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Vers un réaménagement technique du gouvernement centrafricain

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APA-Bangui (Centrafrique) - 2015-01-16 12:03:23 Le Chef de l’Etat de la transition en Centrafrique, Catherine Samba-Panza, a instruit le Premier ministre Mahamat Kamoun de procéder à un réaménagement technique du gouvernement ‘’dans bref délai’’, a-t-on appris de source officielle.


Selon un communiqué du gouvernement, ce souhait a été émis au terme d'une évaluation d'activités de chaque membre du gouvernement, une opération effectuée au cours de premier conseil des ministres de l'année 2015, tenu jeudi au Palais de la Renaissance à Bangui.


Insistant sur la nature de l'équipe gouvernementale qu'elle veut voir en place, Catherine Samba-Panza a parlé d'''un gouvernement capable de donner espoir au peuple centrafricain à travers des actions concrètes et visibles dans la majorité de la population de notre pays''.


En attendant, la présidente a mis à profit le conseil des ministres pour rappeler aux membres du gouvernement les orientations données lors de leur prise de fonction au sein de la nouvelle équipe dénommée ‘'gouvernement de combat et d'action''.

A cette occasion, elle avait notamment indiqué manière claire que le travail de tous les membres du gouvernement serait évalué après trois mois d'activités et que ceux qui n'auraient pas démontré une aptitude à diriger un département ministériel seraient démis de leurs fonctions.


Dans d'esprit du forum tenu le 23 juillet dernier à Brazzaville au Congo, Catherine samba-Panza a respecté le caractère inclusif de ce gouvernement, en y introduisant les principales entités représentatives des forces vives de la nation, tout en mettant l'accent sur l'équilibre régional.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=814655#sthash.7kyYRvHH.dpuf

 

Vers un réaménagement technique du gouvernement centrafricain

Tribune libre de David Koulayom Masseyo : ELUCUBRATIONS N°3

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       3 . Des mines et autres richesses centrafricaines

 

      Plus de cinquante ans après l’indépendance, nous avons échoué à développer notre pays . Pour réussir ce développement, que dis-je, cette révolution, il faut penser autrement, faire la politique autrement .  Nous devons d’abord faire l’inventaire de nos richesses et envisager différemment notre future coopération internationale . Pour être plus concret, je dirais que nous savons que notre sol et notre sous-sol sont abondamment pourvus de richesses pour nous permettre de vivre décemment : tout ce qui est tropical peut pousser en Centrafrique . Tout le sud de notre pays est couvert de forêt primaire . Les bois de cette forêt font le bonheur des ébénistes du monde entier sauf celui du peuple centrafricain : les écoliers centrafricains manquent de tables, de bancs, de fenêtres, de portes, d’ardoises, de tableaux, de charpentes, de toitures . Ils sont obligés d’apporter leurs sièges et d’arriver très tôt pour assister aux cours . Les retardataires restent debout derrière les portes et les fenêtres béantes  pour noter les leçons du jour sur leurs genoux ou sur le dos d’un copain compatissant  . Le maître détient l’unique manuel qui lui permet de dispenser ses cours . Ne parlons même pas des autres outils didactiques ! Le parc des ordinateurs de l’unique université de Bangui ne dépasse pas vingt ordinateurs . Comment réduire la fracture numérique avec un si maigre parc informatique ?

 

      La savane et la forêt centrafricaines , paradis cynégétiques pourraient devenir de vrais pôles d’attraction touristique pour le pays au même titre que le Kenya , la Tanzanie ou l’Afrique du Sud . Encore faut-il cesser de massacrer les animaux, restaurer la sécurité, installer des infrastructures adaptées et éduquer les populations pour les impliquer dans cet écotourisme profitable à tous points de vue .

 

     Quant au sous-sol centrafricain, il est maintenant bien connu du monde entier depuis les révélations du Canard enchaîné sur les dons en diamants de l’empereur Bokassa à son « cher parent » Valéry Giscard d’’Estaing . Ce sous-sol qualifié  « d’anomalie géologique » qui continue celui du Congo, contient autres choses que des diamants : l’uranium de Bakouma à l’est, l’or de Yaloké, Bambari, Bossembélé, Bossemptélé…et le pétrole de Boromata . Un article récent parle de trente et huit minerais précieux recensés . Un autre annonce le chiffre étourdissant de quatre cents trente et huit indices de minerais ! La fourchette est très large . 

 

Puisque le peuple centrafricain ne mange ni or, ni diamant, ni uranium, ni pétrole, ni coltan , ni aucune autre matière première du sous-sol présente ou à venir, est-ce trop demander que de suggérer une autre politique de nos matières premières ? Je me contenterais de deux exemples pour laisser mes compatriotes décider librement de l’utilisation future de ces biens patrimoniaux . Tout le monde sait que le pétrole est une matière première polluante qui exige un transport particulier, onéreux et fragile . Dans ce cas, pourquoi ne pas confier l’exploitation de ce pétrole à une compagnie, un pays avec un cahier de charges rigoureux , qui offre aux Centrafricains toutes les garanties  de sécurité, une mise sur le marché d’une partie de ce pétrole pour une utilisation locale : pétrole lampant, essence, gasoil, produits dérivés pour les hôpitaux, goudron pour les routes, graisse, paraffine , plastiques divers … ? Et pourquoi ne pas envoyer une délégation en Norvège ( par exemple), étudier dans les détails, ce que les Norvégiens ont décidé de faire de leur pétrole aujourd’hui et demain ? Je pense à ce placement des revenus du pétrole dans les fonds d’investissements pour les futures générations . Bref, essayer de faire du pétrole centrafricain non pas cette matière première de mauvaise réputation mais un vecteur du futur développement centrafricain pour tordre le cou à la malédiction accolée au pétrole . Gouverner, c’est aussi prévoir .

 

     Deuxième exemple de matière première qui ne profite absolument pas aux Centrafricains : le diamant  qui est plus exporté en fraude par les pays voisins avec peu de retombées économiques locales  . Son exploitation est restée dramatiquement artisanale avec des méthodes archaïques d’un autre âge qui paupérisent davantage l’artisan centrafricain . Aucune banque locale n’est habilitée à soutenir spécifiquement le secteur diamantifère pour l’encourager à s’équiper de moyens modernes, aucune école ne forme les futurs artisans, les tailleurs de diamants et les collecteurs sont de braves gens, centrafricains et souvent étrangers qui disposent d’une mise de départ ou d’un bon entregent . Les prix d’achat sont fixés à la tête du client en fonction de son expérience, de ses aptitudes à négocier, de sa précipitation à palper un argent facile . Cet argent vite gagné est aussitôt dépensé dans les bars et dancings par les artisans entourés de leurs affidés  à coup de casiers de bière empilés pour épater la galerie . Certains artisans  se permettent même le luxe de payer une tournée générale à tous les clients d’un bar qu’ils traitent de « bande de souffris » . Cet argent si généreusement dilapidé en une soirée ne mérite -t-il pas un meilleur sort dans un pays démuni comme la RCA ? Les Centrafricains ne s’y trompent pas beaucoup quand ils regardent cet argent comme celui du diable . Ma deuxième solution consisterait à échanger ce diamant futile contre des écoles maternelles, primaires , des établissements secondaires, des universités, des instituts, des  dispensaires, des centres de soins, des hôpitaux, des routes . Si notre partenaire peut y ajouter du matériel agricole, des équipements sportifs, cela me conviendrait parfaitement . L’autre alternative pour le développement serait de troquer nos minerais contre une voie ferrée en X du Nord au Sud et d’Est en Ouest ou en toile d’araignée autour  de la capitale et qui aboutirait au port de Douala , notre cordon ombilical . Mais qu’en pensent mes compatriotes ?

 

      Sommes-nous condamnés à mourir bêtement assis sur des richesses comme l’uranium qui dépeuple tout l’Est sans profit immédiat, l’or et le diamant qui partent en contrebande, ou devons-nous , dans l’intérêt bien compris de notre nation utiliser ces richesses comme des tremplins pour rebondir et construire autrement notre pays ? Quel Centrafricain refuserait cette solution frappée au coin du bon sens ?

