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Envoi de casques bleus en Centrafrique ?

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Par lefigaro.fr avec Reuters 18/11/2013 à 21:36 

 

Les Nations unies se préparent à un éventuel déploiement de casques bleus en République centrafricaine et se tiennent prêtes à redéployer des effectifs issus de missions dans des pays proches si la situation se détériore rapidement, a annoncé aujourd'hui Ban Ki-moon.


Pays enclavé, la Centrafrique a sombré dans le chaos depuis que les rebelles de la Séléka ont évincé le président François Bozizé en mars. 


La Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) a déployé une force de maintien de la paix de 2.500 militaires. Ban Ki-moon a déclaré que l'Union africaine (UA) allait prendre en décembre la direction de cette force, la Misca, et en porter les effectifs à 3.600 hommes. 


Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté en octobre à l'unanimité une résolution proposée par la France soutenant un renforcement de la Misca et prévoyant l'éventuel déploiement de casques bleus. 


Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Onu, a déclaré que l'UA et la CEEAC soutenaient l'hypothèse d'une intégration de la force africaine dans une mission de maintien de la paix de l'Onu mais qu'elles souhaitaient d'abord tenter de régler la crise elles-mêmes.


"J'ai donné pour instruction au secrétariat (de l'Onu) de préparer des plans en conséquence, dans l'attente d'une décision du Conseil de sécurité", écrit Ban Ki-moon dans un rapport remis aux 15 membres du Conseil. 

 

 

 

L’ONU envisage de déployer 6 000 casques bleus en Centrafrique

 

RFI  mardi 19 novembre 2013 à 05:47

 

C’est l’une des options retenues par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. Il a présenté un rapport dans lequel il estime que la République Centrafricaine n’a pas les moyens de garantir la sécurité de l’Etat et de sa population sans un soutien international.

 

Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour

 

C’est bien la solution casques bleus qui a la préférence de l’ONU en Centrafrique. Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'organisation consacre à l’envoi d’une mission de maintien de la paix de 6 000 à 9 000 hommes la partie la plus détaillée de son rapport.

 

Mais dans l’immédiat, ce sont d’abord des soldats de l’Union Africaine qui iront en Centrafrique. Les Africains ont fait savoir à l’ONU qu’ils voulaient d’abord tenter de régler le problème par eux-mêmes.

 

Dans son rapport, Ban Ki-moon estime que la Misca, la force africaine, mal équipée, mal entraînée, présente de nombreuses faiblesses et qu’elle aura besoin d’un soutien financier et matériel important. Mais, l’ONU doit aussi respecter la primauté de l’Union Africaine.

 

La force africaine comptera jusqu’à 3 600 hommes et sera officiellement déployée le 19 décembre. La France prépare une résolution pour la mettre sous mandat de l’ONU. Si la situation continue de se détériorer, les casques bleus pourront prendre le relais, mais sans doute pas avant une période de six mois. La France va également annoncer une augmentation de son contingent en Centrafrique qui devrait passer de 450 à 1 000 soldats.

 

 

Centrafrique: l’ONU envisage l’envoi de 6.000 Casques bleus

 

New York  18/11/2013 à 21:17  (AFP) - Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon propose au Conseil de sécurité cinq options pour rétablir la sécurité en République centrafricaine (RCA), dont l’envoi de 6.000 Casques bleus, dans un rapport qui souligne la « grave détérioration de la situation ».

 

Basé sur une mission d’évaluation de l’ONU menée du 27 octobre au 8 novembre, le rapport déplore « un niveau alarmant de violence inter-communautaire », entre chrétiens et musulmans. Les affrontements entre ex-rebelles Séléka et milices « menacent de dégénérer en conflit religieux et ethnique à l’échelle du pays avec le risque d’aboutir à une spirale incontrôlable débouchant sur des atrocités », prévient M. Ban.

 

Face à ces risques, l’Etat est « pratiquement absent », les forces de sécurité impuissantes et quelque 15 à 20.000 ex-combattants du Séléka « continuent de commettre de graves violations des droits de l’homme en toute impunité ».

 

Ce rapport sera examiné par le Conseil lundi prochain.

 

« Il est urgent de traiter cette crise avant qu’elle n’échappe à tout contrôle », affirme M. Ban qui « demande au Conseil d’autoriser une action collective immédiate pour protéger la population civile ». « Il faut déployer d’urgence une force efficace, avec un financement durable et prévisible », estime-t-il.

 

En octobre, le Conseil avait adopté une résolution envisageant le déploiement à long terme de Casques bleus en RCA et demandant à M. Ban de préciser les options possibles.

 

L’idée est de soutenir la Misca (Mission internationale de soutien en Centrafrique), une force de l’Union africaine (UA) censée sécuriser le pays, avant de la transformer éventuellement en mission de maintien de la paix. La Misca doit compter 3.652 hommes au total mais seuls 2.500 sont pour l’instant disponibles et ils sont mal équipés et entrainés.

 

Les cinq options détaillées par M. Ban vont d’un soutien logistique à la Misca, par l’intermédiaire d’un fonds géré par l’ONU et alimenté volontairement par les Etats membres, jusqu’à l’envoi de Casques bleus, en passant par une opération hybride comme celle menée en Somalie (Amisom, force de l’UA financée par l’ONU).

 

Une éventuelle opération de maintien de la paix (OMP) aurait un effectif allant de 6.000 à 9.000 soldats selon la gravité de la situation, plus environ 1.700 policiers, estime le rapport.

 

S’il ne se recommande pas clairement une option, M. Ban ne cache pas que la Misca, même renforcée, sera moins efficace qu’une OMP.

 

« Quand on lit avec attention le rapport, on se rend compte qu’une force africaine ne serait pas capable de faire face aux enjeux et que seule une mission de mantien de la paix de l’ONU permettrait d’éviter le pire », estime Philippe Bolopion, directeur auprès de l’ONU de Human Rights Watch.

 

« Il est clair que Ban voudrait une OMP, estime un diplomate. Mais les Africains souhaitent gérer cette affaire eux-mêmes autant que possible, donc la première étape devrait être un fonds » pour donner davantage de moyens à la Misca.

 

Selon des diplomates, la France devrait déposer d’ici début décembre un projet de résolution dotant la Misca d’un mandat plus précis et d’un soutien logistique et financier et demandant à M. Ban un nouveau rapport plus détaillé. L’éventuelle OMP serait lancée dans un deuxième temps, dans six mois environ.

 

Copyright : © 2013 AFP

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