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Le président centrafricain assure être soutenu par Paris

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AFP 9 DÉCEMBRE 2013 À 08:29 (MIS À JOUR : 9 DÉCEMBRE 2013 À 13:04)

 

Vivement mis en cause samedi par François Hollande, Michel Djotodia estime en revanche bénéficier du soutien de la France, alors que 1 600 soldats français sont déployés dans le pays.

 

Le président centrafricain Michel Djotodia a affirmé lundi avoir le «soutien» des autorités françaises après les massacres qui ont ensanglanté Bangui ces derniers jours et les critiques de François Hollande à son encontre. La déclaration du président français «constitue un important soutien pour la transition qui n’a pas été remise en cause, contrairement aux allégations relayées par certains observateurs», a affirmé Djotodia, dans une déclaration à la radio d’Etat. «Je demande au peuple centrafricain de s’abstenir de toute manifestation hostile au président français», a-t-il ajouté.

 

Samedi soir, François Hollande avait émis de vives critiques à l’encontre de Michel Djotodia.«On ne peut pas laisser en place un président qui n’a rien pu faire, a laissé faire», a accusé le chef de l’Etat français, à la suite des massacres qui ont fait près de 400 morts à Bangui depuis jeudi. Arrivé à la tête du pays par les armes en mars 2013, Djotodia, chef de l’ex-rébellion de la Séléka, est censé quitter le pouvoir fin 2014 avant l’organisation d’élections.

 

Le président centrafricain a par ailleurs demandé à l’ONU de diligenter une enquête indépendante sur les massacres et dénoncé une «tentative de coup d’Etat». «Des crimes odieux et macabres ont été perpétrés lors de cette tentative de coup d’Etat du 5 décembre 2013», a-t-il dit. «A cet effet, je sollicite solennellement au nom du peuple centrafricain que les Nations unies diligentent une enquête indépendante afin d’établir les responsabilités», a-t-il ajouté.

 

«Il n’y aura plus de place à l’impunité (...) Tous les auteurs des atteintes contre les biens, et des violations des droits humains, et ceci sans exception, seront systématiquement traduits en justice et sévèrement sanctionnés», a affirmé Michel Djotodia. Jeudi, des milices armées avaient lancé une vaste offensive dans plusieurs quartier de Bangui, massacrant de nombreux civils musulmans, et entraînant des représailles sanglantes des ex-rebelles Séléka contre la population terrorisée.

 

En trois jours, 394 personnes ont été tuées dans la capitale centrafricaine, selon un dernier bilan donné dimanche par le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius. L’ambassadrice américaine à l’ONU Samantha Power est intervenue dimanche par téléphone auprès de Michel Djotodia pour lui demander d’appeler au calme et de sanctionner les responsables des récentes violences.

 

Après le vote d’une résolution de l’ONU jeudi à l’unanimité, la France a déployé 1 600 militaires en République centrafricaine, en proie au chaos. Pour sa part, l’Union africaine a promis de porter à 6 000 les effectifs de sa force dans le pays, la Misca.

 

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