 

Le manioc constitue la base de l’alimentation des Centrafricains . Pourquoi l’argent du diamant ou de l’uranium ne financerait-il pas la recherche agronomique autour de l’amélioration du manioc et des principales ressources agricoles ? Combien de spécialistes du manioc, de la banane plantain, du taro, du mil, du fonio, de l’igname avons-nous à l’Université de Bangui et ailleurs ? Quels instituts agronomiques consacrent leurs travaux au « goussa », au « ngago » et au « gboutou » qui régalent quotidiennement les Centrafricains ? C’est une honte nationale de voir que le manioc est séché de manière totalement aléatoire au bord des routes, sur des affleurements rocheux en guise de claies ! Dans un pays tropical comme le nôtre, il n’y a pas pire solution que d’exposer ainsi ce produit vital au gré des intempéries . Mes compatriotes auront raison de me rétorquer qu’il est facile de pontifier sans apporter de solutions concrètes . A quoi je répondrais que je n’ai pas de solution à toutes les questions que je pose d’une part, et d’autre part la question interpelle tous les Centrafricains . Un seul homme n’y suffirait pas . Si seulement nous avions assez d’énergie pour en dévier une partie pour chauffer les claies ! C’est l’occasion de rappeler ici que la ville de Bangui est dominée par une chaîne de collines appelées Bas-Oubangui qui accueilleraient bien des éoliennes géantes pour suppléer les faiblesses des chutes de Boali à l’origine des délestages récurrents . D’autres chutes existent en dehors de celles de Boali . La troisième possibilité serait de se tourner vers l’énergie solaire où les Chinois sont en passe de damer le pion aux grandes nations occidentales . Osons le troc avec les Chinois pour apporter un peu de bien-être aux Centrafricains en équipant nos écoles, nos universités, nos hôpitaux, nos bureaux …en lieu et place d’un stade de vingt mille places qui jouxte l’Université de Bangui, qui ressemble à un grand lycée européen . La politique est avant tout une question de volonté . La RCA sera ce que voudront en faire les Centrafricains . Un gouvernement qui sacrifie sa jeunesse la condamne à succomber aux tentations des rebelles .

 

      La RCA n’atteint même plus ces quotas de production cotonnière, caféière et cacaoyère ! La première richesse du Centrafrique, ce sont d’abord les Centrafricains . Il faut leur apprendre à manger ce qu’ils produisent eux-mêmes au lieu d’attendre , on ne sait quelle manne céleste qui tarde à tomber ! Tout gouvernement qui ne garantit pas la sécurité ( territoriale, physique, alimentaire, scolaire ) des Centrafricains doit sauter et faire place à un autre gouvernement susceptible d’apporter un mieux-vivre et un mieux-être . Le reste est négociable . Tout le reste .

 

                                    La suite au prochain numéro .

 

                                                                      KOULAYOM-MASSEYO David .

 Tribune libre de David Koulayom Masseyo : ELUCUBRATIONS N°3

Suspension de la grève des enseignants centrafricains à Bangui

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http://www.radiondekeluka.org   vendredi 16 janvier 2015 12:06

 

Les enseignants du fondamental 1 et 2 notamment des établissements primaires, secondaires et techniques du secteur public suspendent ce vendredi leur grève d'avertissement de trois jours déclenchée mercredi. Deux points ont fait l’objet de leurs revendications dont la mauvaise gestion du département de l’Education nationale et la persistance de l'insécurité.


Sabin Kpokolo, secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs centrafricains (CSTC) en sort convaincu : « les enseignants viennent d'observer une grève de trois qui a connu un succès sans précédant. Les établissements privés ont apporté un soutien à cette grève des enseignants du secteur public. (…) Ce qu'on recherche dans la grève, c'est le résultat qui devrait servir à nos militants ».

Les mécontents estiment que le gouvernement de Mahamat Kamoun n'accorde pas une attention particulière au secteur de l'Education nationale. « Nous déplorons l'attitude du gouvernement de ne pas franchement accorder de l'importance à ce qui se fait dans le secteur éducatif. Nous regrettons parce que ça va contaminer les autres secteurs. Le département des Finances a déjà emboîté le pas. Je ne sais pas si demain ça va être les Travaux publics, le département du Développement rural, le Ministère de la Santé. Je crois que ça risque de gagner tous les secteurs publics », a fait savoir le syndicaliste Kpokolo.


Pour les grévistes, les Centrafricains sont abandonnés à leur triste sort car l'insécurité persiste encore sur l'ensemble du territoire national. « Il nous reste pratiquement cinq mois pour que la transition prenne fin, alors que tout ce qu'on a envisagé faire, nous n'avons encore rien vu de concret. Les militants de la CSTC s'en sont préoccupés. Ils ont essayé de réfléchir sur l'insécurité. Aujourd'hui, même les chasseurs et les pêcheurs ne peuvent pas mener les activités », a indiqué Sabin Kpokolo.


Les membres de la Confédération syndicale des travailleurs de Centrafrique (CSTC) ont déploré la lenteur du gouvernement à réagir face l'insécurité qui perdure en Centrafrique. « Il n'a même pas eu une prise de position officielle du Conseil national de transition, le parlement provisoire même du gouvernement, condamnant sévèrement ces exactions », a souligné Sabin Kpokolo, qui cite pour exemple la réaction des autorités françaises face à l'attaque du siège de l'hebdomadaire ''Charlie Hebdo''.


« Vous avez vu ce qui s'est passé en France. Douze personnes sont mortes, François Hollande a mobilisé le monde entier. Ici, nous mourrons comme des mouches et aucune autorité ne peut mobiliser le monde entier », a-t-il fait remarqué.

« Nous avons préconisé des solutions que nous allons envoyer aux ayants droit pour qu'une réflexion puisse se faire autour afin d'envisager la révision de la charte constitutionnelle et la prorogation de la transition », a signalé Sabin Kpokolo.

Les membres de la Confédération syndicale des travailleurs centrafricains se réuniront ce samedi en vue de décider des conduites à tenir.

Suspension de la grève des enseignants centrafricains à Bangui

Bangui : Une mission de la justice à Obo pour ramener Dominique Ongwen le n°2 de la LRA à Bangui

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Bangui, 16 janvier 2015 (RJDH)---Une mission partie de Bangui s’est rendue ce matin dans la ville de Obo pour ramener à Bangui le numéro 2 de la LRA Dominique Ongwen, qui est détenu par les forces américaines dans cette ville. Selon nos informations, les autorités centrafricaines voudraient livrer ce chef rebelle à la Cour Pénale Internationale (CPI) qui le poursuit depuis quelques années.

 

C’est une information RJDH. Le procureur général et le procureur de la République sont partis à Obo pour ramener à Bangui le numéro 2 de la LRA. Cette information a été confirmée par plusieurs sources contactées au sein du département centrafricain de la justice. « Je confirme qu’une mission dirigée par le procureur général est partie à Obo pour ramener Dominique Ongwen de la LRA. La mission devrait rentrer dans la journée avec ce chef rebelle » a confié sous couvert de l’anonymat un cadre de la justice.

 

Une source proche du parquet, confirmant l’information a indiqué que le procureur de la République fait aussi partie de la mission qui est chargée par le gouvernement de Bangui de transférer le numéro 2 de la LRA dans la capitale centrafricaine.  

 

Selon nos informations, le gouvernement centrafricain voudrait livrer Dominique Ongwen à la Cour Pénale Internationale (CPI). « L’objectif de cette mission est certes de ramener à Bangui ce chef rebelle mais en fin de compte, les autorités sont décidées à le livrer à la CPI qui a lancé un mandat d’arrêt contre lui depuis quelques années » a confié une source proche du gouvernement qui a requis l’anonymat.

 

Le ministre porte-parole du gouvernement n’a pas été joignable pour se prononcer sur cette information.  

Le Directeur Général des services judiciaires a confirmé au RJDH que le procureur général est à Obo pour ramener ce chef rebelle à Bangui. Ce dernier a indiqué que c’est pour remettre Dominique Ongwen à la CPI que cette mission a été dépêchée à Obo.

 

Selon de sources concordantes, cette mission a été dépêchée avec l’appui de la Minusca. Contactée par le RJDH, Ikavi Gbetanou, chef de bureau par intérim de l’information et de la communication à la Minusca n’a pas confirmé l’information. Cette dernière a précisé que « la Minusca est prête à donner l’appui logistique si le gouvernement lui demandait ». Elle a promis donner plus d’information une fois l’information confirmée.

 

Au moment où le RJDH met sous presse, le procureur général et le procureur de la République ont quitté la ville d’Obo pour rejoindre Bangui.

   

C’est depuis 2005 que la Cour Pénale Internationale (CPI) a délivré un mandat d’arrêt international contre Dominique Ongwen, considéré comme le numéro 2 de la LRA, cette rébellion ougandaise qui sévit en Centrafrique, en République Démocratique du Congo et au Soudan.

