La solution centrafricaine à la crise est politique.
Le Gouvernement de Monsieur Harper du Canada vient de débloquer 5millions de dollars. Espérons que ce montant atteindra en entier le Peuple centrafricain ses hommes ses femmes ses enfants.
Pour ma part, j’ai écrit aux Autorités canadiennes et québécoises afin de leur exposer la situation.
Depuis son acquisition de l’Indépendance en 1960, la République Centrafricaine vivote avec une main tendue des mendicités gouvernementales.
Pourtant le peuple centrafricain sur son large territoire est celui qui se réunissant ensemble tous en une seule Langue le Sangho, est prêt dans son unité à se prendre en main par lui-même. Mais faudrait-il un Homme de stature de la Résistance de nos Pères!
Un De Gaulle rassembleur, un Boganda ignoré par le dictionnaire français, un rassembleur sans élection, sans tripotage étranger, admiré du Peuple.
La République Centrafricaine c’est ce seul Peuple d’une seule langue forgée par lui-même pour se comprendre et se bâtir.
La République centrafricaine c’est ce seul Peuple soulevé en groupes d’autodéfense lorsque la Séléka étrangère l’a agressé en décembre 2012.
Tout comme le Général De Gaulle en 1944, incorporant la Résistance d’abord la Résistance française au centre de son Gouvernement, la Résistance centrafricaine aura démontré sa place, son patriotisme, sa chance de bâtir la Centrafrique de ses propres mains.
De 1960 à 2013, la Centrafrique souffre de la maladie des interventions étrangères. La solution à la crise actuelle est purement politique :laissez l’Afrique aux africains, qu’ils fassent leur preuve d’hommes libres, ils ont vécu et grandi durant des millénaires sans ingérence colonialiste aux crocs dans leur nuque, de séduction d’argent, de pétrole ou d’uranium, ils ont vécu sans cette compassion.
Bamboté Makombo
Écrivain - 16 décembre 2013