Ouagadougou - AFP / 01 novembre 2014 18h17 - Les partis de l'opposition et les organisations de la société civile burkinabè, réunis samedi à Ouagadougou, ont exigé une transition démocratique et civile, refusant la confiscation du pouvoir par l'armée après la chute du président Blaise Compaoré.
La victoire issue de l'insurrection populaire appartient au peuple, et par conséquent la gestion de la transition lui appartient légitimement et ne saurait être en aucun cas confisquée par l'armée, selon un communiqué remis à un journaliste de l'AFP.
L'opposition et la société civile réaffirment dans ce texte le caractère démocratique et civil que doit avoir cette transition pour permettre au Burkina Faso de respecter ses engagements régionaux et internationaux, afin d'éviter au pays d'être mis au ban de la communauté internationale.
L'armée a désigné samedi midi le lieutenant-colonel Isaac Zida comme chef du régime de transition au Burkina Faso.
Les partis de l'opposition et les organisations de la société civile se sont réunis pendant une heure en début d'après-midi. Ils devaient tenir une conférence de presse à 17H00 (locales et GMT), qui a été annulée sans explication.
Un appel à la population à se rassembler pour un meeting dimanche matin, un temps envisagé, a été finalement abandonné, a indiqué un participant à un journaliste de l'AFP.
L'ex-président Blaise Compaoré a été chassé vendredi, après 27 ans de pouvoir, par des manifestations et des émeutes populaires massives.
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