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Burkina: retrait d'un projet de réforme de la Constitution

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Burkina Faso : les forces de sécurité tirent sur des manifestants


Les forces de sécurité chargées de protéger le secteur près du palais présidentiel burkinabé ont tiré des coups de feu et des gaz lacrymogènes à l'approche de manifestants, apprend-on de source diplomatique et auprès des services de sécurité. Trois corps sont restés au sol.


La foule a marché sur le palais présidentiel situé dans le secteur Ouaga 20 de la capitale Ouagadougou après avoir auparavant pris d'assaut le bâtiment de l'Assemblée nationale et la télévision d'Etat. Certains manifestants ont mis le feu à des parties du Parlement.


Les forces du sécurité qui gardaient la maison du frère du président Blaise Compaoré ont ouvert le feu alors que les manifestants tentaient de s'emparer de la propriété, laissant trois corps gisant sans mouvement sur le sol, a rapporté un témoin.


Réforme retirée


Au milieu de ces violences, le gouvernement a appelé la population "au calme" et annulé le vote prévu d'une révision constitutionnelle très controversée devant permettre le maintien au pouvoir du président Compaoré.


"Le gouvernement a annulé le vote de la loi", a déclaré Alain Edouard Traoré, porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication. Dans un communiqué, le gouvernement a également "appelé les populations au calme et à la retenue", après le saccage de l'Assemblée par des manifestants.


Depuis trois jours, les manifestants protestent contre une réforme de la constitution ouvrant la voie au maintien au pouvoir de Blaise Compaoré. Le mandat du président, au pouvoir depuis le coup d'Etat de 1987, expire l'année prochaine. En l'état actuel, après deux septennats et deux quinquennats, la Constitution ne lui permet pas de briguer un nouveau mandat.



(ats / 30.10.2014 13h09)

 

Burkina: retrait d'un projet de réforme de la Constitution


Le gouvernement du Burkina Faso a retiré un projet très controversé de révision constitutionnelle qui devait permettre le maintien au pouvoir du chef de l'Etat Blaise Compaoré. Ce texte est à l'origine des manifestations qui ont dégénéré jeudi à Ouagadougou.


Plusieurs milliers de manifestants ont réussi à pénétrer dans l'Assemblée nationale burkinabè, où devait se tenir le vote de cette révision constitutionnelle. Plusieurs bureaux, dont celui du président du Parlement, ont été ravagés par les flammes, mais l'hémicycle, mis à sac, semblait encore épargné par l'incendie à 11h00, a constaté un correspondant de l'AFP. 



D'épaisses fumées noires sortaient par les fenêtres brisées du Parlement. Du matériel informatique a été pillé et des documents en papier incendiés. 


Les forces de l'ordre, qui avaient commencé par tirer au gaz lacrymogène sur les manifestants, ont ensuite battu en retraite.



Pour le 3e jour, les manifestants protestent contre une réforme de la constitution ouvrant la voie au maintien au pouvoir de Blaise Compaoré. Le mandat du président, au pouvoir depuis le coup d'Etat de 1987, expire l'année prochaine. En l'état actuel, après deux septennats et deux quinquennats, la Constitution ne lui permet pas de briguer un nouveau mandat.



(ats / 30.10.2014 12h43) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=532377 

 

L'Assemblée nationale burkinabè en flammes


Des manifestants ont incendié à Ouagadougou l'Assemblée nationale burkinabè. C'est là que devait se tenir dans la matinée le vote d'une révision de la Constitution très controversée permettant le maintien au pouvoir du chef de l'Etat Blaise Compaoré.


Plusieurs bureaux, dont celui du président du Parlement, ont été ravagés par les flammes, mais l'hémicycle, mis à sac, semblait encore épargné par l'incendie à 11h00, a constaté un correspondant de l'AFP. D'épaisses fumées noires sortaient par les fenêtres brisées du Parlement.


Plus d'un millier de manifestants avaient réussi à pénétrer dans l'Assemblée nationale. Du matériel informatique a été pillé et des documents en papier incendiés, selon un correspondant de l'AFP. Les forces de l'ordre, qui avaient commencé par tirer au gaz lacrymogène sur les manifestants, ont ensuite battu en retraite.