 

Notons que Dominique Ongwen a été arrêté le 03 janvier 2015. Son arrestation a été revendiquée par l’ex-Séléka. /

 

Sylvestre Sokambi

Bangui : Une mission de la justice à Obo pour ramener Dominique Ongwen le n°2 de la LRA à Bangui

Centrafrique : début des consultations populaires lundi en forum de réconciliation nationale

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French.china.org.cn  le 17-01-2015

 

En prélude au forum de réconciliation nationale en préparation, suite à l'accord de cessez-le-feu du 23 juillet 2014 à Brazzaville (Congo), l'organisation de consultations populaires dites "à la base" est annoncée dès lundi pour une durée de trois semaines sur l'ensemble du territoire centrafricain et des pays voisins par les autorités de transition à Bangui.

 

En dehors des 16 préfectures de la République centrafricaine ( RCA), ces consultations seront notamment menées au Cameroun, au Tchad, au Congo-Brazzaville et en République démocratique du Congo (RDC), des pays abritant d'importants afflux de réfugiés centrafricains victimes des violences dans leu pays, a affirmé à Xinhua Anicet Guiyama-Massogo, ministre conseiller chargé du dialogue politique et social à la présidence.

 

La charge est confiée à 25 équipes de travail mises sur pied par la présidente de transition, Catherine Samba-Panza, dont l' élection le 20 janvier 2014 par le Conseil national de transition (CNT, Parlement provisoire) après la démission forcée de Michel Djotodia, porté au pouvoir un an auparavant par son ex-coalition rebelle de la Séléka, sera commémorée par des festivités officielles le 23 janvier.

 

Pour M. Guiyama-Massogo, qui conduira la délégation désignée pour les visites au Cameroun, "l'objectif des consultations à la base est de recueillir les thèmes de discussions et les propositions de participation pour le forum de réconciliation nationale", dont la tenue avait été initialement programmée en novembre, selon un entretien exclusif accordé par la présidente de transition à Xinhua début septembre à Bangui.

 

C'est une des clauses de l'accord de cessez-le-feu conclu par les protagonistes de la crise centrafricaine, à savoir les ex- rebelles de la Séléka et leurs adversaires des milices anti- Balakas, le 23 juillet 2014 à Brazzaville, sous l'égide du président congolais, Denis Sassou Nguesso, médiateur de la crise au nom de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC).

 

Le ministre conseiller chargé du dialogue politique et social à la présidence centrafricaine a été dépêché auprès de ce dirigeant le week-end dernier pour solliciter sa présence à Bangui lors du lancement des consultations populaires, mais il n'effectuera pas le déplacement, pour cause de la Coupe d'Afrique des nations de football (CAN-2015) qui s'ouvre samedi à Malabo en Guinée équatoriale, d'après les informations recueillies par Xinhua.

 

Ce processus est une étape importante de la transition dont la clôture officielle a été fixée en août, après la tenue d'élections présidentielle et législatives destinées à désigner de nouvelles institutions démocratiques, plus de deux ans après le début en décembre 2012 du conflit politico-militaire marqué par la chute du régime de François Bozizé en mars 2013 par les ex-rebelles de la Séléka, un conflit ayant plongé la RCA dans une crise humanitaire et sécuritaire sans précédent.

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

Centrafrique : début des consultations populaires lundi en forum de réconciliation nationale

Composition du gouvernement Kamoun remanié

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Ont été virés du gouvernement de Mahamat Kamoun 2 :

 

Mme Gisèle Bedan (Ministre de l’éducation nationale et de l’enseignement technique) laisse son portefeuille à Eloi Anguimaté

 

Faustin Gabriel Mbodou (Ministre de la justice garde des sceaux chargé de la reforme judiciaire et des Droits de l’Homme) cède son portefeuille à Aristide Sokambi

 

général de brigade Thierry Marie Métinkoué  (Ministre de la sécurité publique de l’émigration, immigration) cède son portefeuille à Nicaise Karnou Samedi
 

Jacob Ngaya (Ministre délégué aux finances et au budget) laisse son portefeuille à Célestin Yanindji

 
Pour les autres changements de ce gouvernement, il s'agit seulement d'un jeu de chaises musicales
Composition du gouvernement Kamoun remanié
Composition du gouvernement Kamoun remanié
Composition du gouvernement Kamoun remanié
Composition du gouvernement Kamoun remanié
Composition du gouvernement Kamoun remanié
Composition du gouvernement Kamoun remanié
Composition du gouvernement Kamoun remanié
Composition du gouvernement Kamoun remanié

Centrafrique: première femme à la Défense depuis l'indépendance

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AFP16/01/2015 à 19:29

 

Une femme, Marie Noëlle Koyara, est devenue pour la première fois depuis l’indépendance en 1960 ministre de la Défense en Centrafrique, à la faveur d'un remaniement technique du gouvernement du Premier ministre Mahamat Kamoun. Deux portefeuilles concernant la sécurité changent de propriétaire.


Mme Koyara, qui était ministre de l'Equipement dans le précédent gouvernement, aura un dossier capital à gérer: la réforme des Forces armées centrafricaines étant considérée comme un des points clé pour réussir à remettre sur le bon chemin un pays miné par les affrontements depuis 2013.

Elle a été plusieurs fois ministre sous François Bozizé, Michel Djotodia et Catherine Samba Panza. Elle a aussi été représentante de la FAO au Burkina Faso et en Côte d'Ivoire.


Quatre nouvelles personnalités font leur entrée dans ce gouvernement dont Samedi Nicaise Karinou qui prend en charge la Sécurité Publique en remplacement du général Métinkoué.

Le magistrat Faustin Mbodou, une personnalité connue, quitte le gouvernement et le ministère de la Justice.


La présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba Panza, avait demandé à M. Kamoun un réaménagement technique du gouvernement lors de la présentation des voeux du nouvel aux membres du gouvernement, à la radio d'Etat jeudi.


"J'avais dès le départ indiqué de manière claire que le travail de tous les membres du gouvernement sera évalué au bout de trois mois et que ceux qui n'auront pas démontré leur capacité de diriger un département ministériel seront remerciés", avait annoncé tenu à rappeler la présidente Catherine Samba Panza.


A la suite de la signature de l'accord de Brazzaville du 23 juillet 2014, la présidente de transition centrafricaine avait nommé chef du gouvernement Mahamat Kamoun qui était ainsi devenu le premier musulman Premier ministre du pays, pour former un gouvernement dit de "combat et d'action".

Centrafrique: première femme à la Défense depuis l'indépendance

La preuve du rôle ambigu du médiateur de la crise centrafricaine

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Communiqué du médiateur congolais de la crise centrafricaine qui se félicite de ce qu'il appelle des "avancées lors des discussions de Nairobi".

 

Denis Sassou N’Guesso salue les efforts du Kenya pour rapprocher les leaders des groupes armés en RCA

 

APA 18/01/2015 à 12:58 UTC

 

Le chef de l’Etat congolais ,Denis Sassou N’Guesso salue les efforts fournis par les autorités kenyanes pour rapprocher les leaders des groupes armés en République Centrafricaine (RCA), invitant les différents acteurs de cette crise à se concentrer sur l’organisation du Forum de Bangui et la tenue des élections dans les délais prévus par la charte constitutionnelle de la transition.

 

Dans un communiqué, Sassou N’Guesso, également médiateur dans la crise en Centrafrique souhaite la pleine adhésion des acteurs de cette crise au processus de paix initié à Libreville (Gabon) qui s’est poursuivi à Brazzaville et dont la prochaine étape devrait être le Forum de Bangui.

 

Le chef de l’Etat congolais réaffirme que la transition en cours en RCA doit se poursuivre selon les termes de la lettre qu’il a adressée aux autorités centrafricaines qui prévoit la prolongation de la transition pour une durée supplémentaire maximum de 6 mois

 

« Denis Sassou salue l’engagement sans faille de la communauté internationale (Nations –Unies, Union Africaine…) aux cotés de la Centrafrique dans la crise que traverse cette dernière, et appelle les partenaires internationaux de ce pays à une mobilisation soutenue jusqu’à une conclusion effective de la transition », note le texte

 

Copyright : © APA

 

 

NDLR : On avait cru comprendre que les Centrafricains ne veulent plus que les problèmes de leur pays fassent l'objet de rencontre à l'extérieur de leur territoire après ce qu'ils ont considéré comme une grande humiliation lorsque qu'à N'djaména en janvier 2014, on a contraint le chef d'état de la transition issu des Accords de Libreville Michel Djotodia et également le prmiier ministre qui a résulté, Nicolas Tiangaye, à démissionner tous les deux. On a pour cela, fait déplacer par avion spécial presque tous les membres du CNT au Tchad pour aller entériner la chose.

