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Centrafrique : une quarantaine de corps retrouvés à Bangui depuis mercredi

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http://lci.tf1.fr  le 26 décembre 2013 à 20h46, mis à jour le 26 décembre 2013 à 20h51

 

Les violences de ces 2 derniers jours à Bangui ont provoqué la mort d'une quarantaine de personnes, a indiqué ce jeudi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

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Une quarantaine de corps ont été retrouvés depuis mercredi à Bangui par la Croix-Rouge centrafricaine, a indiqué jeudi un porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). "Une quarantaine de corps ont pour l'instant été ramassés et des premiers soins ont été apportés à une soixantaine de blessés", a déclaré le porte-parole David Pierre Marquet. Bangui a connu mercredi une nouvelle journée d'affrontements violents.

 
Par ailleurs, "une soixantaine" de corps ont également été retrouvés le 23 décembre dans la capitale centrafricaine, a-t-il précisé. La Croix-Rouge centrafricaine ramasse les corps et les amène à la morgue de l'hôpital communautaire de la capitale centrafricaine. David Pierre Marquet a également indiqué que le CICR ne disposait pas encore d'un bilan complet des morts recensés depuis le début des violences le 5 décembre. "On en saura plus demain (vendredi) car il y a un couvre-feu maintenant et personne ne sort, pas même les secours", a expliqué le porte-parole.

 
D'importants déplacements de population

 
"Il y a deux quartiers sensibles: Boy-Rabe et St-Jean de Galabadja", a-t-il dit. Toute la journée de mercredi et dans la soirée, des tirs d'origine indéterminée ont semé la panique dans les quartiers nord de la capitale centrafricaine puis près de l'aéroport, sécurisé par les Français et où stationnent les hommes de Sangaris et les contingents de la force africaine (Misca).

 
L'origine de ces violences restait largement inexpliquées jeudi, des habitants parlant d'une attaque de miliciens "anti-balaka" (milices chrétiennes d'auto-défense) sur des éléments du contingent tchadien, qui ont perdu cinq hommes. L'armée française n'a donné aucune explication. Ces violences ont provoqué d'importants déplacements de population, selon l'ONU. "Un problème majeur est l'hygiène, avec les diarrhées. Un énorme travail est fait au niveau de l'hygiène, y compris la construction de latrines pour les déplacés", a souligné M. Marquet.

 

 

Centrafrique : découverte d'une quarantaine de corps à Bangui

 

 

Le Point.fr - Publié le  - Modifié le 

 

La Croix-Rouge centrafricaine a par ailleurs déclaré que "les premiers soins ont été apportés à une soixantaine de blessés".

 

L'armée française, au lendemain d'une nouvelle journée de chaos sanglant à Bangui qui a fait au moins 40 morts, a sécurisé jeudi deux quartiers de la capitale centrafricaine, alors que l'archevêque et l'imam de la ville ont demandé l'envoi "de toute urgence" de Casques bleus. "Une quarantaine de corps ont pour l'instant été ramassés et des premiers soins ont été apportés à une trentaine de blessés", a indiqué jeudi à l'AFP à Genève un porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), David Pierre Marquet.

 

Par ailleurs, "une soixantaine" de corps ont également été retrouvés lundi 23 décembre dans la capitale centrafricaine, a-t-il précisé. La Croix-Rouge centrafricaine ramasse les corps et les amène à la morgue de l'hôpital communautaire de la capitale centrafricaine. Le CICR ne dispose pas encore d'un bilan complet des morts recensés depuis le début des violences le 5 décembre. Certaines estimations font état d'un millier de personnes tuées à Bangui et en province, dans les attaques des milices "anti-balaka" (anti-machette, en langue sango) et dans les représailles de la Séléka (ex-rébellion) contre la population.

 

Les soldats de l'opération Sangaris se sont déployés jeudi à l'aube pour sécuriser les quartiers de Gobongo, proche de l'aéroport dans le nord de Bangui, et à Pabongo, un quartier sud. "Le but est de dissuader", a expliqué l'un des patrons de l'opération Sangaris, le lieutenant-colonel Sébastien Pelissier. "Ce déploiement appuyé" est une opération "ponctuelle" qui mobilise environ 600 hommes, selon l'officier, avec une "concentration des efforts sur les quartiers qui ont subi le plus de violences ces derniers jours".

 

Des tirs sèment la panique

 

Toute la journée de mercredi et dans la soirée, des tirs d'origine indéterminée avaient semé la panique dans les quartiers nord puis près de l'aéroport, sécurisé par les Français et où stationnent les hommes de Sangaris et les contingents de la force africaine (Misca). L'origine de ces violences restait largement inexpliquées jeudi, des habitants parlant d'une attaque de miliciens "anti-balaka" contre des éléments du contingent tchadien. L'armée française n'a donné aucune explication sur ces incidents. Cinq soldats tchadiens ont également été tués pendant ces affrontements, a indiqué la Misca.

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