Pour le 3e jour, les manifestants protestent contre une réforme de la constitution ouvrant la voie au maintien au pouvoir de Blaise Compaoré. Le mandat du président, au pouvoir depuis le coup d'Etat de 1987, expire l'année prochaine. En l'état actuel, après deux septennats et deux quinquennats, la Constitution ne lui permet pas de briguer un nouveau mandat.



(ats / 30.10.2014 12h36) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=532371 

 

 

Burkina: les manifestants saccagent l'Assemblée

 

Ouagadougou - AFP / 30 octobre 2014 11h23 - Plus d'un millier de manifestants ont réussi à pénétrer jeudi dans l'Assemblée nationale burkinabè à Ouagadougou et l'ont en partie saccagée, alors que les députés devaient voter dans la matinée une révision constitutionnelle controversée, a constaté l'AFP.


Un correspondant de l’AFP a compté 18 voitures brûlées dans la cour et à l'extérieur du bâtiment, qui a été méthodiquement mis à sac, chaque bureau ayant été visité. Le matériel informatique a été pillé et des documents en papier incendiés.


L'Assemblée nationale burkinabè est actuellement enveloppée de fumée noire, provenant des véhicules brûlés, alors qu'un hélicoptère survole les lieux, a constaté ce correspondant.


Mamadou Kadré, un député de l'opposition présent au Parlement à l'arrivée des protestataires, a affirmé à l'AFP que ses collègues de la majorité ont été exfiltrés, sans précision quant au moment ni au lieu de leur exfiltration.


Les forces de l'ordre, qui avaient commencé par tirer des gaz lacrymogène sur les manifestants, ont ensuite battu en retraite.


Un premier groupe de quelques centaines de protestataires avait réussi à forcer une première barrière pour arriver à 50 mètres du Parlement. Un second groupe, plus important, d'environ mille personnes, a percé un second barrage.


Ces manifestants, des jeunes extrêmement remontés, criaient à tue-tête Libérez Kosyam, le nom du palais présidentiel, d'après le correspondant de l'AFP.


L'Assemblée nationale devait examiner jeudi un projet de loi visant à réviser la Constitution pour permettre au président Blaise Compaoré de se maintenir au pouvoir.

L'opposition avait appelé depuis des jours à marcher sur l'Assemblée pour empêcher la tenue du vote. 



(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=532334

 

 

L'Assemblée nationale burkinabè en flammes


Des manifestants ont incendié à Ouagadougou l'Assemblée nationale burkinabè. C'est là que devait se tenir dans la matinée le vote d'une révision de la Constitution très controversée permettant le maintien au pouvoir du chef de l'Etat Blaise Compaoré.


Plusieurs bureaux, dont celui du président du Parlement, ont été ravagés par les flammes, mais l'hémicycle, mis à sac, semblait encore épargné par l'incendie à 11h00, a constaté un correspondant de l'AFP. D'épaisses fumées noires sortaient par les fenêtres brisées du Parlement.


Plus d'un millier de manifestants avaient réussi à pénétrer dans l'Assemblée nationale. Du matériel informatique a été pillé et des documents en papier incendiés, selon un correspondant de l'AFP. Les forces de l'ordre, qui avaient commencé par tirer au gaz lacrymogène sur les manifestants, ont ensuite battu en retraite.


Pour le 3e jour, les manifestants protestent contre une réforme de la constitution ouvrant la voie au maintien au pouvoir de Blaise Compaoré. Le mandat du président, au pouvoir depuis le coup d'Etat de 1987, expire l'année prochaine. En l'état actuel, après deux septennats et deux quinquennats, la Constitution ne lui permet pas de briguer un nouveau mandat.



(ats / 30.10.2014 12h36) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=532371 

 

 

FIDH – Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme
et son organisation membre au Burkina Faso


MBDHP - Mouvement burkinabé des droits de l'Homme et des Peuples


Communiqué de presse conjoint
 

Burkina Faso : Nos organisations appellent au calme et au respect par les autorités de leurs engagements démocratiques

 

 

Ouagadougou, Paris, le 30 octobre 2014 – La FIDH et le MBDHP condamnent les violences survenues ce matin au Burkina Faso et appellent les manifestants et les forces de sécurité au calme. D'après les informations recueillies par nos organisations, des milliers de manifestants, opposés au projet de loi portant révision de l'article 37 de la Constitution burkinabè, auraient pris d'assaut, saccagé et pillé les locaux de l'Assemblée nationale ainsi que ceux de la Radio Télévision du Burkina (RTB) dont le signal n'émet plus.