Ce sont les conséquences négatives de cette humiliation de N'djaména qui ont fait pratiquement échouer le forum de Brazzaville de juillet 2014 car une écrasante majorité des forces vives du pays n'a pas voulu s'y rendre et que les organisateurs ont dû déployer beaucoup d'effort et même dépensé beaucoup d'argent (la volatilisation d'une partie du don angolais trouve d'ailleurs ici partiellement son explication car beaucoup d'enveloppes ont été distribuées pour convaincre  plusieurs personnes, au départ réticentes voire refusant catégoriquement d'aller à Brazzaville, accepter finalement de s'y rendre). Inutilement de rappeler que personne des signataires n'a respecté l'accord de cessation des hostilités qui a été laborieusement signé à Brazzaville fin juillet 2014 car il n'a servi en réalité qu'à sauver la face au médiateur congolais.

Dès lors, comment peut on encore sérieusement penser et aller organiser des discussions dans un autre pays en l'occurrence le Kenya, de surcroît situé hors du champ de l'Afrique centrale, dans le dos et contre l'avis de toute la classe politique et des forces vives nationales et que le médiateur puisse se féliciter de prétendues avancées enregistrées par les principaux protagonistes dont certains sont sous sanctions onusiennes et sur lesquels pèsent de lourds soupçons susceptibles de faire d'eux de futurs clients de la Cour pénale Internationale.

Comment et à qui pourrait on vouloir imposer les conclusions de ces discussions de Nairobi ? Il y a tout mlieu de croire qu'au moment presque tout le monde ne pense plus qu'aux prochaines élections, l'initiative et les discussions de Nairobi ne soient qu'un simple coup d'épée dans l'eau qui n'engageront que ses instigateurs, protagonistes et leur soutien internationaux

 

La preuve du rôle ambigu du médiateur de la crise centrafricaine
La preuve du rôle ambigu du médiateur de la crise centrafricaine
La preuve du rôle ambigu du médiateur de la crise centrafricaine

Le MLPC se félicite de l'arrestation d'un puissant chef anti-balaka

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M.L.P.C

Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain

 

Justice – Liberté – Travail

 

Membre de l’Internationale Socialiste

 

Bureau Politique National

              ----------                                                                               

      Présidence

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

Par un communiqué de presse rendu public ce jour dimanche 18 janvier 2015, le Procureur Général près la Cour d'Appel a porté à la connaissance de l’opinion nationale et internationale l’arrestation à Bouca (Ouham) le samedi 17 janvier 2015 de NGAÏBONA Rodrigue, plus connu sous le sobriquet de « ANDJILO » à la suite de combats avec le contingent camerounais de la MINUSCA.

 

Remis à la justice centrafricaine, il est gardé à vue à la Section de Recherches et d’Investigations (SRI) de la Gendarmerie en attendant d’être fixé sur son destin judiciaire, eu égard aux nombreuses et lourdes charges retenues contre lui.

 

Tout en félicitant la MINUSCA en général et le contingent camerounais en particulier, le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) exhorte les forces internationales et leurs commandements respectifs d’une part et le Gouvernement de Transition et les autorités judiciaires d'autre part à poursuivre leurs efforts pour interpeller et mettre à la disposition de la justice centrafricaine tous les auteurs, co-auteurs et complices de tous ces crimes contre le peuple centrafricain, quels que soient les mouvements armés auxquels ils appartiennent.  

 

Seul le retour de la force à la loi mettra progressivement fin aux obstacles volontairement dressés au retour à la sécurité et à la paix en République Centrafricaine.

 

                                                   Fait à Bangui, le 18 janvier 2015

 

                                                                  Le Président

 

 

                                                                  Martin ZIGUELE

Le MLPC se félicite de l'arrestation d'un puissant chef anti-balaka

Bangui : L’Eufor-Rca baptise le pont de Sica2-Castor et promet de l’inaugurer le 29 janvier prochain

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Bangui, 17 janvier 2015 (RJDH)—Le pont métallique posé entre les quartiers Sica2 et Castor est baptisé Pont de l’unité par la force européenne, déployée en République Centrafricaine dans le cadre de soutien à la paix. La cérémonie inaugurale de cet ouvrage public aura lieu dans douze jours, soit le 29 janvier prochain. L’annonce est faite dans un communiqué de presse publié le 16 janvier de cette année.

 

La mise en place du pont de l’unité, vise à faciliter les échanges entre les 2ème, 3ème et 5ème arrondissements de Bangui et, plus largement, à fluidifier les échanges Nord-Sud au sein de la capitale*.

 

Selon le document publié, la dénomination du *pont de l’unité* a été justifiée par la devise de la République Centrafricaine. *Cette structure temporaire résulte d’une coopération étroite entre les autorités centrafricaines et l’Union européenne. Elle restera en place jusqu’à l’achèvement du pont en béton actuellement en construction sur l’avenue de France sous financement européen*, indique le communiqué.

 

En attendant la cérémonie inaugurale et a compter du 18 Janvier à 6 heures, des essais et des vérifications devront être conduits avant la validation technique définitive de l’ouvrage. A cet effet, les voitures ne pourront transiter chaque jour qu’entre 6 heures et 12 heures.

L’installation du nouveau pont de Sica2-Castor a été faite les 12 et 13 janvier 2015.

 

Naim-KaélinZamane

Bangui : L’Eufor-Rca baptise le pont de Sica2-Castor et promet de l’inaugurer le 29 janvier prochain

Bangui : La reprise des activités au niveau du tribunal de grande instance

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Bangui, 17 janvier 2015 (RJDH)—Les activités judicaires et juridictionnelles ont repris au niveau  de tous les instances judicaires de la ville de  Bangui, dans ces derniers jours après la récente crise qui frappée le pays, notamment l’appareil judicaire .

 

Depuis la chancellerie en passant par les juridictions de l’ordre judicaire, qui sont la cour de cassation, la cour d’appel de Bangui, les tribunaux de grande instance de Bangui et Bimbo, les auditions ont repris aux jours et heures indiquées.

 

 Au niveau du tribunal de grande instance de Bangui, les auditions ont lieu tous les jours ouvrables de la semaine. En dehors, de lundi, mercredi, jeudi et vendredi où le tribunal de grande instance de Bangui siège en matière correctionnelle et réglementaire, les autres  jours sont consacrés aux affaires  civiles c’est-à dire aux référés  et aux audiences publiques en matière d’assignation.

 

La semaine du 12 au 16 janvier 2015, a connu  plusieurs d’activités judicaires, tant au niveau du tribunal de grande instances de Bangui, que la cour d’appel de Bangui. Ainsi plusieurs décisions ont été rendues par le tribunal de grande instance, en ce qui concerne les affaires de sourcelleries et charlatanismes, abus de confiance,  des destructions de bien appartenant à autrui, la consommation de la détention des chanvres indiens, enfin la détention illégale  d’arme et munition de guerre.

 

L’analyse globale des peines prononcées cette semaine, vont de 3 à 6 mois d’emprisonnement ferme. Il est à noter que le tribunal n’a pas suivi le parquet dans ses réquisitions, qui a requis pour la plus part  des peines d’emprisonnement, allant de 12 à 18 mois, avec des amandes allant de 50.000 à100.000 F CFA .

 

L’audience  du  présume  Emotion Brice NAMSIO ex- porte parole de l’Anti-Balaka, poursuivi pour détention illégale d’arme de guerre et minutions, n’a pas pu se tenir  ce vendredi 16 janvier 2015, compte tenu des agitations du public, qui voulait absolument s’entretenir avec certains détenus.

 

Pour les parents des détenus, les conditions de détention sont devenus très dure au niveau de la maison d’arrêt de Ngaragba, et le seul moyen d’être en contacte avec les détenus c’est de venir au niveau du tribunal.  Des cailloux ont été lancés, sur le véhicule de la Minusca, qui assure la sécurité des détenus.

 

Or pour s’entretenir avec une personne détenue placé au niveau de la maison d’arrêt en RCA, il vaut  être en possession d’un permis de communiquer délivré en bon et du forme, par le juge qui a placé la personne en détention.

 

Suivant le décret N 15. 17 du 16 janvier, maître Aristide Sokambi a été nommé ministre d’Etat en charge du Ministère de la justice, des droits de l’Homme  et l’ordre judicaire, en remplacement du magistrat honoraire Gabriel Faustin Gbodou relevé.

