ligne de mire après Karim Meckassoua. Après avoir déclenché une série d’actions visant à ternir l’image voire à attenter à la vie de karim Meckassoua ,un des rescapés hommes politiques centrafricains intègres et compétents plébiscité pour amorcer le redressement de la RCA, le pouvoir aux abois s’est retourné sur le jeune président du parlement provisoire.
Non content de la dénonciation jugée légitime du jeune président du CNT vis à vis de la nomination de son beau frère Mahamat Kamoun qui ne fait pas consensus même au sein de ses amis, les diables impunis de la Séléka, la présidente Samba-Panza et ses partisans ont déclaré une guerre à Alexandre N’Guendet.
Il ne se passe plus une semaine sans que la campagne du PM et DG des douanes envoie sur les ordres de sa cousine CSP des jeunes démunis payés au lance-pierre devant le palais de l’assemblée nationale.
Le dernier mouvement de ces partisans du pouvoir qui peinent à recruter à cause de l’impopularité de la présidente Samba-Panza date du lundi où un sitting a encore été organisé à cet endroit. Allons nous diriger vers une guerre si jamais Alexandre N’Guendet envoyait ses partisans devant le palais présidentiel?
Cette question est en tout cas sur les lèvres de nombreux observateurs avertis de la politique centrafricaine. Ces derniers craignent en effet que l’attitude belliqueuse du pouvoir en place ne déclenche une guerre civile dont les victimes seront encore la majorité des centrafricains qui vivent déjà avec moins d’un centime d’euro par jour.
Selon des sources bien informées, Samba-Panza et ses partisans ont décidé d’en découdre avec M. N’Guendet. Le pouvoir des retraités en place en est capable. On se rappelle de la marche pompeusement baptisée «Marche pour la paix» organisée par dame Cathy Nzapayèkè et Montaigne M au mois de juillet dernier. Cet évènement était diligenté contre l’homme d’Etat Karim Meckassoua et le principal bailleur de la RCA, la communauté internationale qui l’avait plébiscité pour stopper l’hémorragie de la prédation qui règne au sommet du pouvoir depuis l’arrivée de la Séléka et ses affidés.
La dictateure et ses partisans, une centaine de personnes établie au sein de toutes les institutions et surtout à la présidence et la primature qui peuvent se contenter des maigres ressources de l’Etat pour vivre comme des princes saoudiens, ont imposé le TSM( Tout sauf Meckassoua) au mépris de la communauté internationale.
Selon nos informations la vie de Nguendet est en danger après que l’ancien ministre de la défense Théophile Timangoa eut tenté sur instruction de la présidence de rappeler les éléments des Forces Armées centrafricaines mis à sa disposition par l’Etat. L’exécutif aurait proposé à Nguendet des gendarmes et des policiers pour suppléer leurs frères d’armes plus aguerris.
Le pouvoir impopulaire utilise même les agents de l’Etat en quête de survie pour parvenir à ses basses manœuvres. En effet pour des raisons que nous ignorons M. Julien Ngoï et M. Wambongo respectivement directeur général de la presse présidentielle et journaliste reporter d’images ont été aperçus en train de couvrir la manifestation des partisans de Samba-Panza il y’a trois semaines.
La presse présidentielle qui manque de tout, qui est malmenée et négligée davantage depuis l’arrivée de CSP a-t-elle enfin retrouvé du travail ?
A Douala, Wilfried Maurice SEBIRO