«Cette situation est fort préoccupante et nous craignons qu'elle ne dégénère et soit propice à de graves violations des droits humains. Les tensions engendrées au sein de la société burkinabè par l'annonce du gouvernement, y compris chez les jeunes qui n'ont connu d'autre régime que celui de M. Compaoré, sont très vives» a déclaré Chrysogone Zougmoré, Président du MBDHP.

 

Le 21 octobre dernier, le gouvernement avait annoncé, à l'issue d'un Conseil des Ministres, un projet de loi portant révision de l'article 37 de la Constitution burkinabè visant à supprimer la limitation des mandats présidentiels et ainsi permettre à Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1991, de briguer un cinquième mandat. Ce projet de loi devait être examiné aujourd'hui par l'Assemblée Nationale. La FIDH et le MBDHP condamnent ce processus de révision constitutionnelle contraire aux obligations internationales du Burkina Faso et rappellent que la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, ratifiée par le Burkina en 2010, prévoit, en son article 23, des sanctions en cas «[d']amendement ou [de] révision des Constitutions ou des instruments juridiques qui porte atteinte aux principes de l’alternance démocratique»

 

« En voulant se maintenir au pouvoir au prix d'une nouvelle révision de la Constitution, Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans, revient sur ses engagements. Et, en proposant cette révision à seulement quelques mois des présidentielles, il contrevient aussi aux engagements de l'Etat burkinabè vis à vis de l'Union Africaine et de la CEDEAO. Il est encore temps de faire machine arrière. Le vote des burkinabé doit pouvoir compter », a déclaré Me Drissa Traoré, vice président de la FIDH.

 

L'annonce du gouvernement a été suivie par de vives protestations, notamment dans les rangs des partis politiques de l'opposition et de la société civile. Mardi 28 octobre, une manifestation rassemblant des centaines de milliers de participants opposés au projet s'est tenue dans la capitale, et s'est soldée par de nombreux affrontements entre forces de l'ordre et manifestants. D'après les informations recueillies par nos organisations, plusieurs manifestants seraient toujours maintenus en détention.

 

L'annonce de la fermeture des établissements scolaires pour toute la semaine témoigne également d'un contexte social particulièrement tendu, amplifié par les déclarations de certains leaders politiques. "Si une seule case d'un militant de la majorité est enflammée, normalement dans vos communes, dans vos secteurs, on ne devrait plus trouver une case de responsables de l'opposition débout", avait déclaré samedi 25 octobre, Assimi Kouanda, chef de file du parti présidentiel, ajoutant à l'intention des responsables provinciaux du parti : "Si quelqu'un se hasarde à toucher à une de vos mamans ou de vos soeurs, un de vos papas ou de vos grand-frères, (...) cette personne-là ne touchera plus à quelqu'un". Nos organisations condamnent ces déclarations et appellent les autorités et les manifestants à la retenue.

 

« Mon vote doit compter »

 

Entre 2014 et 2016, 52 élections dont 25 élections présidentielles doivent se tenir dans 27 pays africains. Pour éviter les manipulations, fraudes et violences dues aux élections tronquées, la société civile africaine et internationale a décidé de se mobiliser au sein de la coalition « Mon vote doit compter ». Les sociétés civiles exigent des gouvernants qu'ils respectent leur droit légitime à choisir librement leurs représentants à occasion d'élections régulières, libres, et transparentes, par une mobilisation publique, des actions de terrains et un plaidoyer politique en amont de chaque scrutin jusqu'en 2016.

 

--FIN--

Contacts presse :


Arthur Manet, Tél: +33 6 72 28 42 94 (Paris) – Email: presse@fidh.org
 

Audrey Couprie, Tél: +33 6 48 05 91 57 (Paris) – Email: presse@fidh.org

 

La FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme) est une ONG internationale de défense des droits humains qui fédère 178 organisations dans près de 120 pays. Depuis 1922, la FIDH milite pour tous les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, tels qu’ils sont énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

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