 

La cour constitutionnelle de transition, afin de palier au vide constitutionnel qui tant à  venir, s’est prononcée hier dans la salle de palais de justice de Bangui, sur la requête du médiateur dans la crise centrafricaine, la président congolais Denis Sassou Nguesso, et a donnée une suite positive à cette requête pour la prolongation de la transition./

 

Thierry Ngoualessio

Bangui : La reprise des activités au niveau du tribunal de grande instance

Catherine Samba-Panza remanie le gouvernement Kamoun 1

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Bangui, 17 janvier 2015 (RJDH) - La cheffe de l’État de transition a procédé au réaménagement technique du gouvernement. Le décret a été pris le samedi dernier. Trois personnalités ont quitté le gouvernement et trois autres sont entrées. Vingt un ministres ont gardé leurs postes et cinq changent de postes.

 

Sur instruction de la Cheffe de l’Etat de transition le 16 janvier dernier, demandant au Premier Ministre Mahamat Kamoun de procéder au réaménagement technique de son équipe, la nouvelle liste des membres du gouvernement a été rendu publique, samedi 16 janvier sur les ondes de la Radio Centrafrique.

 

Dans la forme, le gouvernement de Kamoun 2 rejoint le précédent qui avait 31 membres dont deux ministres d’Etat, deux ministres délégués et vingt et sept ministres. Mahamat Kamoun s’est entouré une fois de plus d’une équipe de 31 membres.

 

Parlant de changement, il n’y en a pas eu à proprement parler. Sinon des mutations et quelques départs.

 

Les départs

 

Trois personnalités ont été remerciées et trois autres ont fait leur entrée au gouvernement de Mahamat Kamoun.

 

Mme Gisèle Bedan quitte l’éducation nationale et l’enseignement technique et se fait remplacer par Eloi Anguimaté, qui était à la fonction publique.

 

Faustin Gabriel Mbodou (Ministre de la justice garde des sceaux chargé de la réforme judiciaire et des Droits de l’Homme) cède son portefeuille à Aristide Sokambi.

 

Le général de brigade Thierry Marie Métinkoué Ministre de la sécurité publique de l’émigration, immigration est parti au profit de Nicaise Karnou Samedi.

 

Jacob Ngaya (Ministre délégué aux finances et au budget) a cédé son portefeuille à Célestin Yanindji.

 

Changement de ministère

 

Cinq personnalités ont changé de département. Il s’agit de : Aristide Sokambi devient garde des sceaux et cède la défense à Madame Marie Noëlle KOYARA qui occupait précédemment le portefeuille des travaux publics, de l’équipement et de l’aménagement du territoire. M. Assane Abdalala Kadre quitte les postes et télécommunications pour les finances et le budget. Il permute avec Bounandele Koumba qui est désormais Ministres des Postes et Télécommunications.

 

Eloi Anguimaté va à l’éducation nationale.

 

21 personnalités gardent leur poste :

 

Ministre des transports et de l’aviation civile : Monsieur Arnaud DJOUBANE ABAZENE

 

Ministre des affaires étrangères de l’intégration africaine et de la francophonie: Monsieur Toussaint KONGO-DOUDOU

 

Ministre de l’économie du plan et de la coopération internationale : Madame Florence LIMBIO

 

Ministre du travail, de la sécurité sociale et de l’emploi : Monsieur Gaston MAKOUZANGBA

 

Ministre des eaux forets chasses et pêches : Madame Isabelle GAUDEILLE

 

Ministre de la santé et de la population : Madame Marguerite SAMBA MALIAVO

 

Ministre de l’administration du territoire de la décentralisation et régionalisation : Monsieur Modibo Bachir WALIDOU

 

Ministre du commerce de l’industrie et des petites et moyennes entreprises : Madame Gertrude ZOUTA

 

Ministre des mines et de la géologie : Monsieur Joseph AGBO

 

Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Professeur Bernard SIMITI

 

Ministre de la Communication : Monsieur Victor WAKE

 

Ministre chargé du développement du monde rural : Docteur David BANZOUKOU

 

Ministre de l’énergie et de l’hydraulique : Monsieur Jacques Médard MBOLIAEDAS

 

Ministre de la réconciliation, dialogue politique et de la promotion de la culture civique : Madame Jeannette DETOUA

 

Ministre affaires sociales et de l’action humanitaire : Madame Eugénie YARAFA

 

Ministre de l’urbanisme et des édifices publics : Docteur Jacques DEMANGA

 

Ministre de l’habitat et du logement : Monsieur Gilbert KOGBRENGBO

 

Ministre de l’environnement, de l’écologie et du développement durable : Monsieur Robert NAMSENE

 

Ministre chargé du secrétariat du gouvernement des relations avec les institutions : Monsieur Marc MOKOPETE

 

Ministre du tourisme des arts de la culture et de l’artisanat : Monsieur Romaric VOMITIADE

 

Ministre de la jeunesse et des sports : Monsieur Armel NINGATOLOUM SAYO

 

Ministre délégué à l’élevage : Monsieur Mahamat TAHÏB YAKOUB.

 

 

A six mois de la fin de la transition conformément à la décision que vient de donner le président congolais Denis Sassou Nguesso, Médiateur International de la crise centrafricaine, plusieurs interrogations sont soulevées quant aux actions que devait poser le deuxième gouvernement de Mahamat Kamoun. Quel miracle faudrait-il faire aujourd’hui pour restaurer effectivement l’autorité de l’État, désarmer les nombreux groupes armés, relancer l’économie centrafricaine en perte de vitesse et organiser des élections crédibles, transparents et démocratiques, susceptibles de sortir la RCA des crises militaro-politiques à répétition. Mais Vivien L’équipe de Mahamat Kamoun peut encore miser sur le grand forum en préparation, pour gagner le pari et s’inscrire dans le panthéon de l’Histoire centrafricaine./

 

Naim Kaelin Zamane

Catherine Samba-Panza remanie le gouvernement Kamoun 1

Tribune libre : Réaménagement technique du gouvernement de transition : La récréation continue ! par Damien Guitongo

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La fin de la récréation gouvernementale annoncée tambour battant par Catherine Samba-Panza, Présidente de la Transition le jeudi 15 janvier à l’issue du premier conseil de ministres de l’année 2015 a comme un air de déjà vu à l’instar de François Bozizé qui, tous les mois prétendait que la récréation était finie alors qu’il n’en était rien.

 

Le réaménagement technique du gouvernement Kamoun 1- dont l’objectif annoncé devrait consister à se séparer des ministres qui n’avaient pas atteint les résultats attendus et fixés dans leur lettre de mission – qui a été rendu public 24 heures plus tard et qui devait prendre en compte, selon les propres termes de CSP, « les entités les plus représentatives des forces vives de la nation et l’équilibre régional » n’a pas obéi à ces considérations et n’a pas donné lieu aux consultations des dites forces.

 

Les sensibilités du Premier ministre et de la Présidente Samba-Panza y sont manifestes et posent, au-delà des personnalités promues, le problème des valeurs et critères qui ont présidé au choix desdites personnalités, laissant en définitive l’impression que la compétence et l’intégrité morale ne seront en bonne place en République Centrafricaine, même pas pendant la transition supposée jeter les bonnes bases de la refondation de cet Etat qui peine à exister.

 

Le jeu de chaise musicale entre l’ancien ministre des finances et celui des télécommunications qui ont juste permuté leur portefeuille respectif est scandaleux. C’était un secret de polichinelle que le demi-frère du PM, Abdallah Kadre, n’avait jamais fait mystère du fait qu’il n’avait pas apprécié de se retrouver au ministère des télécoms dans le gouvernement André Nzapayéké. Grâce à son demi-frère Kamoun, son rêve d’occuper pleinement le portefeuille des finances dont il a toujours rêvé devient réalité. Sous le règne de Bozizé, il fut ministre délégué au budget et même un moment jeté en prison pour détournement présumé de deniers publics dans l’affaire du prêt indien et de la SONATU.  Son prédécesseur aux finances, Bounandélé-Koumba, venait pourtant à peine de faire adopter son budget par le Conseil National de Transition). L’arrivée d’Abdallah Kadre au ministère des finances pose le problème  du verrouillage des circuits financiers de l’Etat par deux parents. Par ailleurs, la nomination comme ministre délégué aux finances du DG d’Ecobank, d’un personnage comme Célestin Yanindji aussi fortement décrié sur la place de Bangui pour sa gestion contestable de cette banque et l’arnaque des clients ainsi que de la mauvaise gestion de la Fédération de football, en dit aussi long sur l’objectif assigné à un tel personnage.

