Expulsé de Centrafrique par le peuple, le Président Deby sait très bien qu’il n’a
pas la capacité de former une telle Armée moderne et démocratique.
Tout au mieux chercherait-il à retourner à Bangui! La direction désemparée
De la Séléka l’attendrait-elle de nouveau?
Faudrait-il recommencer à zéro? Les drames que ce pays bantou tente de panser
péniblement seraient-ils à recommencer? Quelles seraient les réactions du peuple
si, d’aventure après une mission militaire au Mali, les troupes du Président Deby
faisaient mine de franchir de nouveau la frontière centrafricaine?
Cette période de transition ne devrait pas être mise sous la menace ni d’un coup
d’état ni d’aucune intervention de ce genre.
Les confrères du journal ``Le Monde`` de Paris devraient republier l’excellente
étude comportementale et guerrière d’une catégorie de Tchadiens au long de
l’Histoire. Cette étude serait éclairante en cette période de transition.
La transition a besoin de réflexion , de patriotisme et le peuple en fait preuve.
Quand la chef de l’état demande à l’Amérique des armes et la formation d’une
armée nationale, il faut la féliciter et la soutenir.
Il existe aujourd’hui, en République Centrafricaine, sous la juridiction des
Nations Unies, des militaires du Maroc, du Pakistan, du Bangladesh.
Faudrait-il y ajouter ceux du Tchad pays musulman dit modéré?
La source du patriotisme c’ est le peuple centrafricain mais il est nécessaire
que son armée soit à son image!
Notre armée bantoue nous lui remettons nos armes
Voilà la raison de son existence
Allons pécher dans le Bali, l’Oubangui notre esprit
Nous allons aux champs
Nous allons au marché
Auparavant nous nous grattons fort de la nuit
Nous nous battons fort du néant
Allons citoyens, citoyennes du Kodoro
Au travail du Centrafrique
Les rayons accourent avec notre drapeau brillant
Aux couleurs du pays d’Obo à Gamboua à Bokaranga.
Bamboté Makombo
Écrivain
2 octobre 2014