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Burkina : Compaoré a quitté Ouagadougou vers le sud du pays

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Paris - AFP / 31 octobre 2014 16h42 - Le président burkinabè Blaise Compaoré, contraint à la démission après 27 ans de règne vendredi par une contestation populaire sans précédent, a quitté Ouagadougou pour le sud du pays, selon la diplomatie française.


Il est parti vers le sud. Il est toujours dans le pays. Il va vers Pô, ville proche de la frontière avec le Ghana, a-t-on indiqué à Paris, sans pouvoir dire si l'objectif de l'ex-président est ensuite d'aller dans un autre pays, le Ghana ou la Côte d'Ivoire par exemple.

Pour Paris, Blaise Compaoré devrait pouvoir trouver un point de chute assez facilement, n'étant pas mis au ban de la communauté internationale. L'ex-chef d'Etat n'a pas demandé à se réfugier en France et la question d'un tel exil n'est pas d'actualité, ajoute-t-on de même source.


Après l'annonce du chef d'état-major des armées burkinabè, le général Honoré Traoré, qu'il assumait les responsabilités de chef d'Etat, les autorités françaises espèrent que la médiation tripartite ONU-Union africaine-Cédéao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) permettra aux différents acteurs de se parler.

Si l'annonce du chef militaire devait être confirmée par le Conseil constitutionnel, il s'agirait alors d'un coup d'Etat qui entrainerait une mécanique de sanctions qui vont pénaliser la population, estime-t-on à Paris, en souhaitant que cette perspective ne se réalise pas.


La Constitution burkinabè prévoit en cas de démission du président un intérim par le président de l'Assemblée nationale, dissoute par l'armée jeudi après l'incendie du Parlement par les émeutiers. Le sort de ce dignitaire restait inconnu vendredi en milieu de journée.


Il y a eu ces derniers jours des pillages importants et il faudrait que ça s'arrête, a-t-on aussi indiqué de source diplomatique française, en jugeant que la démission de Blaise Compaoré répond à la demande brandie depuis deux jours par l'opposition et la population.


Ancienne puissance coloniale, la France compte quelque 3.500 ressortissants au Burkina qui ont été appelés à rester chez eux dans l'immédiat.



(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=532920 

 

 

Burkina: le chef d'état-major des armées annonce "assumer" la fonction de "chef de l'Etat"

 

31/10/14 (AFP)

 

Le chef d'état-major de l'armée burkinabè, le général Nabéré Honoré Traoré, a annoncé vendredi dans un communiqué qu'il "assumera" les "responsabilités de chef de l'Etat", après le départ du pouvoir du président Blaise Compaoré.

 

"(...) Constatant la vacance du pouvoir ainsi créée, considérant l'urgence de sauvegarder la vie de la nation (...), j'assumerai à compter de ce jour mes responsabilités de chef de l'Etat", a déclaré le général de division Traoré.

 

L'officier supérieur affirme agir "conformément aux dispositions constitutionnelles".

 

"L'engagement est pris de procéder sans délai à des consultations avec toutes les forces vives de la nation en vue du processus devant aboutir au retour à une vie constitutionnelle normale", a-t-il annoncé, ajoutant "prendre acte de la démission" du président Compaoré.

 

Le chef d'état-major a appelé "tous les citoyens organisés dans les différentes sphères de la vie nationale à répondre aux sollicitations qui leur seront adressées".

 

"Les forces de défense et de sécurité prendront toutes les dispositions nécessaires qui s’imposent pour assurer la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national", a également prévenu le général Traoré.

 

Cette annonce va à l'encontre de la volonté de dizaines de milliers de manifestants, qui alors qu'ils manifestaient vendredi matin devant l'état-major pour réclamer l'aide de l'armée contre Blaise Compaoré, s'étaient formellement prononcés contre le général Traoré, considéré comme trop proche du chef de l'Etat sortant.

 

Le slogan "Honoré Traoré démission" alternait ainsi avec celui de "Blaise dégage" et surtout "Kouamé Lougué au pouvoir", du nom d'un général en retraite, ancien ministre de la Défense et chef d'état-major des armées, qui bénéficie d'un fort capital de sympathie au sein de la population.

 

"Nous ne souhaitons pas que le général Traoré soit aux affaires. Il faut quelqu'un de valable. Traoré est l'homme de main de Blaise Compaoré", avait accusé Monou Tapsoaba, un militant du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP - opposition).

 

A l'inverse, le général Lougué, dont le nom avait déjà été scandé par un foule importante jeudi, est "un homme intègre", "qui ne mâche pas ses mots", un "homme exemplaire au plan militaire", avait estimé M. Tapsoaba.

 

Kouamé Lougué, qui a rencontré jeudi les plus hauts gradés de l'armée, aurait été écarté par ces derniers, ont indiqué des sources militaires.

 

 

Burkina: pillages en cours dans le quartier des ministères

 

31/10/14 (AFP)

 

Des pillages étaient en cours vendredi dans le quartier des ministères à Ouagadougou, quelques heures après la démission du président Blaise Compaoré, et la prise du pouvoir par le chef d'état-major de l'armée, a constaté l'AFP.

 

De nombreux hommes, poussant des charrettes à bras, étaient visibles avenue de l'Indépendance, l'un des principaux axes de la capitale, que bordent l'Assemblée nationale, incendiée jeudi, et de nombreux ministères ou directions administratives, a constaté l'AFP.

 

Fenêtres arrachées aux bâtiments, portes, tables, chaises, climatiseurs... tout a été méthodiquement raflé et circule à présent dans les rues, selon un journaliste de l'AFP.

 

"Nous ne sommes pas des voleurs. Nous ne faisons que récupérer ce que le clan Compaoré nous a volé", s'est justifié un pillard.

 

Les forces de l'ordre interviennent rarement. "Il y a des pillages depuis (vendredi) matin, a confirmé un gendarme pour l'instant. On fait des patrouilles pour vérifier. Parfois, nous demandons aux gens de tout laisser, et ils le font."

 

Aucune instruction n'a pour l'instant été communiquée aux gendarmes pour stopper ces vols à grande envergure, a-t-il révélé.

 

Un couvre-feu a toutefois été instauré par l'armée pour "protéger les biens et les personnes", selon l'armée, mais il est très diversement mis en pratique par les forces de l'ordre.

 

Jeudi, des domiciles de plusieurs personnalités du régime Compaoré avaient été saccagés ou brûlés dans la capitale ou à Bobo Dioulasso, la seconde ville du pays.

 

Des commerçants proches du président déchu ou de son frère François ont été particulièrement visés. Plus rien ne restait jeudi soir dans un magasin d'électroménager dont le propriétaire était connu pour ses liens avec la famille de l'ex-chef de l'Etat, avait constaté l'AFP.

 

Vendredi après-midi, un manifestant appelait les nouvelles autorités à faire des efforts en terme de sécurité. "Il nous faut la liberté mais aussi la sécurité pour pouvoir manger", affirmait Husseini Tientoré, un chauffeur de 40 ans.

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