 

Tout aussi scandaleux est l’arrivée à la Justice d’un parent à CSP qui en un an de gouvernement, en est à son troisième portefeuille. Si ce ne à cause de sa proximité avec Catherine Samba Panza, son maintien dans le gouvernement avec un tel turn-over, est la preuve d’une certaine incompétence ou d’une incompétence certaine. Son remplacement à la tête du ministère de la Défense par Mme Marie-Noelle Koyara, une agronome dont les questions de sécurité ne sont pas forcément les points forts, laisse quelque peu songeur.

 

Le plus sidérant dans ce prétendu réaménagement technique de ce gouvernement de transition est l’arrivée épique d’un personnage sulfureux à la tête du ministère de la sécurité publique, Nicaise Karnou Samedi en remplacement d’un Officier Général, Thierry Marie Métinkoé, pose la question suivante : soit la Présidente de transition ne connait pas cet individu, soit elle a été induite en erreur par celui ou ceux-là mêmes qui le lui ont proposé. Dans l’un et l’autre cas, c’est grave et cette nomination n’honore pas l’Etat parce que s’agissant d’un repris de justice et truand notoire. Que comprend-t-il réellement dans les questions de sécurité pour échouer à la tête de ce département ? Que le ministre sortant soit incompétent, c’est possible. Mais de là à le remplacer par un personnage de cette trempe, il n’y a qu’un pas que seules les autorités de la transition peuvent franchir. Cette nomination est à revoir dans les plus brefs délais pour éviter le pire. Faut-il rappeler que sous le régime de Michel Djotodia, il a fait l’objet d’une arrestation par le DG de la gendarmerie sous l’autorité du ministre de la sécurité d’alors, Josué Binoua, mais rapidement relâché. Aujourd’hui, est-il concevable que ce Nicaise Karnou Samedi devienne le patron de l’ancien DG de la gendarmerie actuellement inspecteur central au sein du ministère de la sécurité !

 

En annonçant avoir demandé à son Premier Ministre d’évaluer les membres de son gouvernement et de lui faire des propositions de remplacement pour les moins méritants, Catherine Samba Panza laisse supposer logiquement que ces derniers quitteront purement et simplement le gouvernement. Le problème ici c’est que entre les moins méritants, il y a encore les plus méritants qu’on fait muter pour d’autres portefeuilles où on n’a aucune certitude que leur compétence explosera cette fois-ci. Ceux qui en doutent encore peuvent se le tenir pour dit : la fin de la récréation a encore de beaux jours devant elle. Mais pour l’image du pays, la crédibilité du gouvernement et son efficacité, il est urgent de revenir sur ce réaménagement technique. Les Centrafricains ne sont pas tous pourris. Loin de là.

 

Damien Guitongo

Tribune libre : Réaménagement technique du gouvernement de transition : La récréation continue ! par Damien Guitongo

Le miroir aux alouettes : le cas Patrice Edouard Ngaïssona

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Après la chute du "général" Andjilo, à quand le tour de Patrice Edouard Ngaissona et Alfred Rombault

 

Le mercredi 14 janvier 2015, au siège de la Fédération centrafricaine de football (FCF) et à grand renfort d’annonce sur radio Centrafrique, Patrice Edouard Ngaïssona, en sa qualité de Président de cette discipline, fonction qu’il a perdue depuis le 24 mars 2013 date de la perte de pouvoir de son mentor François Bozizé, a rencontré les arbitres, les secrétaires généraux des clubs des 2ème et 3ème divisions pour faire le point relatif aux problèmes de ces structures.

 

Coordonnateur national autoproclamé des anti-balaka, un groupe rebelle avec à son actif de graves crimes et des milliers de victimes, Patrice Edouard Ngaïssona a été épinglé par tous les rapports sur les violations de droits humains pendant la crise en Centrafrique par toutes ONGs spécialisées et inscrit en bonne place sur la black list des Nations Unies et des Etats Unis d’Amérique. Au mois de décembre dernier, Amnesty International qui avait réclamé son arrestation en juillet dernier, a encore insisté dans une déclaration rendue publique pour qu’il soit remis ainsi que le tristement célèbre chef anti-balaka qui sévit à Bimbo et dans la Lobaye, à la justice.

 

Après la mue d’où il sort Président d’un parti politique, Parti Centrafricain pour l’Unité et le Développement créé le 29 nov. 2014 (PCUD), Patrice Edouard Ngaïssona s’imagine désormais avoir obtenu l’absolution totale de tous ses crimes. Donc pour lui, le moment est venu de reprendre du service à la Fédération centrafricaine de football comme si de rien n’était, feignant d’ignorer sa responsabilité dans les sinistres bilans de cette structure et de passer par pures pertes les drames humains, matériel et moral qui lui sont imputés par ailleurs et qui relèvent tous de façon irréfutable de la Cour Pénale Internationale.

 

Aux seuls noms de la paix et de la réconciliation nationale, on ne saurait accepter l’inacceptable et tolérer l’intolérable. Les germes de l’impunité et de la poursuite des mêmes actes y sont contenus.

 

Interpelé entre temps par la MISCA avant d’être curieusement relâché sur pression de la présidence et placé seulement sous contrôle judiciaire depuis lors, le monsieur se sait inquiété et en sursis. Tous ses faits et gestes ne visent qu’à se protéger pour tenter de reprendre une vie « normale ». Ses gesticulations en direction de la Fédération centrafricaine de football s’inscrivent dans cette logique. Beaucoup de ses compagnons sont dans la même situation, en attendant la terrible fin judiciaire qui sera la leur mais dont ils n’en ont peut être pas encore conscience aujourd’hui et qui arrivera inexorablement.

 

Tout aussi surprenant est le silence assourdissant non seulement du ministère des sports mais aussi des dirigeants du Comité National Sportif centrafricain (CNOSCA), pourtant garants d’une certaine éthique sportive et surtout des idéaux olympiques qui prônent la paix, la tolérance et le fair-play.

 

Plus prompts à régenter la tenue des assemblées générales des fédérations sportives et à se préoccuper de la participation des athlètes centrafricains aux Jeux Olympiques ou aux Jeux Africains, l’attitude des responsables du CNOSCA confine à la complicité dans le lourd bilan de Patrice Edouard Ngaïssona.

 

L’assainissement du vaste secteur sportif centrafricain est un vaste chantier dont l’importance et l’urgence n’échappent à personne. S’y atteler c’est faire œuvre utile et de salubrité publique.

 

Pascal Bouzoukou

 

Un citoyen qui n'en finit pas de s'indigner

Le miroir aux alouettes : le cas Patrice Edouard Ngaïssona

Arrestation d’un chef rebelle Antibalaka à Bouca en Centrafrique

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http://www.radiondekeluka.org   lundi 19 janvier 2015 09:28

 

Un chef milicien Antibalaka autoproclamé général, réputé pour sa puissance occulte et son extrême violence, a été arrêté samedi à Bouca à environ 300 kms dans le nord de la Centrafrique. « Rodrigue Ngaïbona alias « général » Andilo a été interpellé samedi 17 janvier à 14h 13mn à Bouca dans la préfecture de l’Ouham par le bataillon camerounais de la Minusca », a indiqué dimanche un communiqué du parquet général de la Cour d’appel de Bangui.


Le communiqué précise que « c’est en exécution du mandat d’arrêt du 18 mai 2014 lancé contre lui » que le général Andilo, recherché par la justice a été interpellé. Ce puissant chef de guerre a été arrêté à Bouca son village natal au cours d’un combat opposant ses hommes au bataillon des forces de la Mission de l’ONU pour le maintien de la paix en Centrafrique (Minusca).


Selon le Parquet de Bangui, « le général Andilo est poursuivi pour multiples infractions d’assassinats, de rébellion, de détention illégale d’armes de guerre, d’association de malfaiteurs, de viols, de pillages », précise Maurice Dibert-Dollet, Procureur général de Bangui.


Pour l’instant, Rodrigue Ngaïbona, alias général Andilo ne fait pas encore l’objet d’un mandat international, mais selon le procureur général, les faits qui lui sont reprochés peuvent aussi relever de la compétence de la Cour pénale internationale, CPI.

« Transféré dans la nuit de samedi à dimanche à Bangui, général Andilo a été immédiatement pris en charge par la Police judiciaire dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte sur les crimes commis », a indiqué Maurice Dibert-Dollet.

La coordination du mouvement Antibalaka auquel appartient ce réputé chef milicien, craint pour sa part que cette arrestation compromette le processus de la réconciliation en cours en République Centrafricaine. « Le mouvement populaire Antibalaka qui s’est transformé en parti politique, a amorcé le processus des consultations à la base et de la réconciliation. Nous dénonçons le désordre dans lequel la communauté internationale veut nous maintenir pour faire perdurer le chaos dans ce pays. Nous ne tolérerons aucune justice à double vitesse », a mis en garde Igor Lamaka, porte-parole du mouvement Antibalaka.

 
Le général Andilo est l’homme le plus craint qui est à la tête des miliciens Antibalaka qui ont lancé l’offensive du 5 décembre 2013 sur Bangui (capitale de la RCA). Son nom a été aussi cité dans l’attaque du convoi des soldats pakistanais de la Mission intégré multidimensionnelle de stabilisation de la Centrafrique, Minusca, le 9 octobre 2014 à la sortie nord de Bangui. Un soldat avait péri et plusieurs autres blessés au cours de cette attaque. Il a également été accusé d’incendie du village Bangou à 30 kms de Bouca, contraignants les habitants à se refugier en brousse depuis plusieurs mois.


La Centrafrique a connu des violences interconfessionnelles, qui ont fait des milliers de morts et poussé des milliers de citoyens à quitter le pays, en 2013-2014.

 

 

NDLR : A la vue des photos avant et après l'arrestation de ce garnement, on est atterré de réaliser qu'il a fallu autant de temps aux forces de défense et de sécurité centrafricaines et même internationales pour lui mettre la main dessus au point de crédibiliser sa pseudo réputation mystique entretenue à dessein par les anti-balakas eux-mêmes.

Arrestation d’un chef rebelle Antibalaka à Bouca en Centrafrique
Arrestation d’un chef rebelle Antibalaka à Bouca en Centrafrique

RDC : La police a ouvert le feu sur les manifestants

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Le Monde.fr avec AFP Le 19.01.2015 à 12h21


Des incidents ont éclaté lundi à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, où une manifestation à l'appel de l'opposition contre la réforme de la loi électorale a dégénéré.

 

Les forces de sécurité ont eu recours au gaz lacrymogène contre plusieurs centaines de lanceurs de pierres. Des piles de pneus ont été incendiées dans la ville, survolée par deux hélicoptères de l'armée. Les forces anti-émeutes et la garde présidentielle sont mobilisées.

 

Des manifestations ont également été signalées à Goma, la principale ville dans l'est du pays, où un journaliste de Reuters a vu deux personnes au sol, touchées par balles.

 

L'opposition, qui dénonce un « coup d'Etat constitutionnel », redoute que la réforme de la loi électorale soit une manoeuvre du président Joseph Kabila afin de repousser de plusieurs années la tenue des prochaines élections, prévues pour 2016.

 

La réforme, approuvée au cours du week-end par la chambre basse du Parlement, doit être examinée au Sénat à partir de ce lundi. Elle prévoit qu'un recensement complet de la population soit menée à bien avant la tenue des prochaines élections.

 

RDC : La police a ouvert le feu sur les manifestants
RDC : La police a ouvert le feu sur les manifestants
RDC : La police a ouvert le feu sur les manifestants
RDC : La police a ouvert le feu sur les manifestants

Centrafrique: un mort à Bangui après l'arrestation d'un chef milicien dans le nord-ouest

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19/01/15 (AFP)

 

Une personne a été tuée dans un quartier nord de Bangui, où régnait lundi une forte tension après l'arrestation d'un puissant chef anti-balaka dans le nord-ouest de la Centrafrique, a-t-on appris de source policière.

 

"Il y a en ce moment une vive tension à Boy-Rabe. Une personne a même été tuée cette nuit (de dimanche à lundi) par balles. Par ailleurs, de nombreux tirs d'armes automatiques ont été entendus toute la nuit et ce matin encore", a-t-elle déclaré.

 

D'après cette source policière, les partisans du "général Andjilo", puissant chef anti-balaka arrêté samedi à Bouca (nord-ouest) par la force de l'ONU (Minusca), "manifestent leur mécontentement".

 

Les anti-balaka sont des milices principalement chrétiennes qui se sont formées pour lutter contre les rebelles, essentiellement musulmans, de la coalition Séléka qui avait pris le pouvoir en Centrafrique en mars 2013 avant d'en être chassée en janvier 2014. Les deux camps sont accusés d'avoir commis de graves exactions.

 

Le "général Andjilo", qui a été un des principaux chefs anti-balaka à Bangui, avait fui la capitale. Il est notamment accusé d'avoir été un des meneurs des miliciens qui ont lancé les massacres de musulmans le 5 décembre 2013 à Bangui.

 

Son nom a été aussi cité dans l'attaque d'un convoi de soldats pakistanais de la Minusca, le 9 octobre 2014 au nord de Bangui. Un soldat avait péri et plusieurs autres avaient été blessés.

 

Dimanche, la coordination du mouvement anti-balaka a dénoncé cette arrestation. "Nous dénonçons le désordre dans lequel la communauté internationale veut nous maintenir pour faire perdurer le chaos dans ce pays. Nous ne tolérerons aucune justice à double vitesse", a déclaré le porte-parole Igor Lamaka.

 

En septembre 2014, quatre autres chefs anti-balaka avaient été arrêtés et inculpés de détention illégale d'armes de guerre. Leur procès doit s'ouvrir le 28 janvier.

 

Depuis le renversement du président François Bozizé et la prise du pouvoir en mars 2013 par la Séléka, la Centrafrique a sombré dans une crise sécuritaire et politique sans précédent, qui a fait plusieurs milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

Centrafrique: un mort à Bangui après l'arrestation d'un chef milicien dans le nord-ouest

Centrafrique: état des lieux d'une difficile et longue transition

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Par Pierre Pinto RFI 19-01-2015 à 10:48

 

Le 20 Janvier 2014, au terme d’une séquence épique qui avait vu le départ contraint de Michel Djotodia et un Parlement de transition centrafricain acheminé par avion au sommet de Ndjamena, Catherine Samba-Panza accédait à la présidence de transition centrafricaine.  Un an après, le pays est toujours plongé dans la crise, même si la situation a évolué.

 

Aujourd'hui encore, 58 000 personnes dorment dans des camps de fortune à Bangui. C’est beaucoup, mais c’est paradoxalement le signe que la situation humanitaire s’est améliorée en un an. Il y a douze mois, le site de réfugiés de l'aéroport de Mpoko abritait à lui seul plus de 100 000 personnes. Cette baisse s’explique par un retour progressif de la sécurité dans la capitale.

 

Mais cette tendance ne doit pas éclipser la réalité globale. Il y a toujours 430 000 Centrafricains réfugiés à l'étranger, dans les pays limitrophes et autant déplacés à l'intérieur du pays.

 

En Centrafrique, si certaines zones, comme la capitale, se stabilisent, il reste de nombreux points qui inquiètent particulièrement les travailleurs humanitaires, ONG comme agences onusiennes. Ces points de crispations se trouvent le long d’un axe qui traverse le pays du nord-ouest au sud-est, entre Batangafo et Bambari, et où le cycle de violences et de représailles se poursuit encore aujourd'hui.

 

D'ailleurs, c’est sur cette ligne que s’affrontent encore parfois miliciens de l’ex-Seleka et anti-balaka, et que des civils sont régulièrement pris pour cible par des groupes armés. Les auteurs de ces violences ne sont pas dissuadés par la montée en puissance des casques bleus de la Minusca (9 000 hommes déployés dans le pays fin décembre 2014 sur les 12 000 attendus à terme) ou la présence de la force française Sangaris.

 

« Il y a la zone de Batangago où le nombre de personnes déplacées atteint presque 27 000 personnes, détaille Claire Bourgeois, coordinatrice humanitaire de l’ONU en Centrafrique. Il y a également la zone de Bambari, en fait toute la préfecture de la Ouaka [dans le sud du pays, ndlr] pour laquelle le nombre de personnes déplacées est extrêmement préoccupant, et s’explique par les nombreux problèmes sécuritaires. Et ce sont des zones qui demandent même une attention plus soutenue qu’il y a un an. »

 

Réconciliation

 

A Brazzaville, en juillet dernier, poussée par ses partenaires internationaux, la transition a initié avec les groupes armés, les acteurs politiques et la société civile un processus de paix et de réconciliation. Si l’accord de cessation des hostilités paraphé par les milices n’a pas tenu plus de quelques jours, le processus de réconciliation avance. Il doit aboutir en février à un grand « Forum de réconciliation nationale » à Bangui qui regroupera là tous les acteurs de la crise.

 

Avant cela, les autorités de transition ont lancé ce qu'elles appellent les « consultations à la base », qui démarrent d'ailleurs ce lundi, sorte d'états généraux où les Centrafricains sont invités à se rendre - dans les préfectures ou les sous-préfectures - pour soumettre leurs doléances et leurs idées pour sortir de la crise.

 

« On s’est dit que, puisqu’il y a eu par le passé un certain nombre de fora au cours desquels les problèmes ont été posés, il fallait nécessairement innover en faisant en sorte que les populations des seize préfectures de la République centrafricaine soient associées intimement à ce processus, explique Anicet-Clément Guiyama-Massogo, ministre conseiller à la présidence de transition, en charge du dialogue politique et social. C’est pour cela que ce qu’on appelle les consultations à la base, concernent les populations qui non seulement sont les victimes, mais sont aussi celles par lesquelles les problèmes devraient trouver leur début de solution, sinon leurs solutions définitives. »

 

Elections

 

Février 2015 avait initialement été choisi comme date butoir pour l’organisation des élections qui mettront un terme à la transition. Ce délai n’ayant pu être tenu, les élections ont été reportées à l’été prochain. Il faut organiser un référendum constitutionnel, une présidentielle à deux tours et des législatives. Mais là aussi, ce délai semble très difficile à tenir.

 

Le recensement électoral qui devait démarrer au début de ce mois de janvier n'a, par exemple, toujours pas commencé faute de financement. Certes, le budget de l'organisation de ces élections, initialement estimé à 36 milliards de FCFA (54 millions d'euros) financé par les partenaires internationaux, va être réduit. Pour faire des économies, il a été décidé de coupler les scrutins et de renoncer à l’enrôlement biométrique. Mais même sans cela, l'argent se fait toujours attendre.

 

Les bailleurs de fonds internationaux ne semblent pas pressés de faire les chèques. « A l’issue de la réunion du Groupe international de contact en novembre à Bangui, le président du GIC a lancé un appel à la mobilisation des ressources pour nous permettre de travailler, raconte Dieudonné Kombo Yaya, le président de l’Autorité nationale des élections. Cet appel n’a pas été entendu, car depuis lors, il n’y a que la France qui a fait une annonce. Mais à part la France, aucun partenaire n’a fait d’annonce, ce qui est assez inquiétant. »

 

En décembre 2014, le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, avait parlé de l'organisation des élections avant août 2015 comme d'un « défi considérable ». Pour l'instant, il est loin d'être relevé.

Centrafrique: état des lieux d'une difficile et longue transition

COMMUNIQUE DE PRESSE de la REPRESENTATION DE LA DIASPORA A LA COMMISSION PREPARATOIRE

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REPRESENTATION DE LA DIASPORA A LA COMMISSION PREPARATOIRE

 

DU FORUM DE RECONCILIATION NATIONALE ET

 

 DU DIALOGUE POLITIQUE

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE         

 

Les 17 et 18 janvier 2015,  des réunions se sont tenues au sein de la diaspora Centrafricaine. Ces réunions, certes disparates mais nécessaire, marquent le début d’une dynamique à laquelle nous avons le devoir toutes et tous de participer et mieux nous engager d’une seule voix. Je profite de l’occasion pour faire appel à la compréhension de mes frères et sœurs de n’avoir pu assister à l’ensemble des réunions. Ayant eu l’occasion d'avoir des entretiens le 17 janvier 2015, de participer à la réunion du 18 janvier 2015 à Paris ( France) et d’avoir les retours des autres réunions, je tiens à informer tous les compatriotes que j’adhère à la démarche souhaitée par tous, celle de la mise en place  d’une organisation solidaire et constructive de la diaspora. Plus que jamais, et à la veille du forum de reconciliation nationale et du dialogue politique  qui se tiendra prochainement en terre centrafricaine, chacun aura compris que l'intérêt général doit primer. Afin d’aider la mise en place de cette dynamique, atteindre les objectifs fixés et faire le lien entre vous et moi au niveau  du comité préparatoire du forum de reconciliation nationale et du dialogue politique, une coordination structurée est nécessaire. Elle sera assurée par les compatriotes suivants :

 

 Madame Sylvie BAIPO-TEMON

 

Monsieur Maxime NANA

 

Madame LYDIE NZENGOU

 

 Il a également été noté qu’une réunion plénière est souhaitée pour le 31 janvier  prochain. De même que la date du 14 février est retenue pour finaliser les travaux des différentes concertations, devant nous permettre de jetter les bases d'une structure représentative, digne et responsable. Je laisse les coordinateurs cités d' établir les modalités nécessaire pour communiquer avec tout membre de la diaspora Centrafricaine en lien étroit avec des points focaux de Toulouse Lyon,Monpellier... pour la France d'une part, les compatriotes d'autres continents d'autre part  .

 

Cette réunion du 14 février 2015, qui  regroupera l’ensemble des acteurs de cette dynamique et à laquelle je participerai, est nécessaire pour, marquer notre unité et travailler ensemble. La crise que traverse notre pays est très profonde. Le forum de bangui est un rendez-vous historique pour notre nation dont les fondements sont ébranlés et chacun à l'imperieuse nécéssité de donner le meilleur de lui même pour sauver notre pays en péril. C'est le sens des consultations populaires que je vous invite tous à vous approprier afin de contribuer éfficacement aux succès dudit forum. Nous n'avons pas le choix d'abandonner notre pays et nos compatriotes dans cette difficile épreuve. C'est un devoir.

 

Patriotiquement.

Fait à Paris le 18 janvier 2015,

 

Le Représentant de la diaspora à la Commission préparatoire du  Forum de Réconciliation Nationale et du Dialogue politique de Bangui.

 

GUY SIMPLICE KODEGUE

 

 

 

Ampliations:

 

Leurs excellences,

 

Monsieur , Denis SASSOU NGUESSO,Président de la République du CONGO,Médiateur International

Madame Cathérine SAMBA-PANZA , Présidente de la République,Chef de l'Etat de Transition

Monsieur Alexandre Ferdinant N'GENDET ,Président du Conseil National de Transition

Monsieur MAHAMAT KAMOUN ,Premier Ministre ,Chef du gouvernement de Transition

-Ministère centrafricain de la Réconciliation Nationle, du Dialogue Politique et de la Promotion de la Culture Civique

- Ministère centrafricain des Affaires Etrangères( Ambassades et représentations diplomatiques)

-Toutes les Organisations Internationales, Ambassades et Répresentations diplomatiques accréditées en Centrafrique

-Presse

COMMUNIQUE DE PRESSE de la REPRESENTATION DE LA DIASPORA A LA COMMISSION PREPARATOIRE

L'UE lance deux nouvelles missions en Afrique: au Mali et en Centrafrique

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BRUXELLES (Belgique) 19 janvier 2015 à 15h44 (Belga)

 

L'Union européenne a approuvé lundi le lancement de deux nouvelles missions en Afrique, l'une pour entraîner la police malienne et l'autre visant à conseiller la réforme de l'armée centrafricaine. Les ministres des Affaires étrangères des 28 ont décidé de lancer une seconde mission au Mali, destinée à renforcer la capacité des forces de sécurité intérieure maliennes.

 

Baptisée EUCAP Sahel Mali, cette mission aura pour principal objet de permettre aux autorités maliennes de "restaurer et maintenir l'autorité et la légitimité de l'État sur l'ensemble du territoire malien". Elle travaillera en coopération avec les trois services chargés du maintien de l'ordre au Mali (la police, la gendarmerie et la garde nationale), ont précisé les ministres dans une déclaration.

 

L'UE mène déjà une mission européenne de formation de l'armée malienne (EUTM Mali) lancée dans la foulée de l'intervention française Serval qui avait permis de repousser début 2013 les groupes armés qui avaient envahi le nord du pays et qui menaçaient de conquérir tout le pays.

 

Les ministres ont par ailleurs établi lundi une "Mission militaire européenne de conseil" en République centrafricaine (EUMAM RCA). Elle vise à soutenir les efforts entrepris par les autorités de Bangui pour préparer une réforme du secteur de sécurité et en particulier dans la gestion des Forces armées centrafricaines (FACA). La nouvelle mission prendra la relève de la force européenne en Centrafrique (Eufor RCA), qui contribue à assurer la sécurité dans la capitale, Bangui, et dont le mandat expire le 15 mars prochain.

 

L'UE lance deux nouvelles missions en Afrique: au Mali et en Centrafrique
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